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 Comme un chien dans un jeu de quilles...

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MessageComme un chien dans un jeu de quilles... EmptyMer 19 Sep 2007 - 9:39

[HRP : Woula, sorry de l'absence. J'ai pas vu le temps passer dites donc... Je me papifie que j'ai plus la notion des jours? Ca craint ==']

Kiefer ne savait pas vraiment ce qui l'avait poussé à venir jusque là. Arrivé depuis hier soir dans la cité seulement, il avait eu le temps de tester un peu les limites et la philosophie du service d'ordre du coin. Accompagné de Leylis, la Felistia qu'il avait surprise dans un moment plutôt compromettant, il avait pu pénétrer dans la cité, même si il n'était pas élémentaliste. Il s'était demandé si il y avait de nombreuses personnes comme dans le coin, et la conclusion après son exploration était que seuls les élémentalistes peuplaient la ville. Il était comme un chien dans un jeu de quilles et adorait ça!

Le soir même, il avait eu l'occasion d'assister à un intéressant dîner spectacle. C'était plutôt... inattendu. Avec une porte telle pour protéger les habitants, il s'attendait aussi à ce que la milice soit féroce. Et même pas. La félistia avait tué un homme sans grande raison, avec lenteur et sadisme, et ce devant témoins sans qu'ils soient inquiétés. Plutôt étrange.

Ils avaient eu le temps de finir leur repas, de traîner un peu pendant l'agonie de l'ivrogne, et toujours pas de service d'ordre... Finalement ils avaient tous deux quitté l'auberge, laissant sur le parquet en bois brut un tas de viande froide en funeste paiement. C'était le paradis ou quoi? De quoi se distraire, se nourrir, se reposer, et sans contrepartie. Le rêve.

Son dernier contact avec Leylis avait aiguisé sa curiosité, puisqu'elle avait fini par lui révéler l'existence d'une école dans les murs de la ville. Et la jeune fille étudiait là bas. Ayant saisi son besoin de partir, il avait conclu que cet établissement devait être bien exceptionnel pour retenir la Felistia. Toute la nuit, il y avait songé. Un peu monomaniaque quand il avait une pensée en tête, le Trône avait décidé de visiter ce lieu de savoir. Pour voir, c'est tout...

***

Le jour s'était levé et Kiefer avait quitté la chambre confortable qu'il avait occupé pendant la nuit. La demoiselle sur laquelle il avait usé d'un peu de ses pouvoirs pour s'attribuer sa couche et ses faveurs dormait encore, tournée sur le côté. C'était une jeune beauté de bonne famille. Si ses parents découvraient ce qui s'était passé quelques heures auparavant, elle aurait de gros soucis d'héritage. Cela fit glousser le Trône. Les riches étaient tellement psychorigides...

Quittant le lit chaud et confortable il se leva, fit une toilette rapide et s'habilla. Un petit 'mmmm' provint de la couche témoignant du fait que sa compagne de jeu émergeait du sommeil.

"Tu t'en vas? Tu reviens bientôt j'espère."

La voix de la jeune fille était rauque et ses cheveux blonds auraient eu besoin d'un bon coup de brosse. Se tournant vers elle avec un de ses grands sourires, le Trône répondit.

"Bientôt? Je ne pense pas non. Je n'ai pas trouvé que ça vaille tellement la peine de refaire le déplacement, mais merci quand même."

Il s'était approché de la porte en parlant, sans même un regard à la jeune fille dont le visage de décomposait à cette annonce. Avec un signe de la main il sortit de la chambre. Un bruit de vaisselle qui tombe et se brise retentit quand un serviteur croisa son chemin, surprit de voir sortir de la chambre de sa jeune patronne un homme inconnu et détendu à cette heure matinale...

***

*J'y suis...*

Le grand hall de l'école s'étalait devant ses yeux. Il avait autant sa place ici qu'un Balrog dans un spectacle d'Holiday on Ice, mais ça ne l'inquiétait pas. Les murs étaient clairs, percés de fenêtres qui rendaient cette immense salle lumineuse. Quand au sol en pierre polie, il était aussi miroitant qu'une patinoire. On aurait presque eu envie d'y faire des glissades.

Kiefer fit quelques pas, qui résonnèrent plus qu'il ne l'avait imaginé. Personne ne se tenait dans le hall à cette heure de la matinée. Trop tôt certainement... A défaut de savoir quelle porte ouvrir ou quel escalier emprunter, le Trône s'approcha des panneaux qui indiquaient les différentes parties de l'établissement et leurs direction, afin de faire son choix...
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MessageComme un chien dans un jeu de quilles... EmptyVen 19 Oct 2007 - 18:17

Vive la paix.

