|
|
| Retrouvaille. Rencontre. Nuit Noir... | |
| | Invité | |
| Dim 29 Juin 2008 - 0:07 | |
| Il y avait ce soir là, ni lune, ni vent, ni visiteur. Du moins, en terme littéraire. Dans le cimetière de la cité d’Elament, une personne naviguait à même les tombes, marchant sur celle-ci, gravitant d’un endroit à l’autre sans faire de bruit. Encore une fois, l’absence de vent empêchait tout arbre de grincer, de chanter, ni même les capes de claquer. Tout était d’un calme effrayent, voir, oppressant. Qui est-ce qui savait qu’est-ce qui se reposait sous ces tombes, mis a part la vermine et les cadavres? Personne… Les soupçons n’étaient que rumeur et à vrai dire, celles-ci étaient souvent mal fondées. Torche plantée dans le creux d’un arbre défoncé, une silhouette s’amusait à éviter la lumière qui s’en propageait. Dans un endroit si sombre, la lumière semblait briller, mais mangé par les ténèbres environnantes, elle ne faisait que reculer.
Suivant un rire enfantin, le corps d’une petite fille à peine plus âgée de six ans fut lancé au loin. Bruit sourd et os rompus, rien n’équivalait vraiment l’ampleur assoiffée que dégageait la personne encapuchonnée. Bien longtemps la donzelle s’était réduite à boire seulement ceux qu’elle jugeait de mauvais. Mais qui l’était vraiment, en ces temps perdus. Bon ou mauvais, les champs de batailles ne départageaient pas, la survie tout autant, et la vie encore moins. Se soustrayant à ses lois stupides, la vampire prenait maintenant ce qui lui passait sous la main sans distinction, faisait fit des sentiments qui pouvaient animé une petite enfant à se promener à des heures aussi tardives. Fuites, jeux, innocence. C’était sans importance. De toute manière, dans l’état qu’était maintenant l’enfant, bien que le terme carcasse fut mieux en pareille situation, ne pouvait plus parler pour l’âme qui ne l’habitait plus désormais.
Chouette et hiboux n’avaient pas de chant ce soir. Aucune chauve sourie ne voletait. Seulement un rire gâchait se silence de plomb, avec parfois la course étouffer d’un pied qui passait d’une pierre de granite à l’autre. Toute de tunique, de cape et de noir vêtue, la vampire avait abandonné défroque provocante et attitude charnel. La vraie chasse ne passait pas par une discussion, mais par une course effrénée pour la survie de sa proie! Alors que l’une de ses mains pâle venait serrer une branche sec jusqu’à ce qu’elle craque sous sa force, la demoiselle concentra de l’eau dans sa paume pour éteindre la torche, propulsent la pauvre miette de lumière dans cette nuit sans lune.
Ni étoile d’ailleurs, qui cacher derrière une myriade de nuage surchargée de gouttelette de pluie, renvoyait à la terre un stoïque mépris.
Douce nostalgie quand on pensait que, déjà, le cadavre de sa proie commençait à être un deuxième festin pour toute une ribambelle de rat, d’insectes, et peut être même, sur le point de devenir un nid quelconque. Mais mis à part l’odeur qui s’en dégagerait, rien ne dérangeait la vampire dans cette chaîne alimentaire, après tout, ce n’était qu’une lutte pour la survie, un moyen comme un autre d’assurer descendance et bonne pitance. Grimpant dans les arbres maigrichons avec toute son aisance d’être nocturne, la jeune femme attendait, perchée sur ses faibles remparts naturels, une action quelconque de tous ses créatures qui l’entouraient. Une révolte contre cet acte si impur…
Et pourtant. Rien! RIEN! Un autre rire, de la même femme, déchira encore un instant l’endroit truffé de pierre à l’écriture effacée, oublié. Ô qu’on la punisse! Elle le mériterait non? Et non. Pas du tout. Même un acte terriblement, si il était accomplit dans un désir quelconque, pouvait s’avérer juste? Hn? Que cet arbre s’anime, qu’il la maintienne prisonnière jusqu’à se que le soleil se lève et que les corbeaux se nourrissent de sa chaire! Mais encore une fois. Le vide total. Une absence universel devant se crime… Soupire, lassitude soudaine, la vampire descendit de son arbre, glissant sur les tombes comme nombreux autres êtres avant elle, toujours cachée dans les tissus protecteurs, savourant se manque de révolte.
Car. Qu’est-ce qui était bien et mal, au fond?...
