Douloureux, longs, épuisant...les ajectifs ne manquaient pas pour qualifier le combats qu'Armand Sulimo, vampire tri-centenaire et membres des traqueurs infernaux, avait livré à l'un de ses semblables, un jeune vampire suppot des démons nommé Angellus Niddle.
Mais malgré ses blessures, tant physiques que morales, il était déterminé à faire un rapport a Di et surtout, à ne pas perdre sa bonne humeur.
*Manquerait plus que ça!*

Il traversait la rue de la Rosée, ressemblant davantage à un mort vivant, tient donc, qu'à l'être plain de malice qu'il était habituellement.
Sa cape était en lambeaux et pendait lamentablement derrière lui, ses bottes emplie d'eau se trainaient sur les pavets où elles auraient dues dansée et voltiger, sa lame demeurait dans sa main droite, maculé du sang d'un autre.

Ha! ce sang! Il lui en faudrait très bientot s'il ne voulait pas devenir complaitement apatique.

*A boire!!!!!! Rhaaaaaaaa!*

A ce point fatigué et las qu'il ne vit même pas la délicate silouhette de Kaomi, alors qu'en temps normale il l'aurait vue à des mètres de là, avant de lui rentrer dedans, avec toute la grace d'un gnome des forêts du nords unijambiste...
Le choc fut...lamentable.

Armand se retrouva assis sur un banc, providentiel celui là, adossée au mur d'une demeure, le regard perdue sur les délicieux contours de Kaomi....
*Merde seccous toi saque à sang!*

telle un diable surgissant de sa boîte, il se redressa soudain, bondissant sur ses pieds.

"Oups, désoler mais je ne t'avais pas vue! Je suis impardonable, mais tu va devoir passé l'éponge, pas le choix!"

Il parlait de sa voix la plus malicieuse, trop content de retrouver Kaomi. Le mentor qui s'ommeillait en lui passa en mode "longue sieste".

"Alors que fait tu par ici?"

Question posée avec tous le tact d'une mangouste devant un saumon, son épé toujours à la main et l'air d'un vagabond innomable.

Une silhouette très indistincte se détacha du décor au bout d'un court instant et Kaomi eut du mal à reconnaitre de qui il s'agissait. Pourtant, cette nouvelle apparition semblait lui foncer délibérément dessus, avec une telle conviction que la jeune fille n'eut pas le réflexe de l'esquiver ... Malgré tout, il ne lui suffit que de lever le bras devant elle pour éviter de se faire percuter trop violemment, tandis que la personne tombait sur un banc situé miraculeusement au bon endroit derrière elle ...

* Oh c'est ... Le vampire, Armand je crois ... *

Sous la cascade de cheveux noirs corbeau qui zèbrait son visage, la jeune fille vit s'élever face à elle un Armand des plus pitoyables, à l'allure fatiguée aussi bien physiquement que moralement, trainant une arme qu'il avait jadis brandit avec fougue, sentant le sang à en donner la nausée car les vêtements qu'il portait semblait en être imprégniés ... Il y avait aussi une légère odeur de soufre, comme s'il revenait du volcan, ou bien du lac en pleine période d'éruption.
Malgré cet aspect, il se releva de façon plutôt vive et parla rapidement, sans perdre la suavité de sa voix énivrante. Il adoptait une familiarité déplacée avec elle mais Kaomi ne s'en formalisa pas pour le moment.
Elle renvoya ses cheveux derrière son épaule et regarda la demeure de laquelle elle s'était approchée. L'objet de sa visite lui revint en mémoire mais personne semblant habiter ici ne s'était manifesté jusqu'alors.

Avec un peu plus d'égard tout de même pour l'homme, l'ange répliqua en s'éloignant d'un ou deux pas vers l'allée, hors de sous les feuilles du saules, et en tripotant distraitement la broche du vêtement qui entourait ses épaules.


" J'étais venue vérifier quelque chose, j'ai des souvenirs d'ici mais ... Pas en tant qu'ange ...

V... Tu t'es battu ? "

Le peu de clarté du ciel ne lui permettait pas de voix précisément où elle mettait les pieds mais rien de suspect ne semblait avoir croisé leur trajet. Son regard se posait par moment sur la lame ferme de Armand sans trop s'y attarder pour ne pas se dévoiler.


* Je voulais le voir aussi, mais je sais plus pourquoi ... *

Armand écouta la réponse, mais sans vraiment l'entendre. Le regard honteseument perdue sur les contours avantageux et terriblement attirant de Kaomi, il senti soudain une douleur terrible lui vriller le torse.
Sa lame tomba sur le sol pavée de la rue, et le son de sa chute résonna aux alentours
Poussant un gémissement de souffrance teinté de colère, il tomba à genoux, puis sur le dos, les deux mais ceinturant son torse pour tenter de mettre fin à sa souffrance. En vain...
Il se tordait litterallement sur le sol, incapable de contenir d'avantage sa souffrance.

"Arrrgh, n...non...pas...main...pas maintenant."

La question de kaomi résonnait encore à ses oreilles, mais il ne parvenait pas à s'imposer suffisament de calme pour répondre correctement.
Du sang s'écoulait en un mince filet de son torse, pratiquement à nu, sa chemise de flanelle blance étant en lambeaux et maculée de sang tous comme sa cape.

"Oui, Angellus...Niddle...traître...vaincue...arghhhh"

Sa propre voix résonnait à ses oreilles différament de ce qu'il connaissait, et une petite part de son esprit se demandait comment Kaomi pouvait le comprendre.Son état était tel qu'il parvenait à peine à se réjouir de la présence de la personne qu'il souhaitait le plus au monde voir en ce moment.

"Par...pardon Kaomi. Je..."

Toujours sur le dos, il parvint à cesser de gémir, mais sa voix n'était plus qu'un pâle reflet de ce qu'il était.

Kaomi sursauta violemment sous le coup du bruit aigu que fit le fer en frappant le sol, suivit d'un son plus mat accompagnant la chute de Armand. Pendant quelques secondes elle ne put bouger, les yeux rivés sur le corps du vampire agité de soubresauts, semblant en proie à une douleur insupportable ... Il saignait à nouveau, du torse et c'était peu commun, les blessures sur ces créatures là se soignaient plutôt rapidement d'habitude, et ne se rouvraient pas ! A moins qu'il s'agisse d'une blessure anormale ?
Kaom prit peur, elle était aussi inquiète mais ses jambes refusaient d'obéir au moindre des ordres qu'elle leur donnait. Elle avait le désir de se rapprocher de lui, et en même temps ses ailes frémissantes tremblaient d'envie de la porter très loin d'ici.

Finalement les gémissements de douleur du vampire s'atténuèrent, et quand il appela faiblement son nom, la jeune fille se laissa tomber à genou au sol pour s'approcher à quatre pattes de lui. Ses longs cheveux glissèrent de son épaule frêle et leur pointe trempa un peu dans le liquide rouge et épais qui maculait les vêtements d'habitude intact de Armand, puis vinrent lécher le visage de ce-dernier lorsque l'ange se pencha au-dessus de lui pour savoir au juste ce qui lui arrivait.
Apparement, le bruit n'avait attiré personne ... apparement ...


" Qu ... Qu'est ce qu .... De quoi "pas maintenant" ... Je ne,
Est-ce que ça va mieux ? "

Kaomi eut peine à prononcer une phrase cohérente. Elle était impuissante face à ce qui arrivait à Armand. Bien que les anges aient le pouvoir de guérir, le sien était atrophié depuis sa naissance à cause de sa race hybride. Sa deuxième personnalité était d'ailleurs sortie de sa torpeur à cause de l'agitation et de la présence du vampire près d'elle, provocant une excitation mêlée de colère sans nom.

