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| Ombre... Au repos. [ Liiiibre ! ] | |
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| Tyrol
Nombre de messages : 378 Âge : 301 Race : Elfe (Solan) Poste : Régent Magie Contrôlée : Air Feuille de personnagePuissance: (910/1000) | |
| Sam 29 Mar 2008 - 15:07 | |
| Tyrol se contenta tout d'abord de sourire à Thyrim et de lui répondre d'une voix douce :
"Trouver quelque chose de moins bête que moi, je crois que cela n'est pas difficile ! Mais je ne serais pas bête au point de vous servir de bouclier vivant, tout de même."
Alors ce fut à Alouqua de parler. Elle le retint encore un instant, par une question. Une question qui nécessitait de la réflexion et donc remplissait parfaitement son but : retenir l'elfe. Un peu surpris, ce dernier pencha la tête de côté, l'air interrogateur.
"Pourquoi ne pas vous combattre ?… Voilà une bonne question ! J'accepte de rentrer dans votre jeu et d'y répondre. Préparez-vous, cela risque d'être un exposé assez long…"
Il se rassit sur son rocher, gardant ses mains croisées l'une dans l'autre comme un enfant sage et ferma les yeux quelques secondes. Il cherchait tout ce qu'il pourrait répondre, sachant qu'il aurait du mal, comme à la question de Sire Archael, à faire concis. Aussi entreprit-il au minimum de tout mettre dans l'ordre.
"Pourquoi. Peut-être parce que je ne me jette pas sur tout le monde comme cela, par réflexe. Je n'aime pas la violence, et encore plus lorsqu'elle est injustifiée, mais, ma foi, je la tolère puisque je n'ai pas toujours le choix : il y a des situations qui m'échappent et contre lesquelles je ne peux rien, je le sais. Aussi je ne me débats pas contre toute la violence qui se présente ! C'est une perte d'énergie grande et inutile qui m'empêche de lutter contre des situations qui, à l'inverse, peuvent être changées par mon action."
Une entrée en matière qu'il jugea suffisante, quoique encore trop développée !
"De même, je ne déteste personne. Pas même ceux que l'on nomme démons et qui ont semé les pires horreurs à la surface de ce monde ! Ne me demandez pas pourquoi, je ne sais pas : Je n'en veux à personne, même si je réprouve certaines actions ! La haine ne serait donc pas une raison suffisante pour vous sauter dessus."
Un aveu étrange mais qu'il assumait parfaitement. En revanche, il se refusa à expliquer plus… Tout était déjà assez long ! Une petite précision venait de lui sauter à l'esprit et lui parut plus importante à développer que sa précédente tirade.
"Démons, démons… Tout d'abord, méritez-vous cette appellation ?" interrogea-t-il alors sincèrement, comme s'il attendait une réponse à son tour. "S'il fallait que je vous combatte pour votre désignation de démons, je ferais sans doute une erreur. Et cela signifierait que je passe ma vie à courir après toute chose qui ressemble, de près ou de loin, à un démon ! Je ne peux me le permettre, ma vie est longue comparée à d'autres mais cela ne m'empêche pas de vouloir vivre d'autres choses que le combat et la chasse au Mal. D'ailleurs, après tout ce que j'ai pu vivre, voir et entendre, je peux vous jurer que ce soir, les démons et le Mal ce ne sont pas vous. La preuve, vous me parlez ! Peut-être que dans tout ceci, la chaîne d'Alouqua est la chose la plus démoniaque de ce périmètre : Elle ne cache pas son ressentiment à mon égard et ne se pose pas de question sur moi ; elle ne m'aime pas, pour une raison qui m'est plus ou moins connue et qui est plus ou moins justifiée, mais elle ne m'aime pas et me rejette en bloc. Elle se rapproche plus de ma conception du démon que vous, Thyrim, ou vous, Alouqua, et toutes vos paroles à tous les deux. Pour l'instant, je précise. Je n'ai pas tout vu de vous."