Une pierre ici, une autre là… Que faire dans une nuit sans fond lunaire, sans mise en garde quelconque, sans nuage qui vagabonde au dessus des têtes avertis… Que faire… Dans ce cimetière, par ces temps-ci? |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Lun 30 Juin 2008 - 9:18 | |
| Une ombre se penchait sur un corps sans vie, si le vent s'était tut pour Rose Noir, pour Ceinwyn il chantait sa fureur. Des doigts pâles et morts passèrent sur la joue froide et blanche de la petite fille. Le souffle puissant de l'air entoura la fillette de ses bras protecteurs, s'engouffrant dans ses vêtements, faisant voleter ses cheveux... Rien, rien aucune réaction, évidement.
Un rire, sauvage et cruel comme se devait d'être celui de ses pairs. Une forme noire, encapuchonné tomba sur les tombes, Ceinwyn n'y prêta pas attention et regarda avec attention le cadavre de l'enfant. Elle morte bien sur, mais ce n'est pas ce qui importait à la vampire. Accroupie, vêtue d'une tunique pourpre, d'un pantalon noir se terminant par une paire de bottes montante au genoux, le tout recouvert par une longue veste de cuir brun, elle posa ses mains une nouvelle fois sur le corps inanimé.
Apparemment, l'autre, avait été violente, les os de la petite avaient été brisé, elle avait bu tout son fluide... Ceinwyn soupira, au moins, le travail était bien fait, et la petite fille demeurait et demeurerai parmi les morts. Point d'infant pour ce soir brave gens, revenez plus tard. La vampire était soulagée, elle n'aurait pas à tuer ce cadavre, car si l'autre avait fait d'elle un jeune, elle l'aurait fait et cela sans aucun regret. Elle imagina le petit corps d'un enfant, remplit de la vitae vampirique, triste prédateur que cela et pourtant dans un sens, ô combien dangereux. On à tôt fait de consoler l'enfant qui pleure, et l'on à tôt fait de succomber à sa morsure...
Ceinwyn relâcha son étreinte sur le petit cadavre abandonné, et sembla consoler le vent. Le souffle fort diminua doucement, caressa une dernière fois le visage froid et s'endormit paisiblement pour ne laisser place qu'à un silence de mort et à un air lourd et chargé. La vampire jeta un dernier regard sur le cadavre et se releva avec souplesse et élégance.
Rejetant sur ses épaules les long cheveux bruns, une main sur la hanche, elle se tourna vers la silhouette. Un sourire de mort dévoila ostensiblement deux canines, et sa voix chargée d'ironie et de dédain retentit.
"Une enfant? Etait ce une chasse bien difficile? Je vois le grand courage qui vous anime" toujours pleine d'ironie elle esquissa une révérence "Je vois en vous plus de lâcheté qu'en moi, je vous félicite..."
Elle se redressa, ses yeux bleu emplit de mépris se posèrent sur l'autre vampire... Puis elle regarda avec un intérêt étrange les environs, le paysage était spectral, mais c'était un cimeterre n'est ce pas... De loin elle voyait l'endroit ou Il l'avait recueilli. A présent, la vampire qu'elle était n'avait plus besoin de lui, mais qu'en était il de la femme? Elle haussa les épaules, plongée dans ses pensées, elle se souvint avec amusement les directives d'Armand. A présent, Ceinwyn n'y croyait plus, elle ne pouvait plus y croire. Mais une enfant, non, elle pensait pouvoir tuer à présent, mais l'enfance était la chose qu'elle respecterai. Après tout, certain de la famille ne peuvent se nourrir que prostitué ou au contraire que de riche bourgeois... Elle, elle ne pouvait prendre le sang d'un enfant...
Sortant de sa torpeur passagère, elle reposa son regard sur l'autre, un sourire amers aux lèvres, la douce chaleur du sang d'un homme la réchauffant et l'envie de sang animant son être... |
| | | Invité | |
| Mar 1 Juil 2008 - 2:40 | |
| Rose Noire soupira. Tant d’années dans les rues pour entendre un discours de moralité décevant. C’est avec ennuis qu’elle leva les yeux sur cette jeune qui venait de lui parler sur un ton Ô combien plein de sagesse. Les yeux lunaires de Rose n’exprimaient ni mépris, ni envie, ni même une quelconque pitié pour cette vampire encore pleine d’innocence. Ça n’en valait pas, lui semblait-il, une peine particulière. Sa personne marchant toujours d’une tombe à l’autre, observant la brise qui s’élevait dans les airs, possiblement menaçante dans cet endroit où tout le monde avait la maîtrise d’un élément… de quoi rendre fou. Hn?
