dans ce domaine calciné par les année, la puissance de cet éléments si puissant envahissait encore l'atmosphere calme et toride de ce paysage vide et cruel. au loin, seul ces terres steriles perduraient encore et encore s'etalant jusqu'a toucher le ciel qui entrecoupait ce spectacle qui s'offrait au yeux des aventureux. la terre, graveleuse formait des grava noir au passé lugubre et profond, montant ainsi toucher les nuages du ciel laissant un espoir vide au sein de la montagne intrepide et pourtant morte depuis longtemps.

bien que ces couleurs ne soient pas des plus belles, le mont décharné gardait une nostalgie que roland ne pouvait s'expliquer. si le ciel n'avait pas été le rayon magnifique qui rendit cet endroit plus beau, il fut a ce moment le seul signe d'un futur probable ou la vie se devait de continuer, et les vieille cicatrice se refermer. au dela de ca, les yeux de roland maintenant aveugle contemplaient pour la premiere fois cette zone morte, ou aucune effluve magique ne pouvait resortir. cette parcelle de terre avait perdu tout espoir de renaitre, et pourtant, l'energie du ciel semblait l'embaumé de toute part. ce spectacle, roland ne pouvait l'ignoré. une larme coula le long de sa joue blanchie, tandis qu'un vent glacé vint refroidir l'atmosphere qui l'entourait. ses emotions a vif, cette terre calcinée semblait se confondre a lui, transposer sa peine, mais en fait, roland pleurait de sa solitude, de sa vie passé. Il se reconnaissait dans cette terre morte et pourtant pleine d'espoir inexistant. reprennant ses esprit en gloussant (XD), il porta la main à ses yeux, éssuyant cette douleur qui l'envahissait.

apres quelques reniflement, il se ressaisi, regardant le ciel comme un hérétique cherchant la lumiere dans les ténébres. dans ses yeux se refletait ce magnifique ciel legerement nuageux qui cotoyait cette montagne gigantesque

*bon, il est temps pour moi de m'entrainer*

redescendant la tete, son regard semblait vide, blanc, apres quelques secondes ou roland se fixa quelques objectifs concrets, il ferma les yeux, laissant paraitre un visage doux, calme, imperturbable. sa neutralité laissait pensé a un ange endormi au milieu d'une guerre ou lui seule avait survecu. soudain, levant les bras a mis hauteur, des bloque de terre et de roche d'une dimension impressionnante s'eleverent a hauteur des mains de roland. ces bloques disposé a quelques metres de l'ange flotait avec une indescriptible stabilité dans l'air. elle semblait inerte, et pourtant si vivante en meme temps.

fermant ses deux main simultanément, ces deux grosse masse de terre et de pierre réagirent aussitot. se condensant a une vitesse folle pour devenir aussi petit qu'une balle de revolver, et aussi dur et solide que du plomb. elles n'en avaient pourtant pas le poid et, quiconque voyait cette scene pouvait etre perplexe devant l'inutilité de ce genre de magie dans le cadre d'un entrainement. mais roland se voulait perfectionniste, et ce n'était pas sa magie qu'il venait entrainer.

levant les bras tendu a hauteur de sa tête, il elanca ces deux "balles" dans les airs avant de reprendre une position plus naturelle. enfin, la séance pouvait commencer. prenant son épée qu'il degaina a une vitesse folle, il deploya ses ailes et s'envola dans le ciel. quelques secondes de repis precederent alors le moment fatidique où, en garde, Roland allait jouer avec la mort

lancant des regard hâtif autour de lui, Roland, sonné par sa chute tendit un regard vers l'etrange personnage amicale qui venait à son encontre. Cette aura qui definissait cette personne lui semblait etrangement familiere et pourtant, il ne semblait pas la connaitre réellement. La seule chose qu'il pouvait dire, c'est qu'elle était serviable à souhait, et legerement craintive ce qui pouvait largement se comprendre dans pareil situation. L'ange lui même ne donnait pas toute confiance a cette personne, mais il sentait que apres tout aucun danger ne le menacait directement.

levant la tete vers le ciel, il se laissa aller a sa fatigue latente et envahissante laissant paraitre ses "faiblesses" d'une certaine maniere, a cet etranger.

