Odereur avait suivit le groupe de combattant, il n'était pas habiller avec ses habituelles toges, il les avait troqué pour un simple kimono blanc de judo. Il était pied nue, et ne portait rien d'autre que son kimono. En entrant dans la pièce d'attente il alla dans un coin et se mit en position de méditation. Plus n'existait pour lui lorsqu'il était dans cet état.

*Vider son esprit des choses inutiles, ne plus penser. Un cercle est rond, le monde est rond, le monde est un cercle. Le monde est tout et je ne suis rien. Un cercle est un tout et je suis le monde. Sent les vies qui t'entourent, elle forme un tout et tu n'es rien face à eux, mais au rien retourne toute chose, et toute chose appartient au rien.*

La tête d'Odereur se vida. Plus rien n'existait, seul dans un monde vide, rien ne pouvait le perturber. Soudain une voie le réveilla.

Suivant monsieur Odereur et monsieur Daïllïatel, veuillez vous rendre sur la piste.

Heureusement qu'il parlait fort sinon Odereur ne se serait pas réveiller et il aurait été éliminé pas forfait. Odereur se leva, vérifia que son épée pendait toujours a droite de sa ceinture et avança en direction de la porte, son adversaire en avait autant tell qu'ils arrivèrent en même temps au niveau de la porte. Odereur s'écartât et fit signe à son adversaire de passer. Il entra donc a la suite de son adversaire. Arriver au centre de l'arène, il commença par saluer les juge, puis il salua la foule et enfin se retourna pour saluer son adversaire.

"Je te souhaite bonne chance, et que le meilleur de nous deux gagne."

Odereur recula de quelque pas et se mit en position de départ de course. Il se concentra, il occulta tous les bruits environnant. Plus rien n'existait à part lui, son adversaire et les limites de la zone de combat. Il écoutait, il pouvait entendre le bruit de son cœur ainsi que celui de son adversaire. Son corps se mis immédiatement en mode de combat, son cœur accéléra jusqu'à atteindre le double de sa vitesse normal, son cerveau libera une grande quantité d'adrénaline, ses muscles se gorgeai d'oxygène. Il était fin près pour le combat. Il n'attendait plus que le signal de départ.

Lamiro, Carine, et Elisabeth étaient dans les gradins, perdue dans la foule en délire qui n'attendait qu'une chose, que le combat commence. Grace a eux, Odereur n'avait plus qu'à se concentrer sur son combat.
Il regarda son adversaire. Des oreilles en pointe, deux paires d'ailes. Deux paires, Odereur était perplexe.

*Normalement un ange n'a qu'une seul et unique paire. Et ces oreilles? Un elfe? non elle ne ressemble pas à ça. Ca me rappelle quelque chose. Elisabeth m'à parler de peuple dont personne ne soupçonnerai l'existence. En fait-il partit? Ses oreilles ne me gêne pas, par contre ses ailes c'est une autre histoire. Il ne doit pas décoller du sol, sinon j'aurai beaucoup de mal à le vaincre. Une attaque rapide est la meilleur chose que je puisse faire dans ce cas de figure.*

La petite fille qui s'évertuai à faire de grand mouvement avec ses drapeaux commença le compte à rebours. Odereur se concentra, une fine couche d'air se forma en dessous de ses pieds.

*Je ne dois pas le tuer, mais comment utiliser ce coup si je ne veux pas le tuer? Je dois réduire la puissance du coup que je lui porte. Mais en serai-je capable? Son point fort est sa vitesse, je ne dois pas modifier la vitesse de ma course, alors comment puis-je faire pour diminuer la puissance du coup?*

Odereur se rappela les leçons de son ancien maître. La vitesse est limiter pour la simple et unique raison qui son que l'air qui nous entoure, à grande vitesse, est plus solide qu'un mur en acier.
Pour son attaque Odereur crée une fine couche d'air autour de lui qui agissait comme une foreuse sur l'air qui l'entoure.

