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| | Eal
 Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance:     (898/1000) | | |
 |  Sam 24 Juin 2006 - 11:07 | |
| Froid froid froid…Il faisait si froid ces temps-ci.
Voilà déjà deux jours qu’il avait pas vu Lén et s’en mordait les doigts.
Oui, déjà deux jours depuis qu’il avait reçu les clés. Épuisé, très tôt le matin, il c’était endormi comme une souche dans l’arrière salle réservée aux employés. Il avait simplement sombré alors qu’il c’était juré intérieurement de passer chez Lén dés son travail terminé.
Réveil en catastrophe, réalisation en catastrophe que la journée était bien avancée et qu’il avait cours, sans passer par chez lui, il s’y était rendu, puis le cycle immuable le retour… en coup de vent chez lui il s’était changé et était parti au d’Ysco.
Là, travail jusqu’au matin…et op dans la salle privée et re-je m’endors zappant les premiers cours.
Heureusement il avait appris en route que son professeur du matin était malade, le cours était reporté. Ce qui l’avait rempli de joie. Il était donc enfin passé chez Lén, autant honteux que heureux. Mais là encore personne.(grosse déception). Bah oui, il le savait, il était professeur et donc lui donnait sans doute cours.
Il avait juste laissé dans un coin de la cuisine quelques petites pâtisseries et était reparti.
Il devait être midi et le soleil brillait à quelques endroits de la citée.
Il c’était donc promené sans grande volonté. Il n’avait rien à faire, était encore un peu comateux de ses deux nuits surchargées et un peu dépité de ne pas avoir vu Lén tout ça avait fait qu’il vagabondait doucement, avec les yeux un peu dans le vague. Ses cheveux étaient encore plus en batailles et ses habits n’étaient pas convenables (mais propres). Vu qu’il était parti en vitesse de chez lui il n’avait enfilé qu’un pantalon noir, ses bottes vertes, une chemise à manches longues et blanche. Un peu ouverte vers le col et qui parfois se mettait de travers. Charmante image bien loin du prince charmant. Et oui, Eal n’avait pas la faculté d’être au top vestimentaire sans arrêt. D’abord c’était assez fatiguant et deuxièmement il n’en avait pas les habits…ce qui était aussi fatiguant vu qu’il fallait aller les acheter.
Deux fois fatiguant…ça l’emportait sur le regard des autres.
Il avait atterri par hasard sur les collines, le soleil haut était pourtant froid en ville.
Mais dés qu’il se rapprocha de ces collines, le vent s’arrêta et se fit plus doux et l’air sembla se réchauffer. Les mains dans les poches il leva la tête et regarda le ciel bleu. Un sourire ce fit sur son visage. Toute cette végétation, ce soleil et ce ciel bleu lui remontèrent le moral en un rien de temps. Mais ce qui lui remonta le moral encore plus, c’est qu’il n’y avait à première vue pas âme qui vive!!! Personne de désobligeant! Aux anges!!!!!
Il s’étira un moment avant de descendre la pente et de s’aventurer un peu plus loin. Et là, devant ses yeux, une plaine recouverte d’herbes hautes. Baignée par…le soleil!
Les yeux de l’oréade semblaient se teinter d’une nouvelle teinte. Avec du soleil c'était encore mieux!
Il parcourut l’espace entre lui et cet endroit paradisiaque pour s’y laisser tomber enfin, dans un bruit sourd et provoquant l’envol de pissenlits. Les yeux fermés il savourait avec délice ce moment, et se promit cette fois définitivement de passer chez Lén après! Il était de toute façon en congé ce soir. Et pour trois jours. Pas de d’Ysco…
A son cou, brillait quelque chose . Comme une pièce mais plus grande. Une clé. Il c’était simplement fait un pendentif pour que la clé reste à son cou. |
| | | | | Invité
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| | Sam 24 Juin 2006 - 15:14 | |
| -Hé ? Où tu vas comme ça ?
Mais le vent était déjà parti, avec un petit bruit de clochettes. Lén dut se relever, et se résigner à courir après ce vent, le sien, qui faisait des siennes. Ce qui était plutôt rare.
L'elfe quitta le semblant de bois où il était, et transforma son début de course en marche. Il n'avait pas envie de courir, et il ne pouvait pas avec sa tunique. Une longue tunique en soie blanche et or, à volants, dont le bas se perdait entre les brins d'herbe. Le haut découvrait ses épaules et l'arrière, échancré, dévoilait son dos. Et même pas froid avec ça ! Et même pas masculin non plus. Mais Lén n'avait jamais porté de vêtements très masculins de toute façon ! Cette tenue-là était sûrement la plus féminine de toute sa garde-robe, avec ses frous-frous dans le vent et ses motifs fins !
Heureusement, l'elfe avait pu compter en petite partie sur son vent pour jouer les poêles, et de toute façon, en véritable absorbant de chaleur solaire qu'il était, comme tous ses compatriotes elfes, il arrivait à se maintenir à une température convenable. A condition de rester tranquille. Et maintenant, le vent se faisait la malle ! Joyeusement, en plus !
Lén le suivit de loin, refusant de se presser. Il marcha un moment dans l'herbe, sans trop arriver à déterminer où il était. Tout ce qu'il savait c'était que… C'était magnifique ici ! Des fleurs partout, de l'herbe bien verte ! Et au loin, de petits animaux qui grignotaient, avant de bondir pour s'éloigner encore, peureux. Petit elfe sourit. Le vent l'avait amené ici pour voir tout ça ? Il tourna encore la tête ; Visiblement non, le vent bougeait encore. Les paillettes d'or brillaient de mille feux et s'affolaient, les bandelettes de couleurs fusaient à une vitesse incroyable. Une petite fée, enfin ce que Lén appelait fée, les petites boules aux couleurs changeantes qui voltigeaient ici et là, vint vers lui et lui tira une mèche de cheveux. Le sortant de sa contemplation du paysage.
Le jeune elfe voulut la chasser, mais elle avait déjà disparu. Il soupira et continua de marcher. Plus il allait et plus il arrivait à deviner. Une pente. Et des tas d'autres autour ; Il était aux collines. Il ne s'était pas imaginé en être aussi près, mais cela ne lui déplaisait pas, vu le spectacle !
Il se baissa plusieurs fois pour cueillir des fleurs, voyant qu'enfin son vent s'était stoppé quelque part. Il s'agitait sur place, mais petit elfe ne chercha pas à voir à tout prix pourquoi. Il verrait bien un jour, puisqu'il se rapprochait !
Arrivé en haut, il balaya le coin du regard, l'horizon surtout. Oui, d'ici on pouvait bien voir Elament, tout là-bas, très loin, qui se dressait, se fondant plutôt bien dans le décor, comme si elle n'était qu'une montagne.
Lén se tourna vers son vent, qui était stationné au même niveau que lui, l'attendant sagement ou presque.
-Alors, qu'y a-t-il ? demanda l'elfe dans un murmure.
Les paillettes partirent seules dans le ciel et il les suivit des yeux. Elles se concentrèrent en une boule qui explosa rapidement, et une cascade d'or retomba au sol. Sur quelqu'un qui ne pouvait pas les voir, peut-être pas les sentir en tant que "paillettes", mais sous forme de vent. Lén se fit violence pour ne pas pousser un grand cri de joie, et, avec un sourire béat, il fit le tour et descendit la pente en essayant de ne pas se faire voir du garçon allongé entre l'herbe et les fleurs.
Il s'en approcha le plus silencieusement possible, puis s'arrêta. Admiratif, Lén resta encore un moment debout à regarder la pluie dorée qui continuait de lui tomber dessus, et le tableau lui tira un sourire très doux. Il fit encore quelques pas et se mit à genoux juste derrière la tête du garçon.
Il lâcha son bouquet et le mit de côté, puis se pencha légèrement.
-Coucou, toi ! s'exclama-t-il joyeusement.
Petit elfe laissa échapper un bref rire, et glissa ses mains dans les cheveux noirs en bataille.
Comme voyant que Lén avait enfin trouvé ce qu'il voulait qu'il trouve, le vent se reforma petit à petit autour de lui, pour retrouver le rôle qu'il avait tout à l'heure, bien sagement. L'elfe, lui, se bougea un peu et vint s'asseoir à côté d'Eal, tourné dans la direction opposée de manière à pouvoir le regarder. Il lui fit un immense sourire, radieux, et ses mains quittèrent les cheveux pour aller lui caresser le visage.
-Tu m'as manqué tu sais !
Il rit de nouveau, tout en se laissant glisser sur Eal. A moitié allongé sur lui, tout sourire, il vint nicher sa tête tout contre son épaule, et ferma les yeux. La main qui avait quitté le visage tomba par hasard sur la clé mise en pendentif alors qu'elle venait juste agripper légèrement le vêtement. Le sourire de petit elfe s'élargit. |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Sam 24 Juin 2006 - 20:05 | |
| Couché au sol il entendait le vent souffler en une brise légère dans les herbes. Plus bas les insectes allant et venant, des petits animaux herbivores grimper sur les arbres, les oiseaux voleter loin au dessus de lui. Il lui sembla un moment être dans sa forêt natale. Dans ses moments de calme qu’à l’époque il affectionnait déjà. Les oréades étaient des nymphes guerrières mais étaient nymphes. Le lien qui les unissait à la nature était très fort et Eal n’échappait pas à cette règle. Parmi cette nature il se sentait soudainement si apaisé. Si calme.
Les yeux fermés il flirtait avec le sommeil, se réveillant à cause d‘une brise ou d‘une herbe lui frôlant le visage. Et à ce moment là il réouvrait les yeux et fixait ce ciel si bleu. Une mer, toujours cette impression de mer.
Aussitôt cette constatation et il sombrait à nouveau dans ce demi-sommeil.
Une brise plus forte que les autres vint le décoiffer, il fronça un peu les yeux mais trouvait ça amusant. Il se laissa donc faire. En plein nature, dans une telle situation, Eal était si calme qu’il serait très dur de l’énerver. Très très dur de l’énerver.
Il ne perçut même pas un mouvement derrière lui, il ne sentit rien jusqu’au dernier moment.
Et là, comme si tout s’assemblait, cette odeur qu’il croyait venir des fleurs, ce vent, cette brise, cette voix, cette tonalité. Il réouvrit les yeux à une grande vitesse et releva un peu son visage pour voir derrière lui. Il percevait le visage souriant d’un ange…d’un elfe. Quoi que habillé tout de blanc ainsi, avec cette brise et ce ciel comme fond, ça lui donnait réellement l’impression d’un ange. Un sourire franc fit son apparition. Non…Lén…c’était pas possible. Si si, cette caresse dans sa tignasse il la connaissait. C’était bien lui il ne rêvait pas. Il se laissa faire, tout en luttant pour ne pas se retourner. Mais l’elfe le prit de vitesse et vint s’asseoir à coté de lui. Pour lui caresser le visage.
Je vous assure que si Eal avait pu ronronner il l’aurait fait!
- "Toi aussi tu m’as manqué Lén "
Enchaîna t’il avec un sourire en coin tandis que ce dernier vint se coller à lui. Et déposa sa tête sur son épaule. Pas si mal finalement le froid…ça permettait au moins de se réchauffer. Il avait enfin trouvé quelque chose de bénéfique à cette chose si désagréable que le changement de température.
Il passa son bras coté Lén, à sa taille pour le rapprocher encore plus. C’est qu’il faisait si froid que…(tousse). Il se pencha un peu plus vers Lén, en déposant sa tête contre la sienne. Sentant son odeur.
Il lui avait manqué. C’était plus qu’une certitude!! C’était tout son être qui le lui disait.
Mais maintenant qu’il était auprès de lui, il se sentait si bien.
Il resserra encore plus son étreinte pour sentir le contact du corps de Lén contre le sien.
- "Excuse moi pour l’autre soir…je… "
Mais pourquoi avait il commencé cette phrase? Pour s’excuser de s’être endormi? De ne pas avoir pu se réveiller à temps? Il ne savait plus. Peut être juste parce qu’il ce l’était promis de venir le voir et de ne pas avoir pu avant aujourd’hui?
Tandis qu’il se perdait dans ses pensées sa phrase était restée en suspend attendant à tord d’être finie.
De son autre main il toucha le visage de Lén et doucement le leva pour voir ses yeux. Oui il avait bien envie de s’y plonger de nouveau. Ses yeux émeraudes. Un sourire naquit sur son visage et il passa le dos de sa main sur les contours du visage de son compagnon. Son regard se fit plus doux et la brise qui habitait la plaine, les baigna quelques instants. Provoquant un mélange de cheveux d’or et d’ébène. |
| | | | | Invité
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| | Sam 24 Juin 2006 - 22:16 | |
| Très tranquillement, les yeux résolument fermés, petit elfe goûtait simplement au plaisir d'être enfin de nouveau entre les bras d'Eal, là où il se sentait si bien. Il se blottit lui-même un peu plus contre ce corps qui avait tant manqué au sien, souriant.
Il lui avait manqué. Petit elfe rougit à ces mots, mais il ne dit rien. Déjà trop pris par le bonheur d'être enfin encore en compagnie de l'oréade. Il ne trouva pas plus à répondre à l'excuse qu'il entendit, il la comprit autant qu'il ne la comprit pas. Et son sourire s'agrandit encore. Il laissa Eal relever son visage, et ils se regardèrent simplement, avec un regard aussi doux l'un que l'autre, chacun se noyant un moment dans les yeux de l'autre. Et Lén perdu dans ses pensées, celles qui le rendaient toujours plus amoureux si cela était possible.
Il accompagna les caresses de légers mouvements de tête, sans quitter Eal du regard. Pour toute réponse à cette excuse tout à l'heure, il se contenta d'effleurer de ses doigts les lèvres du jeune homme, avant de venir poser ses propres lèvres dessus. Et lorsqu'il se retira, il dit avec ce sourire devenu si habituel :
-On s'en fiche maintenant qu'on est là tous les deux !
Dans un cadre on ne peut plus parfait. Parfaitement idyllique. L'elfe retourna mettre sa tête dans le creux du cou de l'oréade. Il regarda un instant le ciel, puis ferma de nouveau les yeux.