"vous m'avez surpris je l'avoue. heureusement pour moi, ma vie est sauve"

il soupira dans un grand soulagement qui laissait place à une sorte de lassitude trop grande. quelques secondes laisserent place a un silence dont Roland profita pour tenté de se relever maladroitement, ouvrant ses yeux vide de vie et blanc vitreux sur son interlocuteur inconnu.

"vous avez interrompu mon entrainement en tou cas..."

[hrp: je vais faire simple, pas de long discours ]

Curieusement, l’Ange se releva sans même se saisir de la main tendue de Naja, ce qui le décontenança. Il se sentit un peu bête, le bras en avant, inutile. Il hésita quelques secondes, toujours méfiant. Refuser son aide pouvait autant signifier de l’arrogance que de la vexation, le premier sentiment s’approchant de ceux d’un Démon – pensait-il – et le second d’un simple individu un peu froissé d’être surpris dans pareille position. D’un coup d’œil circulaire, l’Aasimar chercha d’éventuels ennemis mais n’en vit aucun. Il se tourna alors vers l’Ange et lorsqu’il croisa son regard laiteux, il comprit. Aussi s’avança t-il un peu plus et aida t-il l’aveugle à se redresser en le soutenant par le bras, avec douceur. Il hocha les épaules avec une moue gênée à la réflexion de Roland. Le surprendre n’était pas dans son intention, alors il s’excusa aussitôt.

« _ Oh... pardonnez-moi, je ne voulais pas vous faire peur... ni vous déranger. En fait, j’ai pensé que vous étiez en difficulté. »

La bruine n’avait pas cessée et une bourrasque vînt lui gifler le visage, écartant les quelques cheveux qui n’était pas encore collés à ses joues. Derrière lui, Ily renacla bruyamment et secoua l’encolure, agacé par les gouttelettes de pluie lui chatouillant les poils.

« _ J’ai cru qu’on vous attaquait... » conclu t-il de bonne foi.

Son regard fixé sur Roland, il observait ce regard sans expression, en proie à une certaine tristesse. Qu’il était dommage de ne pouvoir savourer les couleurs, les formes ou les éclats de lumières... Comment pouvait-on s’imaginer ce que l’on ne voyait pas ? On dit que les yeux sont les reflets de l’âme... mais les yeux de l’Ange étaient si vides... vide était-elle son âme pour autant ? Naja, comme un enfant, resta muet, en proie à de multiples questions qu’il se posait, en parfait petit curieux de tout. Et bizarrement, cet homme lui parût d’un intérêt tout particulier.

« _ Je m’appelle Naja Notos. Je suis le gérant du Bestiaire, à Elament. Je peux faire quelque chose pour vous ? »

la sympathie de cet être toucha roland. Son intuition était bonne, cette personne n'avait rien de dangereuse et n'avait aucune intention nefaste. c'etait une chance pour l'ange de ne pas etre tombé sur de viles individus. biensur, il savait se defendre mais, malgré tout, l'ange n'avait pas beaucoup changé. Il detestait toujours autant la violence sous toutes ses formes. Il était tout de meme pret a se battre de toute ses forces s'il le falait et cela, bienque ses yeux soit hors d'usage.

souriant, roland regarda naja fixement au niveau de la tete. Il semblait amuser par cette situation peu orthodoxe ne le montrant pas sous ses meilleurs jours. cela dit, il prenait cette altercation comme elle etait venue, impromptue, mais pleine de gentillesse. il n'avait jamais entendu parler de cet homme et, comme tout ange, roland etait curieux. qu'est ce qu'un gerant de la ville venait faire dans le mont decharné? cette zone deserte sans vie n'avait rien de commode a en jugé par les creature qu'il avait du tuer pour avoir la paix quelques heure plus tot. sa curiosité était en eveille, et ecoutant les dire de naja, il decela cette meme curiosité.

l'energie de naja semblait rayonnante a tel point que sans sa grande habitude a cette vue tres speciale, roland n'aurai pu reconnaitre la silhouette de cet homme. mais tres vite, il s'appercu qu'il ne s'etait pas presenté

"heuuu... escusez moi. je suis roland zael, et je m'entrainais au combat. cet endroit est parfait pour ca"

il ria betement comme s'il venait de dire une blague vaseuse en regardant le sol. sa main grattait son crane essayant de diminuer la douleur qui se propageait pendant qu'il remarquait ce regard soutenu sur son regard.

