Avec une patience infinie, et plus d'amour dans le regard qu'il ne l'eu jamais cru possible, Armand écouta Kaomi.
Non que ce genre de considérations lui déplaisaient vraiment, mais il s'était douté qu'ils y viendraient bien qu'en ayant intérieurement prié pour que cela ne soit pas le cas.
Eh bien non.
De toute façon qui a dit que la vie était facile? Il était mieux placé que quiconque pour le savoir, et avait pris sa décision lorsqu'il avait accepter Kaomi ce matin...
Sa main se mie à caresser rêveusement la hanche de Kaomi tandis qu'il lui répondait, très sérieusement:

"Oui, j'y ai réfléchie. Et tu veux savoir? Je m'en fiche complètment. Je suis de l'avis que la vie est suffisament déterminé à nous faire disparaitre sans que nous gachions ce que nous lui arrachons avec trop de reflexion.
Tu n'es pas prête de mourir non? Alors pourquoi se posé d'avantage la question. Je t'aime, et des considérations secondaire, comme la mort, peuvent attendre un bon moment non?
Quand à la démone qui squatte en toi...eh bien si elle ne se rend pas à ces arguments..."

Se faisant Armand fit glisser ses doigts un peux plus bas, dans le but manifeste de faire frémir Kaomi là où son sexe s'était retiré précédement, tout en poursuivant d'un air assez léger:

"Je crois que je me résoudrais à lui botter les fesses!"

Armand attendit de voir l'effet de ses paroles, et de sa main, avant de reprendre cette fois visiblement soulagé de la réponse de Kaomi à ses sentiments:

"Tu ne sera jamais la cause de mon déclin. J'avais le bouleau de professeur de l'eau pour donner un sens à ma vie, mais maintenant j'ai le plus beau trésor d'Elament pour avancer chaque jour. Alors mon déclin? Il est loin derrière moi. Et je ne te demanderais pas de me suivre dans les ténèbres, car nous autres vampires savons combien la vie est précieuse et la respectons plus que tous. Ta liberté je ne te la demanderais jamais, jamais!"

Cette dernière phrase fut prononcé avec férocité et espièglerie, puis Armand chercha le contact des lèvres de Kaomi tandis que sa main devenait de plus en plus hardie...

La réponse d'Armand lui arracha un bref rire cristalin... La démone n'avait donc qu'à bien se tenir face à cet adversaire de taille.
Il avait raison, rien ne servait de se préoccuper de futilités comme la mort, la vie, pour le moment. Agir sans considération ressemblait bien à Kaomi, elle ne voulait pas laisser l'âge endurcir sa prudence et la priver de son insouciance, tant qu'elle pouvait rester maître d'elle-même.

D'ailleurs, en cet instant son self-control était plutôt mis à rude épreuve par l'audace du vampire aux doigts aventuriers. Kaomi subit les frémissements recherchés avec délice, oubliant du même coup ce qui préoccupait son esprit.
De la joue d'Armand, sa main glissa jusqu'à la sienne en descendant le long de son torse, et sensiblement plus bas, puis lui attrapa les doigts avec douceur mais fermeté. Elle le guida sur le contact régulier et profond souhaité, engageant d'avantage sa tentative, avant de lui écarter la main pour grimper à califourchon au-dessous de son bas ventre, fuyant ses caresses.
Elle emprisonna résolument ses poignées malintentionnés entre le lit et ses mains, puis plongea son regard dans le sien, comme si elle cherchait à l'envoûter.
La jeune fille ne se mut (-hs- du verbe "se mouvoir" -/hs-) pas sur lui, contentée par leur proximité indécente. Ses cheveux tombant en cascade de ses épaules effleuraient le corps du vampire, ils reflétaient sublimement la lumière tamisée de la chambre. Sa langue subreptice humidifa ses lèvres avant qu'elle ne les lui offre une nouvelle et extatique fois, puis se redressant, l'ange se cambra légèrement et relâcha par la même sa pression sur les mains d'Armand. Elle lui répondit d'une voix pleine de malice et de sensualité.

" Tu dois être le seul vampire à penser comme ça mais, c'est bien ! Ma liberté sera la dernière chose que j'offirai à quique soit.

En attendant ... J'ai besoin de prendre un bain ! "

La jeune fille baissa la tête pour admirer son corps, qui avait essuyé sueur, salive et sang depuis la veille, et dont la foideur invitait à l'eau bien chaude et confortable d'un bain ou de la cascade d'une douche revivifiante et stimulante.
Elle n'était pas contre se faire accompagner, ne connaissant déjà pas le chemin vers une éventuelle salle de bain dans cette maison impressionnante, mais aussi ne voulant pas quitter d'une seconde la présence de l'homme pour qui son coeur battait à présent, préférant savourer le plus de temps à ses côtés pendant qu'elle le pouvait sans devoir répondre à d'autres obligations.
Mais peut-être les projets qu'il caressait avait une tout autre teneur; peut-être aussi avait-il le besoin de dormir à la suite de ses deux éprouvantes luttes qui s'étaient succédées, exigeant un repos mérité et inévitable.
L'ange tenta malgré tout en couvrant de caresses frileuses sur son torse et ses bras.

" Tu viendrais avec moi ? "

Se délectant de l'effet de ses nouvelles caresses, Armand se perdit une fois de plus dans la contemplation des yeux de Kaomi.
Les yeux d'Armand quant à eux brillèrent de plaisir lorsqu'il vit kaomi répondre à sa provocation, tout à fait indescente, tandis qu'une lueur espiègle dansait dans son regard au rythme du contact profond et régulier de sa main au sein de l'intimité de sa compagne.

A nouveau il se laissa dominé, conquis par la souveraine beauté de kaomi.
Imprimant toutefois à leur bassin un nouveau mouvement ondulant, afin de souligner qu'elle ne dominait pas complaitement, il se laissa aller contre les coussins, mains dans la mains, les yeux dans les yeux.
Pendant un bien long moment, Armand fut incapable de faire ou de dire quoi que ce soit. Que dire de toute façon devant une telle beautée?
Lorsque Kaomi se cambra légèrement et que la pression sur ses doigts se relacha, Armand en profita immédiatement pour se redresser et venir se coller pratiquement à elle, ses deux jambes toujours fermement serrées dans le dos d'Armand.
A nouveau il se contenta de lui offrir ss lèvres et sa langues pour toute réponse, avant de la laisser parler de sa voie sensuelle.
Une lueur s'alluma quelque part au fond du regard d'Armand lorsqu'elle mentiona un bain. Déjà un inconditionel de l'immersion totale dans une immense bainoire, elle venait de parler d'eau à un aqua...
La voie espiègle d'Armand s'enroula autour ds paroles naturelles qui lui vinrent alors:

"Mais en voila une bonne idée! Je ne viens pas...je t'y emmène!"