-J'espère au moins que tout s'est bien passé !
Il n'avait pas eu l'occasion ne serait-ce que de croiser le jeune homme pour s'en inquiéter plus tôt. Il ne l'avait même pas aperçu dans l'enceinte de l'école, mais ça il fallait dire qu'avec son habitude de lire en marchant, il ne faisait pas attention à beaucoup de monde ! Mais lorsqu'il avait eu l'occasion de regarder alentours, pas de trace d'Eal. Il était clair que petit elfe avait été triste de ne pas l'avoir vu, mais il connaissait les raisons. Aussi avait-il sagement attendu, et il était récompensé pour cela !
Il avait aussi été récompensé par la petite attention qu'il avait surprise dans la cuisine et qui lui avait tiré un rire, en plus de l'avoir fait sautiller de joie tout seul dans la pièce.
-Au fait, merci pour les gâteaux ! Je t'en ai quand même gardé un !
Il donna un autre baiser, rapide, sur la joue, pour accompagner son merci, et émit un bref pouffement de rire. Les gâteaux étaient pour lui et il en avait gardé un pour celui qui les lui avait offerts ! Il trouvait cela bien normal de toute façon. Il rougit un peu car il devait passer pour un petit goinfre d'un coup ! Ne pas bien manger, même avec sa verdure, et engloutir des gâteaux comme cela, c'était plutôt bizarre, mais typique chez tant de monde ! Bien entendu il n'avait pas tout mangé d'un coup, il en avait gardé pour l'école, et quand il s'était levé pendant la nuit il en avait mangé un en lisant. En pensant à Eal à chaque bouchée avalée.
Il s'en voulait de ne pas y avoir pensé aussi ! Mais il ne s'était pas douté qu'Eal ne rentrerait effectivement pas, aussi avait-il juste attendu. Maintenant il saurait pour de bon ! Il avait déjà lui aussi de petites attentions en tête, et il avait hâte de les mettre en place ! Faire plaisir à Eal de cette manière-là, lorsqu'ils ne pouvaient pas être ensemble comme maintenant, le rendait lui-même extrêmement heureux.
Il était content de savoir qu'il pourrait laisser lui aussi des pâtisseries, mais aussi de petits mots sur la table, et des tas d'autres choses !
En y pensant, il avait par réflexe recommencé à entortiller les mèches de cheveux noires autour de ses doigts, jouant avec, son sourire se tirant en coin sans qu'il ne s'en rende compte sous l'effet de ses pensées. Puis une petite question lui vint à l'esprit lorsque le soleil fit briller la clé qui pendait au cou de l'oréade.
-Dis, Tina ne t'a pas trop embêté en t'amenant la clé, l'autre jour ?
Il savait comment "l'entrevue" s'était passée étant donné qu'il avait eu l'occasion de revoir sa soeur, afin de parler ensemble. Mais il voulait la version d'Eal sur le comportement de la jeune femme, qui aurait sans doute caché quelque chose ! |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Sam 24 Juin 2006 - 23:08 | |
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Caressant le visage de Lén, il eut un sourire en coin quand ce dernier accompagna sa main dans ce geste. Et fut surpris du baiser que l’elfe donna quelques secondes après. Mais surpris en bien. Il en avait des teintes sur les joues même.
Il hocha simplement de la tête quant Lén lui répondit. Oui après tout peut importe, si ils se retrouvaient d’une manière ou d’une autre. Quand l’elfe nicha sa tête dans son cou, l’oréade passa sa main dans les cheveux de Lén , en une douce caresse. Douce caresse mais qui était tout de même une très bonne manière de mettre la pagaille dans les cheveux de son compagnon. D’une pierre, deux coups.
- "Oui, fatiguant mais ça c’est bien passé… "
Murmura t’il en fermant les yeux.
Tenir le d’Ysco n’était pas de tout repos mais ça l’entretenait financièrement, lui faisait tout de même voir du monde, amusait la galerie quant il s’embrouillait avec son collègue de comptoir et le forçait à être un peu social tout de même (youpi).
Les yeux toujours fermés il esquissa un sourire qui se transforma en un début de rire. Il avait trouvé les gâteaux. Et ne lui en avait laissé qu’un. Il en avait acheté combien déjà? 12? En un jour et une nuit? Il ouvrit de nouveaux les yeux et continua de caresser la tignasse de Lén. Intéressant et à retenir il aimait les gâteaux. Pourquoi ce sourire ne s’enlevait pas? Un peu comme l’image d’un Lén mangeant les pâtisseries qui trottait dans son esprit.
Il sentait Lén chipoter à ses cheveux. Ils étaient deux en ce moment là. Mais Eal arrêta doucement et s’écarta un peu de lui pour se rapprocher de nouveau mais plus bas. Juste la bonne hauteur pour donner un baiser dans le cou. Ce qu’il fit…et le baiser…prit pluriel soudainement.
Des baisers lents comme si le propriétaire des lèvres goûtait à chaque fois cette peau bien laiteuse.
Tiens…mais c’est quoi ça? Il n’avait jusqu’à présent par remarqué la tenue de Lén. Il le savait habillé en blanc. Très facilement repérable vu que le soleil les éclairait de toute sa splendeur. Mais ne c’était pas attardé sur la tenue. C’était chose en cours maintenant!
La tenue lui dégageait les épaules, et oh! Mais…sa main qui était posée sur la taille de Lén remonta et toucha de la peau…Il avait le dos aussi dégagé. Ses yeux parurent amusé, autant par le jeu de la découverte que par la tenue étrange de Lén. On faisait ça pour les hommes? Sur Lén, ce n’était pas du tout dérangeant. Et soyons sincère ça lui allait plutôt bien. Même très bien.
Un sourire en coin, les baiser d’Eal hésitaient maintenant…cou ou épaules? Le choix est dur! Les deux? Bien sur quelle question mais quoi en premier? Essayons le non connu maintenant.
Il s’apprêta à découvrir les épaules de l’elfe quand ce dernier lui posa une question sur Tina…Tina…la nourrice.
Il s’étouffa de rire, un rire discret mais bien un rire. Embêté? Mais pas du tout, elle avait même testé une spécialité. Fier service rendu à Eal, il avait pu ainsi établir une base pour des futurs cocktails.
Il releva les visage pour regarder Lén et la trace du fou rire qu’il essayait de faire disparaître était encore là. Satané sourire!
- "C’est une vraie fêtarde dis moi… "
Il le savait…il le savait que ça arriverait aux oreilles de la jeune elfe et l’avait fait exprès. Pas ce moquer qu’elle avait elle même précisé. Et puis quoi encore?! De toute façon c’était pas bien méchant, juste une constatation.
- "Non…elle ne m’a pas du tout dérangé…je crois même que mon collègue l’a trouvé particulièrement intéressante. Il a essayé de nous viser avec des verres…enfin… "
Essayer était le bon mot. Ratant deux fois sa cible à moins de 5mètres. C’était assez marrant en y réfléchissant. Il ne c’était d’ailleurs pas privé pour le charrier encore après la soirée. Et pour se venger, le rateur de cible avait kidnappé sa clé. Chose qu’il ne recommencerait d’ailleurs plus de si tôt vu ce qu’il lui était arrivé…Un cocktail surprise…de force…oh les jolies petites ailes dorées…
Ressassant ce souvenir, Eal prit conscience qu’il avait d’autres chats à fouetter. Et pour un parent proche du félin c’était assez intéressant comme nuance.
Il était un peu plus tourné vers Lén , une main dans son dos et celle qui était le prolongement du bras sur lequel Lén s’appuyait était immobilisée dans ces cheveux d’or. La main dans son dos le quitta et vint s’aventurer au niveau des épaules.
Il ne comprenait décidément pas comme il pouvait enfiler cette tenue, c’était plein de froufrou et était d’une grande finesse. Lui l’aurait sans doute déchiré par maladresse. En même temps Eal dans cette tenue était plus une vision de cauchemar qu’un rêve éveillé. Mieux vaut ne pas imaginer d’ailleurs…
Il passa sa main sur la tenue puis sur les épaules passant comme une caresse de la transition qui paraissait bien étrange aux yeux d’Eal.
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| | | | | Invité
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| | Dim 25 Juin 2006 - 11:52 | |
| Bon, tout s'était bien passé, c'était l'essentiel. Mais fatiguant, c'était compréhensible. Petit elfe ne doutait pas un instant qu'Eal ait pu s'endormir illico après son service. Il espérait juste qu'il avait eu le temps de dormir assez ! En attendant, il pourrait bien se rattraper !
Lén avait sentit des mèches de cheveux se faire déranger d'un coup et s'emmêler entre elles. Il ne dit rien, il savait d'où ça venait et cela ne le dérangeait pas le moins du monde. Il s'était contenté de secouer légèrement la tête en espérant remettre au moins une mèche à sa place.
Il rougissait encore de sa réplique à propos des gâteaux. Oui, rôôh… Il n'avait pas résisté, c'était trop bon ! Oui, même les elfes, si trieurs avec la nourriture, craquaient pour les pâtisseries ! Le péché mignon de tant de monde !
Ses joues prirent soudain un niveau de rouge en plus. Il ressentait un drôle de contact dans son cou, qui se multiplia bien vite. Les lèvres d'Eal qui embrassaient son cou. Il sourit de plus en plus béatement, les yeux mi-clos, échappant de très brefs et doux rires à chaque baiser qui lui chatouillait le cou et lui arrachait des frissons, tout comme la main qui venait de remonter dans son dos et toucher la peau découverte. Petit elfe leva les yeux vers Eal, et…
Ah oui, la question qu'il avait posé. Il fallait bien une réponse !
Tina, une fêtarde ? Lén haussa un sourcil amusé. Tina avait effectivement fait allusion à un moment d'amusement, "c'tait pas voulu, m***" avait-elle dit. Elle avait eut vite fait de zapper ce passage ! Petit elfe eut une mine intéressée. Il était clair qu'elle était fêtarde, mais pas dans des endroits comme le d'Ysco ! Il faudrait qu'il insiste pour savoir ce qu'elle avait fait, ça avait dû être amusant !
Bon au moins, elle n'avait pas eu d'accroche avec Eal. Bonne nouvelle, car elle avait eu l'air d'être prête à en avoir, vu la manière avec laquelle elle avait accepté de faire la clé, et celle avec laquelle elle avait martyrisé petit elfe afin d'obtenir des renseignements sur ce type inconnu et nouveau dans la vie de son "frère". Il l'avait vue littéralement exploser de colère. Mais elle s'était visiblement vite calmée ? C'était une bonne nouvelle pour Lén !
Pour l'histoire des verres, il prit une expression un peu surprise. Ah, finalement, elle aurait cherché noise à quelqu'un d'autre ? Ou alors, elle s'était tellement calmée qu'elle avait préféré s'amuser avec un collègue à Eal. Il n'aurait plus manqué qu'elle déclenche une bagarre ! Même pour rigoler, ce n'était pas terrible selon Lén. Mais bon, dans un endroit comme le d'Ysco, il aurait été peu probable qu'elle s'amuse à cela, avec tout le monde qu'il devait y avoir… Il savait qu'elle adorait s'attirer des ennuis, mais à ce point… C'était la Cité qu'elle avait à dos ! Et pour le travail ce n'était pas ce qu'il y avait de mieux pour elle.
-Décidément… se contenta de dire l'elfe avec un sourire amusé. Enfin, je suis content qu'elle n'ait pas trop fait de bêtises !
Il sentit une des mains d'Eal bouger, tâtant apparemment la tenue blanche et or. Lén sourit. Oui, il savait qu'elle était bizarre ! C'était pourtant une de ses préférées. Comment que ça s'enfile ? Ben… Par le haut ! Non, très sérieusement elle était facile à mettre sans rien abîmer, la soie était plus résistante qu'il n'y paraissait, ça ne craquait pas comme ça ! Quant aux volants transparents… Oh eh bien ça à la rigueur ça se remplaçait. Mais bon, vu les activités si physiques que Lén faisait… La tenue ne risquait vraiment pas grand-chose !
Il jeta un petit regard amusé à Eal. Par contre, lui… Non non, on ne pense pas à ça ! Ca ne lui irait pas du tout ! Mais il ne put s'empêcher de rire un peu. Trop tard, il y avait pensé ! Là, oui, il était sûr et certain que ce genre de tenue n'était pas pour l'oréade ! C'était un peu évident de toute façon. Lén regarda un moment la main sur son épaule, et plia le bras pour permettre à sa main à lui d'aller se poser sur celle d'Eal, qu'il serra doucement.
-On est tellement bien, ici…
Eux deux, seuls au milieu de la nature...
L'elfe soupira de bien-être. Et, après un petit moment d'hésitation, il se redressa légèrement. Il jeta un rapide regard aux alentours, souriant. Puis reporta son regard sur l'oréade.
-Tu veux bien m'embrasser encore s'il te plaît ? demanda-t-il timidement, ses joues reprenant peu à peu des couleurs rosées.
Il revint se pelotonner contre le torse du jeune homme, dans la même position que tout à l'heure de manière à ce que son cou soit accessible sans qu'Eal n'ait à se baisser de nouveau s'il voulait l'atteindre. Bien sûr, s'il ne voulait pas embrasser le cou, libre à lui d'aller ailleurs ! |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Dim 25 Juin 2006 - 15:42 | |
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Pas trop fait de bêtise, cela était assez étrange en parlant d’une jeune femme qui parlait de la même façon, de Lén. Il prenait soin l’un de l’autre et cela était amusant à constater. Jaloux? Pourquoi l’aurait il été? Il n’y avait pas de raison et il comprenait aisément qu’on pouvait réellement s’attacher à Lén. Du moment qu’il ne sentait pas l’odeur de quelqu’un d’autre sur cette peau douce, il n’y avait aucun problème. Et oui, si cela avait encore échappé à quelqu’un , Eal tient du félin. Donc, des points communs avec les animaux.
Tina, il l’avait trouvé amusante. Et différente des autres personnes qu’il avait rencontré. Peut être le fait qu’elle était oréade? Il ne savait pas, mais elle semblait assez bien supporter son manque de parole et son cynisme habituel. Ce qui était un point positif. Elle le supportait. Et il la supportait.