"je suis aveugle a cause d'un demon ne vous inquietez pas, j'ai l'habitude maintenant."

il se retourna rapidement faisant signe d'attendre quelques secondes a naja. tres vite, il se dirigea vers son épée qui était tombée et la ramassa rapidement avant de la remettre dans son dos solidement attaché.

"et vous, qu'est ce qui vous amene ici?"

Naja sourit. Son interlocuteur semblait tout à coup gêné de ne pas s’être présenté plus tôt, comme si cela pouvait constituer une faute grave. Et puis il fit mention de sa cécité, comme s’il avait senti le regard de l’Aasimar posé sur lui. Celui-ci tressailli, surpris. Il trouvait effrayant d’être « vu » par un aveugle. Mais il n’eut pas le temps d’ouvrir la bouche, car Roland était déjà partit à la recherche de son sabre, qu’il retrouva d’ailleurs avec une précision effarante pour un non voyant ! Décidément, cet être était vraiment curieux... et Naja le regarda longtemps, presque admiratif. La question qui suivit lui fit hausser les épaules de lassitude. Que venait-il faire ici ? Rien en particulier... simplement se vider la tête.

« _ Oh... je venais simplement me changer les idées. Il y a tant à reconstruire... Je suppose que je devrais retourner aider les autres... mais je suis un peu fatigué, je tourne en rond, comme on pourrait dire. » avoua t-il avec sincérité.

Son ton avait été las, pour finir sur une touche d’humour, sans fausse notes, car Naja avait la particularité de dire les choses comme elles étaient et comme il les ressentait, sans détour et sans la moindre honte.

« _ Il y a encore quelques alentours de la Cité que je n’ai jamais visité, c’était l’occasion ! Cela dit, cet endroit n’est pas très gai... » conclu t-il en jetant un coup d’œil circulaire.

Et en effet, les lieux étaient aussi triste qu’un champ de bataille dévasté... les cadavres en moins ! Le vent couchait l’herbe jaunie, sans douceur et la pluie ruisselait au bas des monts sans pénétrer la terre. Quelques roches dépourvues de mousse, nul arbre, tout juste quelques corbeaux épiant les deux élémentalistes comme s’ils étaient leur futur repas. Pour finir, les voix des deux hommes se répétaient comme un bref écho dans le silence morbide. Oui. Les Monts Décharnés portaient bien leur nom ! Derrière lui, Ily gratta le sol de ses sabots, jaloux.

« _ Vous vous entraîniez ? » laissa échapper l’Aasimar, un peu rêveur.

Il se demanda comment il était possible d’esquiver une attaque ou bien encore d’en porter une sans y voir. De son idée, s’il avait été aveugle, il serait resté chez lui sans jamais en sortir, effrayé par cette constante obscurité. Pourtant, Roland semblait s’accommoder de son handicap sans le moindre problème et Naja l’admira, un peu envieux. Envieux ? Naja ? Il y eut un long silence, pendant lequel il hésita, désireux d’en apprendre d’avantage et de comprendre ce qui se présentait à lui.

« _ Excusez-moi. Je me demandais... comment peut-on appréhender la vie sans la voir ? C’est curieux... Vous dites que c’est un Démon qui vous a fait cela ? C’est donc que vous n’êtes pas aveugle depuis toujours ? Comment est-ce que... » commença t-il, de son éternelle curiosité enfantine.

Il s’arrêta, en proie à une idée... Et si...?

« _ Vous accepteriez de me faire partager votre univers ? »

Roland ecouta naja avec une attention soutenue. Certe, Naja semblait tres curieux, mais il était encore plus curieux de vouloir se changer les idées dans ce genre d'endroit totalement desert. en effet, si roland était venu ici c'etait avant tout car ce desert hostile n'attirait plus guere personne. de cette façon, roland n'avait aucune chance de rencontrer ces personnes qui lui sont nefaste...

ecoutant naja, roland appercu cette curiosité exacerbée. une curiosité qui faisait de cet homme un chercheur et un experimentateur hors pair. d'ailleur, la question de naja ne le surpris pas le moins du monde, il était rare de voir un homme aveugle adroit et en parfaite maitrise de l'espace qui l'entoure.

apres un petit rire approbateur comme s'il était gener de la question, roland repondit un peu plus franchement que naja qui semblait hesité