Soudain, Armand se redressa complaitement, ses bras soutenant Kaomi avec tendresse tandis qu'il la portait, dans la position dite du Koala, à travers sa chambre et le salon.
Prenant immédiatement à gauche en sortant de la chambre, il reprit à gauche pour entrer dans une pièce contenant une baignoire de marbre assez vaste pour que deux personnes s'y meuvent à leur aisent.
Trois tuyaux de bronze sortaient du mur de gauche contre lequel elle était adossée sous une fenêtre, et un lavabo de marbre blanc et un élément carrelé se tenait sur la droite en dessous d'une glace.
Un doux tapis de fourrure ornait le sol, de sorte que nul ne put glisser.
Quelques lampes déversaient leur lueur dans la pièce, éclairé également par un filet de lune se déversant de la fenêtre.
Rapidement et avec précision, Armand déposa Kaomi dans la baignoire, avant de lui glisser doucement à l'oreille:

"Ne bouge pas, je reviens dans un instant."

Et c'est ce qu'il fit. Enclenchant l'arrivée d'eau via les trois tuyaux, il ce glissa dans un des painoires pendant au dos de la porte, puis descendit à l'étage inférieur où il alluma un grand feux directement sous la cuve enfermant l'eau destiné au bain.
Certe il aurait aussi pus faire chauffer l'eau avec son pouvoir, mais il voulait garder son énergie pour autre chose.
Remontant quasiment en courant, il revint dans la salle de bain au moment où l'eau commençait à avoir emplie toute la baignoire.
Augmentant le débit, il ouvrit également l'évent d'évacuation, de sorte que le liquide soit toujours en mouvement. Nul bruit ne provenait plus de la tuyauterie, à présent immergée.
Se débarrassant de son peinoire, porté uniquement dans le cas où quelqu'un dehors aurait regardé dans sa direction, Armand entra dans l'eau délicieusement chaude, et vint se placer derrière Kaomi. Quoi que la place ne manqua ni à côtée, ni devant elle.
Enseirrant son corps de ses bras, il se mit à lui couvrir la nuque de baiser, tout en l'attirant contre lui, allongé dans la baignoire de marbre.

"Alors? Satisfaite?"

Kaomi se réjouit de la réponse enthousiaste d'Armand, mais elle n'eut que le temps de s'aggriper à lui alors qu'il se redressait en emportant son corps loin du sol. Ses jambes lui enlaçaient étroitement les hanches et ses bras s'accrochèrent fermement à son cou. La jeune fille allongea sa tête sur l'épaule du vampire et regarda distraitement la pièce plongée dans la pénombre qu'ils traversaient pour se rendre à la salle de bain.
Sa nudité la fit frissonner, elle se sentait vulnérable malgré les bras d'Armand qui l'entouraient, son corps entièrement découvert dans cette grande salle aux murs espacés, sans tissus à portée de main pour s'y dissimuler. D'un regard furtif elle cherchait aussi à tenir à distance la chatte elfique qui logeait ici, encore un peu effrayée par son innocence douteuse.

Armand s'arrêta enfin dans une salle marbrée et lumineuse. La jeune fille quitta à regret ses bras pour se retrouver assise dans une baignoire de marbre froid, contact qu'elle déprécia. Une fois Armand partit faire elle ne savait quoi qui nécessitait de descendre les escaliers, elle sortit de la baignoire avant que l'eau n'atteigne sa peau. Ses pieds rencontrèrent un sol moelleux, doux et chatouilleux, elle eut un sourire puis se redressa pour regarder droit devant elle, au-dessus du lavabo. Un miroir reflétait ses courbes fines et élancées, ses cheveux ondulaient un peu, son regard à l'expression chétive la fixait sans la voir. Dans son dos, elle fit apparaitre ses ailes ténébreuses, plus hautes que sa tête et plus larges que son corps, soyeuses et abondemment fournies. Elle se dit à elle-même en désignant la personne qui apparaissait dans la glace, d'une voix presque effrayante de sarcasme.

" T'as plus aucune chance de revenir maintenant, tu es bloquée par ton propre orgueil. "

Espérant n'avoir été qu'entendue par elle, elle fuya ce reflet comme si elle avait peur de ne pas s'y reconnaitre, s'approchant de la fenêtre, un sursaut lui fit porter sa main au coeur.
La nuit, déjà ... Elle n'avait pas vu le temps passé ... bien que ce soit l'hiver, les journées étaient courtes mais il lui semblait que seulement deux heures s'étaient écoulées entre le matin où elle était entrée ici et ce moment.

Le bruit des marches pourtant silencieuses parvint à ses oreilles, et rapidement elle dissimula ses ailes qui laissèrent une ou deux plumes choir sur le tapis de fourrure. Avec agilité elle se remit dans la baignoire, où l'eau chauffait trop faiblement à son goût. Ses mains se posèrent délicatement sur la surface et libérèrent un amas régulier de chaleur qui tempéra l'eau tiède à sa guise. La jeune fille rapprocha ses genous contre son corps, l'eau maintenant l'imergeait jusqu'aux épaules, elle était très chaude, très détendante; Kaomi aurait pu s'endormir.
Ses yeux se fermèrent doucement, puis elle sentit des remous causés par l'entrée du vampire derrière elle. Elle ne se sentait pas oppressée tant de place il y avait, et se laissa attirée par les bras et les lèvres d'Armand, se reposant délicieusement contre lui.
Pour toute réponse elle soupira d'aise. Ses bras s'émergèrent de l'eau agitées pour passer sur la nuque du vampire, l'enlaçant doucement et lui livrant quelques caresses le long des épaules et du cou.
Si l'eau n'était pas son élément, c'était pourtant celui qu'elle affectionnait le plus, quand celui-ci était contrôlé. La peur du lac ou de la mer la privait des bienfaits de cette source de vie par exemple, mais ce bain était un délice pour elle.

" Tu dois te sentir mieux aussi .... "

Lorsqu'Armand avait reparue dans la salle de bain, Elwyng se tenait tranquillement sur l'un des canapé du salon, ronflant tranquillement. Elle découvrit les crocs en un sourire paresseux en guise de salut, puis retourna à ses propres préocupations.
La toilette d'un chat méritait tous de même plus d'attentions que les ébas de deux bipèdes!

Totalement imperméable à ses pensées pour le moment, Armand savourait pleinement la chaleur de l'eau et surtout la douceur de Kaomi.
Il fallait le voire pour croire à son côté angélique lorsqu'on avait vue le côté démoniaque!
En entrant, son regard s'était un instant attardé sur deux petites plumes qui jonchait le sol.
Instinctivement il s'était dit qu'il s'agissait là des relief du dernier repas d'Elwyng. Mais un part de lui même n'y croyait pas vraiment car qu'irait elle faire dans la salle de bain? S'il y avait bien une chose qu'Elwyng et lui ne partageait pas, s'était bien le gout de l'eau!
Elwyng ne comprenait vraiment pas cet intéret, qu'elle jugeait bizarre, les jours fastes!