A savoir si c’était passager et que la prochaine fois qu’ils se verraient ils s’entretueraient, c’était à voir. Mais à première vue, une entente était possible (ouf). Et puis elle s’entendait si bien avec son cher collègue, que cela allait devenir amusant si elle revenait. Il faut dire que le lancé de verre il l’avait aussi un peu provoqué. Il esquissa un sourire en repensant à ce moment. Cela pourrait même devenir un jeu…combien de verres sont lancés en ratant leur cible? Il y en a un qui allait être content…
Un rire léger arriva à ses oreilles. Il en était sur, Lén l’imaginait avec cette tenue…arf. Mauvaise idée très mauvaise idée! Il ne savait pas si il devait être triste ou amusé. Il était les deux. Non mais vraiment, lui et cette tenue. Non merci! Elle était bien mieux sur l’elfe et permettait à l’oréade de jouer à la découverte…ce qui l’amusait particulièrement!!
Il sentit Lén bouger doucement, et une main serra la sienne. Il eut un sourire en coin. Ils étaient bien? C’était un euphémisme. Ils étaient divinement bien.
Il voulait continuer son excursion sur la tenue de Lén mais préféra rester un moment paisible, en écoutant la respiration de son compagnon et se faisant bercer par quelques brises qui apparaissaient ici et là.
La question surprit Eal, qui rouvrit doucement les yeux pour les poser sur le visage de Lén. Qui était entre parenthèse teinté de rosée. Cette teinte rose sembla quelque chose de contagieux car lui aussi sentit ses joues se réchauffer. Il eut un regard qui se voulait entre le taquin et le carnassier mais avec une pointe de douceur. Il savait ce à quoi il s’exposait avec de telle demande? Non, sans doute que non…
- "Tout ce que tu voudras Lén "
Enchaîna t’il en un murmure, balayant doucement quelques mèches de la chevelure blonde.
Il se rapprocha doucement de l’elfe, essayant de ne pas rigoler en pensant au regard discret qu’il avait jeté avant de faire sa demande. Il n’y avait pas âme qui vive aux alentours, ils étaient donc vraiment tout seul en pleine nature. Au soleil de plus. Ce qui n’était pas plus mal vu les températures un peu plus froides.
Il partit de sous la mâchoire, avec un baiser ressemblant à un suçon. Puis descendit doucement comme il l’avait fait juste avant. Tout en faisant sentir une pression dans le dos de Lén, à chaque fois qu’il déposait ses lèvres sur lui. Arrivé au milieu du cou,, il dévia et partit vers l’épaule droite. Il s’imprégnait totalement de cette odeur qui l’envahissait petit à petit. L’odeur de l’elfe. Cette odeur douce et sucrée. Il parsemait de plusieurs baisers l’épaule de l’aera. Allant du passionné au lent. Allant du mordillement au simple contact des lèvres.
Il arrêta juste quelques secondes pour changer de position et se diriger vers l’épaule gauche.
Sur celle-ci, il passa d’abord sa main, en une caresse aussi légère qu’un touché de papillon, puis changea de technique. Il approcha son visage de la peau, mais juste avant que les lèvres ne la touchent, il s’arrêta. Il était assez prés pour que Lén sente sa respiration et un frôlement de lèvres. Juste un frôlement. Il ne le touchait aucunement.
Il parcoura ainsi l’épaule, pendant plusieurs minutes, avant d’enfin provoquer le contact de ses lèvres contre cette peau si chaude.
La main qui touchait son dos, changea de place tout aussi doucement et partit du bas du dos pour remonter jusqu’en haut.
Plus rien n’existait en cet instant... que Lén.
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| | | | | Invité
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| | Dim 25 Juin 2006 - 20:02 | |
| Un peu impatient, Lén resta tout de même sage en attendant de savoir ce qu'Eal lui ferait. En tout cas, vu son regard, il était d'accord pour reprendre ses baisers ! Petit elfe n'attendait que cela. Car la première fois qu'il avait eu des baisers dans le cou, Cynn avait interrompu l'oréade en lui mangeant le pantalon. Et là, il s'était arrêté pour répondre à sa question. Alors cette fois, on se tait et on profite…
Tout ce que désirait Lén, c'était aller un peu plus loin à chaque fois. Il n'était pas forcément pressé, mais sa curiosité l'emportait. Il voulait connaître ce qu'il n'avait pas encore découvert. L'amour, la seule chose qui avait vraiment échappé à sa connaissance du monde. Même lorsqu'il lisait, par pudeur il zappait le passage où les personnages commençaient les "jeux sérieux". Honteux de lire cela ? Peut-être. Il n'avait simplement juste jamais osé, comme ayant l'impression de rentrer dans l'intimité des personnages. Même étant fictifs, il ne voulait pas.
Par ailleurs, c'était facile de lire tous ces mots. "Embrasser" était le plus récurrent dans les moments à l'eau de rose. Mais ce que Lén n'avait pas su jusqu'à il y avait maintenant deux jours, c'était qu'il y avait plusieurs façons d'embrasser, plusieurs genres de baisers. Il n'avait donc jamais trop voulu tirer une expérience des lectures qui, comme il le pensait, n'étaient que des mots sur du papier et ne montrait qu'une facette simple et rapide de la réalité. Qui se dévoilait alors toute autre, encore plus forte, plus magique !
Alors il voulait profiter lui tout seul. Et apprendre. Ses baisers prouvaient bien qu'il ne savait pas encore comment s'y prendre. Ils étaient très simples, et maladroits, ses lèvres sur celles d'Eal. Juste "embrasser" comme dans les livres.
Mais il apprendrait, il commençait déjà à assimiler en se laissant dorloter par les baisers de son compagnon. Tous différents, comme il l'espérait. Il roula légèrement des épaules en sentant des lèvres chaudes se poser dessus, tandis que sa main se dirigeait vers le dessous de sa mâchoire. Le premier baiser qu'Eal lui avait donné l'avait légèrement surpris Mais cet étonnement ne dura pas, puisque, comme le reste, il aimait cela. Il rougit de nouveau et continua de laisser faire, laissant parfois échapper un rire à peine audible, ou un petit gémissement amusé, selon la nature du baiser, qui changeait sans cesse pour son plus grand bonheur. De temps à autre, il répondait à sa façon, très simple, un petit baiser sur la joue selon celle qui se présentait à lui, le front ou le nez s'il arrivait à l'atteindre.
Mais tout à coup, l'oréade semblait s'arrêter. En fait, il n'était qu'à quelques millimètres de l'épaule de Lén et celui-ci resta comme il était, amusé. La respiration du jeune homme qu'il sentait tout près de sa peau lui tira un sourire. Il le faisait exprès ! Oui, oui, il le faisait bien exprès. Mais Lén ne chercha pas à presser quoi que ce soit. Il sentit enfin de nouveau la bouche d'Eal, et soupira de bonheur, avoir attendu l'ayant fait retenir sa respiration comme si un grand moment allait arriver.
Il enregistrait tous les baisers pour les reproduire bientôt, à sa manière bien sûr. Son imagination ferait le reste, quand il oserait s'aventurer tout seul. Une phrase lui était restée en tête, qu'une fille avait dit à son petit ami un jour, sur un banc de l'école : "l'amour c'est quelque chose qui s'invente à deux". Petit elfe en avait retenu qu'il n'y avait donc pas de technique, et cela le rassurait. Il ne restait plus que sa timidité qui l'empêchait de se donner comme il l'aurait tant aimé. Mais ça viendrait !
Il ferma les yeux en sentant une caresse lui remonter le dos, d'un coup parcouru de frissons. Il se cambra légèrement en échappant un petit rire.
Il se rendit compte que même pour cela, il n'avait rien dit. Lui d'ordinaire si bavard. Mais là non. C'était comme un silence sacré qu'il ne pouvait pas briser avec des mots. Un silence juste troublé par des bruits d'animaux alentours, et celui du vent au-dessus d'eux. Par les petits bruits presque inaudibles des baisers, et les rires de Lén.
Il voulait aller dans la continuité de la dernière caresse qu'il avait reçue. En donner une lui aussi. Il voyait où mais n'osait pas. Pourtant quand il y réfléchissait bien, ce n'était vraiment ni difficile, ni désagréable pour Eal. Même pour lui. Alors il commença déjà par poser sa main juste sous le cou de l'oréade. Juste là où il sentait le cordon qui retenait la clé à son cou. Il ferma les yeux et laissa la main glisser dans le col du vêtement, allant caresser très timidement la partie du torse qu'il pouvait atteindre.
Son air peu rassuré disparut finalement, et comme il trouvait cela agréable, il continua en souriant, sans plus se poser de questions. |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Lun 26 Juin 2006 - 21:27 | |
| Les baisers étaient aussi nombreux que doux ou passionnés suivant les instants, mais quant Eal sentit quelque chose lui brûler la peau, comme si juste cette partie là de son corps était encore en vie, il remonta doucement son visage et finit par donner un baiser sur les lèvres de Lén. Un baiser doux, qui fut accompagné d’une caresse dans les cheveux.
Les rires de l’elfe avaient accompagné discrètement les baisers qu’il lui avait donné. Et c’était vraiment incroyable comme ces rires légers étaient si agréables à entendre. Il ne s’en lassait vraiment pas et essayait d’autres façons d’embrasser justement pour les entendre.
Doucement il se décala et passa de la station ‘sur le coté’ pour passer à celle ‘dessus‘. Il était maintenant sur Lén, mais partageant son poids à travers ses deux bras qui étaient de par et d’autre de l’elfe, il ne fallait pas l’écraser, même si il savait que son poids n’était pas assez grand pour le faire.
Les cheveux d’or formaient parmi les herbes une rivière de rayons comparables à ceux du soleil. Et les yeux de Lén avaient la même teinte que l’herbe. Un demi sourire vint orner le visage d’Eal.
Beau, il l’était. Même si ce n’était pas cela qui avait provoqué cet amour, il ne pouvait nier qu’il l’avait toujours vu.
Seulement ses cheveux noirs lui cachaient un peu la vue. Il faudrait qu’il pense à les couper ! Ils commençaient à être un peu longs. Avant, à son arrivé ils lui cachaient déjà les yeux mais maintenant certaines mèches touchaient ses épaules. Il ne prit appuis que sur un bras et de l’autre essaya de mettre certaines mèches derrière ses oreilles…peine perdue.
Il laissa tomber ce problème de chevelure et reposa son bras de l’autre coté de Lén. Il se baissa doucement et déposa un baiser entre la joue de l’elfe et ses lèvres. Puis se releva un peu et recommença son jeu. En dessous de la mâchoire, le long du cou, puis…la jolie et si fine tenue. Rhaaa…mais qu’est ce qu’elle fait là elle? Bah tant pis. Il commença à embrasser le tissu mais ce qu’il voulait c’était bien embrasser Lén et non le bout de tissu.
Il ne releva pas la tête souleva juste un peu son visage.
Le sentait il? Sentait il son contact où Eal n’embrassait vraiment que le tissu? Il passa son poids que sur son bras gauche et ramena sa main droite vers lui. Et si délicatement cette dernière commença à tracer des cercles sur le torse de Lén.
Presque imperceptiblement il ramena son visage vers celui de Lén et recommença à l’embrasser, sur les lèvres.
Sa main continuait, tandis que ses lèvres taquinaient celle de son compagnon. |
| | | | | Invité
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| | Mar 27 Juin 2006 - 20:21 | |
| Pour le plus grand bonheur de Lén, sa caresse semblait appréciée. Il eut même le droit à un baiser supplémentaire sur la bouche, qui l'électrisa agréablement. Il accompagna la caresse dans ses cheveux d'un léger mouvement de tête, la mine joyeuse, ravi de ne pas faire de bêtises. D'un coup, toutes ses petites attentions lui parurent plus faciles !
Mais il retira sa main en se sentant basculer complètement de dos dans l'herbe, Eal au-dessus de lui. Petit elfe sourit timidement, et voulut reprendre sa maigre caresse, sentir encore la peau de son compagnon sous ses doigts. Mais d'abord, amusé, voyant que le jeune homme s'embêtait avec ses cheveux, il entreprit de les retenir à une main, prenant bien sûr le temps de jouer avec. Puis une des mains glissa le long du visage d'Eal, et le long du cou, avant de retourner se cacher dans le col du vêtement. Mais elle ne touchait plus le torse ; A présent elle avait glissé de l'autre côté de l'épaule et caressait ce qu'elle pouvait atteindre du dos.
Finalement, petit elfe se laissa complètement reposer dans l'herbe, souriant en fermant les yeux. Il n'y avait que sa main qui bougeait encore, et son bras bien sûr. Le reste de son corps restait parfaitement immobile, juste très légèrement secoué par sa respiration calme et régulière. Prêt à être totalement réceptif à toutes les attentions d'Eal. Qui ne se faisaient pas attendre !
Lén ne bougea pas au premier baiser, se contenta de faire un grand sourire. Et les baisers recommencèrent à descendre. L'elfe rouvrit lentement les yeux, et son regard tomba sur une fleur toute proche de lui, orange et blanche. Entre une multitude de brindilles verdoyantes. Il joua discrètement avec la fleur, lui donnant un petit coup avec les doigts pour la faire bouger en un mouvement de balancier qui faisait qu'elle venait lui chatouiller le nez.
Il était exceptionnellement bien ici, dans l'herbe, un peu caché par les brindilles. Et leur contact ne l'embêtait pas. Il était tellement habitué que contrairement à certaines personnes, le fait de mettre sa peau directement en contact avec l'herbe ne l'irritait pas. Pour lui, c'était comme un tapis tout doux sur lequel il aimait jouer. Et sur lequel aujourd'hui il s'adonnait justement à un tout nouveau jeu.
Le jeune elfe releva les yeux et regarda un court instant le ciel. Si clair, si bleu. Il reporta finalement son regard sur Eal, d'un regard rempli d'une douceur et d'une tendresse infinie. Et à la fois amusé du regard que lui avait aussi lancé son compagnon, après avoir posé un baiser sur sa tunique !