*Mais oui, il suffit lorsque je porte mon coup que je supprime la protection. Je vais morfler, mais c'est le seul moyen.*

Lorsque la fillette donna le top départ, Odereur détendit la totalité des muscles de ses jambes. Il atteignit de cette façon une vitesse rapide, presque trop rapide pour être suivit par un oeil humain. Odereur fonça sur Daïllïtel.
Arriver à porter, Odereur s'arrêta et utilisa l'énergie accumuler par sa course pour décocher un violent coup de pied rotatif en direction du ventre de Daïllïtel. Odereur désactiva la protection de sa jambe, ce qui eu pour effet de lui faire ressentir une atroce douleur dans la jambe. Il se doutait qu'il aurait besoin de soin après le combat, et qu'il ne pourrait pas réutiliser cette attaque pour le reste du combat.
Ce n'était pas un combat à mort, il ne pouvait pas utiliser toute la puissance de cette attaque car un homme normal ne survirai pas à un tel coup.

*Ne pas tuer, ne pas tuer, ne pas tuer....*

Apres le coup qu'Odereur venait de porter a son adversaire, il espérait l'avoir sortie du terrain. Mais rien n'y fit. Non seulement Odereur était dans un état déplorable, mais en plus son adversaire venais de s'envoler. ce mettant ainsi hors de porter de son adversaire.
Odereur ne pouvait plus utiliser sa jambe droite. Il avait besoin de soin. La douleur le fessai vaciller. Jamais au grand jamais plus on le reprendrait à faire ce genre de chose.

Odereur reprit ses esprit et regarda son adversaire. De là où il était, rien ne pourrait l'atteindre. Le regard encore trouble, il ne s'aperçu pas tout de suite la mini tornade que venait d'envoyer Daïllïtel.
Odereur reçus le coup de vent de plein fouet, l'obligeant a poser le pieds de sa jambe blesser sur le sol pour résister au souffle. Odereur réprima a grande peine un cris de douleur. Il chavira et se fit emporter par le vent. Puis le vent combat, Odereur fit de même. Il retomba sur sa jambe blesser, cette fois par contre il ne pue s'empêcher de crier.

Cette douleur fit de le réveiller, et il vit enfin se qui se passait. Daïllïtel créait des tornades puis les envoyait dans l'arène. La machine a penser d'Odereur ce mit en marche aussitôt.

*Comment puis-je me protéger? Je ne doit plus glisser, si non je vais sortir du ring. si seulement j'avait quelque chose pour m'accrocher.... Mon épée? elle peut servir à cela.*

Odereur se mit en position assise comme il pue. Il dégaina sont épée, et se concentra pour faire en sorte qu'elle soit encore plus affûter qu'elle ne le serai jamais. Odereur leva son épée et la planta dans le sol, au moment ou la seconde vague de vent le frappa.
Odereur fut ballotter en tout sens, mais il tenus bon, et lorsque le vent retombât encore une fois, il retombât aussi, de moins haut cette fois.

*Ca ne sufi pas, je doit rajouter ma protection de vent. Comme ça les bourrasques ne m'atteindrons plus.*

Odereur se concentra a nouveau et créa la fine couche de vent qui avait pour but de forer l'air lorsqu'il courait a grande vitesse. Cette fois si, lorsque la bourrasque arriva Odereur ne la sentie même pas passer, elle ne fit que glisser sur sa protection.

*Bien maintenant il est l'heure de la contre-attaque. Je ne doit pas le tuer mais, je me suis fait avoir une fois, je ne recommencerai pas la même bêtise une deuxième fois. Je donnerai tout ce que j'aie dans ce coup, de toute façons vue la distance qu'il y a entre lui et moi, il faut bien au moins ça.*

Odereur se relevas temps bien que mal, pendant ce temps Daïllïtel continuait a faire souffler ses tornades, qui ne faisais que glisser sur la protection d'Odereur. Odereur était en colère contre lui même. Il venais de s'était blesser tout seul, c'était impardonnable. Odereur concentra cette colère dans son épée. Tes sentiments influerons sur la puissance et l'utilisation que tu fera de ton pouvoir qu'on lui avait dit. Il allait pouvoir montrer a son adversaire a quel point la colère pouvait donner de la puissance.

Odereur utilisa le plat de l'épée pour lancée une vague (et pas une lame)de vent qui ne tranche pas mais déchiquette tout se qui se trouve sur son passage. La vague de vent filas droit sur Daïllïtel, qui n'avait pas encore compris ce qui allait lui arriver sur le coin de la figure.
Odereur n'aurait jamais pue l'atteindre dans des condition normales; mais comme il possédait l'épée qu'il avait commandé, il ne pouvait plus rater sa cible. Plus la vague avançais sur Daïllïtel, plus elle perdait en puissance, mais Odereur en était sur elle l'atteindrai, elle ne le tuerai pas mais elle le ferai, normalement, sortir du ring.