Délaissant le cour de ses pensées au profit de Kaomi, Armand se mit à la faire doucement mais fermement rouler sur elle même pour l'allonger sur lui.
Une de ses mains vint se perdre dans la cascade ses cheveux, tandis que l'autre parcourait sans complexes les cuisses de Kaomi.
Déposant u rapide baiser sur ses lèvres, il inclina la tête de côté pour lui demander, d'un air faussemenr innocent et débordant de sous-entendus:

"Cette eau est bien chaude, comme si un, ou une, Igni s'en était approché...Tu n'a pas idée de quoi il s'agit par le plus grand des hasard?
Mais s'est bien agréable...surtout avec toi."

Son sourire se fit espiègle, tandis qu'il plongeait son regard dans le siens.
Sensuellement, sa main la plus basse remonta dans le dos de Kaomi, le pressant contre lui, tandis que l'autre sortait de ses cheveux pour venir appuyer sa nuque contre sa bouche.
Ses crocs jaillirent pour venir délicatement se frotter à la peau de Kaomi, avant de s'y enfoncer doucement de quelques millimètres.
A nouveau le sang jaillit, plus vigoureux que jamais, et Armand se sentie défaillir un instant.
Puis il se reprit et se fut au tour de sa langue de venir refermer la plaie, avant de rechercher le contac de celle de Kaomi dans un langoureux baiser.

A moitié portée par le volume de l'eau, Kaomi se laissa paraisseusement changée de position avec une légèreté antinaturelle, et vint se blottir contre Armand sans juger nécessaire d'ouvrir les yeux tellement le bien-être l'envahissait. Mais elle fut bientôt tirée de sa somnolence par un furtir passage des lèvres du vampire sur les siennes et perdit son regard vers le sombre ciel au travers de la fenêtre tandis qu'il lui faisait une bien curieuse remarque. Celle-ci interpela la jeune fille qui, dans une imitation presque aussi parfaite qu'il lui avait faite de l'air faussement innocent, elle répliqua sur un ton de coupable refoulé.

" Surprenant, je pensais que tu étais insensible à la chaleur ou la froideur ...
Il faudra remercier cet igni en tout cas, sache que tu as une frilleuse entre les bras ! "

Elle voulut rajouter qu'elle n'avait pas le pouvoir de baisser la température mais ravisa immédiatement ses paroles, de peur qu'il le prenne pour une demande et refroidissement amèrement l'atmosphère. De plus, le degré de l'eau n'était pas insupportable, l'eau ne bouillait tout de même pas ...

Maintenant habituée à ce qu'un homme s'intéresse plus à ses veines qu'au reste de son corps, Kaomi permit sans révolte Armand de lui menacer délicieusement la gorge de ses crocs, appréciant la morsure intime qu'il rendait délectable. Ce devait être une impression, mais il lui sembla qu'un bref instant, le vampire s'était laissé aller à l'énivrance au point de légèrement déconnecter du monde réel.
Un peu fière d'avoir le pouvoir sans le vouloir de procurer de telles sensations, elle répondit à ses lèvres en enlaçant son cou, bien que les mains de l'homme la soutiennent suffisemment.
Une fois le baiser rompu plus par nécessité de respirer que par lassitude, Kaomi se frotta lascivement contre lui et, penchant un peu le visage en arrière elle lui dit, presque sur un ton de défi.

" Aurais-je senti un instant d'inattention sous tes canines ? Tu as dû mal à te contrôler ? Prend garde si tu menaces ma vie, je ne répond pas de la suite des évènements ... "

Un sourire malicieux se forma sur ses lèvres, puis elle s'étira discrètement en cambrant son dos et tendant ses jambes irisées. L'ange replia ensuite ses genous, avec la lenteur que l'eau contraignait.
Elle cligna par deux fois des yeux dirigés vers le plafond où dansaient les lanternes similaires à celles de toute la maison, mais ne céda pas au regard D'Armand, préférant continuer à y admirer tout l'amour qu'elle inspirait.

Ses mains relâchèrent l'homme et Kaomi se laissa glisser vers l'eau, sans avoir besoin de s'éloigner de trop. Elle disparut lentement sous la surface, fixant sensuellement Armand jusqu'à ce qu'elle dûsse fermer ses paupières. Quelques instants s'écoulèrent, puis elle décida de remonter quand elle jugea sa chevelure suffisamment lissée par le poid de l'eau, et essuyant le surplus d'eau sur son visage, elle revint contre le torse du vampire, attrapant une de ses mains pour la porter à sa taille, afin qu'il comprenne qu'elle ne cherchait que son étreinte.
A l'air libre, les goutelettes brillantes qui perlaient ses cheveux et sa peau se rafraichissaient, la rafraichissaient ! Elle s'était sentie bien, entièrement recouverte par l'eau, mais il était dommage que cette agréable sensation ne puisse durer que le temps d'autonomie de ses poumons.
Un souvenir lui revint, du temps ancien d'Elament. Son démon aqua l'avait fait découvrir le lac. Auprès de sa facilité à se mouvoir dans l'eau elle n'avait pas eu peur, mais ne s'était pas risquée à le suivre dans les profondeurs abyssales que ce grand lac renfermait. Il avait été mignon, l'embrassant sous l'eau, il lui avait donné de l'air qu'elle avair refusé, craignant qu'il ne se fatigue par l'usage de son pouvoir, tout jeune qu'il était.... qu'ils étaient, elle et lui.

Ses pensées s'écartant bien loin de la salle de bain d'Armand, la jeune fille les chassa résolument avant de se redresser, à genou devant l'homme qui l'aimait, et de s'emparer de ses lèvres.
Elle finit par confesser sans le moindre embarras.

" Pardon, je rêvassais... "

Devant la malice sans borne de Kaomi, Armand ne sut que sourire. S'était incroyable comme sa beauté et son innocence était désarment...
Il s'était complaitement abandonné au contact du sang de Kaomi, ne pensant plus qu'à son amour et au doux corps qu'il tenait entre ses bras.
Son sang était riche, fort, voluptueux et sensuel.

"Oh je crois pouvoir remercier cette Igni sans trop de difficultés...
Enfin jusqu'à ce qu'elle abandonne..."

Armand termina sa phrase avec un haussement de sourcils et un sourire en coin, sans quitter Kaomi des yeux.
Mais avant de pouvoir rajouter quoi que ce soit, il sentit à nouveaux avec plaisir les lèvres de Kaomi sur les siennes.

"Ne me demande pas de te pardonner, c'est la seul chose que je t'accorde sans oser de question. Enfin si juste une...Die moi voir, tu te rappelle de notre rencontre au sommet de la tour des Aeras? Lorsque j'en suis descendut, tu a crié "Michael". Pourquoi?"

Armand acompagna sa question en penchant légèrement la tête, l'air plus intrigué que jaloux, se demandant de quoi il s'agissait.

Ses mains et ses bras ensérèrent un peux plus Kaomi, pour bien lui faire comprendre que quelques soit la réponse cela ne faisait pas la moindre différence pour lui.

"Tu n'es pas obligé de répondre, je t'aime et le passé n'a pas vraiment d'importance, je suis juste un peux curieux. Peut être même trop...donc si tu préfère une autre activitée que la reflexion...Tu verras ce qu'est la concentration et le controle. Hors je répond parfaitement de la suite des évènements!"