Petit elfe eut un rire un peu plus fort que les autres. Oui, oui, il sentait ce baiser ! Aussi bien que cette drôle de caresse qu'il sentait maintenant, et qui le chatouillait… Mais ça ne devait pas être agréable d'embrasser du tissu ? Même de la soie, c'était limite, non ?
Sa réflexion fut coupée par un baiser, qu'il accepta avec joie. Il ferma encore les yeux et se laissa de nouveau dorloter. La main qui caressait le haut du dos d'Eal remonta le long de la nuque, joua avec quelques mèches, puis descendit totalement pour aller saisir doucement la main sur son torse. Il l'éloigna un instant en souriant, ouvrant les yeux pour de nouveau regarder l'oréade. Non, non, il n'enlevait pas la main parce qu'elle le dérangeait !
D'un petit coup de hanche, Lén se tourna sur le ventre, et fit une mine toute guillerette.
-Ca ira mieux là ! s'exclama-t-il en oubliant par mégarde cette idée de silence qu'il ne devait pas briser.
Il présenta son dos nu à Eal. Au moins là, il pourrait aller plus bas avant de rencontrer encore du tissu !
Il se laissa de nouveau tomber à plat dans l'herbe, une joue en contact avec le sol. Il amena la main qu'il avait gardé dans la sienne juste en bas de son dos, là où la tunique se fermait de nouveau. Et la posa là, pas loin d'un petit nœud. Il espérait qu'Eal comprenne, ou qu'au moins il ait la curiosité d'essayer de voir ce que cela faisait, ce nœud. En fait si on le défaisait, le haut de la tenue se desserrait ; Aussi l'oréade pourrait l'enlever pour reprendre ses baisers !
Petit elfe étouffa un petit pouffement de rire timide. Ses joues rosissaient, et gardèrent cette teinte même lorsque son rire se fut calmé. La tête toujours posée sur l'herbe, il jeta un regard en coin à son compagnon, avant de fermer les yeux. Il ne voulait pas voir la suite. Il voulait la sentir. C'était tellement bon, tous ces baisers ! Il n'était plus surpris d'en recevoir, et encore moins surpris de les aimer. Il adorait en recevoir, et faisait de son mieux pour les accueillir comme il se devait, sensible au moindre contact avec eux, à défaut d'en donner pour l'instant.
Il parut presque s'endormir. Il était là, allongé et immobile, les yeux fermés et le visage tranquille, le corps juste soulevé par le rythme de sa respiration. Même une petite pression sur son épaule ne lui tira que peu de réaction. Il reconnut juste le contact d'une petite fée appartenant à son vent, qui était venu se poser sur son épaule, imitant petit elfe mais en faisant elle de petits bruits, comme une petite clochette vibrant doucement. |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Mer 28 Juin 2006 - 17:46 | |
| La douceur de Lén et cette impression si calme et si attirante continuait d’émaner de lui. Chaque baiser, chaque caresse, chaque geste qu’Eal donnait, lui était renvoyé par le biais d’une attention d’un jeu avec ses cheveux, d’une main dans le cou, d’un regard. Tout cela lui donnait l’envie d’aller toujours plus loin, tout aussi doucement, mais de continuer rien que pour avoir les attentions de Lén. Son rire, la chaleur de son corps, son parfum, tout plaisait de plus en plus à l’oréade.
La main de l’elfe posée prés de sa nuque remonta doucement et à tout instant provoquait des frissons au jeune homme. Il sentit la main de Lén descendre, jusqu’à sa propre main. Il la soulevait. Eal ouvrit doucement les yeux, détachant ses lèvres de celles de l’aera. Pourquoi enlevait il sa main? Il ne savait pas et fut intrigué par le sourire de son compagnon. Il leva un sourcil et eut un sourire en coin. Que préparait il? Pourquoi cette main se faisait soudainement prisonnière de celle de l’elfe?
Un sourire, Lén se retourna délicatement, Eal se retira un peu pour qu’il puisse le faire sans avoir un poids sur lui. Il avait l’air heureux.
Ça ira lieux là, ça c’était sur! Cette peau a découvert qu’il avait senti tout à l’heure était sous ses yeux et Lén la lui offrait. Oui, le tissu lui posait problème et l’elfe semblait avoir trouvé la solution, à la plus grande joie du jeune homme.
Eal regarda Lén se remettre à plat sur le sol, tout en déposant la main de l’oréade en bas de son dos. La tunique se refermait de nouveau et juste à coté un nœud. Un nœud…
Il releva les yeux pour regarder Lén. Savait il ce qu’il faisait là? Était il vraiment sur que montrer ce nœud à l’oréade était une bonne chose? Évidement pour l’oréade c’était une bonne chose, mais pour Lén? Certes on pouvait penser qu’il pourrait y avoir…plus après. Certes Eal pouvait le penser et il faudrait au moins une pluie froide pour le refroidir après. Il aimait sincèrement Lén, plus que tout. Il ne voulait pas le brusquer et voulait aller à son rythme. Mais ça… ce geste si tentateur, il n’était pas sur qu’il allait y résister longtemps. Déjà en cet instant il luttait.
Il secoua la tête avec un sourire en coin et un regard amusé mais un peu gêné. Bien si c’était sa décision…il n’allait pas venir se plaindre après. Et puis si il lui avait montré ce nœud et vu que ses joues étaient légèrement rosées, c’est qu’il le lui demandait aussi. Et bien sur Eal n’allait pas l’en priver…ce serait trop cruel…pour les deux.
Eal se pencha sur Lén et se mit cette fois un peu de coté pour pouvoir librement et avec facilité donner des baisers à l’elfe. D’une main, il dégagea la nuque de Lén, regardant ses mèches d’or glisser vers le sol. Puis se rapprocha encore et toucha enfin, de ses lèvres cette peau qui dans le laps de temps qui c’était écoulé lui avait déjà manqué. Il embrassa la nuque en mordillent un peu, puis comme pour vouloir se faire pardonner se mordillement gentillet il souffla dessus en faisant suivre des baisers plus doux.
Il continua les baisers plus doux, en descendant doucement, et de sa main droite il caressa la peau du dos de Lén. Oui, c’était vraiment mieux sans tissu. Vraiment!
Il était au niveau des épaules et les parsema eux aussi de baisers, mais un peu moins, préférant les caresser de sa main. Ses cheveux longs avaient quelque chose de bénéfique finalement. Ils caressaient aussi, suivant les lèvres de l’oréade le dos de Lén.
Il descendait de plus en plus bas, laissant cette fois, comme un baiser qu’il avait déjà donné, sa langue rentrer en contact avec cette peau délicieuse.
Il faisait bien chaud , le soleil les enveloppait comme un cocon. C’était si agréable. Il descendait de plus en plus bas, essayant de glisser sa main dans la tunique de Lén. Au niveau de son torse. Il y arrivait, mais tant qu’il n’aurait pas défait le nœud cela ne serait pas véritablement possible. Cela était pour après. Et il s’en amusait, glissant sa main si pas dans la tunique, sur la tunique. Mais en dessus de Lén, le souleva donc un petit peu grâce à la force de son bras. Il maintenait la pression en ne cessant pas les contacts avec ses lèvres. Il descendait sa main au même rythme que ces dernières. Ne brusquant aucunement les choses pour faire durer son propre plaisir et celui de son compagnon. Il essayait de rendre toutes ses caresses confortables et agréables pour Lén.
Le bas du dos, le nœud. Il enleva sa main du corps de son compagnon, prit appuis de ses deux bras et avec ses dents doucement défit ce nœud. La pression de la tunique sembla soudainement se relâcher et il était très aisé maintenant de passer sa main dans la tunique, il était même possible d’enlever la tunique.
Il se rapprocha de Lén et lui murmura dans le creux de l’oreille un…
- "Regarde moi…"
…perdu dans un souffle.
Il voulait qu’il se retourne pour qu’il puisse lui enlever le dessus de sa tunique.
Il se redressa un peu, et jeta un regard sur les cotés. Les herbes étaient assez hautes pour les cacher puisqu’ assis elles leur arrivaient au dessus des yeux. Il avait passé un bras autour de la taille de Lén et l’aiderait pour se relever un peu. Se relever pour être au moins assis sur le sol, et en attendant ce moment il donnait son bras pour aider Lén (mais surtout pour le garder prés de lui) tout en ayant son poids et leur futur poids posé sur son autre bras. Son caprice? Très simple. Il voulait pouvoir serrer son compagnon dans son étreinte et ne plus le partager avec la terre. Elle en avait assez profité comme ça! |
| | | | | Invité
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| | Mer 28 Juin 2006 - 23:04 | |
| Les bruits de clochette si doux, comme une respiration chantante, se fondaient avec les sifflements du vent dont s'était échappée la fée. Et quand un petit silence retombait, Lén entendait de nouveau les bruits de baiser, qui avaient repris, tout juste précédés d'un léger coup de main dans le cou, servant à écarter ses cheveux. Le premier baiser n'en était pas vraiment un finalement, et petit elfe laissa échapper un "oh !" d'étonnement, avant de faire par réflexe un haussement d'épaules frissonnant provoqué par le souffle dans la nuque. Et il se détendit de nouveau sous les baisers.
La caresse le long de son dos, puis celles sur ses épaules lui tirèrent un sourire, et augmenta sensiblement le rosissement de ses joues. Oui, il imaginait bien que sans le tissu cela devait être mieux pour Eal ! Et pour lui aussi, il fallait l'avouer. Déjà trop sensible au toucher, et en plus dans son état de réceptivité totale, petit elfe était entièrement électrisé par les caresses et les baisers. Chaque endroit touché le brûlait si agréablement, le chatouillait, envoyait des ondes de frissons partout dans le reste du corps…
Un nouveau contact le fit cambrer légèrement. Brr… C'était tout humide ! Il n'eut pas besoin de ce petit coup de vent qui rendit la partie touchée d'un coup plus froide que le reste de sa peau pour comprendre que c'était la langue d'Eal qui l'avait touché ! Il trembla encore, et la raison était loin d'être parce qu'il avait froid !
Lén se sentait bien, et très gâté. On l'embrassait derrière, on le caressait devant. Si ce n'était pas confortable et agréable, ça ! Ce l'était trop pour lui, qui se perdait un peu dans ce tourbillon d'attentions. Parce qu'il s'y sentait trop bien pour pouvoir en donner lui aussi comme il voulait. Tous ces baisers, toutes ses caresses, aucun et aucune semblable aux autres, la manière de les donner… Tout cela ne donnait qu'une envie à Lén : Se poser là, ne plus rien faire du tout et profiter de A à Z. Mais pas aujourd'hui, non. Il était pris d'une autre envie, aussi forte si ce n'était plus, de rendre lui aussi ces attentions. Et d'inventer les siennes.
Mais pour l'instant, il n'était pas trop dans la bonne position, et, devenu si passif en se tournant sur le ventre, simplement étendu les yeux fermés, il n'arrivait pas à esquisser un geste. Pourtant l'envie ne lui manquait pas !
Petit elfe émit un léger soupir, puis rouvrit les yeux d'un coup. Son regard tomba directement sur l'herbe… Râh non pas ça voyons… Il fit glisser son regard en coin et la confirmation de ce qu'il avait sentit lui vint : Le fameux nœud avait été défait. Et la tunique s'était bel et bien desserrée. Il se mit à rire, les yeux brillants. Et la secousse provoquée par le rire dérangea la fée qui dormait si bien en croyant que Lén avait fait de même. Elle émit comme un bâillement aigu et rapide, avant de reprendre son envol. Et d'aller, sous forme de vent, soulever les quelques mèches d'ébènes traînant sur les épaules d'Eal. Et elle disparut avec ses consoeurs.
Lén avait alors à peine refermé les yeux qu'il les rouvrit. Eal avait dû sentir très nettement contre son corps le véritable tremblement qui avait secoué celui, si frêle, du jeune elfe. Tremblement provoqué par ce murmure dans son oreille…
Regarde-moi…
Sans problème ! Se retourner vers l'oréade était synonyme de beaucoup de choses pour Lén. Il obéit donc, s'aidant du bras à sa portée. Il se tourna vers Eal, tout sourire, et le força doucement à se positionner de manière à pouvoir venir s'asseoir sur ses genoux, puis glissa ses bras autour de son cou, et approcha son visage du sien pour l'embrasser sur la bouche, en une multitude de baisers très brefs et très légers.
Ceci fait, il se recula légèrement, et recommença à tirer très doucement sur les longues mèches noires, à les entortiller autour de ses doigts.
Petit elfe avait une mine toute joyeuse, mais un peu interrogative. Il leva les yeux et les plongea dans ceux d'Eal. Un instant il oublia totalement ce à quoi il pensait plus tôt, son esprit s'était soudain vidé de ses préoccupations. Il venait juste de se noyer dans les yeux si ardents de son compagnon, et d'oublier le reste… Il laissa sa tête tomber sur l'épaule de l'oréade, sourire aux lèvres. Et ce à quoi il songeait plus tôt lui revint en mémoire, lentement.
La tenue. Lén ne savait même pas de quelle manière elle avait pu rester plutôt bien en place malgré tous les mouvements qu'il avait fait. Néanmoins, le fait était qu'elle était encore maintenue, mais bien prête à glisser. Et qu'il n'osait, ne voulait pas la retirer lui-même. Lui il s'habillait et se déshabillait tous les jours, alors honneur à Eal !
Alors à contrecoeur tout de même, petit elfe se recula encore, et regarda de nouveau le jeune homme, le corps doucement secoué par un rire discret, et une expression à la fois joyeuse et curieuse peinte sur le visage. |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Ven 30 Juin 2006 - 19:36 | |
| Quant il avait murmuré les seuls mots qu’il avait prononcé depuis quelques temps, il sentit le corps de Lén frémir. Cela lui tira un sourire doux. Il mit son bras toujours à la disposition de l’elfe et l’aida donc à se redresser. Mais ce qu’il n’avait pas prévu c’est leur position à tout deux. Lén esquissa un geste et Eal le suivit sans faire d’histoire.
Il avait désormais sur ses genoux son compagnon. Compagnon qui enroula ses bras autour du cou de l’oréade. Celui -ci ne lutta pas beaucoup, même pas du tout en fait.