Il soupira.
"Pour revenir encore une fois à Elament : je n'étais pas là quand votre fameuse bataille a eu lieu. Oui, les Elamentiens doivent avoir toutes les raisons du monde de vous en vouloir, Alouqua, vous qui étiez là. Pas moi. Je ne venge pas ceux qui sont déjà morts et qui ne demandent qu'à être laissés en paix, allons !"
Il émit un petit rire.
"Ce serait comme les pleurer : cela soulage… Mais cela ne les fait pas revenir. Et comme je n'aime pas la violence, je préfère pleurer plutôt que lever la main sur le coupable de ces morts. Surtout quand il y a plusieurs coupables, que je risque de perdre ma vie et mon âme à tous les poursuivre, et, par dessus toute chose, quand je ne suis responsable de rien dans tout ceci ! A force, tout le monde veut venger tout le monde, on tourne en rond et l'on s'ennuie à faire des morts partout pour une raison que l'on finit par oublier."
Il en savait quelque chose, rajouta-t-il mentalement en se remémorant une de ses connaissances.
"Comme je vous l'ai déjà dis, pendant que vous vous battiez, j'avais autant de problèmes avec d'autres personnes à l'autre bout de ce monde, et je ne puis porter sur mes pauvres épaules toutes les horreurs de cette Terre… Aussi mes ennuis me suffisaient-ils. Et je ne châtiais, à ma façon – qui, je vous le concède tout de suite, n'est pas commune -, que les gens qui le "méritaient". Et ne le méritaient que de mon point de vue. Peut-être pas de celui de certaines personnes, puisque leurs intentions se ressemblaient plus ou moins, ou du point de vue d'autres qui eux aussi, à l'autre bout du monde, n'avaient pas connaissance de ces histoires et s'en moquaient bien."
Il sourit sereinement.
"Je ne suis pas passif. J'essaye simplement d'attendre d'avoir des raisons et des moyens pour me défendre... Je ne peux combattre tout et tout le monde sous prétexte qu'ils ont déjà tué bel et bien définitivement des gens alors que je n'étais pas là ! Je préfère agir quand les choses se passent et que j'y peux quelque chose. Cela est plus logique. Se débattre indéfiniment dans le passé, c'est s'y empêtrer, et je préfère avoir les idées claires ! Autre chose ?" |
| | | Invité | |
| Lun 31 Mar 2008 - 17:48 | |
| Lorsque Thyrim sentit Alouqua passer son bras autour de sa gorge, il ressentit une très grande peur. Il se demanda un court instant si sa dernière heure n'était pas venue, puis, ses capacités mentales furent de toute façon trop altérées par la terreur pour qu'il puisse encore émettre la moindre pensée un tant soit peu sensée. Aussi ne s'intéressa-t-il plus un son sort qui ne manquerait sûrement pas d'être fatal, mais plutôt à la bouteille qu'Alouqua tenait en main, et de laquelle émanait une -Ô si douce- odeur d'alcool. Il n'écouta pas grand’chose de ce que lui dit la Succube. En vérité, il n'entendit que les derniers mots: "Tu peux prendre cette bouteille." Le temps que son esprit embrumé par la peur et quelques restes de vapeurs d'alcool comprenne le sens de ces paroles, la Démone lui avait déjà mis la bouteille susnommée de force dans la main. Geste que l'adolescent salua intérieurement, mais qu'il n'approuverait jamais à haute voix. Puis, tout heureux de pouvoir continuer une cuite qui avait si bien commencer, il avala une longue gorgée. Mouais... Pas mauvais, mais avec un arrière goût métallique assez désagréable. Et puis -soyons honnêtes-, ça n'était vraiment pas très fort. Quelle déception! Comment allait-il pouvoir finir complètement saoul avec cette liqueur de fillette! Il décida, néanmoins, de la finir. Eh bien oui, une bouteille d'alcool donnée, comme ça, si gentiment... ça serait inconvenant et malpoli de la dédaigner, n'est-ce pas? Quoi qu'il en soit, tout occupé qu'il était à appliquer ce qu'il croyait être des bonnes manières, il n'écouta pas le moindre mot de ce que dit Tyrol. De toute façon, c'était un Elfe, et un Elfe stupide, en plus -c'était lui-même qui l'affirmait-, ça ne devait pas être si important, n'est-ce pas? Comme je l'ai déjà dit précédemment -ou peut-être pas...-, les réflexions d'un Démon saoul et en pleine crise de puberté ne sont pas vraiment à prendre en considération. Après avoir bu le quart de la bouteille, il se dit que, vraiment, cet alcool avait un arrière goût désagréable. Arrivé à la moitié, il décida qu'il était tout simplement affreux.