Armand termina sa phrase en faisant légèrement descendre une de ses mains sur les hanches de Kaomi, en prenant un air sugestif et absolument pas innocent. Un sourcils arqués dans une expression malicieuse.

Kaomi termina son bisou par une pression involontaire de ses mains sur les épaules d'Armand alors qu'un vertige la prenait, elle se ralongea sur lui, la chaleur lui tournait un peu la tête, et peut-être l'énivrance d'être avec lui.
Elle se sentit mieux alors que sa tête trouvait un confort certain contre son torse, et qu'elle s'amusait distraitement à le lui caresser de haut en bas, sous l'eau.
Le calme qui dominait son être fut soudain chassé par une agitation étrangère à sa connaissance, alors qu'à l'évocation de ce nom et de ce souvenir à la tour des aréas, la jeune fille rouvrait les yeux aussi brusquement qu'elle aurait baffé quelqu'un. Elle cessa le mouvement de sa main non loin de son sein, et la posa sur elle au niveau de son coeur.
Une tentative pour changer de sujet aurait été inutile, et de toute façon aucune feinte ne lui venait à l'esprit, elle dont l'imagination foisonnait d'habitude de malice et de subtilité.

Le vampire ne l'aidait pas beaucoup à réfléchir en plus, évoquant des sous-entendus attirants, lui proposant de ne pas répondre, bien que son étreinte se soit ressérée. Ca aurait paru louche de ne rien dire, mais frissonnante dans les bras d'un homme elle ne pouvait parler de Michaël d'un ton second. D'autant plus que son autre personnalité aussi, cette fois là, avait été en parfait accord avec les sentiments de l'ange.
La curiosité de savoir comment réagirait la démone induit Kaomi à la réponse.

Toutefois, elle eut craint de parler sans réfléchir. Armand mettait la question qu'il lui posait sous condition de son pardon... Pourquoi ... est-ce qu'un doute le tourmentait ?

Prenant la voix la plus neutre et la plus paisible possible, l'igni répondit d'un air qui se voulait détaché et désintéressé.



" Hum, précise que tu as sauté d'environ cent mètres pour en descendre ...
Je me suis souvenue qu'un ami avait fait la même chose une fois, du haut de la tour de Tiyos. Mais il avait des ailes pour se rattraper, lui !
la même peur m'est revenue ... "

Ce "lui" fut prononcé avec tout le reproche dont l'ange pouvait faire preuve. Même si à ce moment-là elle n'avait aucune sympathie pour l'énigmatique vampire, il restait qu'elle n'aimait pas voir les gens tenter des actions suicidaires, d'habitude pour le plaisir d'impressionner les filles.
Consciente que sa réponse n'était pas satisfaisante elle laissa ce sujet à d'autres préoccupations plus intéressantes.

Armand ne faisait rien pour la laisser se défiler du thème principal de la soirée de toute manière, ses mains d'une insolente entreprise frôlaient l'abord de son intimité avec véhémence.
Pour clore le sujet sans laisser de place à la remise en cause, elle osa elle-même un contact similaire au sien mais plus abouti, n'aimant pas tourner autour du pot, comme cela se disait.
Elle frissonna à ce contact et rougit devant son inhabituelle audace. S'il ne pouvait se vanter de l'avoir entièrement conquise, cet aqua avait le mérite de troubler ses idées. Elle répondit à sa provocation ouverte, désarmée devant l'expression de perversité jubilative qu'il arborait.

" Tu me cherches depuis tout à l'heure ... Si tu as quelque chose à prendre, je t'en prie.
Moi aussi je suis curieuse. Je veux savoir ... la suite, ce qu'est le contrôle que tu vantes ! "

Armand écouta la réponse de Kaomi avec le plus grand calme, malgré l'excitation qui grandissait en lui. Accompagné d'une pointe d'espièglerie.
Il tica légèrement au reproche non dissimulé de Kaomi, et prit un air penot de circonstance.
Du gendre: "chien battue"...avant de la faire disparaitre de son visage au profit d'un terrible sourire laissant apparaître toutes ses dents.
En générale il l'utilisait pour effrayer, car les personnes qui voyaient ce sourire sentaient alors en elles comme un signal d'alarme.
Mais là il s'agissait juste de faire sourire Kaomi après ce bref mais intense interrogatoire. La réponse laissait entrevoir une liaison plus qu'amical vue qu'elle disait "la même peur" mais Armand choisis de ne pas en prendre ombrage.
Après tous elle était libre de ses choix et ce n'était surement pas à lui de se montrer jaloux!
Désireux de faire dévié le sujet, et revenir à ce qui l'interressait (à savoir une soirée parfaite), Armand choisit de répondre au reproche:

"Certe, c'était plutot stupide et un rien provocateur. Mais au moin ce n'était pas comme si je m'était lancé tous seul sur les traces d'un vampire au service des démons au beau milieu de la nuit dans une foret me sachant seulement élève..."

Armand ne put répreimer un sourire de satisfaction en voyant Kaomi répondre à ses avances, puis la faim monta en lui.
Non pas la faim qu'un mortelle pouvait ressentir en temps normal...ni même celle qu'un vampire ressentait chaque soir (HJ t'a eu peur hein?) mais belle et bien celle qu'un amant ressentait au contac du corps de sa bien aimé...

Ses bras vigoureux enlassèrent soudain fortement Kaomi, avant de la faire rouler sous lui tout en murmurant à son oreille:

"Evidement la baignoire n'ait pas le lieu idéale, mais si tu t'en contente...moi aussi. Libre à toi de préférer un autre endroit dans cette demeure. Tu va voir ce qu'est l'impuissance!"

Il était parfaitement indécent et la cherchait délibérément, lorsqu'il vint doucement se glisser entre ses jambes , avant d'entrer en elle. Cherchant à lui faire juste un peux mal, il commença à onduler tout en la maintenant fermemant mais tendrement en dessous de lui, ses bras passés sous son dos et remontant pour maintenir ses épaules.
Il allait et venait en rythme, la couvrant de baiser tendis que de l'eau sortait de la baignoire et éclaboussait un peux partous.

Elwyng, qui était venue ronronner d'aprobation en dessous de la baignoire, battie précipitament en retraite vers le salon lorsque les premières gouttes arrivèrent.

*Sauvages!*

Tout à son oeuvre, Armand ne remarqua rien, se contentant d'attendre le moment où Kaomi lui rendrait sa soumission, tout en faisant en sorte que la tache ne lui soit pas aisée. Il aurait à cet instat préféré retourner sur son lit, mais il la laisserait libre de son choix tandis que sa langue cherchait à prendre impérieusement le controle de sa bouche.

