Odereur n'en pouvait plus il venait de passer une journée abominable, il avait passé sa matinée à courir et à se battre. Sa magnifique toge noire était en lambeau, il avait les muscle dans un état lamentable, et en plus il avait faim. Il murmurai dans sa barbe qu'il n'a pas.

"C'est quoi cette région de maboule? D'abord un démon, puis une chasse contre des bestioles dix fois plus grosse que moi. Et tout ça dans la même journée et j'ai pas trouver d'endroit tranquille pour me poser. J'aie même pas pue avoir la paix 5 petites minutes depuis que je suis arriver ici. Je vais craquer, je le sent, je le sent."

Odereur pris une grande et longue respiration. Il fallait absolument qu'il trouve un endroit sympa pour manger et se changer les idées. Il tomba sur la taverne La Chope Hurlante.

*Peut-être enfin un endroit tranquille.*

Odereur entra et alla s'assoir à une table. Il s'affalât sur la chaise, et rabattis sa tête si brusquement qu'il se cogna la tête sur la table.

*Bon sang les tables se mettent même à m'agresser aujourd'huit, décidement c'est vraiment pas mon jour.*

Après un copieux repas du soir, Vardias avait pris son service à la Chope Hurlante.
La nuit tombait doucement sur Elament.
Il avait eu un mal épouvantable à ramener la dernière livraison d'alcool, mais maintenant le Palais de l'Alcool pouvait soutenir le siège d'un régiment Troll...
Portant dans son dos sa nouvelle masse d'arme de métal, ainsi qu'une plus petite massue à la cuisse accrochée à son pagne de cuir, il avait fait le planton à l'entré du bar pendant une heure. Constatant que bon nombre de personne préfairaient alors passer leur chemin, il avait choisis de poser sa massue dans l'arrière boutique dans un coin et de revenir dans la grande salle.
Là il donnait à l'occasion un coup de main à la serveuse tout en conservant un oeil sur le reste de la salle.
L'entré d'un homme de plus n'attira pas davantage son attention jusqu'a ce que ce drôle de petit bonhomme, 1m 90 s'était petit pour les 2m34 de Vardias, (même si a ce compte là tous le monde était petit) vienne se cogner à une table alors qu'il n'avait manifestement rien bus...

*Arf! Z'arb!*

Intrigué, le Troll s'approcha de son pas lent mais ample de la table, écartant doucement la serveuse de son passage.
Une main posé sur la table, Vardias amena son visage à hauteur de l'homme pour lui demander de sa voie la lus sympathique:

"-Heu...Quesqui s'passe M'sieur? Z'avez l'air z'arb, ouarf voulez boire un truc? A moins qu'vous avez bus un truc..."

Le petit dragon à l'apparence squelettique trotinnait tranquilement aux pieds de sa maîtresse, croquant de temps à autre un insecte ou un oisillon. Sa maîtresse ne se préoccupait guère de lui du moment où il ne lui dénichait pas une proie de taille et de son mérite...
La faux luisant à la lumière du soir reflétait ses lueurs le long de la cape rouge sang qui enveloppait la silhouette fine et féminine alors qu'elle pénétrait à l'intérieur de la Cité. Elle s'arrêta un instant et contempla une Elament en reconstruction. Un pâle sourire passa sur ses lèvres noires, la bataille avait du être plus impressionnante qu'elle ne le croyait mais elle ne s'accorda pas le temps d'y songer car ce soir une seule destination l'intéressait, celle de la Chope Hurlante.

Retrouvant aisément son chemin à travers les quelques décombres restant, Pearl, ainsi se nommait-elle, ne tarda pas à atteindre la Chope. Elle s'était absenté durant plusieurs mois et malgrés la froideur de son coeur, elle ne put s'empêcher d'éprouver un léger sentiment de bien être et de... joie... oui de la joie apparement, à la vue de la Taverne. Après tout c'était en ces lieux que tout avait commencé entre elle et ce très cher ange noir... Son dragon s'arrêta à ses côtés et s'enroula autour de sa jambe en sifflant. Pearl remarqua alors l'écriteau devant la porte. Un ricanement s'échappa du capuchon recouvrant entièrement son visage. Ainsi il fêtait l'anniversaire de sa fille aujourd'hui... intéressant... et la huitième consommation était offerte... d'autant plus intéressant... Depuis six mois, l'ange n'avait pu toucher une seule goutte d'alcool, elle se devait de rattrapper son retard... et en bonne compagnie.
Soupirant, elle tendit le bras vers son dragon, Even-Yr, qui s'empressa de grimper le long de son épaule et de se nicher entre les deux ailes corbeau de sa maîtresse en claquant des dents.