- Eh! La vioche! C'est quoi ce jus de chaussette que tu m'as donné? Tu essaye de m'empoisonner, c'est ça?
Peut-être n'en eut-il pas conscience, mais il venait en à peine trois phrases d'approuver et d'illustrer les dires de l'Elfe. Je dis peut-être... Evidemment qu'il n'en eut pas conscience! Pour cela, il aurait fallu qu'il écoute... Mettez-lui un bon tonneau de bière entre les mains -quoi qu'il n'arrivera pas à en faire le tout avec ses bras...- et vous serez tranquilles pendant une bonne heure. |
| | | Invité | |
| Mar 1 Avr 2008 - 20:45 | |
| Alouqua écouta calmement et avec l'attention d'une élève devant son maître l'exposé de Tyrol, pendant que Thyrim, apparemment pas assez saoûl à son goût, ne buvaient, certes pas les paroles de l'elfe, mais au moins la bouteille d'Alouqua. Cette dernière enregistrait les propos de l'élamentiens. Ah... Si tout le mond epensait comme lui... Elle s'ennuierait. Beaucoup. Alors, bien sûr, parfois, elle préférait le calme et la tranquilité à la guerre, autant le sang guerrier qui coulait dans ses veines lui faisait sentir le manque de massacre et de carnage. C'était sûrement ça, la diffèrence entre les démons et les autres créatures. Celles-ci pourraient, avec des efforts et de la bonne volonté, vivre en harmonie et en paix, alors que les démons gardaient au fond d'eux-mêmes cet instinct guerrier, dont l'originie a été perdu, qui les poussaient à se battre, ou du moins, à avoir un esprit de stratège, même pour la fuite, spécialité des démons.
C'était, en tout cas, ce que pensait Alouqua. Les démons ne peuvent pas vivire en paix. Ils ne l'ont jamais été et ne pourront jamais l'être. C'est un fait, simple, clait et net. Attention, les démons n'étaient pas tous des brutes sans cervelles et avides de massacres, mais même les plus sophistiqués ne pouvaient se lasser de guerroyer.C'était, pour employer des termes plus généraux, inscrits dans leurs gènes. Dans leur âme. Dans leur chair. Dans leur sang. Ils naissaient pratiquement une arme à la main, ou une étincelle de magie dans les yeux.
Cependant, quand Tyrol affirma qu'Alouqua ( et Thyrim optionnellement ) n'étaient pas le Mal personnifié par les démons, un rictus de dégoût apparut sur son visage. Elle était le Mal. Elle était les Ténébres. Elle était un démon. Comme tout ses frères et toutes ses soeurs démoniaques. Lui dire maintenant qu'elle ne l'était pas, c'était l'insulter. Alors, rationnellement, elle avait compris que Tyrol ne savait pas cela, mais son instinct de conservation démoniaque l'obligea à prendre cet air mauvais devant les affirmations outrantes de son interlocuteur. Quant à dire que Kïo était la chose la plus maléfique en ces lieux... Alouqua jeta un coup d'oeil à sa main gauche, celle où le bracelet magique vibrait de magie en elle. Là où Kïo se trouvait. Dans son esprit, elle étendit un rire narquois. C'était lui, heureux d'petre désigné comme démoniaque. Fixant à nouveau Tyrol, elle reprit un air plus neutre, mais son regard se fit plus dur tandis qu'elle écoutait ce que disait l'elfe jusqu'au bout.