Délaissant le visage blafard du vampire, Kaomi se redressa un peu et entreprit de détacher timidement la chemise blanche qu'il portait pour découvrir un torse tâché, mais dont la pâleur ressortait anormalement. Sans trop se rendre compte de ce qu'elle faisait, elle caressa du bout des ongles la fine peau nue de l'homme ... Etait-ce un poison ? Peut-être pourrait-elle l'en extraire de la plaie ?
Frissonnante, elle n'osa cependant pas approcher ses lèvres chaudes de la blessure béante d'où semblait provenir toute cette douleur.
Maintenant le calme revenu, la jeune fille lança un regard interrogateur à Armand, en quête d'une solution ... Cela semblait déjà lui être arrivé avant ...

" Je ... Je peux faire quelque chose ? "

Après d'interminables minutes de souffrances, Armand parvint à canaliser sufffisament de son sang et de son pouvoir pour endiguer la perte de ce liquide si vitale, plus encore pour lui.
Sa vision était brouillée par la soufffrance qui continuait à le tenir en sa mortelle étreinte, et il est probable que sans la présence de kaomi celui ci se serait laissé mourir tant sa douleur était insoutenable.
Enfin à présent cela allait mieux, pour le moment...

Toutefois Kaomi avait également énormément de chance d'être celle pour qui Armand ressentait tant de sentiment, parfois contradictoire, sans quoi la proximité qui était la leur en cet instant l'aurait condamné à lui servir de repas...
En effet Armand n'était pas rester insensible au contact, même léger, des cheveux de la jeune fille sur son torse torturé par les entailles des katars d'Angellus Niddle.

Mais ses pensés galopaient toujours.

Mais bon sang ne comprenait elle pas? Il avait afronté et vaincue Angellus Niddle, et non il n'allait pas mieux!
Ses blessures étaient pour l'essentiels physiques, alliées à un manque chronique de sang bien que pas encore mortelle, mais une certaine forme de chute psychologique l'habitait. Temporairement mais violament.
Et la douceur des ongles carressant sa peau était un suplice pour son coeur et son âme.

"J'ai...mal...enfin tu le voie. Rue de la Rosé...ma demeure."

Armand termina sa phrase en portant sa main à sa ceinture de cuir. Il en sortit une solide mais fine clef de cuivre et la lui tendit avant de retomber sur le dos. Sans ornement particuliers, elle portait toutefois l'inscription "Armand Sulimo".
Il n'arrivait pas à lui dire tous ce qui s'était passé, mais il en éprouvait toutefois le besoin. Mais il y avait plus urgent dans l'immédiat.
S'il ne rentrait pas chez lui, et s'il ne buvait pas prochainement, le soleil pourrait lui faire bien du mal.

Il était évident que Armand souffrait, pas besoin de lui préciser mais Kaomi n'avait aucune connaissance du combat qu'il avait mené. Il était facile de s'en douter toutefois, cependant la jeune fille voyait toujours en Armand un homme d'une force invulnérable et le fait qu'on puisse le blesser ne lui paraissait pas concevable.
La clarté du ciel lui permettait de mieux distinguer le contexte qui l'entourait ainsi que les déformations de douleur sur les traits jeunes du vampire. Elle comprit l'essentiel de ce qui lui demanda, et prit fébrilement la clé de ses doigts gelés.
C'était donc ça, cette demeure dans cette rue encore neuve. Elle avait déjà dû y aller auparavant sans y être réellement présente. Au moins elle avait trouvé la réponse à sa question cette nuit-là !

Trouvant le courage de se relever, elle courut jusqu'à la porte et l'ouvrit en grand, puis retourna à la même vitesse auprès du corps de Armand. Au passage elle ramassa l'arme qu'il avait laissé choir sur les pavés, s'empara de la garde pour la remettre au fourreau.
Avec maladresse, l'ange guida les mains de l'homme sur elle, une derrière sa nuque, prenant soin de dégager ses cheveux, et l'autre à son épaule pour qu'il s'y aggrippe. Elle n'aurait pas la force de le porter en marchant mais en volant il lui serait possible de l'enmener au moins à l'entrée de chez lui. Et puis, il était robuste garçon mine de rien, il serait bien capable de se traîner seul quelques mètres de plus. Elle se pencha sur lui pour passer ses bras dénudés dans le dos du vampire et pour le soulever contre elle, en le serrant fermement, indifférente au sang qui pourrait bien se répandre sur ses propres vêtements. Ce contact froid fit frissonner sa peau tiède mais elle n'émit aucune remarque, et d'un puissant coup d'aile, elle plana jusqu'à l'entrée de la demeure au nom de Armand Sulimo.

Ses pieds trouvèrent un sol plat où prendre équilibre et elle se posa alors que la porte grinçait doucement, encore largement ouverte. Kaomi s'engoufra à l'intérieur en soutenant toujours le vampire souffrant, et referma la porte à l'aide de sa jambe, la clé de cuivre coincée entre ses dents.
L'obscurité s'abattit sur elle, et le temps que ses yeux s'habituent aux ténèbres, elle ne bougea pas, de peur de rencontrer quelque chose au sol, et surtout ne sachant pas où aller, dans quelle pièce elle pourrait déposer son fardeau.


" Nous y sommes ... "

Armand gémissait doucement à chaque mouvement qu'il faisait avec Kaomi. Bien que cour, le vol lui parut durer une éternité, ses blessures se ravivant à chaque mouvement trop brusque.
Il s'aggripa de toute ses forces à l'épaules de Kaomi, mais fit de son mieux pour ne pas lui faire mal à la nuque.
En temps normale, Armand aurait apprécié à sa juste valeur un contact aussi intime avec Kaomi, mais ses blessures le privait pour le moment des choses les plus simples et cela le mettait dans un état pire encore car il le savait.

Dans le petit corridor dallé de marbre noir et blanc où ils avaient pénétré, Armand trouva en lui la force de taper dans les mains et de crier avec difficulté:

"Ellen silla lumeni!"

Ce qui signifiait: les étoiles brillents en langage elfe. Instantanémént, les lampes elfiques disséminées ça et là s'allumèrent et leur flammes de toute les couleurs de l'arc en ciel commencèrent à danser joyeusement. Les murs du corridor étaient recouverts d'une tapisserie bleue nuit à l'exception de celui se trouvant à main gauche en entrant, qui était recouvert d'une gigantesque fresque murale représentant la citée d'Elament. A leur droite se trouvait une solide porte en bois renforcée d'acier menant à l'appartement du bas, à laquelle Amand n'accorda pas le moindre regard.
Armand avança péniblement le long du corridor, une main appuyée sur la fresque, puis se retourna vers Kaomi une fois arrivé à escalier adossé contre le mur du fond, fait de pierre de taille blanche et recouvert d'un lourd tapis rouge sombre.
Ses yeux brillèrent de plaisirs lorsqu'il lança de lavoie la plus douve possible malgré ses souffrances:

"Je t'en pris, viens tu es mon invité pour ja journée et le soir et tous le temps qu'il te plaira de rester. Je te doie bien cela, et rien ne me ferais lus plaisir à cet instant."