"vous semblez tres curieux, c'est une bonne chose alors je vais vous repondre"

il se racla la gorge un instant

"un demon nommé Iblis, vous le connaissez peu etre, m'a rendu aveugle et, il est vrai j'avoue, que si je n'avais pas maitriser un haut niveau de magie je ne pourrait en aucun cas voir mon entourage. enfin... je ne pourraitque l'imaginer."

il regarda le ciel essayant de tirer l'air comme s'il etouffait dans cet atmosphere lourde

"en fait, je suis capable de reperer l'energie que les êtres utilise pour faire de la magie elementaire. je la vois, et forcement, comme elle forme toute vie, je vois les choses vivante autour de moi"

descendant sa tete, il regarda autour de lui tout en faisant un sourire montrant l'evidence

"vous vous en doutez, ici c'est beaucoup plus difficile pour moi, mais je ne veux pas vous l'enseigner... désolé"

Un silence pesant sembla s’abattre sur les Monts Décharnés dès lors que le nom d’Iblîs fut prononcé. Naja se figea, un long frisson lui parcourant la colonne vertébrale de façon désagréable. La pluie devînt verglaçante, le vent redoubla de violence. Il semblait que le simple fait d’évoquer Iblîs pouvait suffire à le faire rappliquer, comme une ombre projetée par ces sombres nuages. Naja balaya les collines desséchées du regard, priant silencieusement que ce nom n’ai pas été entendu.

Il ne se remémorait que trop bien du gouffre sans fond, sous lui, lorsqu’il était prisonnier des geôles de la Caverne Démoniaque. Les torches elles-mêmes avaient sombré dans l’obscurité, happées par l’abîme profond, de tous côté. Iblîs était un nom qu’il avait entendu à ce moment là, alors qu’il succombait à un vertige indescriptible, un véritable cauchemar, pour dire la vérité ! Pour rien au monde, Naja n’aurait souhaité revivre cet instant... et il en voulu à Roland de le lui remémorer. D’autant que l’Ange riait, comme inconscient, tandis que l’Aasimar reculait doucement, effrayé par un simple nom.

Oui, il « connaissait » Iblîs...

Roland continuait son discours, ou plutôt ses explications, avec un calme exceptionnel. Avait-il ressentit la terreur s’emparer brièvement de Naja ? Peut-être... Mais il ne semblait pas véritablement s’en soucier. Et finalement, le vendeur se calma, comme bercé par les propos de son interlocuteur. Il était intéressé, curieux d’apprendre et Roland paraissait enclin à lui fournir toutes les réponses aux questions qu’il se posait.

« _ Une énergie, vraiment ? » s’interrogea Naja à voix haute.

Il marqua une pause, réfléchissant à ce que venait de lui dire l’Ange aux ailes immaculées. Son étalon le poussa du bout du nez, impatient. C’est que la pluie ne lui plaisait pas trop, d’autant qu’elle devenait de plus en plus froide. Mais Naja était avide de savoir et il ne laisserait pas tomber si facilement... Roland parlait de difficulté à repérer les formes en cet endroit, sans aucun doute parce que rien de vivant ne peuplait les Monts Décharnés.

« _ Je crois que je comprends... cette énergie vous servirait de visuel...? »

Nouveau coup de museau de la part d’Ily... Naja se retourna et le saisit par la bride, ce qui provoqua un petit cliquetis clair. La pluie redoubla de vigueur, s’abattant comme un sabre, froide, presque coupante.

« _ Mais alors... lorsqu’il n’y a aucune vie et donc, aucune énergie... comme ici par exemple, comment faites-vous pour vous repérer ? Vous devez bien percevoir les obstacles... Non ? »

Il tenta d’évaluer, intérieurement, si un rocher était pourvu d’une vie ou d’une quelconque énergie...

la temperature maintenant difficilement supportable, et la pluie s'abattant sur le mont de maniere trop vive, roland se protegea le visage de ses ailes gigantesque. il était rare qu'il les montre, et pour cause, cela faisait longtemps qu'il ne s'était plus interessé a sa propre race pour des raisons tres diverse. celle qui revenait en lui le plus souvent était la culpabilité, cette profonde cicatrice qui l'avait marqué il y a longtemps et qui continuait a lui faire mal. biensur, ce n'était pas la seule raison, Roland detestait fuir ses responsabilité. c'est d'ailleur ce qui lui avait couté la vue lors de ce raid sur les grottes infernales. il esperait juste que Iblis en sois sorti avec certaine sequelles grave.