Dans l'arêne, un duel venait de se terminer. De là où il se tenait, Haxendre avait regardé la compétition se dérouler entre l'ondin et son adversaire aux traits d'humain. Un beau combat entre deux éléments différents... ne put-il s'empêcher de penser, avant que son esprit n'aille voguer ailleurs, comme à l'ordinaire. Un tonnerre d'applaudissements et une voix de fillette annonça la fin du combat, ramenant brusquement l'ange à la réalité. Voyant les deux autres soigneuses se diriger vers les joueurs, Haxendre s'y rendit, sans plus tarder. Leur premier patient fut l'ondin, au nom de Daïllïatel.

Aidé d'une jeune ange chérubin, Haxendre souleva le brancard où reposait l'Aera, tandis que l'Halfing s'occupait déjà d'Odereur.
Tout en marchant vers la tente, le Trône jeta un coup d'œil rapide sur l'état de l'ondin afin d'envisager les soins à mettre en œuvre. Des blessures de part en part, mais sans danger de mort, à première vue...

Ils arrivèrent ainsi dans la tente, et posèrent doucement la civière sur un support en hauteur, avec un ondin épuisé par le combat. Le Trône ouvrit une mallette, contenant plusieurs petite boîtes d'onguents, prévus à soulager divers maux; voilà longtemps qu'il ne s'en était plus servi. Néanmoins, sa main n'hésita pas à aller piocher une petite fiole au milieu des autres, puis se releva avec. Son regard tomba alors sur celui l'autre petite ange, qui était de tournée avec lui depuis tout à l'heure, mais avec qui il n'avait pas prit le temps d'échanger quelques paroles. Non pas par manque d'envie, mais encore par distraction... Bon dieu, quand allait-il cesser d'être aussi indifférent à tout ce qui l'entourait!

Vêtue de blanc, elle avait une jolie chevelure bleutée, et un air doux, à l'égal des anges chérubins.

«Hm... la plupart des coups sont sans gravité. . . » commença-t-il d'un air perplexe, ne sachant comment engager un semblant de dialogue. Ce n'était pas l'ange qui le déstabilisait; point du tout. D'ailleurs cette dernière s'affairait déjà près de l'ondin, pour lui prodiguer un soin -de détente- apparemment. Daïllïatel sombra dans l'inconscience quelques secondes plus tard.

Habitué à agir seul, le Trône observa un instant la petite soigneuse, avant de reprendre un air absent. Et, d'un ton plus formel:

« Vous vous y connaissez en magie de détente? » Tout en appliquant le baume d'une teinte verte sur une des plaies de l'ondin.

Haxendre ne s'était jamais penché sur les magies existantes, bien qu'il en ait entendu parler au cours de son existence. Son domaine à lui, était davantage poussé sur les types de plantes aux différentes vertus.
Heureusement qu'il n'y avait pas urgence: le blessé aurait besoin de repos pour un certain temps. Et prendre soin de ses plaies...

Visiblement inquiète, la chérubine s'affairait près de l'ondin, l'air très concentré. Elle s'appliquait à lui faire un massage du visage puis, méthodiquement passa au nettoyage des plaies avant de les recouvrir d'une bande. L'ange s'enquit également de l'état d'Odereur, l'adversaire de l'ondin, aux soins de l'halfing. Sans aucun doute, cette petite ange mettait tout son cœur à l'œuvre.

Pendant ce temps, Haxendre termina de recouvrir les dernières blessures avec le baume végétal. Inodore, l'onguent s'infiltrerait rapidement dans les plaies pour les désinfecter et les cicatriser plus facilement. Une fois fini, son regard s'attarda sur le petit pot entre ses doigts. Durant un bref instant, l'image de la forêt où il avait vécu pendant quelques années lui revint en mémoire. Forêt qui regorgeait des plantes les plus méconnues, où il avait apprit à les connaître petit à petit.

Le Trône émergea de ses pensées et reposa la boîte à sa place. Machinalement, il alla vider la bassine d'eau sale à l'extérieur de la tente, puis vérifia que les dernières blessures étaient bien soignées. La chérubine, d'un air plus détendu, releva une mèche en arrière, lui lançant un regard interrogateur.

Haxendre ne put qu'approuver d'un hochement de tête: rien n'était à reprocher. La petite ange avait mené impeccablement son travail.

« Le repos fera le reste, et les plaies cicatriseront. »