Mais cela n'était pas tous à fait vrai, car au moins une autre chose ferait également plaisir à Armand, et s'il l'avait déjà obtenue de Kaomi, il se refusait à le lui prendre à nouveau contre son grée.
Et puis, soit dis en passant, elle était parfaitement capable de lui mettre une réclée mémorable si d'aventure il si risquait dans l'état où il se trouvait...
Achevant péniblement son assention, Armand se retrouva devant une nouvelle porte de bronze parfaitement lisse et munie d'une serrure d'acier, située à main gauche après l'esclier.
Dans son état normale, Armand aurait déverrouillé cette porte aussi facilement que l'on lance un caillou, mais là la tache ne lui fut pas aisé, ces blessures même en voie de cicatrisation, ne l'aidant guère. Et il aurait préféré mourir plutot que de demander à Kaomi de la faire à sa place.
La porte souvrit sur une pièce plus large que longue,huit mètre de large pour six de long, ayant un plafond situé à quatre mètre du sol recouvert d'un bois finement poncé.
Les murs était recouvers d'une tapisserie bleue nuit, comme le corridor.
Immédiatement à gauche Armand longea un bar-cuisine courant sur la moitié de la longueur de la pièce, et recouvert d'une fine couche de marbre aux pourtour d'orés. C'est derrière ce dernier que ce trouvait une petite cuisine équipée aux instruments étincellants. Le comptoir ce terminait par une colonne de marbre ionique partant du sol jusqu'au plafond.
Armand se tourna à droite et parcouru du regard une longue table de bois recouverte d'une fine nappe blanche sur laquelle se trouvait deux grands chandelliers en argents.
Quatre confortables chaises en bois étaient disposées de chaque cotées de la table et un profond fauteuil sculpté dans un bois noir de jais se trouvait à chaque extrémitée.
Il opina doucement de la tête, bien qu'il vivait ici rien ne changeaient vraiment...
Contre le mur du fond se trouvait un grand meuble pourvue d'une large vitrine où étaient rangés de nombreux services de tables en or, argent et porcelaine.
Au centre de ce mur on voyait une ouverture dépourvue de porte, dont les montants finnements sculptés à l'image d'un arbre, donnaient sur la pièce suivante.
Doucement, Armand entra dans la pièce suivante, qui était un grand salon aussi confortable et aqueillant que possible. Le mur de gauche en entrant est parcourue par une longue bibliothèque en pins faisant angle avec le mur. Armand dédaigna le profond canapé à angle droit tournant le dos à cette dernière et regardant vers la baie vitrée sityée au fond en entrant. Il cherchait autre chose.
Le coin arrière gauche en entrant était occupé par une grande cheminé où Armand fait presque toujours bruler du bois. Au centre de la pièce se trouvait une table basse en bois vernis posée sur un tapis en peaux véritables. A côté se trouvait également deux profons fauteuilles en cuires de bonne façon. Juste derrière eux, un large canapé permettant de regarder la citée et la rue à travers une large baie vitrée tronait majestueusement.
Les murs de cette pièce, bien que parsemés de nombreuses peintures réalisées par Armand ne reçurent pas le moindre regard de sa part.
L'une d'elle représentait une villa sous le soleil, une autre un elfe étandue sur le sol, une troisième une île isolé dans les ténèbres, une quatrième un navire prit dans la tourmente, une autre un petit chat blanc aîlé et la dernière la citée d'Elament. Seul la première représentait un sujet de jour, les autres était plongés dans la nuit...
En entrant, Armand se dirigea vers le mur de droite qui présentait deux ouvertures. Il se plaça devant la première, barée par deux imposantes portes coulisssantes en bronze renforcées de plaques d'aciers.
Sa chambre...
Armand poussa un gémissement de souffrance alors qu'il manoeuvrait les battant.

*Voila le résultat de ma paranoïa, n'importe quo.i*

Celles-ci souvrirent sur une chambre pratiquement non décorée et ne comportant qu'un grand lit à baldaquins ainsi que son cercueille en pierre, bien qu'Armand s'en servait rarement.

Oubliant toute retenue, il arracha les derniers lambeaux de sa chemise et se geta sur son lit, où il se posa sur le dos, le souffle réguleirs et ample.
Sans détaché ses yeux du plafond, une main sur le torse, il déclara:

"Installe toi à ton aise, où que tu veuille. Moi il me faut me reposer un moment..."

Un long miaulement déchiranr retentit soudain, et une petite chatte blanche portant deux aîles de plumes sur son dos apparut dans l'encadrement de la porte donnant sur le salon, un malheureux rongeurs entres les crocs.
Elwing.
Ses yeux bleue s'attardèrent un instant sur Kaomi, avant qu'elle ne se gette sur d'Armand.
Son ronronement apeisant pénétra au plus profond d'Armand qui posa une main sur sa douce fourrure blanche.
D'un rapide mouvement, elle lacha dans la main de son comagnon le petit rongeur terrorisé et mourrant.
Encore plus rapidement, Armand s'en saisit et le porta à ses crocs, et apsira tous son sang en une ample gorgée.

"Merci Elwing, je te présente celle don je t'ai parlée: Kaomi.
kaomi? Voici Elwing."

Les lumières s'allumèrent après qu'Armand eut prononcé une formule à la teneur inconnue de Kaomi. Elles l'éblouirent un instant, et la jeune fille dû plisser les yeux qu'elle eut douloureux quelques secondes. Puis elle sentit le vampire la libérer de son poids pour s'appuyer contre une immense fresque magnifiquement peinte. En d'autre circonstances, elle aurait apprécier l'admirer mais son regard parme accompagnait l'évolution du maître des lieux, dont elle ne pouvait détacher les yeux, jusqu'au bas d'un escalier blanc tapissé de rouge.
Lorsqu'il l'invita officiellement à rester chez lui, la jeune fille eut un sourire discret et parut se détendre. Elle se regarda un peu, son corset blanc était tâché de rouge foncé, froid mais pas humide et la cape noire qui couvrait ses épaules avait glissé sur le côté. Elle la remit en place, remettant la broche contre son cou, et, jetant des regards intéressés autour d'elle, elle suivit Armand dans l'escalier qui menait à l'étage supérieur.

Arrivé en haut, la porte de bronze était entrouverte après le passage du vampire. Kaomi poussa le panneau et entra à son tour dans une nouvelle pièce qu'elle découvrit avec plus d'admiration cette fois que la fresque du hall. Elle passa furtivement sa main sur le marbre orné de dorures, puis caressa des yeux la splendide table à l'ancienne qui trônait au centre de la salle. Elle avait la même couleur que ses ailes !
La jeune fille se retourna pour voir son hôte disparaitre à nouveau dans une autre salle. A pas rapide, elle rejoignit une sorte de salon éclairé par une grande baie vitrée. Les premières rayons de soleil encore froids du matin vrillaient la surface des montagnes au loin. Il semblait que cela faisait une éternité qu'elle n'avait pas vu la clarté du jour.
Cet endroit avait l'air agréable, pour un après-midi de solitude au calme. D'ailleurs, la maison entière était d'une paix sans pareille.

Kaomi se permit de parcourir un peu la pièce, Amrand l'avait de toute manière autorisée à se mettre à l'aise. Il y avait là des peintures artistiques d'une extrême qualité. Elle n'était pas très sensible à l'art, n'ayant jamais vraiment eut une initiation à sa conception mais elle les trouvait très jolies, émotionnelles. L'idée que se puisse être Armand lui-même le peintr/e lui travers l'esprit mais avant qu'elle n'ait pu s'attarder sur le dessin et y chercher une signature, un petit animal blanc et vif attira son attention.
La bestiole disparut dans pièce d'à côté où Armand était entré et n'avait plus bougé. Kaomi avait eu le respect ne pas l'y suivre mais, intriguée par l'espece de chatte blanche, elle approcha et regarda par l'embrasure.

La pièce plongée dans la pénombre ne lui laissa distinguer vaguement que la forme du lit à baldaquin et la silhouette qui y était allongée. Le petit être ailé s'en était approché et avait laissé tombé quelque chose que Armand avait récupéré. Kaomi ne vit pas ce qu'il fit à la créature mais entendit un étrange bruit qui lui donna un frisson assez désagréable dans toute la colone vertébrale.

" Elwing " ...


Répéta la jeune fille en observant la bêbête.

" Tu lui as parlé de moi ? Mais ... qu'est ce que c'est ? "

Avec discrétion et sans trop y avoir été invitée, la jeune fille entra dans la chambre du vampire et longea le mur pour s'arrêter face au lit. Elle ne voyait pas Armand, seulement la blancheur de son corps qui se détachait de l'obscurité, mais lui devait la voir distinctement ...
Le petit rongeur gisait sur les couvertures, surement mort. Elwing paraissait inofensive et pourtant elle effrayait un peu l'ange igni qui la surveillait du coin de l'oeil. Armand aurait pu la gronder, la prier de partir qu'elle serait restée auprès de lui; Un élan de compassion peut-être pour celui à qui elle ne devait rien ...