"Ne sois pas impatient mon migon, nous rentreront bientôt à la maison, lui murlura-t-elle d'une voix rauque, mais d'abord nous devons rendre visite à un vieil ami..."

Sa faux toujours à bout de doigts et son capuchon rabaissé sur ses yeux nacrés, elle franchit la porte de la taverne et resta un instant ébloui par la fumée et la lumière environnants les lieux. Ceci fait, Pearl ne mit guère de temps à constater que la taverne n'avait pas vraiment changé depuis sa dernière venue, ce qui la déçu quelque peu. Elle avança lentement entre les tables, scrutant chaques détails, l'inscriptaion de Clad avait eut l'effet escompté, la salle était bondée mais de toutes évidences beaucoup ne tenaient pas jusqu'à la huitième consommation, le résultat en était alors lamentable. En ce qui la concernait ce serait un jeu d'enfant...
Oubliant les ivrognes, elle cherhca discrétement Clad du regard mais son attention fut vite attirer vers une autre table aux occupants pour le moins étrangers aux habitudes de la cité. Elle s'arrêta et pencha légèrement la tête de côté. L'un des deux hommes ressemblait à un troll. le plus étonnant était qu'il semblait travaillé ici, Pearl ne connaissait pas cette tendance à Clad mais de toutes évidences la créature ne semblait point être envahie de mauvaises intentions. Cependant elle préféra rester sur ses gardes tout en s'approchant lentement de la table pour distinguer les traits de l'autre individu. Il paraissait déjà ivre et ressemblait à un humain, Pearl en fut choquée.

*Je croyais que l'accés de la Cité était interdit aux humains... Etrange, combient de choses ont-elles changé depuis mon absence?*

Un étrange sentiment d'incompréhension s'installa dans son esprit, elle était plus dépayssée qu'elle ne le croyait et elle n'apercevait toujours pas son ami... Décidée en à savoir plus, elle s'approcha de la table tout en conservant son anonyma sous sa cape rouge. Au moment même où elle atteignit la hauteur du troll, Even-Yr sautait à terre en poussant un petit gémissement et se précipita vers un homme à la chevelure et aux ailes corbeau pour lui sauter dans les bras.

Pearl le fixa en coin, son coeur se serra lorsqu'elle reconnut l'aura de Clad proche mais elle ne fit aucun geste vers lui. Elle voulait le laisser venir, elle voulait savoir si lui aussi avait changé depuis tout ce temps, elle voulait avoir la preuve que le temps n'aurait eu aucun impact sur leur "amitié" pour le moins étrange.
Avec un faible sourire mystic, elle dévisagea le troll et l'humain. ce dernier ne sentait pas l'alcool, il n'était donc pas ivre, simplement maladroit alors? C'était rassurant...

"Puis-je m'asseoir?" demanda-t-elle alors tout naturellement de sa voix rauque.

Déterminé à assurer comme il le fallait, Vardias était resté patiament auprès de ce drôle de client jusqu'à ce qu'il recouvre un peux ses esprits.
Toutefois il n'avait pas perdu non plus des yeux la salle, en ayant toujours un de disponible pour assurer son boulot de videur.
Le nombre de personnes ivres commençaient à augmenter, plus vite qu'à l'ordinaire, au point qu'il devrait probablement bientot s'occuper d'encaisser les tarifs des consomations avant de faire sortir les plus tumultueux.
Evidement la pub faite par Clad y était pour beaucoup. D'ailleur le nombre d'hypocrite était incroyablement élevé...Pour Vardias des baffes se perdaient.

La nouvelle arrivante, si elle se fondait remarquablement bien dans la foule, inquiéta beaucoup Vardias. Enfin arrivante, il le supposait. En effet la faux qu'elle portait pouvait faire des ravages, mais il y avait pire...Son dragon! Même petit, ses bestioles crachaient du feu, hors ici la spécialité s'était l'alcool...
Vardias frémit. Ho, non pas en imaginant des clients bruler vifs, ça s'était le côté comique, mais en pensant à tous l'alcool partir en fumée.
Mais comme par un coup de chance, le petit bonhomme avait accepté de l'avoir à la même table que lui. Du coup il avait tous loisir de la tenir à l'oeil.
Héhé, diabolique ce Troll...

"-Et une chope d'bière pour le M'sieur une!"

Vardias parit d'une voie plutot aux perchée et enjouée, avant de revenir avec la dite chope.

"-Et v'la! Et pour vous mam'selle? ce s'ra quoi? j'suis pas serveur mais plutot sympa..."