la torpeur de son interlocuteur ne fut pas flagrant pour l'ange qui, par gentillesse, posa ses aile jusqu'au dessus de la tete de naja. mais il avait compris que celui ci connaissait le demon majeur qu'il avait combattu, et
ce ne serai-ce que par le regard épieur qu'il lanca autour de lui. écoutant avec attention les suppositions et les questions de naja, Roland s'amusa a voir comment le gerant pouvait voir clair en cette perspective si etrange que l'ange lui tendait. hypothese apres hypothese, naja se rapprochait assez bien de la réalité, a tel point que roland reconnu en lui un ancien eleve qui avait été assidu egalement.

"vous êtes intelligent, et vous possedez beaucoup de qualité"

roland regarda sur le coté comme s'il était sur le point d'annoncer un secret important. biensur, ce n'était pas le cas, mais la mimique pretait au sourire

"pour tout vous dire, l'energie n'est pas une chose immuable. elle possede des formes diverses, et des opacités ainsi que de densités differentes. si vous savez manier cette energie aussi bien que vous manier votre élément, et que vous etes capable de voir cette energie, ce qui requiert beaucoup de concentration, alors vous pouvez faire ce que vous voulez avec cette energie, comme la rendre dense a toute matiere. de cette maniere, avec mon energie, je peux voir ce qui est innerte."

apres ce long discourt, roland se gratta le menton comme si une faille dans ses dires lui avait echappée

"le probleme apres, c'est pour differencier les diverses energies, ou meme reperer des divergences minimes... de plus, ca prend une energie conciderable si on ne maitrise pas cette energie..."

roland rigola innocement une courte periode regardant naja avec un air niais avant de redevenir normal, le sourire radieux collé au visage

"quoi qu'il en soit, j'evite d'enseigner. ca ne me réussi pas. demander a Clad, le barman. c'était mon premier élève"

Ils devaient avoir l’air fin, tous les deux, trempés jusqu’aux os au milieu de nulle part et pourtant, discutant comme autour d’un bon thé... Naja plissait les yeux afin de les protéger du vent et de la pluie. De grosses gouttes dégoulinaient du bout de son nez et ses cheveux ruisselaient dans son dos, où sa chemise de toile s’était collée.

Soudain, Ily fit un écart brutal, arrachant les rênes des mains de l’Aasimar et bondissant à quelques mètres plus loin, les yeux exorbités. Il jetait de furieux regards à l’intention de Roland, prédateur dangereux qui le menaçait de ses grandes ailes diaphanes, juste au dessus de sa tête ! Naja sourit, habitué à ce genre de réactions chez son étalon névrosé et se massa doucement la paume de la main, légèrement brûlée par les rênes.

Énergie, opacité, densité... tous ces mots résonnaient dans son esprit et il les visualisait à peu près, comme des nuages informes plus ou moins translucides, certains étincelants, d’autres aussi terne que cette journée... Il était bien difficile de se représenter ce qu’était la « vue » d’un non voyant ! Et à en juger par les explications de l’Ange, cela ressemblait à quelque chose d’aussi complexe que fastidieux... Pourtant, cela le faisait sourire.

« _ Oh ! Vous connaissez Clad ? » s’exclama t-il.

Et comme un enfant qui se dissipe, il sortit de sous la protection des ailes de Roland, rattrapant son cheval à quelques mètres.

« _ On pourrait lui rendre une petite visite... Le temps devient véritablement exécrable, on serait peut-être mieux au chaud, non ? J’ai entendu dire qu’il y avait une grande fête au Dysco... on pourrait s’y rendre ensuite, qu’en pensez-vous ? » proposa t-il avec enthousiasme.

face a tant d'enthousiasme, et encouragé par le temps execrable qui effectivement, englobait la region, roland sourit de maniere tres enfantine. il n'avait pas l'habitude de ce genre de dialogue. de maniere general, ca vie avait été tellement serieuse, que maintenant qu'il avait été liberé de ce fardeau qu'il avait porté tant de temps, roland redevenait un jeune enfant joueur et riant de tout. certain pouvait d'ailleur s'en trouver agacer par ce comportement, mais naja semblait etre du meme accabit, et Roland ne se faisait pas prendre. il supposait deja quelque chose de terrible, voir de tres grave dans le passé de cet homme. quand naja repris son cheval, roland le suivit rapidement laissant ses ailes derriere lui cette fois afin de ne pas enerver le destrier.