La comparaison de témérité que fit Armand pour justifier son acte démentiel à la tour des areas ne parvint pas à convraincre Kaomi qu'il aurait été préférable de se jeter dans le vide plutôt que de courir les bois à la recherche d'un quelconque démon; cette dernière situation lui paraissait offrir de meilleures issues mais, l'assistant professeur de l'eau avait tout de même réussi à bien se sortir d'une chute qui aurait pu être fatale. Revoyant la scène, la jeune fille songea que s'il n'avait pas déployé la puissance aquatique qui l'avait sauvé, elle-même n'aurait pas eu le réflexe de sauter et le rattraper à temps avant explosion corporelle terminale ... Quelle piêtre ange gardien ferait-elle si elle n'était pas vouée au titre de déchue !

Tandis que son imagination s'évadait et apportait de morbides visualisations, une furtive expression amadouante sur le visage du vampire termina de calmer Kaomi de son indignation. Elle choisit ensuite de se consacrer entièrement au désir qui commençait à de nouveau énivrer son esprit, causée par les multiples avances de celui qui l'aimait, faisant montre d'une insistance exponentielle. Mais son sourire destructeur, à défaut de provoquer la peur la surprit, la fit tressaillir avec la violence discrète de la proie qui ne veut pas trahir sa terreur à son prédateur.
Si cette faiblesse ne la domina pas au premier abord, la jeune fille fut prise de vitesse par la vivacité dont fit preuve Armand. L'opressante étreinte lui coupa le souffle quelques secondes et réveilla la peur originelle de l'emprisonnement qui sommeille en chaque être. D'une volonté de se liberer elle ne parvint qu'à aider le vampire à réaliser ses fins, et se retrouvant dos contre le bord de la baignoire, elle se maintint la tête hors de l'eau, aggripée au vampire.

Comprenant que son éffronterie avait sûrement été l'incitation de trop, elle ne se rendit compte que trop tard de sa position adéquate avec l'homme tendu sur elle, et sentit avec une excitante douleur l'objet de son désir s'accaparer son corps tout entier.
A nouveau Armand était en elle, à nouveau il se permettait un plaisant mouvement, habilement mené. Cependant une grande différence séparait cette union de la précédente ... C'était la présence de l'eau ! Kaomi félicita la sagacité de son auteur, mais n'eut pas le temps de se réjouir longtemps d'une telle contrainte. Certes cela devait sûrement plaire à un aqua, de jouir des plaisirs charnels au milieu de son élément magique mais la jeune fille appréhendait toute cette agitation, vive et incontrôlée. Elle ferma les yeux et céda aux tremblements inquiétants qui ébranlaient son corps; les vagues pourtant lestes semblaient fouetter sa peau et les bruits d'une sèche fluidité de l'eau qui ruisselle hors de son récipient lui vrillaient les oreilles.

Acculée sous le corps du vampire, fermement tenue par ses bras, empêchée par les bords de la baignoire et privée de sa voix par les lèvres qui s'emparaient de sa bouche, toute l'impuissance qui était la sienne entrait en résonnance avec la menace d'Armand, que Kaomi avait au départ prit pour une confession masculine honteusement problèmatique. Les seules alternatives qu'elle voyait encore pour retrouver le contrôle de son environnement restait l'attendrissement ou la violence. Ne pouvant se résoudre à la seconde de peur de représailles, la jeune fille appela le prénom de celui qui l'aimait dans un murmure suppliant et sentit ses muscles se crisper, partiellement malgré elle.
Le plaisir contredisait sa détresse car l'excitation d'être enfin soumise à quelqu'un ne lui déplaisait pas, mais l'eau la gênait et son fiel ne lui permettait pas de supporter longtemps la domination.

Cherchant un point faible à la rétention déterminée qui pesait sur elle, l'ange chercha par maintes caresses éloquentes à adoucir la force du vampire et alléger son étreinte, elle se permit même une chétive morsure à son artère jugulaire, sans force, mimant les pratiques de son espèce, jusqu'à ce qu'enfin elle parvienne à inverser sa place avec lui et lui dire en maitrisant sa voix vacillante sous le coup du désir et de la panique.

" Cet aperçu m'a suffit, ma satiété n'est pas satisfaite cependant elle attendra un lieu plus propice à mon aise ... "

A ces mots, Kaomi s'enfuit de la baignoire d'un élégant passement de jambe mais ne lâcha pas le poignée d'Armand. Elle l'attira vivement vers elle, sans se soucier de lui rendre facile sa sortie du bain, puis l'embrassa langoureusement en l'entraînant dans la pièce d'à côté. Elle lâcha ses lèvres pour passer l'embrasure comme une flèche, puis repéra un large canapé devant une baie vitrée. Celui-ci servait sûrement à observer la cité d'habitude mais l'igni ne se soucia pas d'admirer la vue, se contentant de faire s'allonger Armand sur les cousins, sans douceur, les lèvres occupées à détourner son attention.
Une fois qu'il fut installé elle se faufilla entre ses bras et frotta sensuellement son corps au sien, lui présentant l'avantageuse courbure engagée de la chute de ses reins. Elle sentit sa chaleur faire glisser les dernières gouttes d'eau sur sa peau, elle se sentait déjà beaucoup mieux ...

En arrivant ici la veille, Kaomi ne se serait jamais doutée en voyant cet innocent canapé qu'elle finirait dedans, à même les bras de l'hôte des lieux mais pour une autre raison que l'admiration des peintures artistiques. Ayant rapidement vu un éclair blanc s'enfuir sous un Armand dangereusement prêt à l'écraser, la jeune fille n'avait pas saisi qu'il s'agissait d'Elwyng mais tel était le dernier de ses soucis.
D'ailleurs, Armand lui-même ne semblait pas s'être soucié d'autre chose que d'elle et l'ange fut ravie de la parfaite efficacité de son stratagème. Plus à son aise dans cet endroit sans l'eau angoissante, où ses mouvements n'étaient plus limités elle démontrait franchement le plaisir qui l'envahissait. Malicieusement elle se prit au jeu, cherchant à provoquer chez son partenaire des sensations inconnues par des subtilités physiques qui venaient au gré de son imagination. Mais toute active qu'elle était son corps ne pouvait mentir et réagissait à chaque pulsion qu'Armand lui infligeait.

Son torse était encore la plus large parcelle de chair qu'elle pouvait atteindre et sans trop s'en rendre compte, dans ses caresses elle dérapait en griffures plus ou moins insistées. Qu'importe où la langue d'Armand se pressait elle savait ce qui plaisait à Kaomi, au point que cette dernière en devienne quasiment dépendante et par d'éloquentes suggestions, elle la redemande sur elle. L'ange ne retint pas un long gémissement alors que le vampire se redressait, approfondissant inévitablement son incursion, et laissaient entendre d'agréables soupires ... Voila qui était plutôt rare, un homme qui dévoilait ouvertement ses sensations, rare mais plausible et cela ne lui ajoutait que de la sensualité.
La jeune fille se douta rapidement qu'elle ne resterait pas carte maitresse longtemps face à l'individu plus têtu qu'elle, si c'était possible, qui la charmait. Et en effet, elle n'eut aucune échappatoire pour l'empêcher de la faire basculer en arrière, quand perturbée par une soudaine secousse à la fois plaisante et affligeante qui se répandit le long de toute son échine, elle se sentait tendrement entraînée sur des coussins de plumes moelleuses qui accueillirent sa peau d'ivoire.
Il ne lui manqua plus qu'un langoureux baiser qui ne tarda pas à satisfaire son impatience, après s'être accordée une morsure curieusement semblable à son appel à l'aide de la baignoire.