Faisant le tour du lit, s'éloignant de la créature ailée, elle s'approcha du vampire. Bien sûr, ses blessures physiques cicatrisaient rapidement d'elles-même. Mais elle n'avait pas besoin de se poser plus de question pour savoir de quoi il avait le plus besoin à présent. Avec le combat éprouvant qu'il semblait avoir mené, la quantité impressionante de sang qu'il avait perdu et la rapidité avec laquelle il avait prit la vie de ce rongeur, Kaomi se résolut enfin à admettre la vérité ... Il n'y avait qu'une seule chose qui relevait de sa capacité pour aider Armand à aller mieux.
Elle s'assit timidement près de lui sur les couvertures et, dégageant ses cheveux de sa gorge, dégraffant la broche qui retenait la cape à ses épaules, elle murmura d'une voix encore mal assurée.

" Mord doucement s'il te plait, j'aime pas trop les piqûres ... "

Un violent mal de tête la prit soudainement mais elle ne laissa rien transparaitre. Sa démone luttait violemment contre la volonté de l'ange.
Afin de ne pas céder et aussi de permettre à Armand de ne pas bouger, la jeune fille ramena ses jambes sur le lit pour pouvoir s'allonger sur Armand, et livrer sa gorge à ses crocs. Ses mains s'aggripèrent aux draps, elle tremblait un peu, effrayée par la douleur et par la mort qu'elle risquait.

Bien que petit, le sang que l'infortuné rongeur lui vait fournis fit un bien énorme à Armand. Mais cela ne suffirait pas...omme il aimait lui même le dire, on ne vivait qu'à travers le sang des êtres intelligents. Les créatures inférieurs qui pullulaient, ne permettaient que de survivre. Un abile s'éparait les deux idées.

D'un geste las, Armand envoya le corps sans vie du rongeur voltigé à travers la pièce, le faisant atterir à côté de la porte, il pourrait sans occuper plus tard. Car contrairement à de nombreux vampire qui ne se souciaint absolument pas de l'état de leur demeures, Armand tenait à prendre grand soin de ses petites affaires. On avait bien le droit d'avoir de petit lubie non?

Couchée auprès de lui, Elwing ronronna doucement encore un moment avant de se lever et de disparaitre dans l'ouverture de la porte, jugeant que Kaomi ne nourissait aucune mauvaise intention envers son compagnon.
Relevant faiblement la tête, Armand écouta la question de Kaomi, sa voie comblant le silence environnant comme aucune autre avant elle.

"Oui, je lui ais raconté tous ce que je savais à ton sujets. Elwing est une chatte aîlée, une espèce vivant beaucoup auprès des elfes, et comme par hasard jouissant d'une très longue durée de vie. Je l'ai rencontré il y a très longtemps..."

Armand gémit à nouveaux come la douleur reprenait, avant de se ressaisir:

"Mais ne commet jamais l'errueur de la sous estimée, elle est passablement plus intelligente que nous ne pouvons le concevoir, et ses griffes comme ses crocs sont en ivoir..."

Armand tressaillit légèrement comme Kaomi s'aqpprochait de lui. La proximitée de la jeune femme le frappa soudain, mais il fut incapable de faire le moindre mouvement.
Les paroles qu'elle prononça alors l'étonnèrent plus que tous ce qu'il avait vécu...

*Mon dieu, Kaomi...*

La laissant s'allonger sur lui, Armand laissa ses mains glisser sur les hanches de Kaomi, et remonter doucement jusqu'a sa nuque.
La caressant tendrement, il lui susurra à l'orreil:

"N'aie crainte tu ne souffrira pas, mon ange."

Et c'était vrai, car nombreux étaient ceux qui éprouvaient du plaisir à se faire mordre, si toutefois le vampire s'appliquait...
Embrassant sa nuque, il passa sa langue sur son artère avant de la percer de ses crocs avec une infinie délicatesse.
Il sentie son sang entrer en lui, puis se tourna pour avoir le dessu, plassant Kaomi entre lui et son lit tout en aspirant du sang, mais à un rythme si lent qu'il lui faudrait près d'une nuie pour qu'elle ressente seulement un malaise...

"ha si tous pouvait durer!"

Kaomi ressentit pour la deuxième fois la curieuse envie de s'enfuir à tire d'aile loin d'ici. Elle n'était pas encore convaincue d'avoir acceptée de se laisser mordre et s'il avait pu exister une autre solution elle l'aurait choisie. Ainsi allongée sur le torse de Armand, elle avait la désagréable impression de déjà ressentir une horrible douleur dans le cou, entendant le craquement de ses os et la suçion de son sang quittant son corps. Elle craignait qu'il ne se contrôle pas et qu'il la vide entièrement de son liquide vital, qu'elle se sente mourir dans la souffrance, dans le noir et surtout, que pour une fois, elle aurait dû écouter son autre personnalité qui hurlait dans sa tête.

Pourtant, elle ne put s'empêcher de se détendre au contact léger des caresses qu'il lui fit, remontant des mains habiles de ses hanches étroites jusqu'à sa nuque. Le plaisir lui cambra le dos et elle put respirer plus lentement. Les paroles qu'il lui dit à l'oreille lui firent énormément de bien, car elle ne pouvait s'empêcher d'avoir confiance en lui, comme envoûtée par sa voix charismatique. Déjà la peur la quittait progressivement, elle se laissa plus facilement aller, contre lui.

Armand occupait entièrement son esprit et même la fureur de la démone semblait s'être apaisée. L'ange n'avait plus mal à la tête, plus mal nulpart d'ailleurs. A présent elle ressentait à son cou des bisous fort sensuels et très plaisants bien que cela aurait pu paraitre déplacé.
La jeune fille avait presque oubliée pourquoi elle se trouvait là lorsqu'elle sentit les deux pointes des crocs de Armand pénétrer sa chair, si délicatement que cela, à l'inverse de la blesser, lui plut !
Ses doigts relâchèrent les draps pour enlacer le vampire, elle ne tremblait plus de peur, mais sans vouloir se l'avouer, le sentiment qui faisait frissonner son corps ressemblait plutôt à de la pure et simple excitation.
Sans trop savoir comment elle se retrouva sur le dos avec le poids de l'homme sur son corps. Le regard légèrement embué, Kaomi se passa la langue sur les lèvres. Elle ne voulait pas qu'il s'arrête, qu'il boive tout ce dont il avait besoin, quite à la faire défaillir, tant qu'il la laissait en vie et ... Vivante ! Une appréhension l'anima soudain.
Elle reprit légèrement contact avec la réalité, et elle murmura d'une voix suave à l'oreille de Armand.

" Je ne veux pas mourir ...... "

L'afflux de son sang semblait s'être arrêté, la jeune fille se sentait un peu plus faible, mais peut-être n'était-ce dû qu'au plaisir qu'elle ressentait. Dans l'étreinte d'Armand, rien n'avait été brutal, douloureux ou humiliant, mais elle ne savait pas quelle quantité de fluide il lui avait prit, suffisamment pour qu'ils vivent tous les deux, elle espérait.

Elle ne s'était pas rendue compte à quel point ce lit était confortable. Au paroles de l'aqua, la jeune fille eut un sourire et amena sa main à son cou pour caresser la trace de la morsure. Elle ne bougea pas, installée entre les bras de Armand mais sûrement qu'il la congédierait pour se reposer ... Paradoxalement elle n'avait pas très envie de partir, préférant rester contre lui, lui laissant à portée tout le sang qu'il lui faudrait peut-être plus tard dans la journée. Maintenant qu'elle avait acceptée d'être mordue jusqu'à ce qu'il aille mieux de toute façon, autant aller jusqu'au bout.
Elle cligna des yeux et pendant plusieurs secondes ne put dire mot, jusqu'à ce qu'elle rompt le silence troublée par sa seule respiration.