Vardias prit soin d'affiché son sourire le plus chaleureux, et fut réconforté de voir qu'apparement Clad devait connaitre le dragon, et par extension la jeune femme.
Mais lorsque l'homme tomba à la renverse, Vardias ne sut plus quoi penser...
A oui bien sur, il était un Troll. Ceci expliquant cela...
Ce portant immédiatement à son aide, Vardias l'aida à se relever sans se dire qu'il ne vallait peut être mieux pas.

"-Gottferdom! t'ention!"

La voie rauque du Troll couvrit les cris de l'homme, qui avaient fait se retourner quelques clients.

"-Ouarf! Sa va?"

"Huh, voilà enfin mon lieu préféré!" proclama le petit être en rentrant dans La Choppe Hurlante, l'endroit qui était devenu, pendant la première année qu'il avait passé à Elament, son repaire.

"Salut les p'tits", dit il a l'encontre des clients attablés, alors qu'il s'approchait du bar. Tandis qu'il grimpait difficilement sur un tabouret, il commanda une choppe de bière.
C'est perché sur son tabouret deux fois plus grand que le Hobbit remarqua, au fond de la salle, ce qu'il avait, en premier, pris pour un tas de chiffons et qui s'averait, en réalité, être un... Comment on dit, déjà? Un humain?

Il lanca un regard circulaire sur la salle, bien décidé à questionner quelqu'un sur la présence de cet être tout sauf surnaturel qui se tenait fort mal, d'après Hambut. Ce n'est tout de même pas une posture à avoir, même dans un bar! Enfin, le pire restait son ascendance. Un humain, a Elament, on aura tout vu.
Après avoir bien regardé, entre deux anges et un troll, il préferait le troll. Ils avaient des explications très imagées, et cela plaisait a Hambut. Il aurait pu aimer les trolls, si jamais il avaient fait un peu moins de trois fois la taille du hobbit. Il faut aussi dire que les trolls, ca mange bien. Les hobbits, ca aime bien les gens qui apprécient la bonne cuisine. Pas comme ces elfes, a manger sept jours sur sept de la laitue! Non, sans hésiter, il préferait les trolls aux elfes. Toujours est il que c'est en ces mots qu'il s'adressa à la bête, apres l'avoir approchée, et lui avoir tiré les poils du tibia, pour capter son attention :

"Mon cher poilu, auriez vous la gentillesse de m'indiquer ce que fait cet humain dans cet endroit, pourtant, d'habitude, si bien fréquenté? En effet, m'étant assis ici, je me suis trouvé fort dépourvu, lorsque j'ai apercu un humain parmi les Grandes Gens qui fréquentent cet établissement! Enfin, je dis ca, après, c'est vous le videur, c'est vous qui jugez qui est digne de rentrer ici, mais bon, moi, je pense que c'est une mauvaise fréquentation, ca, un humain! Apres, c'est sûr, je dis ca, je dis rien, c'est a vous de voir. Mais bon, je serais plus rassuré sans lui! J'ai entendu dire que les humains ne prenaient jamais une seule goutte d'alcool, que cette si bonne bière leur déchirait les entrailles, comme un sabre planté dans votre estomac. Eh, pire, on m'a raconté que ces sagouins mangeaient les bébés hobbits dans leur berceau, si jamais ils en croisaient un! Enfin, apres hein, c'est a vous de voir..." finit hambut, en même temps qu'il finissait sa bière.

La soirée ce poursuivait.
Après avoir rassit l'homme sur sa chaise, Vardias était allé cherché la commande de la jeune femme.

[hrp: dsl Hambre je passe]

Faisant montre de bonne manière, Vardias posa délicatement la consomation devant elle de manière à ne pas paraitre...sauvage. Après tous il était un Troll civillisé! Il préférait sa viande cuite...
Sa faux lui faisait toujours craindre le pire, surtout avec le malheureux Roïng. Car Vardias connaissait cette espèce qu'il avait déjà rencontré au cour de son errance. Non certe d'avantage pour les manger que pour sans faire des amis...mais que voulez vous? Il avait eu sa période d'adolescence lui aussi!

Vardias répondit avec sa proverbiale bonne humeur à son patron:

-"Merci patron! Mais j'vais vous laissez v'ec vos amis. Puis le p'tit homme là semble pas trop près à me supporter...Ouarf j'vais surveiller le bar...et la boisson huk huk huk."

Se retournant vers son bar bien aimé, Vardias vit un Hobbit qui venait de se faire servir une bière. Malgré sa petite taille, Vardais ne pouvait s'empécher de respecter la capacité de boire de ces êtres qui égalait presque celle des nains, et des Trolls enfin de loin.
Se posant lui même au bar, Vardias songea qu'un petit tonnellet de vin lui ferait le plus grand bien.

