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| Quand l'angoisse l'emporte sur tout le reste... | |
| | Invité | |
| Ven 1 Juin 2007 - 15:53 | |
| L’insouciance…C’est le privilège des jeunes, non ? Mais et si ce corps paraissant avoir à peine vingt ans avait déjà vécu plus de cent années, et encore plus, peut on parler de jeunesse ? Une jeune personne ayant vécu des épreuves sera plus sage qu’un adulte, c’est certains…Pourtant, ce Que l’on appelle « l’age d’or » chez les humains, ça devrait exister, non ? Peut être pas ; peut être que la nature de leurs races est trop complexe, ou trop simple, pour que celle « magiques », différentes, puissent comprendre ce sentiment…
Mais quand on se retrouve face à un problème, un problème qui pèse lourd sur votre conscience ; soi on fait emblant de ne rien en savoir, soit on ne fait qu’y penser, et le mal se répand, le doute s’insinue, et empoisonne votre existence entière, ne trouvant de repos que dans le sommeil éternel…
Althys, allongée sur le os sur un des nombreux toits de tuile noire escarpé de la cité d’Elament, regardait jouer dans les ruelles plus bas les enfants, les enviant Elle ferait n’importe quoi pour revenir à cette époque…
Elle cala son dos musclé contre le toit pour ne pas glisser, ses longs cheveux noirs de jais éparpillés autour d’elle. Elle ne portait qu’un short très court, pratique pour son entraînement, et un débardeur noir également, faisant ressortir son corps fin mais musclé, sa peau claire et ses yeux foncés.
Elle, quand elle était « jeune », elle faisait partie d’un des plus importants temple de puissances d’Otulin, elle y avait rencontré son meilleur ami, Sahär, qui c’était révélé être possédé par un démon. Bien que sa double personnalité soit aussi différente de son réel que le jour et la nuit, il avait été condamné à mort, et Althys était chargé de le traquer puis l’exécuter. Au cours de leurs nombreux affrontements, elle avait progressée, puis avait récemment contractée le Germe, célèbre maladie atteignant les anges, leur créant une double personnalité maléfique, cruelle et sanguinaire. Elle avait maintenant du mal à contrôler son corps, et sentait quand l’Autre se réveillait. CE n’était pas encore le cas, car il se réveillait en elle tard dans la journée.
Elle se cogna la tête contre les tuiles.
« Saleté »
Elle mit ses mains sur ses yeux. Toujours, elle avait prit sur elle, mais elle était rarement aussi près des larmes. Que devait elle faire ? Elle était un danger pour elle, pour Elament, pour Sahär, qu’elle s’était promise de délivrer, et pour tous ceux qu’elle avait trahit depuis son exil de la capitale. Son temple, ses parents…
Elle était si accablée par ses propres pensée qu’elle n’étendit pas quelqu’un arriver… |
| | | Invité | |
| Mar 5 Juin 2007 - 12:30 | |
| Med avait quitté la bibliothèque. Il était rare pour la Gorgone de sortir de ce lieu qui était sien et qui la protégeait en temps normal de la méchanceté des hommes. Mais en temps qu'être vivant et pensant, il lui fallait aussi sortir de ce lieu clos et, si ce n'est pour leur parler, au moins apercevoir les habitants. Il lui fallait ressentir la vie grouiller autours d'elle et l'apprécier. Med voulait aussi fuir les problèmes survenus à la bibliothèque depuis son absence...et puis cet objet étrange....
Mais la bibliothécaire, toujours méfiante, préféra ne pas se méler à la foule. Les réactions des badauds vis à vis des sa chevelure étaient maintenant sans surprise mais toujours aussi violentes. Elle s'aventura craintivement dans une rue, dissimulant du mieux qu'elle put ses cheveux. Mais rien n'y faisait; où qu'elle aille, il se dessinait toujours un cercle autours d'elle. Personne ne voulait avoir aucun contact avec cette créature. C'est alors qu'elle vit au fond d'une ruelle un moyen d'accéder aux toits. Voir sans être vue, c'était tout ce que demandait Med. Ainsi, elle observerait les mouvements des rues, les gens louches ou les jeunes personnes perdues qui toutes se retrouvent finalement au même endroit. Et puis, elle apercevrait la coupole en verre de la bibliothèque et pourrait facilement trouver ses repères en ville.
Lorsqu'elle arriva enfin sur le toit, elle laissa éclater son bonheur. Le soleil brillait de tout son éclat et venait réchauffer toute la petite silhouette de la Gorgone. Ses serpents, profitant de l'absence de curieux, s'en donnèrent à coeur joie et émirent une mélodie inquiètante, voire désagréable pour qui ne savait pas apprécier leur chant. Elle marcha quelques temps de toits en toits, sautant au dessus des ruelles et des passants, trop occupés pour voir l'ombre qu'elle déposait furtivement au sol, trahissant ainsi sa présence dans le ciel.