" Est-ce que tes blessures vont mieux ? "

Bien que plaisirs charnelles et sanguins allaient de même depuis sa transformation en Enfant de la Nuit, Armand décida à regret de mettre un terme au second, car Kaomi semblait tous de même légèrement tendue, malgré son abandron à ses caresses.
Il ne lui avait pris que quelques gouttes, pas même un tiers de litres, et cela ne suffirait pas à assouvir sa soif. Mais si son âge lui permettait bien une chose, s'était de pouvoir vivre avec bien peux de sang.
Ses mais s'égarraient de plus en plus, passant de sa nuque à ses cheveux, parcourant ses lèvres voluptueuses, avant de revenir sur ses hanches et de descendres doucement et progressivement sur ses cuisses.

Interrompant donc son aspiration et retirants ses crocs, puis il pressa ses lèvres sur la blessures, la faisant presque totalement disparaître.
Sans qu'il ne puisse s'en empécher, il déposa un baiser sur les lèvres de Kaomi, avant de relever légèrement la tête, le reste de son corps encore allongé sur le siens.

"N'aie crainte, tu ne mourras pas, pas plus que tu ne deviendra comme moi. Je t'ai pris à peine quelques gouttes et il faudrait que je continue ainsi près d'une journée complète avant que tu ne ressente un vrai malhaise. Je puis continué si tu le désire, car si mes blessures morales vont un peux mieux à présent que tu es là, mes blessures physiques prendront plus de temps. Je puis continuer ainsi plusieurs heures avant que tu ne te sente mal. Ma douce je voudrais aller au delà de mon plaisir personnelle..."

Sa voie avait regagnée son timbre habituel, mais il sentie, avec une certaine gène, que son sexe s'était durcie au contact de Kaomi...

*He tu t'attendais à quoi mon grand?*

En écho à ses parloes, ses mains prirent celles de Kaomi et les placèrent contre son torse, avant de déposer un nouveaux baiser sur ses lèvres, qu'il maintint en attendant sa réponse.

Une expression paisible dessinait le visage angélique de Kaomi. Ses craintes l'avaient complètement quittées, elle ne se serait jamais imaginée que le rapport entre un vampire et une mortelle pouvait être différent de celui d'un prédateur et de sa victime, mais maintenant elle trouvait cela beaucoup plus plaisant. Ses caresses charnelles sur son corps, le fait que Armand se sente mieux grâce à une partie d'elle et tout simplement sa position par rapport à un homme plutôt séduisant avait fait naître un désir tout autre que celui de l'appel du sang, qu'elle ne connaissait évidemment pas. C'est pourquoi elle accepta délicieusement les lèvres de Armand.
Cachée dans les méandres de son âme, la démone semblait s'être calmée mais bouillonnait de rage en son fort intérieur.
Kaomi cligna ses yeux à demi-fermés déjà, ne voyant quasiment rien dans l'obscurité de la chambre; sa bouche entre-ouverte laissait doucement filer sa respiration longue, son coeur battait plus rapidement que la normale.

La jeune fille écouta à moitié ce que lui dit l'homme, entendant plus sa voix sensuelle raisonner à ses oreilles. Mais elle comprit l'essentiel du message, et plongea soudainement son regard dans le sien, le regardant fixement. Elle ne voulait pas qu'il s'arrête tant qu'il n'irait pas mieux, elle voulait qu'il prenne son sang autant qu'il lui en faudrait, sans se soucier de son état, tant qu'elle n'avait pas à craindre de devenir comme lui.
Ses mains furent guidées sur le torse nu du vampire, et l'ange frissonna un peu, malgré tout il restait froid, alors qu'elle était brûlante d'excitation et de désir. Repliant ses doigts elle le caressa du bout des ongles, le long de ses côtes, sans précipitation. Elle glissa une jambe entre les siennes et sentit avec flatterie son érection, mais n'en fit aucune remarque. Ses joues se teintèrent de rose et elle lui offrit cette fois plus franchement ses lèvres langoureuses. Elle se permit même de chercher le contact de sa langue ...

Une fois qu'elle crut en avoir assez profité, elle monta une de ses mains jusqu'à la nuque de Armand, et détachant ses lèvres des siennes, elle exerça une pression pour qu'il revienne à son cou. Elle lui murmura à l'oreille.


" Armand, je veux que tu continues , que tu me prennes tout le sang dont tu as besoin pour ne plus être en manque, tant que je ne dois pas mourir.
Et puis, ce n'est pas désagréable pour moi ... C'est même plutôt ... bon. "


La jeune fille se mordit la lèvre inférieure en entendant ses propres paroles. Bien sûr ce contact était franchement plaisant pour elle, mais en tant que mortelle, quelque chose de plus intense ne lui aurait pas déplu non plus ... Kaomi se blâma, se disant que cela devait être trop primaire, trop humain pour un vampire.
Malgré tout, elle ne put empêcher sa jambe de remonter discrètement, se frottant sans force entre les jambes de l'homme ...

Armand frissona de plaisir en sentant les caresses de Kaomi, mais ce ne fut rien comparé au choc émotionnel qu'il subit lorsque leurs langues se rencontrèrent.
Un choc qui faillit lui faure perdre tous côntrol de lui même.
En effet plus d'une fois il avait mis fin à la vie d'une victime en prenant son sang par le biais d'un langoureux et mortelles baiser.
Mais pas cette fois...De toute les choses qu'il était prêt, ou qu'il se croyait prêt, à faire avec Kaomi, le meutre ou l'engendré étaient totalement exclus. Il aurait préféré se livrer lui même à un bucher!

A son tour, les parole de Kaomi le troublèrent. Car de même on lui avait dit plus d'une fois qu'il pouvait mordre, la seduction n'était elle pas l'arme la plus efficace des vampires?, mais jamais ainsi...Jamais pour lui même, ou pour lui venir en aide. Cette reflexion lui fit un nouveau choc, plus rude mais aussi bienvenue.

Comme chaque fois le sang prélevé, sans aucune comparaison avec celui du rongeur, le réchauffait progressivement, donnant à son corps une chaleur qu'il n'avait plus que trop rarement, et à un prix par la même trop élévé. Prix qui lui était offert ce soir....

Enfouissant son visage das la nuque de Kaomi et le tourbillon de ses cheveux, Armand planta à nouveaux ses crocs dans la gorge de...était sa victime? Non il ne pouvait lui attribuer ce terme, impossible. Une amie? Oui mais n'y avait il pas davantage? Il l'espérait mais pour l'instant, il y avait mieux à faire que de réfléchir...Et puis une autre "gorge" lui faisait envie...

A noveaux des gouttes de sang vinrent à lui, et Armand entendit comme il sentie le coeur de Kaomi battre, en rythme avec le siens. Une nouvelle monté de plaisir monta en lui comme il sentait le contact de la jambe de la jeune femme avec son sexe, et il frémit en pensant à ce qu'il désirait à présent.

Stoppant sa soif, il porta ses lèvres à la poitrine de Kaomi, y déposa un baiser avant de faire remonter sa main droite de la jambe au haut de la cuisse de Kaomi, se glissant entre ses jambes, puis murmura à son oreille en la mordillant:

"Avec ta permission...Nul enfant ne naitra d'une telle union, tu ne risque rien..."

Kaomi gémit en sentant les crocs de Armand s'emparer une deuxième fois de sa gorge, mais elle fut heureuse de sentir son sang nourir à nouveau le corps du vampire. Elle se rendit compte qu'à travers ce breuvage se transmettait comme une espèce de souffle vital pour lui, il reprenait une tiédeur corporelle, son coeur battait entre ses côtes et il ne semblait même plus se préoccuper de ses blessures à présent.

En transe, voila comment qualifier l'état de la jeune ange. L'igni ne savait pas si cela résultait de l'effet de la morsure et des mystérieux charmes magiques qui l'accompagnaient ou bien d'une volonté propre de s'offrir à cet homme pour qui auparavant elle n'avait pas vraiment nourrit de sentiments particuliers. A cet instant cependant, ces questions comptaient peu, et elle n'avait que le désir de s'abandonner à ces bras si forts, ces caresses si tendres et ces baisers si doux. Mais combien d'autre avant elle avait-il tenu ainsi, charmé et gagné ...
Peu importe, l'ange était sûre que ce jeu innocent n'aurait pas de conséquences néfastes, elle pouvait avoir confiance, se laisser aller docilement à ses désirs.