"je vous suis, cela fait longtemps que je n'ai pas revu azazel. je me demande ce qu'il deviens d'ailleur"

en effet, la derniere fois qu'il avait vu l'ange noir, c'était a la tour des vents de elament. c'était surtout des retrouvailles qui se sont prolongé en aveu de la part de clad. un aveu dont roland été tres inquiet.

deployant ses grandes aile, roland regarda le ciel avec un regard satisfait et en quelques coups d'ailes, il s'envola a quelques 10aine de mettre du sol. Regardant au loin, roland voyait la grande cité montante dans un manifique ciel entaché par cette pluie battante dont l'ecole meme percait le bleu terne de ses hautes tours. oui, roland n'avait pas fait son entrainement, mais quelque chose qui le rongeait allait peu etre disparaitre, et cette perspective a elle seule reussi a redonner le sourire a son âme.

baissant les yeux vers naja, roland se concentra un instant. une lumiere se concentra doucement autour de lui augmentant l'energie qui entourait l'ange. cette aura qui se decuplait au fils des secondes ne semblait pas gener roland qui se concentrait les mains fermée et les bras tendu sur les coté. ce n'est qu'a l'apogée de cette energie que roland lanca les bras vers le haut en ouvrant les mains. un eclair lumineux s'eleva a vitesse moderée vers le ciel avant de se propager au dessus de cette montagne sans vie. quelques secondes plus tard, la pluie cessait de tomber

descendant doucement vers naja, roland le regarda avec un air épuisé. ses ailes le portaient dans le ciel tel une statue de la déchéance arrivé a porté de naja, roland leva la tete soudainement et cria au eclat

"Bouuuhhh!!!!"

avant de se tordre de rire comme un enfant

"Il faut m'excuser, je ne pouvais pas resister. Je vous suis"

Naja tiqua, entre surprise et incompréhension. Azazel ? Il ignorait totalement de qui Roland lui parlait et pourtant, il devina, à demi mot. Puisqu’il venait d’être question de Clad, sans doute qu’Azazel était la même personne. Cependant, il faut impossible pour l’Aasimar de déterminer s’il s’agissait d’un nom de famille ou d’un surnom ou de tout autre sobriquet... Peu importait, en réalité, du moment qu’ils aillent tous deux se mettre à l’abri et au chaud chez le Barman en question !

De nouveau, Ily s’agita. Et pour cause. L’Ange venait en effet de déployer ses ailes et s’était élevé, loin au dessus du sol... trop loin encore... Naja le suivit machinalement du regard avant de se raviser brusquement. C’est que la Terre tournait diablement vite dès qu’il levait le nez vers cet abîme infini qu’était le ciel. Il secoua la tête afin d’y faire remonter le sang ou bien, qui sait, de se remettre les idées en place. Il eut tout juste le temps d’apercevoir la douce lueur d’une éclaircie. N’était-ce pas étrange, le soleil sous la pluie ? Le vendeur aimait ce genre de paradoxe, car il donnait lieu à des spectacles magnifiques. Les Arc-en-Ciel était l’un d’eux, mais les lueurs violacées des nuages orageux et bas, dans un soleil humide, faisait tout autant partie de ces merveilles simples qu’il plaisait à Naja de contempler...

Puis la pluie cessa. Immobile, l’Aasimar attendit que Roland veuille bien revenir à une altitude plus raisonnable, lorsqu’un cri le fit sursauter. Derrière lui, son étalon fut pris d’une violente panique. Arrachant les rênes des mains de Naja une nouvelle fois, il se cabra cette fois, découvrant ses dents et menaçant l’Ange – plié de rire – ses oreilles plaquées en arrière. Battant l’air de ses sabots, il retomba souplement au sol, l’œil furieux, les naseaux frémissants. La blague n’avait pas du tout été de son goût et de voir son prédateur diabolique rire aux éclats ne l’amusait pas du tout. Pour une frayeur, on pouvait dire que Roland avait réussi son coup ! Naja, lui, sourit comme un gamin heureux.

« _ Oh là Ily... du calme bonhomme... » fit-il d’un ton amusé.