Alors que la succube allait parler, Thyrim l'interpela, bien qu'elle ne réagit pas imméditemment. On ne l'appelait pas souvent "la vioche", mais plutôt " Votre Grandeur" ou bien " Chère Maitresse"... Un leger sourire énigmatique flotta un instant sur ses lèvres et lui répondit.
" Peut-être... Tu veux vérifier ? Mais bon, quel interêt aurai-je à te tuer ? Enfin, si tu n'aimes pas, jette la. "
Comme si elle se moquait bien du sort de cette bouteille... Mais bien sûr qu'elle s'en moquait ! Elle en avait à disposition 24 heure sur 24. Enfin, ce petit contre-temps passé, elle reflechit quelques secondes à sa réponse à Tyrol tout en le regardant intésemment. Ses yeux n'étaient certes pas aussi transperçant que ceux d'Iblîs, qui lisait en vous comme dans un livre ouvert, cependant, elle savait destabiliser par son regard intense. Finalement, elle répondit.
" Je ne suis pas de ton avis. Nous, démons, avons besoin de la guerre pour vivre, ou du moins, de combats. Que ce soit inscrit dans notre sang, notre chair, notre histoire, etc, nous ne pouvons exister sans cela. Ca semble bien triste à dire, mais en réalité, c'est extrémement distrayant. "
Elle marqua une courte pause, le temps d'organiser rapidement ses pensées en phrases avant de continuer.
" Bien sûr, le Bien et le Mal sont subjectifs, j'aurais tendance à placer Elament dans le Bien, qui serait mon Mal. Mais inutile d'embrouiller les esprits... D'autant que certains ici ont l'esprit très embrumés... " Elle jeta un regard oblique à Thyrim, puis reprit : " Enfin, je tiens seulement à dire que ta vision des choses est... originale. Mais je préférerais que personne ne pense ainsi, car plus personne ne nous attaquerait et alors nous perdririons notre raison de vivre. Maintenant, si tu veux partir, va ! "
Bien sûr, s'il partait, il ne resterait ici que Thyrim... Alors, certes, elle ne s'ennuierai pas, mais quelle torture de parler avec un démon ivre ! Peut-être ferait-elle mieux de l'abandonner, de le laisser seul ici ? Non, elle ne pouvait s'y résoudre, car alors, elle s'en voudrait d'avoir perdu un allié potentiel. Elle devait d'abord lui parler, son état d'ébriété avancé devrait l'aider à discuter de la Caverne. Avec un peu de chance, elle pourrait même s'amuser un peu à le titiller et à se moquer de lui... Oui, décidèmment, elle risquait de bien s'amuser avec ce gamin. |
| | | Tyrol
Nombre de messages : 378 Âge : 301 Race : Elfe (Solan) Poste : Régent Magie Contrôlée : Air Feuille de personnagePuissance: (910/1000) | |
| Ven 4 Avr 2008 - 20:00 | |
| Tyrol avait sentit qu'Alouqua s'était sentie non pas blessée mais profondément vexée de ne pas avoir été désignée comme le Mal en personne. Pourtant, ceci était la vérité. Inutile de faire la mauvaise tête ! Ce soir en tout cas, le Mal ce n'était pas elle. Il ne le pensait qu'en cet instant.