Lasse de lutter, Kaomi se laissa un peu faire, abandonnée cette fois complètement aux charmes d'Armand. Elle était encore plus confortablement installée que dans la chambrée, pouvant à loisir voir celui qui menait ses réjouissances, allongée sur de plus agréables coussins à la texture douce et fluide. Entièrement décrispée elle goûta au plaisir d'être menée sans se débattre, dans une confiance quasi-absolue pour une fois.
Armand mesurait avec style la force à employer pour gagner son extase, comme s'il la connaissait parfaitement et allongé sur elle, il jugeait exactement du poids qu'elle pouvait supporter. L'ange prit cette oppressante manoeuvre comme une manière de rendre difficile un quelconque retournement de situation, elle en frissonna d'excitation.
Sous les va-et-viens, elle se cambra contre le torse du vampire et le serra un peu plus contre elle. Ses dents vinrent jouer avec le lobe de l'oreille de son partenaire, et laissait par moment ses lèvres lui sussurer de délicieuses paroles. La jeune igni le caressait sans cesse, jamais ses mains agiles n'arrivaient à rester inactives, que leur contact soit doux ou rèche. Elles l'encourageaient, lui cherchaient diverses réactions, des frissons, des troubles dans son rythme, des gémissements. Kaomi releva ses jambes contre les hanches du vampire, terriblement souples et puissantes. Elle lui enserra fermement avant de le relâcher et de glisser trendrement sa peau contre la sienne.
Une de ses mains vint caresser les lèvres aimantes d'Armand. La jeune fille eut un sourire discret, et entre deux faibles cris de jouissance elle murmura.


" Tu veux pas me laisser gagner pour une fois ... ? "

La demande de Kaomi faillie prendre Armand complaitement au dépourvus.
Il était en effet plus que rare que la jeune Ange demande quelques choses, enfin sa parite démoniaque! Mais pour Armand, il ne faisait aucun doute que les deux ne faisaint qu'une, et donc que les deux personnalités allaient de paire...
Pendant un instant, Armand se demanda comment il pourrait bien si prendre pour parvenir à faire cohabiter les deux personnalités de kaomi, ou alors celler à jamais la partie démoniaque. Car s'il ne retiendrait jamais Kaomi contre son grée, il ne supporterait pas de la perdre pour autant.

Reprenant le cour des évènements, Armand se laissa aller à un instant de contemplation de la jeune femme sous lui, faisant mine de méditer sa demande. Histoire de la taquiner un moment, il se frotta le menton de sa main droite, qui abandonna le corps de Kaomi.

"Hum..seulement si tu promet de ne pas être sage..."

Il posa sa condition d'une voie espiègle, une lueur d'amusement dans ses yeux plongés dans ceux de Kaomi.
Acceptant de la laisser gagner, Armand roula pour permettre à Kaomi d'avoir le dessus.
Relevant le bassin, il l'invita à passer ses jambes sous son corps pour mieux le controler. Ses mains revinent vers la poitrine de kaomi, avant de venir jouer avec la cascade de cheveux qui tombait sur ses épaules.
Maintenant c'était à Kaomi de mener la danse, et il attendait avec impatience qu'elle montre de quoi elle était capable!

Par la baie vitrée, on pouvait voir les ombres de la nuit fuires devant les rayons de la lune, qui montait haute dans le ciel nocturne.
A cet instant, Armand sut qu'il avait trouvé une raison pour affronter son éternité, une raison qui méritait tous les sacrifices.
Même celui de sa soumission pour une nuit!

Sensible à la raillerie, une once d'indignation teinta le visage de Kaomi, encore dérouté par le plaisir, alors que la main d'Armand cessait les soins sur son corps. La jeune fille la lui attrapa pour la détacher de son menton et la replaquer contre elle mais elle resta de glace; la réponse qu'il lui fit la troubla.
Une montée de chaleur s'empara d'elle tandis qu'un frisson s'insurgeait le long de sa colone vertébrale; fallait-il qu'il lui demande de se montrer démone quand l'ange dominait ? A ce petit jeu cette dernière était habile ... Parfois bien plus qu'une véritable succube ne l'aurait été.

Savourant à nouveau une domination bien facilement gagnée, elle laissa Armand guider sur lui sa pêcheresse amante, se soumettant de gré à un corps plus faible que le sien. Prenant le contrôle de ses hanches et de ses lèvres, ce fut au tour de l'ange de guider d'une main sans hésitation l'homme en elle. A regret elle se détacha de la langue appétissante du vampire pour se redresser à la perpendiculaire sur lui et lui offir la vue entière de son corps soupirant de désir.
Ses hanches imprimèrent un souple et ferme mouvement à leurs bassins unis, la jeune fille enlaçait étroitement les mains d'Armand entre les siennes, ne le laissant aller que là où elle voulait. Son désir augmenta le rythme de son fessier qui frottait sans scrupule contre les cuisses de l'homme sous elle. Elle prenait sa part de plaisir largement dévaluée par rapport aux sensations qu'elle cherchait à procurer, mais se satisfaisait d'être laissée pour vainqueur, enfin.

Sous l'effet de la provocation ses yeux avaient viré au rouge, les pointes de ses dents s'étaient sensiblement afûtées, au bout de ses doigts n'étaient plus des ongles lisses mais des griffes félines qui, maniées avec soin n'étaient dangereuses que par volonté. Au bout d'un moment ses jambes douloureusement pliées relâchèrent le bassin d'Armand au contact du canapé et se recroquevillèrent contre ses hanches. Kaomi se pencha pour l'embrasser, elle l'enlaça brièvement avant de ramener ses mains et lui caresser les bras. Recherchant une étreinte plus tendre que malsaine, elle se félicita d'avoir le pouvoir de définir leur contact, pouvoir qu'elle ne cèderait pas sans difficulté maintenant qu'elle y avait prit goût. D'un geste imperceptible elle dégagea ses cheveux qui lui tenaient tellement chaud, puis vint délicieusement suçoter la peau du cou d'Armand, en l'embrassant avec douceur. Une de ses mains maintenant Kaomi toujours par-dessus lui, l'autre glissa sur son torse pour dessiner du bout des griffes des formes inconnues, plus ou moins pressées pour par moment laisser un frisson courir sur la peau de l'homme, et par d'autre le faire sursauter sous la douleur d'une griffure ensanglantée.