Mais les oreilles toujours en arrière, l’étalon resta sur le qui-vive, manifestement vexé. Naja se tourna vers Roland et l’invita à le suivre, à pieds, son cheval n’étant plus d’humeur à se laisser monter...

la réaction de l'animal était étonnante a tel point que Roland se sentait fautif, coupable de cette débandade non opportune pour naja tout ca pour une blague idiote. roland n'avait pas l'habitude d'effrayer les animaux. c'était plutot le contraire en general et meme si roland n'était pas enclin à voir sa si rare bonne humeur se laisser entacher par l'animal de naja, cet évenement l'avait amené a se calmer.

marchant vers la grande cité, Roland revoyait tous les ravages de cette guerre idiote avec ces pauvres creatures dénuées de sentiments. sa culpabilité pris alors un autre registre, et le renvoya directement a un but qu'il s'était fixé. mais pour cela, il se devait de rencontrer les seigneurs, les chef de cette guerre afin de drainer un maximum d'information importante quant au desastre. depuis son second retour dans la cité magique, Roland ne pensait plus qu'a cette perspective qu'il imaginait entrelaçant son esprit dans des plans plus étranges et rocambolesques que les failles du néants elles memes. souvent d'ailleur, roland s'y perdait et preferait s'eloigner de ces projets comme il l'avait fait avec sa venue dans le mont décharné. cela lui permit toutefois de revenir sur ceux ci au moment même ou naja vint à lui. sa reflexion le poussait a voir n'Aasimar comme un ecrou porteur d'une importance sans doute plus grande que ce qu'il devait representer vraiment. Roland le voyait comme un signe des élément qui, a un moment de faiblesse, l'avait envoyé comme messager de la connaissance. Certe, la definition est un peu farfelue, mais roland y croyait dur comme fer sans pour autant le montrer ouvertement (pour éviter de passer pour un fou).

la vue qui s'exposait a son regard déclancha ce mode "d'attaque" ou naja allait subir une sorte d'interrogatoire surprise... Roland devint soudain serieux, froncant les surcis comme envahi de chagrin au regard du desastre. sa demarche perdit en entrain radicalement, pendant que son regard se portait sur la plus haute tour d'Elament

"regardez l'état de la cité! que la honte s'abatte sur de tel profanateur. qu'il brule dans les feu de leurs âmes."

l'emotions semblait l'envahir de toute par a tel point qu'il s'arreta un instant comme sous l'effet d'un choc. pourtant, rien ne semblait l'avoir réellement choqué. rien ne le pouvait vraiment d'ailleur étant donné qu'il avait deja vu cette ville dans cet état. mais une revelation qu'il avait eu a son retour semblait vouloir s'echapper comme l'energie volatile que porte le vent des dieux.

"comment cela a -t-il pu arriver? comment cette horde infernal a pu ébranlé la cité des éléments a ce point? Sentez-vous cette energie nefaste? cette puissance qui se dresse comme gardienne d'un autre monde? l'energie qui nourrit cette terre elle meme semble altérée. quelques chose de plus grave que cette stupide guerre semble avoir eu lieu en cet endroit. quelque chose qui est allé en contradiction avec les éléments."

il regarda le sol comme s'il scrutait avec interet ce sol pourtant banal avant de lever un bras avec energie, faisant appel a la puissance de la terre. ce geste semblait porter une coupe jusqu'a ses yeux avant de retomber dans une sorte de relachement total. Roland regarda alors Naja avec un regard presque accusateur laissant entrevoir une certaine colere dans les yeux pourtant sans vie. cette colere autant que ce sentiment accusateur n'était pas pour naja, mais cette frustration que roland ressentait quand a ce combat qu'il avait de lui meme boycotté, laissant Archael seul avec les aeras lui laissait un gout âcre dont il ne s'était plus passé depuis bien longtemps.

"j'aimerai savoir en detail ce qu'il s'est passé ici. je ne parle pas uniquement de la guerre entre ces être pathetique et la cité, je parle egalement de tout changement radical qui a bien pu affecté l'environnement comme je le vois maintenant. si tu sais quelque chose, dis le moi..."