Il ferma les yeux et lui même avança un peu la tête pour participer aux baisers légers mais si agréables que Lén lui donnait.
Il réouvrit doucement les yeux et les plongea dans le regard émeraude qu’il croisa. Les mains dans le dos de Lén, Eal sentait bien la peau désormais à nue juste derrière et eut un sourire taquin.
Cette fichue tunique résistait même aux gestes qui venaient d’avoir lieu. Et elle ne voulait décidément pas tomber. Rha!
Il sentit Lén bouger et le laissa un peu se retirer. Sourire en coin ses yeux braisés étaient teintés d’une pointe d’amusement. Ses joues s’empourprèrent quelques instants face au regard de l’elfe et surtout à son sourire. Les cheveux blond encadrant son visage fin et cette peau qui était décidément à son goût, n’était pas aussi troublant que ces yeux d’un vert infini et d’une douceur peu commune.
Eal ne résista pas longtemps et laissa s’échapper un rire discret.
Puis détacha sa main droite du dos de Lén pour lui caresser le visage avant de descendre, doucement et si lentement vers la tunique.
Il se rapprocha de son compagnon, et pencha la tête, assez pour mordiller le lobe de l’oreille de l’elfe. Ce fut d’ailleurs ce qu’il fit en même temps que cette main qui délicatement aida la tunique à glisser le long du torse de Lén pour arriver simplement retenue à la taille. Découvrant tout le haut.
Il releva un peu la tête et plongea ses yeux dans ceux si captivants de son compagnon. Le bout de son nez touchait celui de Lén. Et sa main qui avait accompagné la tunique remonta en une caresse légère. De l’endroit où la tunique reprenait son emprise, en passant par le bas des hanches, le nombril, les hanches, puis le torse. Finissant sa course en déviant légèrement et en se posant dans le dos de Lén.
Il se rapprocha encore plus. Car nez contre nez c’était vraiment trop tentant. Il ouvrit légèrement les lèvres et embrassa l’aera.
Cet étouffement qu’il ressentait à chaque fois qu’il était contre Lén, était plus fort que jamais en cet instant. Mais ça ne l’arrêtait pas le moins du monde. Il était déjà perdu dans la chaleur de Lén, dans son odeur, son touché, sa douceur, sa sensualité si innocente. Mais pas assez. Il était si tenté par cette envie de s’y noyer qu’il voulait encore plus l’embrasser plus le toucher.
Ce qu’il fit. Sa main gauche se dirigea vers le bassin de Lén et émit une légère pression pour rapprocher l’elfe du corps d’Eal. Il resserra donc son étreinte par la même occasion. La position était elle assez bonne pour l’elfe? Être sur les genoux d’Eal n’était pas la position qui pouvait réellement réfréner les ardeurs du jeune homme. Ils étaient plus proches de corps qu’ils n’avaient jamais été. .. Ne serait jamais? Non. Ils pouvaient encore être plus proches que ce qu’ils étaient. Mais…
Mais son compagnon avait il pensé aussi à cela? Plutôt ressenti que penser. On ne pouvait pas réellement y penser, c’était quelque chose de naturel et d’instinctif. Mais une première fois pouvait toujours faire naître de la peur. C’était aussi pour ça que Eal, malgré tout ne se laissait pas complètement aller (… malgré les apparences ..si si je vous assure).
C’était pour ça qu’il ne descendait pas plus loin avec sa main. Car soyons franc…jamais un bout de tissu ne l’avait arrêté, et ces ex-partenaires (pas très nombreux), n’avaient jamais émis d’objection.
Mais Lén c’était différent. Très différent! Eal voulait qu’il se sente bien, qu’il ne soit pas brusqué et qu’ils aillent à son rythme.
Quelque chose de bien différent et qui montrait en partie l’importance de Lén dans le cœur d’Eal. Il tenait à ce que ce soit le plus agréable et le plus doux. Il voulait le bonheur de l’elfe en résumé.
Le vent soufflait toujours par brise et le soleil les éclairait pareil à lui même. Le temps semblait s’être arrêté, ils semblaient seul sur cette terre. Et le ciel qui se cofondateur déjà avec sa sœur la mer, lui ressemblait encore plus en cet instant.
Juste quelques oiseaux s’aventuraient parfois au dessus d’eux, volant en courbe, en groupe ou en solitaire.
Les cheveux des deux jeunes hommes étaient parfois balancés par la brise. Cette brise certainement amie de Lén. |
| | | | | Invité
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| | Sam 1 Juil 2006 - 17:15 | |
| Encore une caresse que petit elfe suivit de la tête, sans cesser de sourire. Elles étaient toujours aussi nombreuses, et cela le rendait extrêmement heureux ; Il avait parfois eu peur qu'Eal se lasse ou se sente en rade d'attention à force de lui en donner alors que Lén ne répondait pas beaucoup. Du coup cela l'encourageait largement !
Il soutint le regard du jeune homme, toujours avec la même expression peinte sur son visage, avant que le jeune homme ne détourne la tête, la rapproche de la sienne et aille lui mordiller le lobe de l'oreille. Sur le coup, Lén haussa un peu les épaules en se remettant à rire discrètement. Son oreille d'elfe, très sensible, frémit elle-même. Et le frisson se propagea soudain dans tout son corps. Il échappa un petit bruit embarrassé, et par réflexe sa main glissa sur celle d'Eal alors que celle-ci terminait sa descente le long de son buste, de même que le haut de sa tunique.
Mais finalement, la main quitta celle de son compagnon, et alla agripper le col de la tunique de ce dernier. Il garda ses yeux ancrés dans ceux de l'oréade, montrant une petite gêne de se retrouver ainsi. Froid ? Non, pas cela. Juste le fait de se montrer torse nu. Pudeur, dans ce cas ? Oui, c'était cela… Mais l'embarras disparut vite et céda la place à la curiosité. Et pour y revenir, Les caresses d'Eal, qui couraient un peu partout sur la partie de son corps tout juste découverte. Petit elfe laissa échapper un "ça chatouille !" dans un murmure amusé.
Le reste de son rire fut coupé par un baiser, auquel il répondit seulement et spontanément par un baiser papillon, frottant son nez contre celui de son compagnon. Tandis que celui-ci le rapprochait encore de lui d'une pression dans le dos.
Lén alla se blottir sans broncher dans l'étreinte qui se resserrait autour de lui. Il entreprit même de se balancer légèrement de gauche à droite pour bercer Eal avec lui, tout heureux.
Oui, ils pouvaient être bien plus proches que cela. Lén en avait une mince idée, mais c'était comme le mot "embrasser" qu'il lisait bien longtemps avant d'avoir essayé, d'avoir son premier baiser il y avait à peine deux jours et demi/trois jours. C'était une notion qui était présente dans sa tête parce qu'il en avait lu le mot et que ses parents en avaient vaguement parlé, comme cela, que c'était quelque chose que les adultes faisaient quand ils s'aimaient, mais en ajoutant vite "tu comprendras quand tu seras plus grand". Aaah bon.
Aussi cette idée avait-elle sûrement effleuré l'esprit de Lén, mais il ne voyait pas quand cela viendrait. Et si cela venait, eh bien… Tant que tout allait bien il n'avait aucune raison de se sentir mal par rapport à ça. Il y aurait bien sa pudeur, ce refus de se montrer nu, un refus intérieur, un combat intérieur qui ne tiendrait peut-être pas longtemps.
On lui avait appris que si les choses se faisaient, tant mieux, et que si elles ne se faisaient pas, tant pis, ce serait pour un autre jour. Pour l'instant, tout ce qu'il faisait avec Eal n'était que le prolongement de leurs câlineries du début, du moins pour lui. Il ne savait pas vraiment comment cela finirait, ignorait que ce fameux "faire l'amour" écrit noir sur blanc pouvait être la finalité de toutes ces caresses et de tous ces baisers. Il l'ignorait à un point qui faisait qu'il ne savait même pas comment il se comporterait si cela arrivait.
Peut-être aurait-il peur, peut-être serait-il dégoûté, peut-être au contraire serait-il enthousiaste, bien qu'un peu gêné d'abord, à l'idée de le faire. Il fallait envisager toutes les solutions, mais lui-même n'avait pas connaissance de son point de vue. Mais en attendant, en aucun cas il ne sentait brusqué. Et il était incroyablement heureux !
Tout ce qu'il savait réellement c'était qu'il était extrêmement bien entre les bras d'Eal ! Et il ne s'en faisait pas trop pour le reste. Il avait confiance de toute façon.
Petit elfe leva la tête vers le ciel, avant de la tourner pour la poser contre l'épaule d'Eal. Le regard de Lén tomba directement sur le col de la tunique du jeune homme. Il sourit et libéra une de ses mains pour retourner la glisser là où elle était tout à l'heure. Juste sur le haut du torse, une petite partie qu'il s'appliqua pourtant à cajoler, avant de passer aux cheveux, son éternelle occupation ! Il tritura joyeusement quelques mèches et en replacer quelques unes dérangées par son vent, tout en allant poser un baiser juste dans le col en V que formait le cordon retenant la clé au cou d'Eal.
Puis un instant, Lén regarda la tunique du jeune homme. Ses yeux brillèrent un bref moment d'embarras. Il rosit un peu.
-Mmmh ?
Oui, vocabulaire très peu évolué, mais facilement compréhensible avec le geste qui accompagnait : Un peu timidement certes, Lén avait tiré doucement sur le col de la tunique d'Eal, lui intimant sans oser le demander clairement de l'enlever lui aussi.
Malgré lui, il trouvait qu'il n'aurait pas dû "demander", ça aurait pu venir aussi naturellement que pour sa tenue à lui ! Mais bon, trop tard à présent ! Alors il se redressa légèrement et vint offrir son cou et ses épaules à Eal, comme pour se faire pardonner.
[Bon je suis pas de retour avant mercredi, déso ^^(beh bon week-end hein ;D)] |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Mar 4 Juil 2006 - 19:20 | |
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Ça chatouille…
Un sourire en coin vint orner le visage de l’oréade. Il était donc chatouilleux, cela n’était presque pas étonnant. Il n’était jamais en rade d’attention, et jamais non plus en rade de divers câlins et baisers. Même si parfois l’imagination de la chose qui fait bouger Eal par delà l’écran est parfois en panne. Mais le jeune homme jamais.
Il sentait Lén en contact avec son corps, sa chaleur, sa présence. Il resserra un peu plus son étreinte et ferma les yeux quelques secondes en ne se concentrant que sur l’elfe. Cette odeur qui lui était particulière, cette douceur, cette brûlure là où sa peau touchait la sienne. Son sourire ne disparut pas et devint plus taquin.
Il l’avait senti embarrassé, c’était craquant et si tentant de l’embêter encore. Comme avec ses cheveux par exemple et cette tentation de les désordonner. Il sentit le contact avec Lén. Sa main qui s’aventura dans son col. Il ronronnait intérieurement les yeux clos. Un baiser. Juste dans le delta que formait son collier. Nouveau collier très sobre, mais portant une clé argentée.
Et pas n’importe quelle clé. Celle de la maison de son compagnon. Il n’était pas encore réellement préparé à emménager et préférait donc dire même en pensée que c’était la maison de Lén ( ce qui était assez juste) mais que de Lén.
Eal n’était qu’une sorte de parasite…physiquement aussi beau qu’un joli vase mais aussi coupant qu’une charmante lame (admirez les comparaisons).
Lén bougea assez pour que l’oréade rouvre les yeux et les dépose sur lui. Ses joues rouges précédèrent la demande et provoquèrent un sourire amusé se confondant peut être avec un rire doux chez Eal. Lén semblait avoir perdu la parole. C’était rare? Pour ce qu’il avait vu. Oui.
Il lui proposait d’enlever sa chemise blanche. Peut être était il trop timide pour le faire et qu’il avait donc demandé au propriétaire. Peut être qu’il n’avait pas envie de le faire…
Pourquoi la première idée semblait la meilleure? En fait, peut être qu’il, Eal, allait trop vite. En y réfléchissant bien c’était fort probable. Leur déclaration ne datait que de... trois jours…
Pause de pensées…
Oui il allait trop vite et ce genre de geste on ne le faisait que si on était vraiment plongé dedans, envahi par toutes ses sensations. Pour Eal c’était pas très difficile à provoquer. Il y avait déjà goûté, et était un jeune oréade en pleine forme dans la fleur de l’âge comme on dit. Pour Lén c’était tout nouveau. Un sourire vint éclairer son visage tandis qu’il entourait toujours Lén de ses bras.
Allez savoir pourquoi mais cette infime demande rabaissa sa température aussi efficacement que la pluie qui l’avait glacé quelques jours plus tôt. Il avait même envie de remettre la tunique de Lén sur Lén. C’était pour dire.
Mais pas du tout négativement, juste parce qu’il c’était rendu compte qu’il allait peut être trop vite et que l’adoration de Lén pour les caresses l’avait peut être dirigé dans une mauvaise direction.
Tandis que ses pensées faisait apparaître les -peut être- comme des boutons lors d’une allergie (et …quelle allergie : Lén.). Sa main caressait le dos de l’elfe puis attrapa la tunique et la replaça légèrement. Maladroitement elle ne couvrait que le dos. Seul endroit où étaient placées ses deux mains désormais.
Un sourire taquin et plus que provocateur était sur le visage d’Eal. Il se rapprocha un peu de son elfe et murmura avec une expression douce…
- "Si tu veux quelque chose, tu n’as qu’à le prendre, je ne facilite rien à personne…"
Il se rapprocha encore pour finir par murmurer encore plus prés de Lén la suite.
- "Pas même à toi, Lén. "
Lén, ce Lén, avait été prononcé avec la même tonalité qu’un - mon amour- ou dans ce style d’appellation. Mais il devait bien ce douter , ce Lén, de cette subtilité. Un peu comme le -idiot- de leur premier jour.
Il se recula de nouveau pour voir la réaction de son ami. De cet elfe qui allait le rendre fou à force. Fou pour plusieurs raisons. Mais peut être que c’était la passion des premiers jours. Ou alors réellement une passion débordante et… éternelle?