Au loin, Med apercut une silhouette assise contre un mur, la tête dans les mains. La bibliothécaire, toujours pleine d'apréhension et craintive, voulut s'en aller; mais aussi loin qu'elle fut, elle avait l'impression de sentir son coeur s'écraser sous le poid de la douleur....de la douleur qui émanait de cette personne. Sentant les larmes monter en elle, Med fit demi-tour et se résolut à consoler cette âme en peine. La Gorgone était bien placée pour savoir que les premières impressions que dégage une personne ne sont en général pas les plus révélatrices. Elle s'avanca d'abord timidement et silencieusement. C'était un ange. Une jeune femme brune dont le visage caché n'empechait pas de déceler sa tristesse et sa déroute.
Med s'assit à côté d'elle et, avec ses mains, émit un léger courant d'air qui amenait avec lui le parfum ennivrant des plantes du square Xena, situé non loin de là. Ce petit vent se glissa dans les cheveux de l'ange qui les fit se mouvoir lentement et fit sécher les débuts de larme que Med pouvait apercevoir. La Gorgone se souvenait que le vent l'avait souvent aidé à tenir bon dans des moments où la solitude avait était insoutenable. Ce dernier s'était à de nombreuses reprises manifesté lorsque son coeur était déchiré par la douleur.
"Dans de pareils moments, ton élément est là pour te soutenir... c'est peut être le seul capable d'entendre ta détresse...." |
| | | Invité | |
| Jeu 14 Juin 2007 - 12:35 | |
| Des pas…étaient ils près ? Oui, très proches… Mais elle ne s’en souciait plus, elle ne voyait pas qui pourrait lui faire plus de mal qu’elle n’en souffrait déjà.
Ses longs cheveux noirs de jais bougèrent lentement, et le contact de sa peau avec son élément lui donna des frissons. Quelle agréable sensation ! Elle ne rêvait que d’une chose, pouvoir le toucher, avec cette sensibilité que seuls les Aeras peuvent comprendre.
Elle voulait que son esprit de face plus qu’un avec l’Air, mais ce n’était plus possible, car son esprit, divisé et hanté par une entité maléfique, se cloîtrait dans les abîmes de son être. Elle croyait que le simple contact de son esprit avec l’élément la mettrait en mauvaise posture, et laisserait une ouverture à l’Autre, qui pourrait alors dominer son esprit.
Jusqu'à ce qu’elle trouve une idée pour s’en sortir, elle devait se retenir, même si elle en souffrait terriblement.
Elle se décida enfin à lever la tête quand une voix agréable et mélodieuse lui parvint. Quelqu’un s’adressait à elle. Une connaissance ? Non, elle ne se souvenait pas de cette sonorité, elle était même sûre de ne jamais l’avoir entendue.
Elle mit une main devant ses yeux pour s’habituer aux brusques rayons du soleil. Peut à peu, la silhouette floue se précisa, et elle regarda avec perplexité la jeune femme.
Elle la trouvait très belle, mais ses cheveux l’intriguaient. Oh ! Elle avait entendu parlé de cet être ! C’était la première fois qu’elle en croisait une, malgré tous ses voyages. D’abord estomaqué, elle se décida enfin à répondre.
« C’est possible, mais l’élément est devenu dangereux pour la santé de ceux qui m’entourent, et de moi-même »
Elle étai tellement perdue dans ses pensées qu’elle ne se rendait même pas compte que c’était incompréhensible pour la demoiselle.
Soudain, elle porta sa main à son cœur, car elle sentait en elle quelque chose remuer. Il se réveillait ! Elle le savait ! Mais elle arriverait à garder le contrôle. Ce qui l’inquiétait, néanmoins, c’était que l’Autre ne se serait pas réveillé sauf si la créature à qui elle parlait se révélait être plus puissante que la normale. Que ce soit sur le plan spirituel ou physique d’ailleurs…
*Hum…Qui c’est, celle la ?*
L’Autre ; qu’elle avait surnommée Tarenth, observait la damoiselle avec grand intérêt. Althys ne savait pas comment il était entré en elle, et si elle n’était tout simplement pas folle, ni pourquoi il s’acharnait à lui faire du mal. Mais de temps à autres, ils se parlaient, comme deux personnes qui se connaissent depuis toujours…
*Tu permets que je demande ?*
Elle regarda son interlocutrice.
« Excusez moi, mais c’est la première fois que je vous voit dans le cité…Je m’appelle Althys Emphel, et vous ? »
Son visage commençait à perdre sa couleur rouge du aux larmes, pour retrouver une pâleur étrange qui contrastaient avec ses grands yeux noirs.
Son ton était calme, et on aurait du mal, sauf pour un oeil exercé, à reconnaitre le mal qui pourrissait en elle. |
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