Le Mal est absolu, et même lorsqu'il prend du repos ses dégâts sont sans limite. Un démon ne l'aurait jamais laissé partir en vie, ou au moins l'aurait relâché gravement blessé à titre d'exemple, surtout après la guerre : Une preuve que les démons avaient encore de la ressource. Et pour obtenir une réponse à ses questions, il l'aurait torturé par tous les moyens physiques et psychiques possibles. Le Mal est passionné, fourbe et insidieux. Et dans son aspect le plus tranquille il cause des douleurs atroces, parfois même plus atroces que s'il les avait causées ouvertement.
Ces douleurs, Tyrol en avait vu les effets, énormément d'effets, en avait connu beaucoup, en avait subi parfois. Ce soir, tout allait bien. Si cela se trouvait, des effets secondaires allaient se déclencher à son retour, au petit matin, à la Cité ! Il n'en savait rien. En attendant, toutefois, il camperait sur ses positions. Peut-être qu'un jour Alouqua le contredirait brutalement. Pour l'instant il se contenta d'approuver avec un vif hochement de tête :
"Cela est subjectif, oui. "
Comme il n'avait ni le temps ni l'occasion d'approfondir à cause de Thyrim, qu'il n'escomptait pas importuner avec un tel débat, l'elfe se contenta de répondre ensuite à Alouqua en reprenant sa dernière remarque : "Oui… Je le sais, et je le comprends. Mais je suis là pour cela : Face à des gens comme vous, il existe des gens comme moi. Et comme je ne peux évidemment pas suffire à défendre, sans quoi les batailles s'éterniseraient, j'ai auprès – très près – de moi une main, voire plusieurs, pour frapper et riposter à ma place. Des gens comme vous, qui ont besoin du combat pour vivre, mais qui servent d'autres causes. Eux et moi allons de pair."
Il souriait toujours plus, compréhensif.
"Ne vous inquiétez pas, les gens comme moi sont rares ; ou, quand ils sont trop faibles même pour se défendre, ils meurent de vos mains. C'est une sorte de cycle, non pas de la vie, mais de la mort. La Nature est bien faite !"
Puis il s'inclina brièvement, sans hypocrisie aucune.
"Thyrim, tentez plutôt l'alcool au venin d'Iboga. La sensation est extraordinaire une fois les nausées passées !… Bonne soirée vous deux !"
Dans un dernier sourire, une dernière petite explosion de Vent et de Lumière, il se téléporta. Sans doute entre les arbres, car l'on put distinguer une lueur entre eux, plus loin. Puis une autre, signe qu'il se téléportait à nouveau pour s'éloigner encore, ne pouvant faire une très longue distance d'un coup.
Et puis… Plus rien ! |
| | | Invité | |
| Lun 7 Avr 2008 - 9:29 | |
| L'Elfe disparut dans une explosion de Vent et de Lumière, surprenant ainsi Thyrim, qui, du fin fond de son esprit éthylique, n'avait vraiment rien vu venir. Mais, bien que vexé de n'avoir pu atteindre ce type -et plus encore de n'avoir pu lui clouer le bec-, il ne s'émut pas outre mesure de se fuite. Il aurait bien d'autres occasions d'exercer ce qu'il pensait être un talent extraordinaire, et sur des personnes plus dociles qui plus est. Irritation. Désarroi. Colère. Ah, oui, il y avait toujours le thon... Mm... Peut-être serait-il judicieux pour lui de suivre l'exemple de l'abruti aux cheveux blancs et de mettre les voiles? Après tout, cette vieille mocheté semblait assez remonté et colérique. Elle voudrait sans doute passer ses nerfs sur lui, sans raison aucune -il s'était, il est vrai, montré d'une politesse et d'une galanterie à toute épreuve à son égard. Il était peut-être temps d'utiliser un de ses pouvoirs. Certes, il le regretterait un peu plus tard -lorsque sa tête sera enserrée d'un douloureux étau, contrecoût de l'utilisation de ses dons-, mais il ne voyait pas d'autres moyens d'échapper à la vengeance d'Alouqua. Bon, d'accord, il y avait quelques chances qu'elle se décide à faire preuve d'un peu de gentillesse et de compréhension -et qu'elle le laisse ainsi partir indemne-, mais, celles-ci étant vraiment minces, le jeune Démon se décida à ne pas tenter le Diable -un peu paradoxale, n'est-ce pas? Il se prépara rapidement -et mentalement-, puis s'adressa une dernière fois à Alouqua:
- Eh! La vieille! Ce n'est pas que ta présence soit vraiment inintéressante -elle est carrément insupportable-, mais je n'ai pas que ça à faire. Il faut que je termine de me saouler. Alors... Je te souhaite de mourir bientôt, et, pssse une très mauvaise nuit!