Mais avant il ramassa un ivrogne ivre à en mourrir qu'il s'empressa de mettre dehors, ou plutot dans une petite salle donnant sur la rue où s'entassaient les soulard pas encore en état de prendre le chemin de la maison.
Vardias se contenta dun petit:

-"T'ention parfois ils sont trop pleins..."

A l'adresse de l'elfe vêtu d'une tunique blanche prolongée d’une capuche. Sa carrure était celle d'un maigre colosse, avec de longs cheveux blancs dressés en une tresse le long de sa colonne vertébrale. Ses yeux rouges écarlates lui prêtant à penser qu'il ne s'agissait pas d'un autre de ces "tafioles d'elfes".

Faisant le tour, après avoir une énième fois inspecté la salle, Vardias fut interromput par une petite mais ferme mains lui enserrant le bas de la jambe.
Stoppant brusquement, Vardias se rendit compte qu'il s'agissait du Hobbit.
L'écoutant attentivement, Varidas lui répondit en allant se servir un tonnellet de son vin préféré, mis en cave par les nains du Pic de la Hache De Sombre Acier.

"-T'en fait p'tit Hobbit! Celui là c'est pas un z'omms mais un Roïng. Tu connais? Mais l'es juste scellé ou un truc du genre j'crois d'après son allure. Puis les z'omms boivent de l'alcool! hukhukhuk j'sais plus combien d'fois j'leur ai pillé leur réserve d'vin. Bien bon d'ailleur...
A la tienne p'tit Hobbit!"

Vardias éleva son tonnellet dans ses mains avant dand avaler une bonne rasade.
Le liquide brulant lui chatouilla la gorge tandis qu'il coulait à pic au fond du gouffre lui tenant lieux d'estomac.

Di était déjà dans la chope, avant que de nouvelles têtes ne s'ajoutent à la troupe. Il avait déjà fait son petit tour au milieux de cette beuverie, surveillant du coin de l'œil son amie canidé. C'est là, qu'il vit, après avoir repris place à sa table, toute cette agitation. Il regardait les visages, parfois plongeait ses yeux sur le corps du barman. La petite à quatre pattes faisait sa ronde autour de son maître. Di se releva, il faut croire que rester assis à cette place ne l'amusait pas autant que les autres. Il avait besoin de bouger, d'examiner sans arrêt l'espace qui l'entourait. Ses pattes le menèrent devant le comptoir, sans rien demander. Histoire d'écouter les conversations. Il était bien là pour ça non ? Ce lieux bourré d'informations parfois palpitantes, d'autres fois moins. Troll, Hobbit... il y avait un peu de tout à vrai dire. Di caressa la tête de Khyme, belle Lycaonne. A deux, ils faisaient un beau couple assez étrange. Un lycaon en guise de chien, et un Hybride Chacal, quoi de plus amusant et interloquant ?! Et voilà... ça recommence, un tic, un toc, une chuchotement intérieur de son hôte.

* - Bientôt, tu auras enfin la patte sur ton gros morceau. Je vois tes pensées, elles sont claires comme de l'eau source.
- Comme on dit, petit à petit, l'oiseau fait son nid.
- Hé hé hé... excellent, excellent !*

Le chacal ne faisait rien de spécial, il sifflait entre ses crocs un petit chant d'automne, délicat et presque silencieux. Il fallait avoir l'oreille pour l'entendre et s'apprêter à l'écouter. Il y avait des petites notes douces, d'autres mélancoliques, d'autres encore, joyeuses mais qui malgré ça, rendaient la totalité de l'ère... triste. Triste ? Pas forcément, c'était encore et toujours une mélodie venant dire "c'est ainsi, on y peut rien"... le temps qui passe, les saisons qui reviennent en boucle inlassablement. Il a la voix rauque et les mains calleuses, le temps. Ça lui colle à la peau le souvenir chaud des bars d'autre fois. Et Di sifflote. La valse à l'endroit, la valse à l'envers, cireuse de parquets. Mais le temps à le couteau vite tiré. L'amertume des hommes que les femmes ont trompé et que la révolte travaille, la conquête dans le sang. Le temps fil et pourtant s'arrête. Vite. Vite vite lent des accents rageurs de vérité qui obligent à laisser de côté les effets appuyés, les frimes théâtrales, danser n'est pas jouer. Le chacal faisait passer le temps, sa salive lui collait à la gorge.