[[ je suis en retard je sais…>_< Désolé…désolé]]
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| | | | | Invité
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| | Mer 12 Juil 2006 - 18:56 | |
| Pas de réponse, juste quelques caresses un peu distraites. Distraites, apparemment, à cause des pensées qu'Eal devait retourner dans sa tête et dont Lén ignorait tout. Alors il se contentait de sourire, ses mains lâchant leur prise et abandonnant le corps de l'oréade pour l'instant. Mais il avait beau attendre, pas grand-chose ne venait. Comme depuis tout à l'heure : Des sourires qui prenaient des teintes taquines.
Petit elfe leva un sourcil et son sourire disparut d'un coup sec. Il tourna lentement la tête et jeta un coup d'œil par-dessus son épaule pour voir le bas de son dos. Qui était recouvert, ainsi que le reste du dos, par sa tunique, remontée par les mains d'Eal.
Un petit vide se fit quelques secondes dans la tête de Lén. Uh ?
Il eut un air partagé entre l'interrogation et l'inquiétude. Peut-être un peu de tristesse aussi. Il ne comprenait… Pas… Vraiment, euh, beaucoup… Non en fait pas du tout ! Il fut tenté de demander "c'est déjà fini, tu ne veux plus ?" avec une petite voix tristounette, mais il resta silencieux malgré lui, son expression tirant de plus en plus dans l'interrogatif que le reste en voyant Eal se rapprocher de lui.
Bon. Deux minutes, on réfléchit… On essaye, déjà ! En piquant un gros fard, espérant que rougir n'entrave pas la réflexion… peine perdue, petit elfe s'était déjà tout embrouillé !
Oh, Eal ne facilitait même pas les choses à lui ? Mais-euuuh…
Il pencha la tête sur le côté, finalement, l'air tout embarrassé. Ah… Donc, il pouvait… ou devait, enfin peu importe le verbe, enlever la chemise lui-même ? Ah d'accord… Mais, euh, comment dire ?
Le regard de Lén se mit à faire ce qu'il faisait si souvent : Changer d'expression en une seconde à peine. D'abord, il resta planté là, toujours interrogatif, regardant Eal avec ses grands yeux d'enfant. Et les traits se tirèrent une mine étonnée, puis curieuse. Tandis que sa tête bougeait frénétiquement, dirigeant son regard une autre fois vers le bas de son dos, puis sur le visage d'Eal, puis sur la chemise blanche, de bas en haut, à chercher comment… Comment que ça s'enlève, ce bidule !
En fait, du coup, il ne savait plus trop… Alors son regard tomba encore dans celui d'Eal, à chercher une réponse télépathique… Non, il ne voulait pas savoir maintenant comment s'enlevait la chemise, mais s'il avait bien le droit de l'enlever.
L'idée que tout ça ait pu aller vite ne lui avait même pas effleuré l'esprit. Même pas quand Eal lui avait rabattu la tunique dans le dos, et que cette action avait été faite suite à cette pensée. Lén, lui, ne pensait qu'au temps qu'il faisait, si beau et pourtant un peu frais, au paysage si magnifique autour d'eux, qu'ils n'étaient rien que tous les deux ici et qu'il avait envie de câlins. Aussi bloquait-il un peu, maintenant. C'était une invitation, mais Eal n'en avait-il pas un peu assez ?
Petit elfe avait peur de mal faire. Et il fut rassuré que pour une fois, l'idée que se tromper c'est normal et ça aide à ne pas refaire la même bêtise lui traverse l'esprit. Alors en reprenant des couleurs, il dirigea encore une fois son regard dans son dos, déstabilisé par ces mains qui ne bougeaient plus depuis un petit moment maintenant. Et ses yeux revinrent se plonger dans ceux d'Eal, si braisés, si profonds, si perçants, si…
Tenant à garder ne serait-ce qu'un instant encore le sens de la réalité, Lén détourna lentement la tête, retrouvant un sourire, un sourire très embarrassé. Ses mains venaient d'agripper, enfin plutôt de se saisir délicatement du bas de la chemise. Mais il s'arrêtait déjà, fixant en rougissant ses pans de chemise qu'il tenait.
Et zut… Il avait oublié qu'il ne savait pas comment elle s'enlevait, cette chemise ! Il chercha rapidement des boutons mais n'en vit pas. Bon déjà ce n'est pas ça ! Et pas de ceinture pour la retenir à la taille, donc, pas ça non plus !
Oh et puis flûte s'il se trompait, il aurait l'air fin comme d'habitude, il rougirait comme une écrevisse en balbutiant des choses incompréhensibles mais ressemblant vaguement à des excuses, rien de bien nouveau !
Il força gentiment Eal à enlever ses mains de son dos, et reprit de nouveau le bas de la chemise dans ses mains. Il tremblait comme un idiot, euh, comme d'habitude pardon, mais finit quand même par retourner la chemise, par le haut, et se retrouva d'un coup avec le vêtement dans les bras, et Eal torse nu en face de lui.
Aaaarrgh mais qu'est-ce qui venait de lui prendre ? Pas un peu fou, l'elfe, aujourd'hui ?
Serrant la chemise blanche contre son coeur, les doigts agrippant le tissu, Lén se mit à balbutier n'importe quoi, vaguement des excuses cachées sous des "grmflfgdrzz" et d'autres mots à peines compréhensibles, le tout en devenant rouge comme une écrevisse.
Ah, eh bien finalement il ne faisait pas ça que lorsqu'il se trompait ! |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Dim 16 Juil 2006 - 20:39 | |
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L’expression de l’elfe ne lui échappa pas. Il était surpris de ce son geste cela était évident. Pourtant dans la tête d’Eal c’était assez clair. Un sourire doux vint accueillir la mine triste et interrogative de Lén. Oui c’était vraiment clair il ne comprenait pas grand chose. Il en rougissait même. Ému par une telle réaction Eal ne résista pas longtemps. Il se pencha vers Lén et déposa un baiser léger sur sa joue.
Puis se retira et le regarda en souriant.
Il ne voulait pas le presser, il le regarda donc dans cette étude de la chemise. Enfin c’est ce qu’il croyait vu la mine qu’il arborait et les regards qu’il lançait sur son propre dos puis sur les pans de la chemise blanche de l’oréade.
Il en était assez amusant. Même très amusant. Eal dut lutter pour ne pas éclater de rire face à cette mine si adorable.
Adorable. Opinion qui dépendait de chaque personne et le adorable d’Eal n’était certainement pas le même adorable que les personnes dites sociables. Il n’y avait pas beaucoup d’adorable. En fait il n’y en avait certainement qu’un seul. Un seul…elfique .
Ses yeux d’émeraude croisèrent les siens à plusieurs reprises dans un contact langoureux. Il faillit s’y noyer si son elfe ne détourna pas les yeux à un moment.
Les mains de Lén touchèrent la chemise (enfin?) et son visage s’empourpra délicatement. Les joues de l’oréade tout aussi involontairement firent de même. Et malgré quelques mèches d’ébène, la couleur rosée était visible par endroit. Il se trouvait toujours incroyablement crétin quant de telle couleur parsemait sa peau. S’en était même énervant. Enfin…
Il suivit le mouvement de Lén et retira ses mains de son dos. Zut, il coupait ce contact si agréable. Mais suivant si bien le mouvement il ne rendit compte que quand sa chemise fut dans l’étreinte de Lén qu’il se trouva torse nu devant Lén. L’elfe avait réussi à enlever cette chemise qui se faisait désirer.
Des lettres dans un désordre tel qu’ils ne formaient aucun mot. Et cette couleur rosée qui revint au galop. Mais pas que pour Lén. Eal garda aussi cette empourprage tandis que son compagnon causa dans une langue qui resterait incomprise à jamais.
Il rigola doucement tout en penchant un peu la tête, intimidé sans doute. Puis releva son regard et le déposa directement dans celui de Lén. Il leva sa main et la passa sur la ligne de sa mâchoire. Puis se rapproche encore et cette fois déposa un baiser sur les lèvres de son ami.
-" Et si tu me traduis ce que tu viens de dire, on arrive à quoi? "Murmura t’il avec ce sourire en coin qui le caractérisait.
Quand Lén perdait ses moyens c’était vraiment le meilleur moment. Et il était bien le seul à faire perdre ses moyens à Eal aussi facilement qu’un de ses sourire timide et franc.
Sans lui laisser le temps de répondre il se rapprocha un peu plus de Lén, passa de nouveau sa main dans son dos et son autre bras autour de sa taille. Il le rapprocha doucement de lui. Tout en recommençant ses baisers dans le cou.
Il sentait le cœur de Lén battre dans un rythme qu’il aimait bien. Le sien? Il ne battait plus tellement il brûlait. Cette peau si douce n’était pas resté bien éloigné de lui. Juste quelques secondes. Mais c(était déjà trop.
C’était incroyable mais sans sa chemise il avait encore plus chaud. C’était pas normal!
Il sentait cette peau contre la sienne et ce cœur qui battait. Cette chaleur venant de l’elfe et cette brise qui l’accompagnait. Il se retira un peu, stoppant ses baisers doucement. Il prit de sa main droite la chemise qui était toujours dans l’étreinte de Lén et l’enleva doucement.
Dans son dos, la tunique qui était tombée quelques instants plus tôt était toujours en bas de la taille de Lén et elle était très bien où elle était! Si je vous assure!
Il passa cette main droite dans les cheveux de son compagnon avant de se pencher vers lui et de déposer sa tête contre son épaule. Pas besoin de dire un -je t’aime - ou des mots du même acabit. Tout ses gestes étaient imprégnés de ces quelques lettres. Il déposa ses lèvres sur cette épaule et ouvrit légèrement la bouche. Il mordilla gentiment avant de laisser un rire doux et discret s’échapper de lui.
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| | | | | Invité
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| | Lun 17 Juil 2006 - 9:12 | |
| Une caresse sur le contour du visage, vers la mâchoire. Un baiser, des mots. Lén était redevenu silencieux en entendant Eal rire de sa gêne, avant tout cela. Mais dans sa tête, son charabia continuait à une allure folle, au point de s'embrouiller de plus en plus et ne former que des lettres côte à côte, avec toujours moins de sens.
Et il venait à peine de se rendre compte des trois choses énumérées plus haut. Son regard fixait obstinément le torse de son compagnon. Et ses doigts agrippaient la chemise blanche encore dans ses bras. Il la serrait presque comme une relique, surpris lui-même de l'avoir retirée à son propriétaire.
Finalement, petit elfe se décida à planter son regard dans celui d'Eal. Pas l'air bien gêné, lui. Mais pas le temps de répondre à la question posée, et vaguement entendue des oreilles longues : Déjà, l'oréade avait repris Lén entre ses bras pour embrasser son cou. L'elfe laissa faire en retrouvant un sourire léger et tout heureux. Et au passage, se posait aussi la question de la traduction… De ce qu'il avait bien pu sortir tout à l'heure… Il avait dit quoi ?
Oh il devait y avoir des excuses ça c'était sûr ! Mais visiblement Eal ne paraissait pas embêté, donc ça allait ! Et il devait aussi y avoir des compliments dans le tas ; Mais pour Lén, faire des compliments comme ceux qui lui trottaient dans la tête, soit des phrases de huit mètres de long avec plein de mots compliqués et inutiles dedans, ce n'était pas habituel. Du coup il n'arrivait pas bien à les dire clairement, c'était complètement confus, embarrassé.
Donc, outre le "je suis désolé pour la chemise" (on épargne dans cette version les consonnes un peu partout mais qui n'ont rien à faire là et d'autre mots balbutiés le plus vaguement du monde), il devait bien y avoir cette phrase qui tournait en rond dans la tête de Lén, et qui expliquait ses grands yeux ronds à la vue d'Eal torse nu. Il fallait la caser celle-là sinon petit elfe resterait comme une carpe jusqu'au bout !
Il en avait oublié la chemise, avec tout cela, et la regarda quitter ses bras, Eal se chargeant lui-même de l'expédier un petit peu plus loin.
Il sentit la tête de l'oréade sur son épaule, et voulut enfin articuler quelque chose. Mais à la place, il laissa échapper un tout petit cri de surprise, suivit par un rire, le tout dû au mordillement qu'il venait de recevoir. Il appuya sa propre tête sur celle du jeune homme et leva la main pour lui caresser les cheveux. Mais pour cette fois-ci, il ne s'attarda pas sur ces cheveux. Sa main glissa sur l'épaule maintenant nue d'Eal, qu'il effleura timidement. Puis elle alla vers la partie du torse qu'elle caressait tout à l'heure, mais d'où elle ne pouvait aller plus loin. Maintenant, réalisa Lén, il pourrait tout toucher !
Il émit encore un rire, mais beaucoup plus chargé d'enthousiasme. Et réussit ensuite, dans la foulée, à lâcher :
-T-tu… Tu es beau…
Il laissa ses mains toucher la peau brûlante, parfois juste l'effleurer, d'autre fois la caresser plus franchement mais toujours avec timidité. Au fur et à mesure qu'il allait un peu plus loin à chaque fois, son corps frissonnait et son cœur battait de plus en plus vite Le regard rêveur, petit elfe frôlait du bout des doigts les cicatrices qui barraient le torse de l'oréade. Sur lui, cela ne faisait pas moche du tout, elles avaient quelque chose qui imposait même un certain respect. Et chacune d'elle avait son histoire.
Tandis que l'une des mains allait entourer le cou d'Eal pour mieux l'attirer contre lui, les yeux de Lén, eux, suivaient le parcours de l'autre main. Tout ce que ses yeux disaient n'étaient que tout l'amour et l'admiration que l'elfe portait au jeune homme.
Et pas qu'à propos du torse, cela aurait été trop facile !
Mais pour le moment, très heureux de sa découverte, Lén faisait véritablement une fixette sur cette partie du corps de l'oréade. Ca lui donnait une allure tellement forte ! Petit elfe passa ses bras autour de la taille du jeune homme et le serra très fort contre lui. Il frissonna sous l'effet de ce contact, tout sourire. C'était tellement surprenant pour lui de sentir Eal torse nu contre lui, torse nu aussi !