Ses mains se baladaient en un rythme régulier le long du dos du vampire, Kaomi faisait glisser ses ongles sur sa peau nue. Elle descendit un peu sa main droite sur les hanches de l'homme, jouant malicieusement avec sa ceinture, menaçant de délibérément glisser sous le vêtement. Elle poursuivit toujours un mouvement significatif avec sa jambe relevée jusqu'à ce que l'Aqua l'écarte et vienne se glisser entre ses cuisses couvertes du minimum. La main entreprenante qu'il avait posé sur le haut de sa jambe lui vola un discret soupire ainsi qu'une crispation, réflexe de l'envie, immédiatement calmée par un tendre baiser sur sa poitrine durcie.

Finalement, il agissait dans le sens qu'elle souhaitait, il "dépassait son plaisir personnel" pour en partager la teneur avec elle. Aux paroles qu'il prononça, la jeune fille ouvrit les yeux, flattée par sa galanterie. Un sourire discret étira ses lèvres humides, elle n'avait vraiment pas envie de se refuser.
En guise de réponse, elle l'enlaça étroitement contre elle, embrassa son cou à plusieurs reprises, lui lécha délicieusement la peau et lui fit un sensuel et délectable suçon.
Entre deux bisous elle lui glissa silencieusement à l'oreille, en laissant une de ses mains fleurter avec l'ouverture du pantalon qu'il portait.


" J'ai envie de toi ... "

Il avait beaux être un vampire depuis près de trois siècles, Armand savait quand une jeune femme voulait quelques choses. Et a n'en pas douter, Kaomi et lui désiraient la même chose en cet instant.
C'était remarquable pour deux raison, la première et la plus évidente étant la longue hostilité qui les avaient opposé si souvent, quoi que toujours poliment.
Et enfin, si Armand n'avait jamais refusé les faveurs d'une femme de sa vie de vivant...il ne s'y était plus laissé allé de toute sa "non-vie".
Pour une bonne et simple raison: il n'était pas homme à céder sur un coup de tête, et la vie de Vampire n'avait rien d'une partie de plaisir pour qui voulait fonder un couple stable. Pour ne pas dire impossible avec les vivants...

Les caresses qu'ils se prodiguaient électrisaient la peau d'Armand, et il ne se serait jamais plus crus capable d'une telle ardeur.
Pout tous dire la petite partie de son cerveau épargné par sa passion grandissante et la beauté de Kaomi hurlait à son esprit des mises en garde frénétiques à son esprit. Non contre ce qu'ils s'apprétaient tous deux à partager, mais contre la façon dont ils géreraient la suite...
Mais ce genre de considérations pouvaient, non devaient, attendre aussi Armand les écarta-t-il d'une pichenette.

Ses crocs plongèrent soudain sur la poitrine de Kaomi, qu'un rapide passage de ses mais avait débarrassé de son Kimono comme de ses sous-vêtements, et s'enfoncèrent avec délicatesse dans sa chair, en prélevant un insignifiant mais sensuel tribut de sang.
Se maîtrisant de son mieux sous les baisers de Kaomi et la hardiesse de sa main terriblement proche de son sexe durcit, Armand relacha son baiser puis lui susurra à l'oreille:

"Je t'aime"

Puis il ne fut plus temps de parler...En quelques instants, il lui retira doucement sa jupe tout en envoyant son pantallon voler il ne savait où dans la pièce. Tous deux parfaitement nus, il la pénétra (hrp: désoler je trouve rien de plus romantique) avec tous l'amour qu'il avait en lui et la force que lui inspirait sa passion.
Allant et venant en rythme, il se fit moins lourd sur elle, afin de lui permettre de le renverser si l'envie l'en prenait...
Une monté de plaisir s'abattit sur Armand, qui ne se souciat plus de rien d'autre que d'en faire autant pour Kaomi. De toute façon sa semence n'existait plus depuis sa mort...
Et tous en la pillonant, il lui fit don de baisers et de caresses tendres et aimantes, sans la moindre retenue...

L'avantage indéniable et non négligeable d'un mort par rapport à un vivant, c'était qu'il n'était pas soumis à la limite de résistance qui accompagnait toute jouissance masculine et contraignait sans exception la moitié féminine à une frustrante fin, souvent trop rapidement arrivée. Armand ne semblait pas gagné ni par la fatigue ni par l'insurmontable orgasme, et aujourd'hui, Kaomi avait donc tout loisir de décider du terme de l'ébat.

Toujours à cheval sur lui, la jeune fille s'efforçait de maintenir son rythme que perturbaient les aléas de l'extase, le rendant irrégulier, parfois plus rapide et violent, d'autres fois plus tendre et posé.
Cependant mal-assurée dans cette grande liberté de mouvement, les caresses délicieuses du vampire l'enveloppèrent d'une agréable confiance, et un long frisson suivit la remontée de ses mains, de ses hanches étroites jusqu'à la chute de sa poitrine. Comme il se redressait, l'ange trouva un appui secourable sur les larges épaules qu'il lui présentait, et s'offrit un confort plus stable en l'enlaçant avec douceur.
Non, pourquoi fallait-il que leur visage soit si proche, Kaomi avait du mal à fuir l'émeraude infini du regard qu'il lui rendait. C'était un attrait de son visage qui ne l'avait pas laissé indifférente, mais jamais auparavant ces yeux n'avaient autant révélé leur beauté.
La proximité qui engageait leur deux corps à présent suggéra une pression plus intense en elle, ce qui cambra son buste contre le torse de l'homme. L'expression de la douleur sucrée qui l'envahissait se réfugia dans un baiser délicat, si apaisant que la fluidité reprit le dessus sur la tension qu'avait momentanément éprouvé son corps. Kaomi rouvrit faiblement les yeux en sentant sa chevelure glisser de son épaule. Une de ses mains s'entremêla dans les cheveux mi-longs de Armand, l'autre lui prit la sienne, celle qui caressait sa poitrine, pour la porter à sa bouche, qui suça son index avec éloquence. Une montée de chaleur exquise vint la crisper toute entière alors que les crocs du vampire perçaient à nouveau sa gorge.

Son coeur sembla râter plusieurs battements, privant ses muscles de l'oxygène et du sang nécessaire, et sa force l'abandonna. Son corps, cible d'une fébrilité anti-naturelle, s'échoua sur l'aqua qui, dans un parfait timing, décida de la rallonger sur les draps du lit. L'igni avait dû mal à respirer, mais considérant ceci comme un détails futile, elle accepta le langoureux baiser d'Armand, caressant avec délice sa langue de la sienne. Tandis qu'une de ses mains s'aggripait obstinément à la nuque du vampire, l'autre plus curieuse lui procurait des caresses le long des côtes, s'aventurant fort profondément dans le creux de ses hanches actives, descendant bien au sud de son dos, en toute innocence. Cette même main se permit une sensible pression sur son bassin, l'invitant à plus de franchise; un contact déjà plaisant qui le serait d'avantage avec quelque démonstration de force, non violente mais plus prestante.

Pour la deuxième fois, Kaomi sentait arriver en elle comme la réflection de son pouvoir igné, dans chaque parcelle de son corps. Une chaleur ardente la crispait, ses ongles rentrèrent un peu dans la peau du dos du vampire, un soubresaut agita son corps et un dernier gémissement, proche d'un cri, s'échappa de ses lèvres.
La jeune fille chercha l'étreinte de celui qui l'aimait, en resserrant doucement ses bras autour de lui. Quand ses lèvres ne furent plus qu'à quelques milimètres de son oreille, elle sussura encore soupirante.


" Je n'en peux plus ... Tu es tellement ... excitant. "


Dans un élant de tendresse, Kaomi reprit une série de bisous humide dans le cou de Armand, et des caresses moins douloureuses dans le dos que ça avait pu être lors de frissons incontrôlés.