"Un groin? Je ne vous permet pas, odieux personnage! Ma mère m'a toujours dit que j'avais le plus beau nez de la région, et tout le monde sait qu'elle est fine connaisseuse, en matière de nez! D'ailleurs, j'ai une anecdote très croustillante à ce sujet, mais la gorge sèche je n'aime point trop parler! D'ailleurs, ca me rapelle les belles soirées a la taverne, avec toute ma famille! Alors que nous festoyons, toujours mon père réclamait a boire, et une fois, eh bien il a fini beurré, et il a pourtant tenu a faire son numéro! Et il l'a fait. Ah, oui, il n'y a aucun rapport hein? Bof, ce n'est pas grave. Toujours est il que j'ai soif."

Après avoir commandé une choppe entière, bu une choppe entière, commandé de nouveau une choppe entière, et ingurgité pour la troisième fois depuis son arrivée dans ce bar, une choppe entière, le hobbit, décida qu'il était temps de se mêler à la foule.
Approchant le roing scellé, il l'examina, silencieusement, se demandant ou l'on pouvait fixer une selle sur une bête pareille. Il en conclut, apres avoir examiné son dos, son ventre, ses pieds, lui avoir soulevé la tête, avoir examiné ses dents, testé ses réflexes et tapé sur la tête, qu'on avait du enlever la selle. C'est en ces mots qu'il s'adresse a l'humain :

"Mon cher Nues Mains, dit il, malgré les gants arborés par l'être. D'ailleurs, il avait troujours trouvé cette appelation étrange, en effet, même les hobbits ne mettaient pas tout le temps des gants, et pourtant, on ne les qualifiaiit pas de Nues Mains... Encore une étrangeté du langage, a coup sûr. je voudrais vous demander ou donc est votre selle, et si vous buviez de l'alcool, car on m'a toujours dit le plus grand mal de vous, et il faut donc, vous le comprendrez aisément, que je vérifie cela. Le troll, la bas, soutient que vous êtes sellé, or, j'ai eu beau vous examiner, je ne vois point sur vous une quelconque selle! Et mes parents, trente ans durant, m'ont soutenu que l'alcool vous brûlait les entrailles, alors que ce doux breuvage vous réchauffe tout au plus de l'interieur! Mais ce seigneur troll qui est la bas, le même qui m'a dit que vous étiez une monture, m'assure que vous buvez du vin. J'exige donc que vous m'expliquiez tout ca", dit le hobbit, que l'alcool enhardissait.

Le troll aillant remis Odereur sur la chaise, repris lentement ses esprits. L'apparition d'une bête pleine de poil juste en face de lui l'avait quelque peut surprit.

*Quel cité de dingue, cette bestiole m'a fait peur. Heureusement elle n'a pas l'air d'être méchante.*

Il se rendit compte qu'une chope de bière se trouvait devant lui. Tout d'abord étonnée, il se souvient très vite qu'il avait commandé "N'importe-quoi du moment qu'il y a de l'alcool". Il pris la chope et commença a boire à petite gorger, il n'aimais pas trop boire car l'alcool engourdissait les sens et l'esprit, les deux chose les plus utiliser dans sont métier. Un nain sans barbe s'approcha de sa table et commença a le regarder fixement. Odereur pouvait très bien sentir que ce nain était un peut émécher par l'alcool.

*Il n'a pas but grand chose pourtant, on m'a toujours dit que les nains était très résistant à la boisson. A moins que ce ne soit pas un nain.*

Le nain s'approcha encore et fit le tour de lui sans pour autant quitter Odereur des yeux. Soudain le nain lui soulevas la tête. Odereur resta impassible, cette personne était bourrer il ne fallait pas qu'il lui porte attention. Mais le nain continua son exploration et lui ouvrit la bouche. Décidément il était très entreprenant pour un nain. Puis lorsque le nain lui tapa sur la tête, Odereur lui répondit d'une voie agacer:

"Pourriez vous stopper de m'importuner de cette façons je vous pris, vous me dérangez."

Le nain s'exprima à lui d'une bien drôle de façons, il le comparait a une bête de selle. A ces mots Odereur senti la rage monter. Il pris une longue respiration et dit tout en gardant son sans froid:

"Messire nain je ne sais pas ce que l'on a pue vous dire sur moi mais à mon avis cela doit être faux. Je ne suis qu'un simple client de cette auberge, tout comme vous, et je souhaiterai finir la soirée tranquillement. J'ai passer une effroyable journée."

*Et si je le tuais? Non pas ici cela serai plutôt ennuyeux, il y a trop de témoin. Je le ferait plus tard dans ce cas.*

Odereur continua: "Mais si vous voulez que l'on s'explique pourquoi ne viendriez vous pas à ma table?"