Pour une des rares fois de sa vie, la femme qu’était Rose n’avait pas de sympathie pour une personne de sa race, car ça ne voulait pas dire pour autant que c’était de sa caste… Quoiqu’il en soit. La brise qu’avait provoquer sa consoeur, car quand bien même, s’en état une, avait soulever de la terre une légère tumulte de poussière, engageant peut être une brume dans les prochaines heures. Rose aurait possiblement du, mais elle ne se sentait pas intimidée par l’allure de la vampire. Possiblement un prélude au combat, elle retourna à son arbre et s’accota à son tronc, passant un bras à son contour comme le ferait un homme autour des hanches à sa femme, son autre bras pendouillant à ses côtés.
C’est dans un soupire qu’elle répondit cependant, ni voyant pas l’intérêt d’être provoqué pour avoir suivie ses instincts de survie, que ce soit enfant, rat, homme ou femme mur, riche ou pauvre, truand ou simple artisans.
« C’est malin… Vous semblez pourtant incapable d’en chasser un, alors ne me parler pas d’un courage quelconque comme si vous allez décrocher la lune pour m’écraser de toute sa taille. Quant à la lâcheté, c’est de juger les autres sans s’observer soit même. »
Rose n’avait dévoilé ni croc, ni griffe, ni lueur incendiaire dans le fond de ses yeux gris. Ni même un mépris quelconque. À vrai dire. Elle ne ressentait rien face à ce numéro d’ordre et d’autorité qu’on venait de lui servir. Cependant. Laissant tout cela de côté, la vampire entrevoyait enfin une solution à son ennui et aussi, elle ne voulait pas laisser passer cette distraction. Même si la femme semblait parler pour faire des rimes et s’écouter toute seule, ce n’était pas bien grave. Il est vrai, l’attitude humanitaire lui donnait l’impression que cette vampire ne l’était pas depuis longtemps, mais certains étaient toujours d’une extrêmes réticences à se laisser border par les ténèbres. Ce n’était certes pas une raison de la gronder ni de la combattre, mais c’était toujours surprenant d’en rencontrer. Enfin.
Appuyant sa tête contre l’arbre, toujours perché sur une tombe, elle laissa ses yeux détaillés la beauté brune qu’était la suceuse de sang non officielle qui lui faisait face, à l’endroit lui semblait-il tout à coup, où le corps de la petite donc elle s’était nourrit se trouvait. Pour toute information sur ses grands sentiments intérieurs, l’un de ses sourcils s’éleva, pas très haut, ni très vite, mais le fit tout de même…
« Vous me semblez jeune, brunette »
Enfin. Ce n’était pas une raison valable pour se départir de ses bonnes vieilles habitudes non plus! |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Mar 1 Juil 2008 - 10:26 | |
| Vous me semblez jeune brunette... Non mais de quoi se mêlait elle cette trainé... Ceinwyn ravala se hargne et posa des yeux sur l'autre vampire. Décidément tout les vampires ne pouvait être voué qu'à une chose, le silence éternel. Ils auraient dut être poussières et deviendrait avec certitude, de la poussière. Elle réalisait à qu'elle point les vampires étaient des êtres fragiles en réalité. Un peu de feu, un rayon de soleil, un pieu. Si la nuit était leur domaine et leur ami, le jour, ils n'étaient rien... Les mouvement de Rose étaient agaçants, désordonnés, comment un être qui se devait d'être si beau pouvait inspirer autant de mépris et... et de folie.
Car parmi les créatures marchant sur ce sol, les plus folles étaient sans aucun doute les vampires pour Ceinwyn. Etres calculateurs certes mais n'agissant en rien pour leurs sauvegarde, leurs pas étaient comme une danse menait par un pantin désarticulé. Aucune cohérence, et la réflection et l'intelligence n'était pas offert par le sang de la famille. La transformation offre aux vampires force rapidité et endurance, mais certainement pas de quelconque qualités mental. La vampire n'en était que de plus en plus persuadée face à l'autre sangsue.
"Tsss" Elle fit une moue amusé "Incapable d'en chasser un? Non il est vrai que je préfère les proies beaucoup intéressantes, contenant plus de sang, un fluide vital qui as atteint plus de maturité. Mais je comprend... on prend se que l'on peut et quand on ne peut pas beaucoup..."
Ceinwyn ria à gorge déployait face à Rose.
"Mais j'avoue que le sang que je préfère... est celui des miens"
Elle sourit doucement en se rappelant les longs échanges qu'elle avait eu avec Armand. Le gout de son sang semblait être encore dans sa bouche, elle fit claquer sa langue contre son palais dans une gourmandise provocante. Ceinwyn s'installa sur le dessus d'une stèle. Le vent se réveilla légèrement, douce bise qui l'entoura avec délicatesse. Les nuages se décidèrent à enfin laisser paraitre un bout de la chère et tendre lune.