Au rythme de ses va-et-viens, Kaomi gémissait sensuellement. Elle se redressa brusquement sous l'effet d'une soudaine et vive chaleur qui envahissait tous ses muscles. Privant ses yeux de la vue ce fut comme si un écran noir lui bridait le regard. Une faiblesse sans pareille s'empara d'elle et qu'elle tienne raide, cambrée au-dessus d'Armand n'était dû qu'à la puissance de l'extase. La sensation de tomber en arrière dans une interminable chute lui arracha un cri de stupeur, elle perdit soudain le sens du toucher, de l'équilibre, de l'odorat, elle n'arrivait plus à respirer correctement. Une seconde plus tard elle tombait en avant, ses jambes se relâchaient complètement. Son visage attérit face contre le canapé tout près de l'épaule d'Armand, ses mains serrées afligeaient leurs paumes de blessures dûes aux griffes qui les plantaient avec force. La jeune fille tremblait mais n'était plus consciente ....

Elle ne se réveilla pas longtemps après ce court évanouissement. Elle avait chaud, les crocs que laissaient voir ses lèvres prouvaient que son apparence démoniaque n'avait pas totalement disparue.
L'espace d'un instant elle ne sut où elle se trouvait, si elle existait encore. Elle était étendue sur quelque chose d'agréablement doux, puis lui revint en mémoire sa nudité, Armand, la maison qui l'abritait, l'amour ...
La jeune fille se redressa un peu, elle avait mal à la tête. La démone était-elle apparue ?
Non, elle aurait causé des dégâts et Kaomi aurait mal partout. Pour le moment elle avait jute chaud, se sentait moite et trouva enfin le regard d'Armand...
Gênée, elle se massa machinalement la tête et lui demanda.

" Il s'est passé quelque chose ? Combien de temps je suis restée ... "

La jeune fille se sentit toute honteuse... Elle n'attendit pas la réponse et fuya le regard d'Armand. Se recroquevillant sur elle-même, elle cacha son visage et sentit quelques larmes d'embarras humidifier son visage.
Dans un souffle elle murmura entre ses bras.

" Pardon ... Je me suis mal sentie, j'ai dû avoir trop chaud .... J'étais tellement bien. "

On avait beau être vampire, et donc habituer à dominer toute personne tombant entre ses mains, on pouvait aussi apprécier de se faire dominer.
Et quel plaisir lorsque la personne en question était une jeune demoiselle absolument ravissante...

S'abandonnant totalement au souple mais ferme mouvement du bassin de Kaomi, Armand fut incapable de retenir certains gémissements. DE ceux que laisse échapper celui qui est vaincue par l'extase mais ne le regrette pas un instant...
Armand sentie les fins doigts de Kaomi lui enseirrés les siens, et il accentua légèrment sa pression sur les mains de sa bien aîmée.
Il sentait le plaisir monté en lui comme jamais, et se mit en devoir d'en offrir le plus possible à Kaomi qui s'emblait lui en donner plus qu'elle n'en prenait.
Constatant sa passion pour sa langue, Armand se redressa pour recommencer à la passer sur la poitrine avantageuse de Kaomi, en rythme avec leur ondulations, ou complaitement à sa fantaisie.

Complaitement gagné, Armand ne remarqua presque pas la soudaine coloration des yeux de Kaomi. En temps normal un tel revirement aurait tié en lui une sonette d'alarme, après tous une démone restait une démone non, mais à présent il s'en fichait. Certe il n'osait même pas essayer de "domestiquer" la démone. Non il aurait préféré la gagner à sa cause, concilier les deux partie de Kaomi.
Armand savoura à sa juste valeur le baiser de Kaomi, avant de ressentir sur sa peau les griffures de Kaomi. Son corps se soulevait brusquement et imperceptiblement à chaque griffures, en même temps qu'un soupir lui échappait.
Ses maisn virent elancer le coup de Kaomi lorsque cette dernière vint mimer une fois de plus les pratiques de son espèce sur son propre coup, mais il la laissa faire, trop occuper à savourer et faire partager son plaisir.

Soudain Armand sentie plus qu'il ne vit Kaom se cmbré en arrière, et il n'eu que de justesse le reflexe d'accompagner sa chute en douceur.
L'allongeant délicatement sur le dos, il la laissa récupéré, ses yeux émeraudes parcourant avec inquiétude le corps de l'ange-démone.
UN soupir de soulagement s'échappa de ses lèvres lorsqu'il comprit qui'elle allait bien, enfin après leurs ébats s'était plutot relatif!

S'il avait put Amand se serrait mit à ronronner lorsqu'il vint se presser tendrement contre elle, et que ses mains cherchaient à decrisper Kaomi par de lentes et aimantes carresses.
Voyant l'embarras pointé sur le visage sit doux de Kaomi, Armand vint lui prendre le menton d'une main, tendis que l'autre passait derrière la nuque de la jeune femme.
Il déposa un baiser sur sa joue avant de lui répondre d'une voie assurée:

"Tous va bien. Je crois que la p'tite terreur en toi à voulue se joindre aux réjouissance. Il n'y a pas de mal. Si ça se trouve elle y a prie gout autant que toi et moi...Je t'aime, de tous mon coeur, de toute mon âme. Tous va bien."

A la fin, Armand chuchottait plus qu'il ne parlait, et chercha le contact des lèvres de Kaomi. Comme pourceller à jamais ses paroles...

Kaomi resta un temps sur le dos sans autre mouvement que celui de sa respiration. Ses yeux reprenaient leur couleur violacée tandis que ses griffes rétrécissaient pour redevenir ongles. Ses dents reprirent une apparence plus humaines qu'animal et sa respiration se fit à nouveau régulière.
La jeune fille avait toujours très chaud, une chaleur qui montait à la tête et lui donnait encore quelque vertiges indésirés. Elle n'était pas sûre que cet instant de faiblesse soit en effet dû à la "terreur" qui dormait en elle mais si ça avait été le cas, c'était dramatique !
L'ange se redressa un peu en échappant aux rassurantes attentions d'Armand. Elle se détendait sous ses caresses et baisers mais était maintenant un peu inquiète. Maitrisant cette émotion du mieux qu'elle pouvait elle répondit à l'homme.

" Je ne miserais pas dessus à ta place. L'acte a certainement dû lui plaire mais n'oublie pas qu'elle te déteste.
Elle profitera de toute faiblesse de ma part pour apparaitre, j'en ai peur ! "

Kaomi se frictionna un peu les bras et eut une mine outrée en imaginant la démone apparaitre à sa place, dans les bras d'Armand et jouissant d'un plaisir qui ne lui revenait pas de droit !
La jeune fille était de nature possessive et jalouse, mais n'était-ce pas un peu narcissique d'être jaloux de soi-même ? Qu'importe elle l'était aussi, dans une certaine mesure.
Tournant le visage elle trouva le regard du vampire et eut un faible sourire. Elle se sentait mal à l'aise et en même temps était inquiète de la manière dont son autre personnalité s'était emparé un instant de son esprit.
L'ange se leva sans un mot. Elle fuya la lueur de la lune qui se déversait à travers la baie vitrée puis, passant derrière le dossier du canapé, elle murmura en posant ses mains sur les joues d'Armand en le caressant doucement.