Suite à un sèrieux problème au sein de ma famille je suis au regrès de vous informer que je ne pourrais pas répondre à ce topic pour le moment. Continuez sans moi, désolée

[HRP : Désolé de ce qui t'arrive (Quoi que ce soit), Pearl ._.]

"Aha! s'exclama joyeusement Hambut, tout en repérant la chaise la plus proche et la moins haute, voilà que ce monsieur me parait fréquentable! Par contre, continua-t-il, en tentant de se hisser, tant bien que mal sur un siège qu'il avait trouvé à la droite de celui ou trônait désormais Odereur, je vous prierais de ne plus me confondre avec un nain! Certes, nous sommes cousins, mais la ressemblance s'arrête la! Je n'ai point de poil au menton, ni sous le nez, les miens sont sur mes pieds! Par contre, si il est un point ou l'on se retrouve, mes cousins et moi, c'est dans l'amour de la fête!"

"Ainsi, recommença le petit être une fois qu'il fut assis sur une chaise plus grande que lui, vous avez eu une rude journée? Il faut dire qu'ici, elles ne sont pas rares. J'ai du, un jour, effectuer deux fois mon numéro, afin de pouvoir m'abreuver, le soir! Eh, c'est épuisant, cette vie! D'ailleurs, ça me fait penser que j'ai la gorge sèche."

"Une choppe de bière, remplie à souhait, ainsi que votre meilleur plat de viandes! commanda le Hobbit à l'aubergiste, et vous mettrez ca sur l'ardoise de ce beau monsieur!"

"Donc, ou en étions nous? Ah, oui, a votre rude journée! Ça me rappelle des souvenirs, tout cela, la cueillette des haricots, durant nous avons du, à seulement trois Hobbits, nous occuper d'un hectare entier de plants! Et figurez vous, mon cher monsieur, que nous n'avions qu'une semaine pour récolter tout cela! Toujours est il qu'ils étaient fort bons, le petits, et qu'il fallut moins d'un repas pour engloutir ces coquins la!"

"Ah, et vous me rappelez d'autres anecdotes, mon petit Nues Mains! Ma mère, bénie soit elle, m'a appris, un jour, que pour se faire un ami Hobbit, rien ne vaut trois écus : deux pour un jambon, et un pour une choppe! Apparemment, vous avez du vous connaître, car vous avez bien..."

Le reste de sa phrase disparut entre un morceau de viande et une carotte, lesquels furent accompagnés par une gorgée de bière. En effet, une assiette pleine de délicieuses viandes et de bons petits légumes, ainsi qu'un plein bock venait d'atterrir devant le Hobbit, au grand dam de l'humain avec qui il partageait désormais la table.

Alors qu'il finissait, plutôt proprement, au final, de manger, ses paroles redevinrent intelligibles :

"...Et c'est ainsi que j'ai fini dans le bouillon! Le pire épisode de ma vie, si vous voulez savoir... Mais bon, on s'en remet! Mais vous ne parlez guère, mon bon monsieur, quelque chose vous chagrine, ou alors vous avez soif? Ah, oui, vous pensez bien, vous n'avez presque pas touché à votre bière! Raaaah... Soupira la Petite Gens en montant sur la table, et pinçant le nez du Roïng d'une main, prenant sa choppe de l'autre, versa un demi litre de mousse dans la bouche du pauvre Odereur. Voici qui est mieux, pensez donc! L'alcool est fait pour être bu, tel est mon avis!"

S'asseyant a même la table, devant le malheureux qui l'avait invité, il recommença à faire marcher son inusable moulin à blablate :

"Ah, voyez la lueur en votre oeil! C'est bon, n'est ce pas? Savez vous, cher petite Grande Gens, que je commence à bien vous aimer? Vous n'avez pas la parole facile, mais l'on peut dire que vous êtes généreux, et c'est grande vertu que cela! termina le Petit Être tandis que petit à petit, Odereur virait au bleu."

Le petit homme avait l'air tout content de la proposition qu'Odereur lui avait faite. Quelque chose lui disait qu'il avait eu tort de faire cette proposition. Mais comment un homme de cette taille pourrait bien lui causer des ennuis?
Sans même demander, le petit homme commanda un repas bien garni et une boissons, tout en précisant que se serai Odereur qui paierait.

*J'aie peut-être eu tort de l'inviter, il ne va pas se gêner pour manger tout ce qu'il veut sans ce soucier du paiement. Heureusement que je recevrai de l'argent demain, cela renflouera ma bourse qui me semble sera bien vide a la fin de cette soirée.* Pensa Odereur en soupesant sa bourse qui se trouvait sous ses habits.