Puis, il relâcha son pouvoir. Désormais, la vieille Succube ne le voyait plus, il était devenu invisible. Enfin, très exactement, son esprit suggérait à celui de la Démone qu'il n'était pas là. Bref, de l'hypnose. Il s'étira en baillant et, sans plus faire attention à Alouqua, il s'éloigna tranquillement entre les arbres. |
| | | Invité | |
| Mar 8 Avr 2008 - 21:11 | |
| Alouqua écouta le discours de Tyrol avec 'attention, du moins, elle tentait en vain, de l'écouter avec attention. Car finalement, elle ne voulait pas entendre ce qu'il disait, non pas qu'elle se fasse des illusions et qu'il dise la vérité, mais simplement parce que ce qu'il disait ne lui plaisait pas. En fait, elle faisait sa "gamine", qui feignait d'apprendre consciencieusement ces lessons, tout en pensant à l'exacte contraire de ce qu'elle recitait. Certes, elle regardait Tyrol avec interêt, mais en sondant son regard, on pouvait facilement y discerner un ennui profond, mortel. Cependant, et ertangement, bien qu'étant une succube odieuse et insupportable, elle se montra polie, et restait sagement à écouter les paroles de l'Elfe. Quand il eut fini ses deux dernières tirades, la démone leva la main et lui fit un signe d'adieu assez grotesque, ou plutôt effrayant. Comme une promesse de se revoir et de terminer cette discussion autrement... Le cliquetis du bracelet à son poignée pouvait s'apparenter au glas pour son enterrement... C'était assez morbide." Adieu, Tyrol. "Bonne soirée... Pourquoi serait-elle bonne d'abord ? Son repas s'était envolé par sa faute, son apperitif post-dinatoire aussi, et ce Thyrim complètement saoûl avait débarqué... Alouqua pourrait facilement dire que tout, absolument tout ( enfin, pas la venue de Thyrim en fait... ) était de SA faute, à lui. Mais lui, il disparut dans un eclair de lumière... Comparable aux portes des ténébres que les puissants démons empruntaient, bien que moins puissant et sans doute moins simple à manier. Puis, ce fut au tour de Thyrim de prendre congé. Il la salua d'une manière assez peu polie, et surtout avec une extrême arrogance... Mais à sa plus grande surprise, elle n'y porta pas une grande attention. " Malheureusement pour toi, je ne compte pas mourir de sitôt. "Puis il relâcha son pouvoir. Au début elle ne comprit pas ce qui se passait. Elle ne voyait plus Thyrim du tout, il était devenu invisible ! Puis, elle prit conscience, assez rapidement, du sort lancé sur elle. Une illusion qui lui masquait la réalité. Immédiatemment, elle entreprit de dissiper ce charme. Elle se concentra, et fut surprise du peu de resistance que lui opposa le sortilège... Enfin, pas si surprise que cela, l'état d'ébriété du jeune démon affaiblissait ses sorts. Elle battit des paupières un instant avant que sa vision ne redevienne normal, et elle aperçut Thyrim, non loin de là, à environ une vingtaine de mètres d'elle. Il se dirigeait vers l'Auberge...Topic clos --> Rencontre inopinée à l'Auberge |
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