L'elfe se blottit entre les bras qui l'entouraient, rassuré par cette sensation chaude, cette impression de protection. Son intimidation présente plus tôt était repartie ! Désormais il se sentait excessivement bien ! Il redressa légèrement la tête et regarda son oréade, les yeux toujours aussi énamourés de lui.
-Je suis tellement bien comme ça, dans tes bras ! s'exclama-t-il en souriant de toutes ses dents, tout joyeux. J'y resterai encore très longtemps ! |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Jeu 20 Juil 2006 - 15:09 | |
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Il sentit la tête de Lén lui rendre son propre geste et ferma sur le coup un instant les yeux. Il ressentait distinctement le battement du cœur de son compagnon, mais aussi cette chaleur qui l’accompagnait. Il n’avait ressenti que peu de fois cette chaleur et cette douceur, peu de fois pour ne pas dire jamais. Elle n’en était que plus délicieuse et il ne s’en lassait aucunement pour le moment.
Un picotement, son épaule lui brûlait. Rien d’étonnant vu que Lén touchait délicatement ce morceau de chair. Et cette chaleur se répandait à chaque endroit que l’elfe touchait. Il s’aventura un peu plus loin, mais avec cette même douceur.
Les yeux clos ne le restèrent pas longtemps et la tête déposée sur l’épaule se détacha de quelques centimètres. Il entendit ce rire si agréable et en eut un sourire en coin.
Une phrase, il parut étonné. Très étonné. Il était beau? Peut être, peut être pas, il ne savait pas. Il n’y avait jamais réfléchi mais si Lén le disait cela devait sans doute être le cas. Lén aurait pu lui dire qu’il avait des yeux bleus qu’il l’aurait cru. Ses joues s’empourprèrent à la manière d’un enfant timide que l’on complimente. Mais heureusement ses mèches cachaient en partie cette charmante couleur.
Il était beau? Et Lén alors? Si il était beau, sa beauté n’était pas grand chose à coté de celle de l’elfe.
Cette phrase prononcée, la main de son ami s’aventura encore un peu plus loin. Et à chaque contact ce vertige. Comme si il y avait un encens dans les environs. Chaque contact le brûlait autant qu’il l’envahissait de saveurs suaves et sucrées.
Il aimait sa voix. Il n’aimait que trop sa voix et les paroles qu’il avait prononcé résonnaient encore en l’oréade. Y avait il une chose qu’il n’aimait pas en lui? Plus il y réfléchissait plus il ne constatait rien. Non, il n’y avait rien qui lui déplaisait chez son elfe. Ô bien sur c’était un pleurnichard… mais même cela était attirant.
Il frissonna , ses cicatrices étaient l’objet de caresses. Son réflexe habituel aurait voulu qu’il l’empêche d’y toucher, mais c’était tellement agréable que sa résistance avait fondu comme neige au soleil.
Ses cicatrices. Il s’en trouvait défiguré. Et c’était ça aussi qui faisait que le -beau- n’était pas dans son esprit. Ni dans son vocabulaire.
Une pression au niveau de son cou. Il se rapprocha comme le sous-entendait justement cette pression. Il avait chaud. Encore plus qu’avec son haut. Était ce normal? Les mains de Lén continuaient leur excursion et troublaient de plus en plus l’oréade. Il en avait presque le souffle coupé.
Une étreinte plus forte. Lén venait de l’envelopper de ses bras. Et par ce fait l’attira encore plus près de lui.
Eal passa donc naturellement ses bras autour de ses épaules pour le rapprocher encore plus de lui.
Ce contact était si électrisant. Cette impression de vertige était toujours bien présente. Et quand sa peau entra réellement en contact avec celle de Lén, il ne put réprimer un mordillement de sa lèvre inférieur.
Il adorait vraiment ça !
Il sentit son elfe bouger et baissa un peu le regard pour pouvoir se plonger dans son regard d’émeraude.
Un sourire franc et presque lumineux s’afficha sur le visage d’Eal. Il était bien dans ses bras? Comment dire que c’était réciproque? Il aurait pu le dire simplement mais jamais rien n’était simple avec l’oréade. Parlant peu il devait parler bien…ou du moins essayer.
Il commença par un contact tactile. Il aimait bien ça. Les contacts tactiles. Un doux baiser, d’abord sur la joue mais déviant vite sur les lèvres. Pas fou, il savait très bien que ces lèvres là étaient vraiment agréables sous ses propres lèvres.
Puis il dégagea de quelques cheveux d’un geste léger le visage de Lén. Il replaça ces mèches un peu en arrière.
Lui? Lui c’était peine perdu, à moins de les couper , mais couper cela ne pourrait peut être plus amuser l’elfe. Il avait l’air d’aimer jouer avec ses cheveux. Alors…
Et puis avec cette froideur, et ce mauvais temps, les laisser pousser étaient une bonne idée. Ça lui tiendrait chaud. Simpliste comme justification mais efficace.
-"Et moi je ne savais pas qu’être heureux pouvait autant dépendre de quelqu’un. "
Un sourire en coin se forma sur ses lèvres et son regard se teinta d’une couleur plus ocrée. Oui, il ne savait pas encore bien ce que ça voulait dire heureux, mais il le savait, cela devait se rapprocher de ce qu’il éprouvait à cet instant.
Peau contre peau, ces battements de cœur qui semblaient presque se fondre en un. Ces yeux, cette peau, cette chaleur. Cette grâce, cette douceur…Et cette unique clé qui à force de se trouver entre ces deux corps enlacés se réchauffait.
Il le désirait tout entier. Cela était une certitude. Il désirait cet elfe de plus en plus au fur et à mesure que le temps se déroulait.
- " Reste autant de temps que tu le désire Lén…"
Il ne s’appartenait de toute façon plus.
Bien sur il y a quelques jours, il n’aurait pas dit cela. Il en aurait ri même. Mais désormais. Tout comme il avait appartenu à quelqu’un , tout comme ses services en temps que truand avaient appartenu à une autre personne. Là c’était lui tout entier qu’il avait décidé d’appartenir à Lén. Il resterait le seul. Et si il venait à disparaître, c’est cet amour passionnel qui disparaîtrait à jamais.
Car il n’était pas assez généreux pour le faire exister pour une autre personne.
Ce sera Lén et personne d’autre!
Il en était heureux. Alors c’est que ça lui convenait plus que bien.
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| | | | | Invité
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| | Lun 24 Juil 2006 - 12:48 | |
| Quel beau sourire auquel il venait d'avoir le droit ! Lén lui-même sentit son propre sourire s'élargir lorsqu'il vit celui qu'Eal lui adressait en apprenant qu'il était bien dans ses bras.
Et comment qu'il y était bien ! Il rêvait de s'endormir à cet endroit tous les soirs, d'y caresser dès qu'une occasion se présente !
Lén avait posé ses mains à plat contre le torse de l'oréade, et s'était penché pour y déposer un baiser afin d'assurer ce qu'il venait de dire, imitant presque un geste de prière. Puis il leva de nouveau la tête vers le jeune homme. Celui-ci se pencha alors sur petit elfe pour lui donner un baiser sur la joue, mais qui revint bien vite sur les lèvres, à la grande joie de Lén !
Tout de suite après qu'Eal ait pris soin de replacer quelques unes de ses mèches blondes en arrière, Lén leva les mains et saisit celles du jeune homme. Il les déposa sur ses propres joues, chaque main sur une, et ferma les yeux. Eal dit alors une phrase qui fit rougir petit elfe comme une tomate, et il rouvrit les yeux.
Il lâcha les mains de l'oréade pour aller poser les siennes sur ses joues. Petit elfe lui lança un regard rempli d'une douceur et d'une joie infinies. Alors comme cela, Eal était heureux ? C'était ainsi qu'il avait compris ses paroles. Et dans la foulée, Lén avait eu le droit à un joli compliment ! Son cœur se réchauffa un peu plus, mais il garda ce compliment de côté. Le jeune elfe voulait d'abord montrer tout le bonheur qu'il avait lui-même en sachant son compagnon heureux. Et jusqu'où ce bonheur le menait !
Il commença à avancer la tête au moment où Eal lui donnait l'autorisation de rester aussi longtemps qu'il voulait.
-Je vais me gêner ! dit-il en riant gentiment.
L'envie de rester pendant des heures et des heures ne lui déplaisait pas mais ce serait dommage, il y avait tellement d'autres câlins à se faire, autant que les baisers !
Peu importe, ils avaient le temps.
Lén garda un doux sourire, et fit un léger hochement de tête. Il se rapprocha le plus possible du corps d'Eal, et y resta immobile un bon moment, yeux fermés. Il écoutait son coeur s'emballer autant que le sien, se laissait bercer par le rythme de sa respiration. Sa peau était si chaude. Et pourtant, même collé tout contre, petit elfe frissonnait. Et évidemment c'était loin d'être de froid !
Il leva finalement la tête et posa ses lèvres sur celles d'Eal. Puis se recula après plusieurs secondes, élargit son sourire. Et revint donner encore un baiser, avant de se retirer, pour revenir. Il descendit dans le cou par la gauche et remonta par la droite. Il s'amusait lui-même avec son petit manège !
Il cessa les baisers, pour rester bien tranquille, allant au préalable remettre les bras de l'oréade autour de sa taille, et entourer de ses propres bras les épaules fortes contre l'une desquelles il appuya sa tête. Lén poussa un petit soupir de bien-être, un grand sourire béat sur les lèvres.
Il était content de lui. Il arrivait à faire des compliments, même s'ils étaient encore un peu hésitants à cause de la timidité. Toujours là, celle-ci. Mais pour les baisers, il avait de plus en plus de facilité. Et non seulement lui ça le contentait, mais en plus il était sûr que cela faisait plaisir à Eal. Pour les compliments aussi d'ailleurs, même s'il avait senti comme une sorte de mise à distance lorsque petit elfe lui avait dit qu'il était beau. A cause des cicatrices, peut-être. Il y avait deux jours, quand il avait dû enlever son haut pour le faire sécher, il n'avait pas eu l'air spécialement fier de les montrer.
Il y en avait une pas loin des yeux de petit elfe. Il se baissa très légèrement et alla poser ses lèvres dessus. Juste les poser. Il resta quelques secondes ainsi, avant de remonter tout doucement dans le cou, laissant sa bouche vagabonder sur cette peau tellement brûlante, étonnamment brûlante d'ailleurs. Et au passage, cherchait à profiter de son odeur, cette odeur presque piquante et si sauvage. Cette odeur qui montait en ce moment même à la tête de petit elfe et ne lui donnait que plus envie d'être toujours plus proche d'Eal.
Enfin, les lèvres de Lén atterrirent sur celles de l'oréade. Il rouvrit les yeux et le regarda en souriant simplement. Il tendit la main et la glissa dans les cheveux de jais. Il la retira après un petit instant, et se recula de l'étreinte dans laquelle il était si bien, son petit cocon tout chaud et protecteur. Il se mit sur les genoux et se redressa un peu pour être un poil plus grand que le jeune homme, et se rapprocha de lui à nouveau. Et reprit en riant doucement ses caresses dans les cheveux.
L'elfe sentait parfois le reste de sa tunique glisser à cause de sa position, qui ne la maintenait plus. Alors il se débrouillait en tordant un peu les hanches. C'était un peu limite mais ça tenait, et il avait donc ses deux mains libres pour continuer ses caresses, qui se transformaient presque en massage. Lesdites mains descendirent peu à peu, lentement, et retournèrent un instant sur le visage d'Eal, qu'elles caressèrent aussi, alors que les lèvres de Lén venaient déposer des baisers à droite à gauche, là où il y avait de la place et où il avait envie sur le moment !
Les mains descendirent encore, le long du cou, puis sur les épaules. Retour à la case départ ! Un nouveau rire très doux secoua le corps de l'elfe. Il se pencha encore une fois et embrassa Eal sur le front, puis le nez, et enfin la bouche, l'obligeant d'un doigt sous le menton à lever légèrement la tête. Et en se dégageant il adressa un immense sourire au jeune homme, comme lui faisant comprendre qu'il avait adoré faire ça et lui demandant si lui avait aimé aussi. Comme ça, il recommencerait tout plein de fois !
Petit elfe sautilla presque sur place, et, retenant sa tunique pour lui éviter de glisser, il se rassit dans l'herbe avec une petite exclamation joyeuse. |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Dim 20 Aoû 2006 - 17:03 | |
| Ses mains qui caressaient les cheveux d’or de l’elfe se posèrent suivant la volonté de ce dernier sur ses joues. Il avait les joues douces et si agréable au toucher. Lén ferma les yeux et une rougeur se fit voir sur le visage de l’aéra. Eal le sentit aussi sous ses mains. Ces joues qui se réchauffaient doucement mais sûrement! Lén lâcha l’étreinte de ses mains et les porta sur les joues de l’oréade. Eal quant à lui fit dévier ses mains du visage de son compagnon pour les porter en appuis sur les épaules de Lén.
Il sourit en entendant la phrase de Lén. Il avait en effet tord de se gêner! Car cela était agréable à première vue pour les deux compères. Il le sentit se serrer contre lui et se laissa faire. Il fit de même et entoura doucement les épaules de Lén de ses bras. Cette odeur, cette chaleur, à chaque fois cela se produisait à chaque fois c’était autant de sensations qui l’envahissaient et le troublaient.
Les yeux fermés ses lèvres sentirent le contact doux et chaud de celles de Lén et il réouvrit les yeux sur le magnifique spectacle qu’était le sourire qu’il lui faisait. Il accompagna Lén dans ses baisers et à chaque contacts donna une pression un peu plus forte. Pour se rapprocher encore plus de l’elfe, toujours plus.
Tout au long des baisers que Lén lui donnait, il chipotait dans ses cheveux d’or, doucement en une légère caresse. Les yeux presque fermés, il était si bien. Sentir son compagnon dans son cou provoqua un léger rire. C’est que ça chatouillait à force!