Le petit home commençai sérieusement à courir sur le haricot d'Odereur. Il ne s'arrêtait pas de parler. Qu'est ce qu'Odereur se moquai de ses anecdotes.

"Mais bon, on s'en remet! Mais vous ne parlez guère, mon bon monsieur, quelque chose vous chagrine, ou alors vous avez soif?" S'exclamât son compagnon de table.

Odereur commença à répondre: " Mais monseigneur vous parler com...." Avant que cet homme n'attrape la chope d'Odereur et lui fit boire de force.

A cause de la surprise, le liquide contenue dans la chope passa malheureusement par le mauvais conduit. Ce qui eu pour effet d'envoyer la bière non pas dans son estomac, mais dans ses poumons.
Odereur commença à étouffer, les larmes lui montèrent aux yeux, son interlocuteur ne semblait avoir rien vue. Odereur rassembla ces forces comme lui on lui avait appris, et comprima ses poumons pour en faire sortir les corps étrangers. Ce qui eu pour effet de faire ressortir une grande quantité de liquide.
N'ayant pas contrôler la force qu'il avait utilisée dans la panique, Odereur recrachât le liquide sur les dizaines de client qui se trouvait dans la salle. Odereur pris une grande inspiration et dit:

"Ne recommencez plus cela s'il vous plait, plus jamais."

Odereur sentie des regards énerver se poser sur lui.

"Eh, qu'est ce qui vous prend, mon ami? Ce ne sont pas des manières, de cracher ainsi toute une choppe au nez des gens! Félicitez vous d'être dans la taverne la mieux fréquentée à des milles a la ronde, et la seule, d'ailleurs, ce qui aide grandement, il est vrai. Mais passons, essuyons donc cet affront en offrant une pinte à chacun des offensés, et aux autres, aussi!" répondit Hambut au demi litre de bière qui l'avait, entre autres, décoiffé, ainsi que toute l'assemblée.

"Aubergiste, je pense que notre ami Nues Mains paye sa tournée, lança haut et fort le Petit Être pour que non seulement l'aubergiste, mais aussi tous les clients du bar l'entendent bien, et je pense que tout le monde devrait en profiter!"

"Hum, voila qui est réglé, continua plus discrètement le Hobbit, à l'adresse du maladroit, vous ne devriez pas avoir trop de problèmes. Pas trop."

Le troll videur commençait a s'approcher trop dangereusement de la table au gout de Hambut, et il était sûrement déjà mille fois trop près, au gout d'Odereur, supposa l'être qui trônait encore fièrement, le séant sur la table, devant un Roïng mortifié.

"Mais vous avez parlé, au fait! Quel plaisir d'entendre votre voix! Vous feriez un parfait ménestrel, mon petit, vous avez la voix pour! Après, vous savez, je dis ca, je dis rien, a vous de prendre mes dires comme vous le voulez, hein, je ne suis pas un Nues Mains, moi, mais bon, je suis quand même un expert, il faut l'avour, en matière d'art du spectacle, et croyez moi, ou ne me croyez pas, vous feriez un bon ménestrel! Ah, d'ailleurs, a ce sujet, j'ai jadis rencontré un elfe a la voix si pure, et si belle, et blablabla, et blablabla..."

S'ensuivit encore une des anecdotes du Hobbit : Intéressante, lors d'une triste journée d'hiver ou l'ennui vous prendrait, mais diablement ennuyeuse, surtout lorsque moult clients, pas tous fréquentables, zieutent encore de travers celui qui est condamné à écouter le conte du Petit Être, a moitié calmés par la tournée générale, mais aux habits trempés de bière.
Une fois l'histoire achevée, elle parlait d'un Elfe vagabond qui chantait quelque belle chanson d'amour au Cirque des Hobbits, à Thyr Makrozar, qui était arrivé un triste matin d'automne, et était reparti au début du printemps de l'année suivante. Ses chansons, qu'il avait lui même écrites, et qu'il chantait en jouant de la cithare, étaient destinées à une jeune nymphe qu'il avait aimée, et qu'il recherchait depuis, d'ou son errance. Au moins etait-ce la version qu'il leur avait rapportée, lors de son arrivée, une fois l'histoire achevée, donc, il se tût, et observa son interlocuteur fixement, attendant probablement quelque remarque de sa part.

*Quel drôle d'individu que voilà. Il vidait les verres d'alcool a la figure des gens et ensuite les agresse.*

Odereur passa une main sur son visage et regardât en détail ce nouvelle énergumène. Il avait l'air très en colère. Ce n'était pas bon signe, il fallait le calmer sinon il y aurai des ennuis en vue.