" Je dois être un peu fatiguée de toutes ces émotions. Aussi bien physiquement que mentalement. "

Kaomi détacha ses mains de lui pour s'en aller du côté de la chambre. Elle enlaça ses bras de ses mains et chercha ses vêtements.
Elle était malheureuse de devoir précipiter son départ mais elle se refusait d'imposer sa présence chez quelqu'un, fusse sa meilleure amie, plus longtemps qu'il ne le fallait.
Avec des gestes lents et maladroits elle remit sa courte jupe et son corset blanc maculé de sang, puis tout en cherchant des yeux la cape noire qu'elle portait en arrivant et ses bottes elle ajouta, assez fort pour qu'Armand l'entende s'il était resté dans la pièce d'à côté.

" J'ai passé la plus excellente journée depuis longtemps. Si tu vas mieux, je retourne à l'école.

Les cours reprennent dans pas longtemps, j'espère qu'on s'y verra souvent. "


Kaomi se redressa mais ne se retourna pas. Dans la timide clareté des lampes elfiques elle sécha quelques larmes naissantes qui n'apparaissaient pas dans le ton de sa voix. Puis elle se retourna en essayant d'arranger au mieux ses cheveux.

Emplie d'amour et de tristesse, Armand avait suivis Kaomi jusque dans l'entrebaillement de la porte menant à sa chambre.
Toutefois il avait prit la peine d'attraper un peignoir d'un blanc éclatant en passant devant la salle de bain.
Il regardait d'unn air flatteurs la délicieuse silhouette de Kaomi qui se détachait par intermitence au grée du flamboiement des lampes elfiques.
Certe les jeunes femmes belles et séduisantes ne faisaient pas exceptions [HJ: surtout sur ce forum], mais celles qui attiraient aussi bien le coeur d'Armand que son désir, elles, étaient des plus rares. POur ne pas dire inexistante jusqu'a sa rencontre avec Kaomi, dans un cimetierre.
Cette pensée arracha un sourire en coin à son visage: quel endroit romantique pour une première rencontre! Enfin...Il était inutile de trop ressacer le passé, car il était révolue et on n'y pouvait plus rien, bien qu'il regretta certaine chose. De même qu'il ne se concentrait presque que sur le présennt, car le future n'existait pas et ne serait jamais comme on s'y attendait.
Le mieux que lui, Armand Sulimo, vampire de plus de 300ans et assistant professeur de l'eau pouvait faire, c'était d'utiliser au mieux le temps qu'ils leurs étaient impartis à lui et Kaomi.

A regret, il ramassa la cape noir dont il avait fait cadeau à Kaomi, et s'approcha pour l'aggraffer sur ses épaules grâce au pendentif en argent en forme de feuilles radiée qui faisait office de broche.
Sa amin se perdit dans la doue cheveulure de Kaomi, avant de venir chasser une pellicule imaginaire sur son épaule.
Il soupira.
Son départ le chagrinait même si c'était mieux. La loie de l'école interdisait aux élèves de dormir en dehors du dortoir, ce qui n'était pas si idiot en songeant à tous les vagabonds qu'une citée engendrait et ébergeait malgrée elle.
Savoir qu'il allait trouvé cette demeure bien vide après son départ le chagrinait, et il retint les larmes qui ne demandaient qu'à couler. Lui même savait qu'il était préférable de pleurer, mais les larmes d'un vampire étaient de sang...et il se refusait à laisser ce spectacle macabre souillé l'image que Kaomi avait de lui.
De plus, il ne voulait pas avoir l'air de la retenir, car jamais il ne la priverait de sa liberté, jamais.
Toutefois il se devait d'ajouter les paroles qui s'échapèrent soudain de ses lèvres alors que ses yeux étaient plantés dans ceux de Kaomi:

"On se reverra. Ma porte te seras à jamais ouverte, à n'importe qu'elle heures du jour ou de la nuit. Cette demeure va me sembler bien vide si tu t'en va, mais je ne te retiendrais pas. Tu devrais pouvoir trouver mon bureau dans l'école, pas loin de celui du professeur Ruby."

Il termina sa phrase puis attira Kaomi contre lui et la serra férocement dans ses bras, puis il déposa un tendre baiser sur ses lèvres et la tint à bous de bras avant d'ajouter:

"Va, je t'aime. Et à très bientot."

Il l'accompagna doucement jusqu'à la porte, où Elwing attendait tranquillement. Elle agita ses moustaches en guise de salut au passage de Kaomi, puis vint se poser sur l'épaule d'Armand où elle rayonna de tous son amour pour lui et d'approbation concernant sa relation avec Kaomi.
Au bord des larmes, il regarda Kaomi quitté ce qui serait bientot la plus triste demeure de la citée...

Une fois les aggrafes de ses habits tous enchainés, Kaomi se figea sur place en sentant Armand venir la vêtir de ce qui lui tiendrait chaud au dehors. Elle savoura encore un instant le contact de ses mains et la belle admiration qu'il lui portait, consciente de profiter un temps de trop de sa présence alors qu'elle était contrainte de partir sur le champ.
La jeune fille ne voulait pas éterniser son départ comme dans les mélodrames amoureux qui rythmaient les tragédies théâtrales. Non contente de retourner dans une école où elle n'appartiendrait qu'à une liste de numéros sans saveur ni distinction, elle se devait de céder à la solitude l'être qui lui portait le plus de valeur.

Et c'est avec un plaisir limité qu'elle lui rendit son dernier baiser d'aurevoir, souhaitant de toute son âme que les bras qui l'enlaçaient à ce moment soient incapables de la relâcher et l'entraînent avec eux là où elle ne pourrait plus être séparée d'Armand.

" Je répondrai à ton aimable invitation. Mais je laisse un vide ici pour en retrouver un autre là-bas, jusqu'à ce que tu te présentes à l'école.
Je ne sais pas si j'aurais l'occasion de visiter les quartiers des Aquas mais je me souviendrai de l'endroit où tu seras ! "

Kaomi se mordit imperceptiblement la lèvre inférieure en conséquence à la réplique d'Armand visant involontairement à réveiller une culpabilité dangereuse en elle. Bien sûr il allait être triste tout autant qu'elle mais la faute ne devait pas lui revenir à part entière. Une système défensif bien entraîné dans un coin de son esprit la protégea d'émotions submergeantes et l'incitèrent à quitter ces bras engageants.
Il lui fallut bien quelques secondes pour se rendre compte qu'à nouveau elle était libre de ses mouvements et que cela l'engageait à suivre le vampire qui l'attirait inéluctablement vers la sortie de sa demeure. Arrivée à quelques mètres de la lourde porte qui séparait sécurité et monde extérieur, elle daigna poser un regard plus appréciateur sur la chatte de l'hôte des lieux qui sembla l'accepter autant que son propriétaire l'avait fait, mais sans trop préciser son amitié la jeune fille offrit un ultime sourire à son amant ...

" A bientôt oui ... "

... avant de passer le sas et de se fondre dans les ténèbres de la ville endormie.

Pour rejoindre l'école et ses fades dortoirs elle choisit d'emprunter le chemin forestier, où de biens mauvaises rencontres l'attendaient au détour d'une clairière.