Histoire
Préludes des Enfers

       L'histoire de cette bête se passe durant une ère ou le chaos et la guerre sont les maîtres mots, dans un univers médiéval fantastique. Dans cet univers on suit la vie d'une bête solitaire au corps double qui trouvera refuge dans l'Artifice. Son nom n'a pas d'origines, un nom donné par l'homme qui le trouva peu après sa naissance. Senector. Mais son nom devint vite synonyme de mort, ne provoquant que la peur et la haine autour de lui. Pourtant malgré sa sauvagerie sans pareil, son comportement ne semble pas être celui d'un démon mais plutôt celui d'une personne meurtrie par sa forme décharnée venant tout droit d'une erreur créative de Gaïa. Senector est une âme égarée, une âme en peine qui cherche à savoir qui il est réellement et pourquoi le destin l'a poussé vers une existence liée à la guerre, la mort, la douleur et la peine. De simples question qui ne changeront en rien sa cruauté machiavélique lunatique. C'est le vent qui glisse dans la brume des nuits sans lune. Une forme informe vagabonde des cauchemars. C'est une musique saccadées qui cours dans les sentiers sauvages des vieilles forêts. Un être solitaire dont on ne peut en trouver d'autres comme lui. Vendetta est un mot qui coule dans ses veines.

Chapitre 1
Au théâtre des âmes en peines

Monde fantastique... Monde onirique... Nous  faisons de ce monde fade et déprimant un monde de rêves, de beautés, d’espoir. Seule paroi contre la folie et le suicide, le réalisme de ce monde corrompu vicieux et sadique au-delà de toute mesure, de ce que nous appelions orgueilleusement et pompeusement humanité ! Oui, soyons fiers d'être des hommes ! De nous croire supérieur aux animaux et d'asservir la nature et nous même, nous entre-déchirant et nous massacrant, nous humiliant et nous maltraitant, nous respectons l'autre comme plus bas que terre ! L'homme est fier de ses gènes, de son « bipédisme », à tous jamais mais surtout oubliez qu'un cerveau est fait pour autre chose que pour détruire son semblable ! Le choix est bien maigre. Vis ton rêve et enfermes toi, ou laisses toi corrompre par les rêves tout faits que le Trônes t'offre, ou bien l'Ultime, la mort, fin de toutes choses... mais chaque homme s'attache à ses rêves, si peu propres à le satisfaire soitent-ils... et on en vient à détruire le monde. Un, deux, trois, balance la guerre ! Quatre, cinq, six et tout recommence ! Sept, huit, neuf il faut quelque chose de nouveau...

Sans les jeux de la Ghéenne et mère nature, Senector ne serait pas. Cette créature fut trouvée par un être avide de pouvoir dont le seule but étant de tout dominer et de faire trembler les peuples en guerre contre son propre peuple. Il donna un nom à la bête, un noms sans origines, sans définitions. Senector. Heureux de sa trouvaille qui, à cet instant n'avait pas plus de quelques mois et ressemblait légèrement à un chien sauvage attaché par un lien transparent à un petit garçon aux cheveux tout aussi oranges voir rouges d'automne flamboyant que le poil de l'animal. Il le dressa pour en faire un chien de guerre. Mais les mois passèrent et il remarqua bien assez vite que le chien était un être doté de la parole au corps de plus en plus étrange qui prenait au fil des années un aspect décharné. Il lui avait grossièrement recousu à plusieurs reprises sa peau et même entouré une sangle autour de son torse. La bête se tenait constamment sur ses quatre pattes, mais on pouvait presque le comparer à un hybride venant mélanger corps humain pour ses long membres et corps de chien sauvage pour le reste dans sa totalité. Ce qu'il remarqua très vite aussi, c'est qu'il n'avait nullement besoin de lui pour apprendre l'art du combat, bien qu'il ait besoin de méthode. Petit à petit, il employa d'autres manières pour ne pas se faire lui même bouffer... la gueule de la bête était menaçante, bien plus encore que la folie du second corps sans parole. Les coups, avec toujours, une arme en mains si besoin. Oui, après avoir était cet homme tendre, presque délicat envers Senector, après lui avoir parlé de ce monde, il décida de l'embarquer pour l'enchaîner près du Trône du peuple. Un peuple vivant au beau milieux d'une forêt, sûrement des Elfes truc chose. La bête était esclave. Une sorte de grosse mascotte, double corps, bête de foire, bête d'attaque et... chien de garde. Mais en grandissant, Senector devenait de moins en moins naïf. Il s'échappa lors d'une nuit sans lune. Pauvre bestiole ne supportant ni la lumière du soleil et que très peu celle de la lune (un jour... il saura l'apprécier... un jour...) _ tu parles d'une liberté !_