"Je vous prit d'excuser ma maladresse, je ne voulait nullement gâcher votre si jolie fourrure. Je pence qu'il faudrait que vous preniez un bon bain avant que l'odeur de l'alcool s'accroche sur vous."

Odereur se prépara a esquiver les coups qui allait très certainement suivre cette discutions.

"Veuillez aussi m'excuser si je n'obtempère pas, je ne suis pas un animal, et en temps que tel je ne m'abaisserai pas à lécher votre fourrure. J'aie trop peur d'attraper des puces."

Odereur regardât rapidement la salle, il ne pourrait pas s'enfuire facilement puisque la porte de la taverne se trouvait de l'autre coter.

"Oh! s'écria le Hobbit en voyant passer la lycaonne, la mignonne petite bête!"

Il n'avait pas parlé fort, seul Odereur avait pu l'entendre. Le poilu, derrière lui, faisait peur à Hambut, et la Petite Gens agissait donc en conséquence. Il ne se gêna néanmoins pas pour dire ce qu'il pensait :

"Monsieur, malgré tout le respect que je vous dois, dit Hambut, sautant habilement de la table, tout en attrapant sournoisement la bourse du Roïng, votre pelage ne m'a, en définitive, pas l'air si abîmé que cela, quelques traces de boisson, tout au plus, mais rien de bien grave, voyez vous même! C'est pour cela que mon ami vous propose trois elamentia pour vous dédommager. Offre alléchante, non? Aha, voyez que vous hésitez!"

A ce moment, le Hobbit sortit de la bourse qu'il avait subtilisée à Odereur trois pièces brillantes, et les tint entre son pouce et son index, les montrant fièrement, et du plus haut qu'il pouvait (95 centimètres à tout casser), en direction du Chacal.

Il avisa une rangement quelconque au niveau de la cuisse du poilu, et usant du pouvoir de télékinésie que lui octroyait son pouvoir, car il jugeait tout de même le rangement trop élevé, fit flotter les écus jusque dans la poche.
Satisfait de son effet, et gardant discrètement la bourse qui lui semblait quand même bien vide, il s'en retourna vers la toute petite et toute mignonne petite chose qui grognait derrière les pieds de son nouvel ami.

"Meuuuuuuh vivivi c'est un mignon petit toutou ça, meuh vivivi" gazouilla t il ensuite, a l'attention de la lycaonne, qu'il trouvait desespérément toute mimi.

Odereur récupéra sa bourse et sentie qu'il n'y avait plus grand chose dedans. Il souffla de désespoir, et commença à réfléchir sur un moyen de se sortir de cette situation dans laquelle il se trouvait.

*Donc si je ne me reprend pas maintenant il vas y avoir une bagarre. Je doit faire quelque chose, m'excuser oui, obéir non il n'en est pas question. Commençons par s'excuser, on verra pour la suite.*

Odereur s'inclina pour montrer qu'il était désoler.

"Je m'excuse de vous avoir offenser avec mes propos. Cela n'avait pas pour but de vous gêner, sauf pour le passage au sujet des puces celui là je ne sait pas pourquoi je l'aie dit. En ce qui concerne l'égalité entre les homme et les animaux, je ne suis pas tout a fait d'accort avec vous."

Odereur s'arrêta pour reprendre son souffle, laisser le temps à son interlocuteur de comprendre ses parole et continua ensuite.

"Il existe certain animaux bien meilleur que les humains. Mais les humains ne sont pas en reste non plus il possède une capacité d'adaptation bien plus importante que les animaux."

Désireux de laisser son patron avec ses amis, Vardias avait laissé le petit Hobbit faire son petit numéro. IL en était sur à présent, ce petit être aurait très bien put l'embobiner lui aussi. Que de mots sortants d'une si petite bouche!

Toutefois la situation dégénérait. Et à la vitesse d'un Troll fuyant la pluie...
En effet Vardias avait frémit quand le Roïng avait aspergé d'alcool l'espèce de grox matous. Bon s'était la faute du Hobbit mais apparement la matous s'en moquait...
Bref il incombait à Vardias de faire son bouleau à présent.

Reposant, à contre coeur, sa boisson sur le bar il vint se poster derrière le matous. Se contentant au début d'observer, Vardias dut se rendre à l'évidence: le malheureux Roïng allait finir étriper, massacrer, hachés menus en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire...

Pour calmer le gros chat, Vardias vint poser une patte sur son épaule droite tout en faisant tournoyer sa massue dans sa main pate gauche:

"-J'crois qu'il faut s'calmer mon p'tit matous...mon patron 'préciras pas qu'tabime un client...Puis sinon j'devrais intervenir...hukhukhuk"