Qu'avait bien pu faire Daïllïatel durant cette guerre : rien du tout. Il portait le deuil, un deuil bien étrange il faut l'avouer. Au milieu de la guerre l'ondin avait ressentit un vide immense dans le coeur d'un seul coup, il avait eut peur pour un être cher, l'un des seul qu'il avait. Il s'était renseigner et avait appris qu'Elle était morte.
Et depuis ce jour l'ondin se sent chaque jour un peu plus vide. Il y a encore quelques temps il se promettait à lui-même de le lui dire, de se présenter à Elle, mais chaque fois la timidité resiste, elle fini par gagné et Daïllïatel s'efface. Mais aujourd'hui Elle est morte, il ne la reverra plus jamais, il est réellement orphelin.
Et aujourd'hui appuyer sur cette fenètre il porte le deuil.
Daïllïatel, nymphe ondine mâle, l'un des rares enfant mâle de la race des nymphes. Les yeux citron, les cheveux gris bleuté au lieux d'être blond, la peau blanche et de pêche. Possédant le pouvoir aera, et de ce fait des ailes lui poussaient dans le dos, au nombre de quatre, faites de plumes grises et entourant l'ondin d'une aura angélique sans qu'il n'en soit un. Avec son visage fin, un peu éfemminé il pouvait en effet passer pour un ange. Peut-être la queue de poisson qui différencie, cette queue de poisson ressemblait à s'y méprendre à celle d'un requin : Noire et blanche vers le dessous , un ailerons juste sous le dos, une queue verticale et des plus petite nageoires vers le milieu pour mieux tourner.
Sous l'eau il était imbattable, dans l'air il se débrouillait bien, il n'y avait que sur terre où il pouvait sembler lent, et encore il utilisait son pouvoir aérien de télékinesie pour se déplacer plus rapidement.

Appuyer contre la fenètre Daïllïatel regardait tomber les goutte de pluie, du coin de l'oeil il remarqua un papillon. Dans son esprit le papillon resta tandis que le reste s'en alla... Sa mort, Son nom, Sa race... Tout partait.
Lorsque le papillon se posa sur le bout de l'oreille aquatique à daïllïatel celui-ci sursauta et attrapa le papillon, l'écrasant dans ses mains fines et palmées. Les yeux écarquillée, la lèvres tremblante, le regard vide et vague.


"Qui suis-je ?"

Daïllïatel fut alors pris d'un mouvement de panique, il ne se rappellait vraiment plus qui il était. L'ondin tourna la tête à gauche, personne. Il tourna alors la tête à droite, personne. Le corps entier commença alors à trembler et Daïllïatel s'envola. Il ne savait pas comment il faisait pour voler ainsi mais il devait avouer que c'était bien plus pratique quede devoir se trainer sur le sol avec sa queue...
Mais une minute... N'était-il pas ondin ? N'avait-il pas la capacité de transformer sa nageoire en jambes ? L'ondin s'arrêta et se concentra... Peu à peu il sentit le contact froid et dur du sol sous ses pieds... Et alors qu'il se redressa une transformation se fit, sans qu'il ne le sache...

Daïllïatel recélait en vérité un cerveau très bien fait, un peu trop naïf et tête en l'air mais son cerveau était remarquablement doué. Et maintenant qu'il ne se souvenait pas, de rien. Il pouvait donner pleine mesure de cette capacité qu'il n'aurait, peut-être, jamais fait surface.

Certes l'ondin se rendit compte qu'il était nu mais... il se concentra à nouveau et retransforma ses jambes en nageoire et vola rapidement jusqu'à sa chambre (tiens ? J'ai une chambre ?) et enfila un pantalon avant de ressortir, habillé simplement d'un pantalon en toile et d'une chemise blanche. Ainsi habillé, sans queue de poisson il passait pour un ange, un ange aux ailes grises, mais un ange.
Il se dirigea ensuite au gré des couloirs, réfléchissant à se qu'il devait faire 'en temps normal'.
Il se souvenait qu'il avait oublié quelque chose, son nom en premier, son passé en deuxième, son emploi du temps en dernier... Il savait comment marcher, comment utiliser son étrange pouvoir, respirer et parler... Face à une telle situation seule une autre personne pourrait vous aider.
L'ondin se mit donc en route pour essayer de trouver quelqu'un.

Peut-être dehors, car ce matin tous ses camarades de chambres dormaient encore... Il descendait donc les escaliers, la main posée sur la rambarde lorsqu'il apperçut cet homme, Daïllïatel le regarda d'un air neutre, aussi neutre que peut l'être quelqu'un d'amnésique.
Daïllïatel connassait-il cet homme ? Cet homme connaissait-il Daïllïatel ? Il avait une machoire et des ailes en squelette... C'était estétique d'un certain point de vu...
L'ondin s'approcha de lui sans discrétion, ses pieds nus résonnant à peine sur le sol miroitant.


"Bonjours."
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