Après les innombrables griffures subies, les caresses de Kaomi était comme un ongant purificateur.
Se joignant à elle, Armand effleura son corps de ses deux mains, recherchant un réconfort mutuel après la somme colossale d'énergie utilisée.
Ce ne fut qu'après une ultime étreinte un peux plus violente quoi que sans force, pour le moment, qu'il se dégagea pour venir s'allonger à ses côtés.
La pièce était sombre, mais également parsemée des même petite lampes qu'il avait allumé à leur arrivé. Aussi Armand décida-t-il d'amener un peux de lumière dans sa chambre...Après tous les vivants n'appréciaent pas forcément l'obscurité comme les Enfants de la Nuit.

"Ellen silla lumeni!"

A nouveau l'incantation d'Armand résonna, mais cette fois d'une voie plus assurée et plus doucement car il ne désirait qu'une faible luminosité.
Obéissants, les lampes elfiques de la chambre s'allumèrent timidement, comme pour ne pas geiner ses occupants. Une faible clartée reignait à présent, bien qu'Armand n'en eu pas besoin pour admirer les contours de Kaomi, sa poitrine se soulevant régulièrement lorsqu'elle respirait.

Débordant de passion, il posa une main sur la joue de Kaomi, et vint se peletoner contre elle. La couvrant de baiser, il se mit en devoir de refermer toute les petites plaies qui trahissaient les endroits où ses crocs avaient plongés.
Son autre main vint caresser une fois de plus ses hanches, tandis qu'il lui mordillait les oreilles, sans user de ses canines dangereusements pointues.

"j'en déduis que cela t'à plus."

Son ton était délibérément rieur, pas moqueur, mais enjoué. Comme pour chesser de son esprit le fait qu'il avait trahie l'un de ses propres préceptes:
Ne jamais tomber amoureux d'une victime...

*Mais ce n'est pas ce que j'ai fais, puisqu'elle n'est pas ma victime et ne le seras jamais.*

Reprenant un ton plus sérieux, Armand ajouta, plantant ses yeux dans ceux de Kaomi, dans lesquel il eu peu se noyer dans l'instant:

"Merci beaucoup. Pas pour ton sang, car si cela eu été ma seul motivation j'aurais aussi bien pus aller voir ailleur, mais pour ces instants. Merci ma douce."

Son coeur battait un rythme réguliers à présent, quoi qu'il chercherait encore du sang prochainement. Pour l'heure il n'y songeait pas vraiment, abosrbé par la présence de Kaomi à ses côtés.

"Sache que tu sera toujours la bienvenue ici, de même que jamais je ne te retiendrais contre ton grée."

Il voulut rajouter "je t'aime", mais le courage lui manqua, à lui Armand Sulimodevant la souveraine beauté à ses côtés.

Se soumettant à sa requête, Armand entraîna Kaomi dans une dernière et fougueuse élancée poncutée de jouissance. La jeune fille fut électrifiée par cette vague de plaisir, et ne regretta pas un tendre retour au calme, là où se elle sentait encore le mieux, dans les bras d'un homme rassurant qui lui portait tant d'affection. Elle ne se lassait pas des caresses qu'il lui procurait et ne se privait pas pour les lui rendre, cherchant parfois le contact si plaisant de ses lèvres.

La douce lumière qui baigna la pièce à la demande du vampire était bienvenue pour Kaomi qui, pour la première depuis elle ne savait trop combien de temps revoyait clairement le visage d'Armand. D'une main elle lui caressa les cheveux, descendant le long de sa joue pour finir contre son poitrail, puis elle se blottit contre lui comme pour y retrouver un semblant de chaleur humaine.
Elle lui fut reconnaissante de soigner ses morsures, aux yeux des genscela pouvait toujours effrayer, bien qu'elle y soit indifférente. Elle ne pouvait faire de même avec ses marques de griffures et de suçion mais de toute façon, il n'avait sûrement rien à cacher à personne, enfin il fallait l'espérer.

A la suite de sa remarque, les joues de l'ange s'empourprèrent un peu et un mal de tête virulent passa furtivement, auquel elle ne fit pas attention tellement elle y était habituée. Un peu embarassée elle hocha la tête en signe d'affirmation, mais fut agréablement surprise de s'entendre remerciée..... Elle ajouta en un ton murmurant


" C'était un plaisir Armand.
Bien sûr que ça m'a plu, c'était le moment le plus agréable pour moi depuis longtemps. J'espère que ... toi aussi, tu as aimé ? "


Se mordant la lèvre inférieure, elle avait terminé sa phrase avec une pointe d'inquiétude à peine discernable. Sa gorge était sèche, la soif la tenaillait et un léger frisson de froid et de pudeur parcourut tout le long de son corps dénudé.
Flattée par l'invitation du vampire à venir le voir quand bon lui semblerait, elle eut un sourire heureux, mais songea à regret qu'il lui faudrait retourner à l'école en semaine, à cause de l'initiative bien mal venue de sa professeur de feu de reprendre ses cours.
Le soir-même de cette grisante journée, elle laisserait celui pour qui elle voulait à nouveau survivre.

Ses doigts écrivaient fluidement ses mots sans sens sur le torse de Armand, puis sa mains dévia sur le bras qui l'enlaçait. Elle remonta son regard d'un intense pourpre dans les yeux de jades qui l'admiraient. L'envie ne lui manquait de répondre à ses sentiments ...
Avec timidité elle lui demanda, rallongea sa tête le long de son bras.


" Vas-tu me raconter ce qu'il t'est arrivé pour tes blessures !?
Excuse ma curiosité mais c'est plutôt l'inquiétude qui me fait parler. Ici ... " La jeune fille caressa le milieu du torse de l'homme. " ... Pourquoi ça s'est ouvert ? "

Consciente du décalage de ses paroles, Kaomi n'avait cependant pas de remords à avoir laissé déborder ses questions.
Peut-être cela soulagerait-il aussi Armand d'en parler.

Le bras droit passé sous la tête de kaomi et le gauche entièrement occupé à lui caresser le dos et les hanches, descendant par moment sur ses cuisses, Armand regardait droit dans ses yeux.
Un moment inquiet qu'elle ne sens aille à présent qu'ils avaient finis, pour cette fois en tous cas, il fut rassuré par sa réponse.

"Bien évidement! j'ai plus que l'âge que je semble avoir, alors quand quelques chose ne me plaie pas, j'y met un terme sans attendre..."

Etait-ce de l'inquiétude qu'il avait crue voir dans les yeux de Kaomi? Armand ne pouvait le déterminer, aussi choisit il ne pas le relever.
Désireux de dissiper tous doute ou inquiétude, Armand rapproche d'une ferme mais sensuelle étreinte leur deux cors avant de couvrir les lèvres de Kaomi des siennes et de lui offrir un long baiser, cherchant le contact de sa langue.
Toutefois il prit bien garde à laisser ses crocs hors de portés.

La question suivante de kaomi faillit lui arracher un sourire devant sa curiosité, légitime malgré tous, mais un voile obscurcit à la place son regard pendant un berf instant.
Se reprenant, il la fixa droit dans les yeux avant de commencer:

"Je poursuivais Angellus Niddle, un jeune vampire gagné à la cause des démons et qui avait causé bien des soucis lors de la guerre. Nous nous affrontâme dans les grottes de Finduillas Súrion pendant un bon moment. Il était plutot rusé, mais aussi suffisament affaiblis pour entreprendre une action désespéré. Il me laissa lui expédier un véritable boulet d'eau dans le corps pour permettre à ses Katars de me lassérer le corps. Heuresement je m'en suis sortie. Il devrait être prisonniers en ce moment, mais les dieux seulent savent de quoi il est capable."