"Jeune... Hum, en tout cas j'ai eut des bon maîtres, merci de vous préoccuper de moi"
Il était vrai que même si son père l'avait abandonné elle n'avait pas à se plaindre. Elle songea à ceux qui l'avait aidés à débuter son voyage dans la nuit... A ses pieds le corps de la petite fille semblant fixé un ciel inconnu. Avec dégout, elle retourna le petit cadavre du bout du pied... L'autre vampire aurait put avoir la décence de débarrasser sa table. La faim se calma un instant en elle et sa rage avec. Elle regarda avec intérêt la vampire, un léger sourire en coin commença à apparaitre sur ses lèvres... |
| | | Invité | |
| Mar 1 Juil 2008 - 20:53 | |
| Rose se prit un fou rire monumental, sûrement surmonter d’un mépris notoire à l’encontre de la petite effrontée qui osait lui parlait d’expérience de vie et de pouvoir quelconque. Les gens avaient du mal à se mettre dans la tête que les goûts divergeaient d’une personne à l’autre, autant que d’une espèce, d’un style de vie et des idéaux. Toujours être sur le même pied d’égalité que les autres était ennuyant, il n’y avait donc plus aucune place dans ce monde pour un peu de fantaisie, pour un désert sucré et doux, alors qu’on venait de décimer la famille en entier? Qu’elle intérêt y avait-il, en effet, à délaisser une pauvre âme en peine dans les lieux tout aussi dangereux par la présence de la vampire que par les autres créatures qui sévissaient en ces temps troublés? Aucun! Ça n’avait été que par bonté d’âme que par gourmandise, les deux se liant souvent ses temps-ci chez la blonde cendré. Ah non vraiment. Toute la mise en scène était vulgaire. Entre tranche de vie redondant et cannibalisme, il n’y avait sûrement pas mieux que la brune qui semblait tâter le corps de la petite avec un dégoût quelconque, comme quoi elle n’était pas si incroyable que ça dans ses manières.
Le rire de Rose ne s’arrêta pas, d’ailleurs, quelques oiseaux nocturnes prirent leurs envoles, dérangé par se bruit de hyène rigolant, se pendant après l’arbre pour ne pas perde pied. Ses yeux pointés vers la demoiselle qui semblait avoir un contrôle quelconque du vent, elle avisa la lune qui se dévoilait, les nuages tout de même chargée de pluie la plongeant dans son élément chérie, celui de l’eau et par inversion à sa nature, de la vie. À mesure que son rire continuant, car maintenant c’était à gorge d’éployé que tout cela se déroulait, ses yeux rougirent jusqu’à en prendre une couleur que les deux créatures féminines ici connaissaient bien. Elle en avait les larmes aux yeux.
Sans classe aucune, car on ne lui avait jamais apprit et elle n’avait jamais perdu son temps à observer les gens qui en avaient dans leurs gestes, elle fini par reprendre un certain calme, bien que toujours souriante cette fois, ses crocs qui avaient sans doute tuer beaucoup plus de fois que ceux de la jeune.
« Amusante. »
Elle passa une langue amusée sur ses lèvres et continua sur sa lancé, une fois partie, pourquoi pas continuer, après tout.
« J’ai bien l’impression que tu parle pour parler. Mais soit. Comme on dit, moins on n’a de savoir, plus on s’étale. »
Son rire de hyène désagréable et irritant s’était tu. Soit elle n’allait pas la juger pour aimer le sang de sa propre race, ça aurait été contradictoire. Certes…
« Quand on voit qui tu es, à première vue, je ne peux m’empêcher de comprendre pourquoi tu as eut plusieurs maîtres. Car comme tu dis… on prend se que l'on peut et quand on ne peut pas beaucoup… Mais ça. Ça du être tes nombreux maîtres qui le disaient. »
Elle pouvait trouver cette réplique comme elle le voulait. Rose n’avait que faire des sentiments d’une loupiotte. Cependant. L’ancienne chef de meute garda ses yeux braqués sur la demoiselle, une odeur particulièrement lui montant au nez. Carle ciel effectivement commençait à se dégager, mais ce n’était pas pour autant que les nuages partaient si loin. Un avant goût de pluie flottait dans l’air alors que la lune commençait de plus en plus progressivement à offrir sa luminosité au Cimetière et ses occupantes du moment. Sans doute pouvait-elle avoir en tête de la faire tomber de son perchoir désormais, ou encore, une quelconque pression contre l’arbre. Qui sait? En tout cas, elle n’allait pas la priver de continuer à faire de l’esbroufe! |
| | | Khisath Nombre de messages : 510 Race : Effrit Poste : Haut-Roi des Enfers Magie Contrôlée : Vulcain Feuille de personnagePuissance: (980/1000) | |
| Mar 6 Jan 2009 - 20:16 | |
| Archivage : départ d'un des protagonistes |
| | | | | |
Sujets similaires | |
|
| |
|