Ni Dieu ni Maître, voilà ce qu'il pouvait dire avant toutes choses. Pas de dieu, pas d'esclave, pas de raison d'obéir ni de donner des ordres. Égalité. L'égalité lui permettait d'ailleurs de s'attaquer à tout le monde sans l'ombre d'un seul remord. Amusant n'est-ce pas ? Mais alors qui est  Senector ? Est-ce donc un hybride ? Du tout, loin de là, ce n'est qu'une forme que Gaïa a créé par mégarde, une idée de création passagère indomptable et loupée. Cette race n'est pas commune, on en trouve très peu et encore moins qui se ressemblent. Ce sont des Drewars, très machiavéliques, revendiquant leur vengeance pour la forme torturée qu'ils sont obligé de porter, tel un costume de parade d'horreurs. Au théâtre des âmes en peines, Gaïa est Reine.

Chapitre 2
Death

C'en était finit, assez de servir de chien de garde, assez d'être un message envoyant la peur dans les yeux des peuples adverses. Assez... c'en était finit de toutes ces sottises idiotes ! Ça ne pouvait pas être des Elfes, quelle race alors ? Qu'importe, il était déjà loin. Son voyage l'envoya tout droit au beau milieu d'une effroyable guerre. Une guerre dont il ne faisait strictement pas partie. Mais la chance lui souriait, il faisait nuit et la guerre n'avait pas cessé d'enrager les cœurs des ennemis. Le ciel était noir de toute cette hargne, la lune sombrait derrière d'épais nuages noirs. Parfait, de quoi voler des bouteilles d'alcool afin de se rassasier après avoir engloutit des bouts de chair arrachés sur n'importe quelle personne croisant sa route?.

Il zigzaguait entre les corps suant de douleur et de fatigue durant leur long combat sanglant. Il était grand déjà, fort et robuste, un corps animal agile aux côtés d'un homme au sourire sarcastique. Mais dans ce combat, il y croisa un démon. Leur route s'était déjà croisé plusieurs fois alors qu'il était encore cet esclave pathétique. Ce démon en question lui avait juré une seule chose... la mort. Il en riait autrefois, mais les années avaient rendu le démon bien plus coriace qu'il ne l'était. Senector, adorateur des ténèbres, ne pu pas faire grand chose contre la fureur qui émanait du démon. Un violant combat fit rage au milieu de cette bande de soudards. Un combat qui avait pour seule échappatoire, la mort. Et effectivement, c'est ici que se termina la vie de son corps humain. Imaginez un instant perdre un bras...une jambe... ou pire encore, un œil... imaginez le sentiment, la peur, la douleur... vous n'atteindrez jamais la souffrance qu'il endura. Bien que son corps animal resta intacte, il perdit son autre moitié. Normalement, cette perte l'aurait entraîné tout droit au royaume des morts. Ce qui l'aurait bien arrangé à l'heure actuelle ainsi que dispensé des remords. Mais ce ne fut pas le cas. Son âge avait déjà dépassé l'âge limite de sa race et sa force était assez grande pour contrôler son état coupé en deux. Le contrôle des ténèbres l'aida à tenir bon contre la mort qui depuis, attend sa revanche avec impatience. Depuis qu'il avait échappé aux griffes de ce démon en y laissant une part de lui, Senector fut rongé par la honte d'avoir perdu cette bataille et tellement... tellement de remords. [Zut... la partie manquante est sur l'image sous ce spoiler...] ne fallait pas trop en demander à Senector, il pris conscience qu'il pouvait fusionner avec le chiropteran afin de retrouver ses forces et de refaire un double corps, car c'est sa nature. Alors, avant de tisser sa subtile toile, il donna un nom ainsi qu'un prénom à ce petit loquace.

Chapitre 3
Fusion

Senector était en route, ses envies meurtrières grandissaient en lui. Et sa folie suivait le mouvement. Son chemin le mena tout droit au domaine des enfers, passant devant la Cité d'Elament, maudite soit-elle. Il déposa un petit cadeau à ses habitants, une petite humaine pas bien grande. Il lui avait seulement suffit de la prendre entre les griffes de son crops cornu, faire quelques battements d'ailes et la larguer vers l'entrée... ne pouvant pas accéder ç la Cité autrement. Qu'elle s'écrase où non... il en était indifférent. Son passage se voulu rapide et le domaine l'attendait. S'y déroula ensuite un combat musclé avant enfin... de retrouver son ancien corps grâce à Inoÿ. C'était au cœur du Domaine, un lieu pas très agréable comparé à son Artifice chérie ! C'est en retrouvant son ancien corps, que son poils devint blanc comme neige... mais qui était son sauveur ? Inoÿ ou la venue d'un ancien Roi. Le Marcheur d'Ombre ? Sans l'un il ne serrait pas arrivé à retrouver ce corps tandis que sans l'autre, il n'aurait pas quitté le cœur du Domaine sans être poursuivit par les créatures de cet autre monde.