Un frisson parcourut le corps d'Armand au souvenirs des katars lui entaillant le torse, mais il le réprima toutefois, non sans mal.
Durant son récit, sa main avait nonchalament caresser les hanches de kaomi, avant de remonter le long de la courbe de ses seins.
A présent, elle cherchait le contact de la main de Kaomi, qu'elle intercepta non loin de son propre torse.
Le désir remontait en lui, mais il refusait de se laisser dominé...sauf par kaomi^^

Un sourire vint trahir le soulagement qui était le sien alors qu'Armand lui assurait s'être complu dans leur ébat, ce que Kaomi avait redouté n'ayant jamais eu l'expérience d'un non-vivant. Mais elle aurait pu se douter qu'avec la longue vie qui le précèdait, en effet il n'aurait laissé un désagréable moment la prolonger d'ennuis.
C'est avec plaisir et délectation qu'elle se laissa emporter contre le corps énivrant de l'homme, et qu'elle se plia sous son baiser des plus succulents, remarquant avec quelle avenance il écartait ses crocs dangereux de sa langue et de ses lèvres.

Sa main se mit à caresser son torse, comme si elle voulait le soulager alors qu'Armand entreprenait de lui raconter les péripéties qu'il avait affronté. Le regard parme de la jeune fille s'assombrit en imaginant, avec une précision trop fine à son goût, la scène du combat sanglant.
Elle ne put retenir un frisson de dégoût qui la poussa un peu plus contre lui, comme si de son corps elle aurait pu lui apporter une maigre protection à un ennemi lointain de lui maintenant. Elle eut un instant l'impression de sentir la douleur que produisait une lame entrant en plein dans son ventre, cette sensation l'avait déjà relancée, même si la jeune fille n'arrivait pas à se souvenir d'une telle blessure.

" S'il est prisonnier au moins il est innofensif maintenant ... Et sûrement très affaiblis !
J'espère que ta blessure ne se rouvrira pas comme tout à l'heure. Cétait du poison n'est-ce pas ? "

L'ange sentit soudain sa main enlacée, et referma ses doigts sur ceux de celui qui l'aimait. Ses mauvaises sensations la quittèrent sans tarder.
Il ne fallait pas qu'elle laisse les instants passés aux côtés d'Armand être ternis, ils étaient si doux, peut-être seraient-ils rares ....
Elle releva la tête et s'empara de ses lèvres. Langoureusement elle lui offrit sa langue, lâcha sa main pour se coller à lui.
Malicieuse, elle chercha du bout de la langue ses crocs, et s'entailla sur une de ses canines acérées. Elle entreprit de délicatement peindre le palai du vampire du sang qui en découlait, pour lui rendre ce baiser encore plus savoureux qu'il ne l'était. Elle n'avait pas trop mal, sa main libre passa furtivement au sud du ventre de l'homme.

Une fois qu'elle lui eut laisser rompre l'étreinte, Kaomi enfouit sa tête dans le creux du cou du vampire, mal à l'aise. Il était un être de la nuit alors qu'elle était soumise à l'éphémèrité de sa vie. Elle n'était pas restée insensible aux sentiments qu'il nourrissait pour elle, mais deux espèces différentes pouvaient elles vraiment les assumer ?
Aux conséquences il aurait peut-être fallu réfléchir avant qu'il ne soit trop tard, car si Armand, malgré la sincérité apparente de ses paroles, ne faisait peut-être que jouer avec elle, l'ange Kaomiel se vouait déjà toute entière à lui.
Sa conscience cependant faisait tout pour la réfréner, la raisonner, l'empêcher de commettre l'irréparable .... Comme par exemple de succomber au don ténébreux tant de fois proposé.
A nouveau et peut-être encore malvenu, la jeune fille se permit de demander en chuchotant presque.


" Que va-t-il se passer maintenant ? Tu étais sincère ... tout à l'heure ?
Ou bien tu dis la même chose à toutes celles qui passent par cette chambre le temps d'un repas ? "

Des frissons électriquent vinrent agiter le corps tout entier d'Armand, alors que Kaomi lui rendait si passionément son baiser et qu'elle lui faisait encore don d'un peux de son sang.
La sensation d'un telle baiser, qu'il n'avait encore jamais eu, lui procura un plaisir énorme. Sans parler de l'entrepenante main de Kaomi...
Répondant sans attendre à son baiser, sa langue vint plaquer l'espace d'un instant celle de Kaomi contre son palet, laissant encore d'avantage de sang s'en écouler. (à l'échelle d'un filet de sang).
Puis elle vint se coller tendrement contre celle de kaomi, refermant la minuscule plaie qu'elle avait elle même ouverte.
Relachant légèrement son étreinte, Armand laissa Kaomi cherchée le réconfort de son cou, songeant un instant combien ils devaient avoir l'air comique: la jeune femme la tête plongée dans le cou du vampire...

Mais cela n'était pas si comique. En effet Armand avait mit en route une sacré suite d'évènement en laissant ses sentiments pour Kaomi prendre le dessus. Il n'était pas tout à fait sur des siens pour lui, mais il était en revanche persuadé que la réponse ne tardait pas.
Désireux de repousser les doutes de Kaomi, Armand vint placer une de ses mains derrière la nuque de la jeune femme, tandis qu'il la couvrait de baiser.
Puis il vint chuchotter à son tour à son oreille:

"Ce qu'il va se passer? je vais continuer à t'aimer de tous mon coeur. Car j'étais plus que sincère, et celle qui me serve de repas ne passe même pas par cette apartement...De même qu'elles n'ont pas droit à mes faveurs et que je ne recherche pas les leurs.
Et pour mon corps, non ce n'était pas du poison mais cela ne se rouvrira plus désormais."

L'effet de sa malicieuse tentative fut plus satisfaisant que Kaomi ne l'avait imaginée et elle eut l'agréable surprise de sentir Armand frissoner alors que sa coupure disparaissait sur sa langue, laissant dans la bouche un goût de sang à la fois sucré et acide.

Réfugiée contre lui, même si le fait que ce soit elle qui ait les lèvres proches du cou d'un vampire et non l'inverse était un peu paradoxal, elle accueillit avec une joie non dissimulée ses mots, se demandant encore quelle folie avait traversé l'esprit de cet homme, mais cela lui plaisait !
Rassurée d'être la femme la plus importante pour lui, elle lui rendit ses bisous avec ferveur, se sentant mieux dans des draps que n'avaient pas foulé une multitude de corps à l'issue funeste.
Une fois le silence retombé, l'ange ne répondit rien, et son silence pouvait signifier bien des choses. Elle perdit un instant son regard sur les lampes elfiques à la lueur hésitante, jusqu'à ce qu'un sourire partagé entre l'amusement et la tristesse viennent animer son visage immobile jusqu'alors.
La jeune fille se redressa un peu, en appui sur un coude et fixa Armand, de ce petit air un peu arrogant qu'elle arborait involontairement, et ajouta sans hausser la voix.


" 'Tu vas continuer à m'aimer' même en sachant que je ne serai pas éternelle, contrairement à toi ? Je pense que tu as dû y réfléchir de toute façon ... C'est déjà arrivé ? Peut-être pas à toi mais, quelqu'un que tu connais ... ? "

Pas certaine de vouloir connaitre la réponse, elle lui caressa la joue d'une main fragile sans le quitter des yeux, et pour échapper un peu à cette mortelle ambiance, elle ajouta d'un ton plus détaché, après un soupire teinté de désespoir.

" .... Et puis, tu te sens capable d'apprivoiser la personnalité que je renferme ? Ce n'est pas sous tes faveurs qu'elle cédera, bien qu'elle les apprécie. "

Nouveau mal de tête survolté. Kaomi se massa un peu le front dans un geste anodin et retourna au visage du vampire.
Elle se crispa un peu, craignant que ses paroles aient été trop crues. Elle profita de cette franchise, se mettant en devoir de l'atténuer, pour ouvrir ses sentiments à l'homme.

" Je ressens la même chose ... je t'aime... Armand ! Je ne veux pas être la cause de ton déclin... "

* Mais je ne sais pas si je serai un jour prête à abandonner ma mortalité ... Ou plutôt ma liberté. *

Ses pensées, elle aurait voulu les formuler mais en fut incapable. Elle se voyait mal devenir dépendante de quelqu'un, dépendante d'une sorte de drogue au prix malsain, privée de la lumière du soleil, source de son pouvoir.