Chemin faisant, Naja se fit un devoir d’expliquer à son compagnon de route le caractère peu confiant de son cheval. Ce n’était pas évident de déchiffrer les émotions de Roland, car ses yeux ne regardaient jamais vértablement l’objet de ses attentions. Autrement dit, l’Aasimar avait bien sentit la gêne soudaine dont avait fait preuve l’Ange aux ailes blanches, sans être certain d’en deviner la cause. Pourtant, les lieux étant déserts et n’étant que trois dans la place, ce n’était pas bien difficile à évaluer ! Ily marchait d’ailleurs à une dizaine de mètres derrière les deux individus, ses oreilles un peu folles pivotant en tous sens, comme pour intercepter d’imperceptibles voix.

« _ Ah ! Ne vous en faites pas pour mon cheval... » expliquait Naja avec son éternel sourire, « ... il n’a jamais sur faire confiance au monde qui l’entoure... »

Et en effet, à y regarder de plus près, l’animal semblait jeter des œillades suspicieuse à chaque roche qu’il croisait...

Lorsque Roland fit mention de l’état déplorable de la Cité, maudissant les coupables, Naja garda le silence. Il repensa à son Bestiaire, aux bêtes qu’il avait trouvé égorgées ou calcinées et à toutes celles qu’il avait vu, alors que la bataille faisait rage, aux mains de l’ennemie. Un pillage par des traîtres élémentalistes, rien d’autre ! Comment avaient-il pu ? Les Dragons eux-même avaient été jeté dans la mêlé... ses beaux Dragons qu’il avait choyé et qui avaient tout détruit, guidés par des forces obscures et maléfiques. Il ferma les yeux. Sa maison, détruite, réduite en cendres et l’état des ruelles, devenues méconnaissables. En effet... comment cela avait-il pu arriver ?

Mais la suite du discours de l’Ange le fit sortir de ses sombres rêveries. Le regard accusateur, posé sur lui, le mit mal à l’aise. C’est qu’il ne se sentait pas innocent des dégâts subis... Il frissonna, trouvant les yeux blancs et froids de Roland bien trop inquisiteurs. Pourtant, ses interrogations ne portaient pas sur les fautes de l’Aasimar et il en fut soulagé. Son cœur se remit à battre normalement. Il avait froid.

« _ Excusez-moi mais... je crois que je ne comprends pas bien ce que vous souhaitez savoir ? De quel changement me parlez-vous ? » demanda Naja, sincèrement surpris.

Cette incontrolable sensation désagréable qui parcourait Roland lui donna encore plus de rancoeur a l'image devasté qui se dressait devant lui. Biensur, personne ne pouvait rester de marbre devant cette destruction a grande ampleur. Personne !! L'ange cherchait des réponses a ses questions, et même s'il semblait posseder quelques réponses, rien ne se mettait en place dans sa tête. Seule un seul nom lui vint à l'esprit. un nom qu'il haïssait de tout son coeur. Pourtant, il avait cette étrange sensation que Iblis n'était pas le maitre de cette histoire...

Face a l'incomprehension de Naja, Roland se repris, soufflant calmement, en essayant de retrouver une certaine sereinité. C'était difficile, forcement vu les émotions qui le chamboulait a ce moment précis. Et a force d'effort, il reussi vite a estompé légerement cette état de dégenerescence qui se montrait. Il fallait a tout prix éviter un autre desastre tel que sa derniere escapade a cause de Samaël. Ce mauvais souvenir lui donnait ce semblait de force qui lui manquait pour dominer cette haine qui se dechainait.

Avec conviction, Roland regarda Naja, adoucissant son visage qui semblait trop severe.

"Ce que j'aimerai savoir, c'est ce qu'il c'est passé durant cette guerre qui soit assez marquant pour destabiliser la magie. Un fait d'une rare intensité par exemple. Il va de soi que cette guerre atroce a choquer énormement de monde. Les dégat semble irréversible vu d'ici. Mais ce n'est pas suffisant pour déstabiliser la magie qui entoure Elament. On ne me la fera pas"

Il ferma les yeux et s'accroupit doucement par terre, salissant sa grande et longue toge blanche de cette poussiere sordide qui embaumait le sol du mont décharné. Ca se voyait, Roland n'allait pas bien. Une sorte de déprime sans doute. L'ange lui même n'en savait rien. La seule chose qu'il pu encore faire, c'est baisser la tête pour cacher ses quelques larmes qui coulaient de ses yeux mort pendant qu'il jouait avec la terre qui était a ses pied.

Par ici pour la suite...