Il suivit le geste de Lén et remit ses bras autour de sa taille tandis que lui, entoura ses épaules et posa sa tête. Contrairement à ce qu’il croyait, se laisser faire était aussi agréable. Il ne put s’empêcher cependant, sentant la peau de Lén sous ses doigts, de lui parcourir le dos et même plus bas, jusqu’à la limite du tissu. D’abord en sorte de vagabondages curieuses puis simplement en laissant ses mains le caresser comme une brise.
Les lèvres de Lén brûlaient maintenant une ancienne cicatrice. Il en eut un frisson. Ça n’avait pas l’air de le choquer et encore moins de le déranger ces cicatrices. Eal en eut un sourire en coin. Si Lén ne les trouvait pas dérangeantes, il ferait de même et finirait par s’y habituer! Surtout si elles étaient une excuse pour avoir des baisers de Lén… huhuhu …
Il ferma les yeux quant il sentit les baisers remonter le long de son cou pour finir sur ses lèvres. Chaque baiser lui semblait une brûlure délicieuse. Douce torture que la victime réclamait.
Ses mains quant à elles frissonnaient un peu au contact du dos de Lén. Ce n’était pas la première fois qu’il touchait cette peau, mais depuis plusieurs minutes, Lén se faisait plus entreprenant, plus initiateur et c’était vraiment pas pour lui déplaire! Ça éveillait en lui ce picotement dans le ventre qui lui donnait le vertige.
Il ne vit pas le sourire de son compagnon pour la bonne raison qu’il avait fermé les yeux et savourait encore le goût de Lén.
Il le sentit se rapprocher, il sentit cette chaleur communiquer avec la sienne. Il faisait le sport national désormais: le chipotage de cheveux.
Les yeux clos il se laissa totalement faire. Des baisers, encore et toujours de merveilleux baisers, puis se rire désormais familier et de nouveaux une salve de baisers.
Il réouvrit ses yeux, tout en levant comme le voulait l’elfe, la tête. Il eut un sourire charmé et ne put s’empêcher de rire à son tour. Lén faisait vraiment ce qu’il voulait de lui!
Il le regarda s’asseoir, tenant sa tunique, sourire aux lèvres et se dégageant à regret (pour Eal) de son étreinte.
Minute papillon…revenons en arrière… « se dégageant à regr…. » non avant! « Sourire aux l… » non bien avant! « Tenant sa tunique » ? Oui! Ça! Tenant sa tunique!
Eal ayant toujours une mine d’abruti (totalement) heureux, il baissa son regard vers la tunique. Ainsi donc elle était sur le point de rendre l’âme? Intéressant vous ne trouvez pas?
Un sourire charmeur (enfin… qui se voulait charmeur) se fit sur le visage de l’oréade et se dernier se rapprocha de Lén. Il déposa un baiser sur ses lèvres, un baiser long, aux lèvres à moitié ouvertes. Il était heureux des initiatives de Lén et avait trouvé cela très (très) agréable. Qui ne l’aurait pas trouvé agréable d’ailleurs!?
Il passa son avant bras droit autour de la taille de Lén et délicatement posa sa main gauche sur le bord de la tunique prête à lâcher les amarres…
Il glissa doucement une partie de sa main pour vérifier la tension du tissu. Tension quasiment nulle…
Et son regard posé dans celui de Lén se fit plus provocateur.
Il se pencha et déposa un baiser dans le cou si fin de son compagnon tout en lui murmurant un…
- " Je crois qu’elle te gène non? " Suave et aussi provocateur que son regard. |
| | | | | Invité
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| | Lun 21 Aoû 2006 - 0:39 | |
| Lén faisait, de ses baisers et de ses caresses un jeu. Un jeu amusant et troublant. Et amusant et troublant pour la même raison… Celle qui faisait qu'à chaque fois qu'il touchait Eal, il tremblait légèrement, ayant terriblement peur de mal faire, mais qu'en même temps il était envahi par l'envie d'en faire plus. A chaque fois qu'il se permettait un baiser ou une caresse de plus, un picotement étrange lui remontait l'échine et une bouffée de chaleur le prenait, aux joues, aux mains… Et au cœur surtout.
Encouragé par les caresses dans ses cheveux, il avait simplement continué, se posant de moins en moins de questions au fil des secondes, des minutes. Eal lui faisait comprendre, sans avoir besoin de mots, qu'il aimait bien ; Il lui caressait les cheveux, même ailleurs, l'accompagnait dans ses baisers. De quoi continuer à provoquer le petit rire devenu courant dans un instant pareil de petit elfe.
Revenu en position assise, balançant légèrement la tête de gauche à droite et faisant mine de bondir de joie sur place, Lén, les yeux fermés et avec un grand sourire béat sur les lèvres, était revenu se blottir contre Eal ; Il s'écarta très légèrement un court instant pour accueillir comme il se devait un baiser encore différent des autres, et qui le surprit encore plus ! Le baiser fini, il retourna lentement appuyer sa tête sur le torse de son compagnon, l'air presque pensif, rêveur. Et il ferma les yeux, retrouvant son sourire tout béat.
Il ne voyait donc pas la tête que son compagnon faisait et ne se doutait même pas de la raison pour laquelle il aurait pu la faire. Heureux de ce qu'il avait fait tout seul même si encore un peu embarrassé, etd'avoir eudroità un nouveau baiser, il ne sentit presque pas la main qui s'était glissée sur le bord de sa tunique. En fait, si, il l'avait sentie, mais elle ne le dérangeait pas. Elle était déjà venue ici plus tôt ! Alors pas de chichis, elle pouvait revenir !
Ce ne fut que quand il sentit une partie de la main glisser dans la tunique que Lén réagit. En laissant échapper une toute petite exclamation étonnée, il sursauta en rouvrant les yeux et se cambra légèrement. Sa main la plus proche de celle sur sa hanche alla très vite mais délicatement se poser dessus. Petit elfe releva les yeux vers Eal, et ne donna pour réponse à son regard provocateur qu'un air surpris et un rougissement soudain.
Eal s'était penché pour lui embrasser le cou ; Déjà avec cela petit elfe laissa échapper malgré lui encore un petit rire, légèrement plus nerveux que les autres, mais lorsque ce fut la voix de son compagnon qui s'éleva non loin de son oreille, un intense frisson secoua son corps.
Si sa tunique le gênait ? Naïvement, il aurait répondu "non", mais il se doutait bien que ce n'était pas une simple question de courtoisie. Lén tenta de calmer ce frisson qui le parcourait toujours, mais il était incontrôlable. Petit elfe détourna son regard de celui d'Eal, intimidé. Et, à l'image du moment avec la chemise, il bégaya encore :
-N…Enf…Si, oui, mais… Non, c'que… Non c… Il y a juste… dess… Mais si, non mais… je veux dire…
En quelque peu plus… Compréhensible. Et encore.
-Tu crois vraiment ?…
C'était vrai cela, il pensait vraiment que ça gênait ? Petit elfe regarda un court instant la main dans la tunique, qui, même sans bouger, le chatouillait étrangement. Puis il leva les yeux vers l'herbe haute qui les cachait… Le rouge de ses joues ne fut alors jamais aussi rouge qu'en cet instant. Lén échappa une seconde phrase spécialisée dans le fait de ne rien vouloir dire, puis se tut un long moment, le regard baissé, trop intimidé par celui d'Eal. Il lui lâcha la main.
-Ca te gêne, toi ? demanda-t-il, indécis mais retrouvant un sourire lumineux. Si tu veux enlever vas-y… Mais doucement, hein !
Au moins cela, doucement !
Parce que sinon, sa tunique ne le gênait pas. Mais peut-être que c'était Eal que cela gênait, comme pour les baisers plus tôt. Comme Lén voulait lui faire plaisir avant tout, il le laisserait enlever la tunique si elle l'embêtait vraiment. Il voulait peut-être encore atteindre un nouvel endroit, voilà tout !
Petit elfe sentait son cœur s'emballer toujours plus, et il commençait à avoir peur qu'il lâche, à force ! Un fort pincement à l'estomac signait son appréhension. Mais non, petite chose, n'aie pas peur, il ira doucement ! Il ne va pas t'arracher la peau au passage !
Lén se redressa un peu pour permettre à Eal de faire ce qu'il voulait, rougissant comme jamais et secoué parles battements trop forts de son coeur, mais avec un petit sourire, qui se voulait le plus assuré possible. |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Lun 21 Aoû 2006 - 11:55 | |
| Un sursaut, puis cette main douce posée sur la sienne. Son sourire ne disparaissait pas et s’amplifia même à la vue de l’expression de Lén. Il était surpris et ça amusait Eal à un point…! Sa main n’avait pas bougé et se trouvait toujours dans la limite du tissu attendant une réponse négative ou non, après tout c’était à Lén de mener la danse. Il avait déposé un baiser dans le cou de son compagnon, sentant contre lui un tremblement léger. Suivi d’ une question pour le moins provocante. Il aimait bien agir ainsi, et provoquer à loisir. Et cette lubie, prenait des teintes plus délicieuses vu qu’elle était destinée à une seule personne à présent.
Un sourire large fit son apparition. Il bégayait et détournait son regard, rouge de trouble. Eal dut se retenir de ne pas se mordre la lèvre inférieur. C’était si adorable.
…Tu crois vraiment? …
C’était pas à lui de croire, quoi que la réponse aurait été positive à plus de 200%. Bien sur qu’elle le gênait mais c’était en rapport à Lén. Savoir si pour lui elle le gênait.
Il ne quitta pas des yeux son elfe. D’abord un rapide coup d’œil sur sa main posée sur celle de l’oréade puis sur les herbes hautes. Les yeux de l’oréade se teintèrent d’une couleur plus vive. Aussi vive que la couleur des joues de Lén. A l’abris des herbes et si loin de la citée peu de monde pouvait les voir. Peu de monde pour ne pas dire-personne-.
Il sentit le contact de la main de l’elfe quitter sa peau. Et son regard déviant, si intimidé ne croisait toujours pas son regard.
Il lui donnait la permission. Vas y mais doucement. Évidement doucement! Il n’était pas si barbare! L’expression de l’aéra resta dans son esprit. C’était pareil à cette teinte qu’avait aperçu Eal quant ses lèvres c’étaient déposées sur les siennes la première fois. Une teinte si intimidante qui l’avait tant troublé mais qui l’avait poussé à aller plus loin.
Il le regarda se redresser, pour lui facilité la tache, il regarda ce rougissement ravissant sur sa peau. Il en eut un sourire doux, puis prit délicatement le visage de Lén entre ses mains et déposa sur son front un baiser si simple. Il ne voulait pas qu’il se mette à paniquer et voulait lui communiquer par ce geste la confiance qu’il pouvait avoir en lui. Il agirait suivant son rythme et si en plein milieu il voulait s’arrêter, Eal le ferait.
Il lui caressa d’une main sa joue tandis que l’autre était posé à plat, dans son dos .Il les descendit doucement, passant sur le torse et enfin sur la taille. Le tissu était léger, ça allait être si facile. Mais peut être un peu moins pour le visage empourpré de Lén.
Il sentir sous ses doigts une sorte de petite cordelette, à l’image de celle qui avait soutenu le haut. Il la défit, presque imperceptiblement.
Le bas céda. Laissa voir le bassin (et plus si infinité) de l’elfe. Aussi clair que le reste de son corps, cette chaleur était la même, cette douceur aussi. Il laissa ses mains s’aventurer dans cette partie du corps de Lén qu’il n’avait pas encore vu. Deviner oui, mais jamais vraiment été le fruit de recherche du toucher.
Il porta son poids sur le torse de Lén, lui faisait ainsi comprendre de se coucher sur le sol. Il le soutenait par sa main dans son dos, rendant ainsi une grâce même dans cette position.
Sans réellement attendre il embrassa délicatement le ventre de son compagnon et descendit… descendit ...----------------Censuré bande de petits curieux---------------------- |
| | | | | Invité
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| | Mar 22 Aoû 2006 - 0:43 | |
| Un baiser sur son front calma quelque peu l'appréhension de Lén. En Paradoxe, plus les secondes défilaient, plus il craignait de se découvrir et plus il voulait l'être. Et comme il laissait Eal faire, c'était bien qu'il n'y avait aucun problème autre que sa pudeur. Et celle-ci, il n'en voulait plus. Petit elfe leva le regard, pour fixer sans véritable attention un point devant lui, par-dessus l'épaule d'Eal. Il ne voulait pas voir, juste sentir. Déjà les mains qui descendaient. Sur le torse. La taille. Et de nouveau sur la tunique.
Lén ferma les yeux, juste avant que le bas de la tunique se fasse la malle. -Oh mon D… ! s'exclama-t-il à voix basse, embarrassé.
Il plaqua une main sur sa bouche, rouvrit les yeux et regarda de nouveau ailleurs... Cette fois-ci il regardait l'oréade. Il regardait la tête qu'il faisait. Même si petit à petit cette raison s'effondrait. Bientôt il ne le regardait plus que pour le regarder, parce qu'il aimait son nez, sa bouche, sa peau, ses yeux, ses cheveux qui tombaient devant, parce qu'il l'aimait et qu'il le trouvait beau. Parce que le jeune homme s'occupait très bien parcourir avec ses mains la partie du corps qu'il venait de découvrir, et que sous les caresses Lén perdait tout ce qui plus tôt le gênait tant.
Fermant de nouveau les yeux, Il décida d'oublier les mots, d'oublier tout et de rien s'inventer pour la suite. Sentant Eal s'appuyer sur lui, il obéit et se coucha lentement. Il sourit en le sentant descendre, ses lèvres et ses cheveux lui chatouillant la peau. Il échappa encore un petit rire, et tendit la main pour toucher les cheveux de jais…[Et après Mêlay-vousd'vosouagnions ! Je rigole, pour plus de détails, c'est Ici ! ] Une brindille d'herbe vint lui chatouiller le nez pour la énième fois, et Lén renonça à se reposer. Il rouvrit encore les yeux et se rapprocha d'Eal, allongé à côté de lui et sûrement encore endormi. Il lui entoura le bras le plus proche de lui avec les siens et se rapprocha de l'oréade. Petit elfe le regarda un instant en souriant doucement, pour lui-même. Et il vint poser sa tête sur l'épaule, se mettre à l'abris des herbes. Puis ferma encore les yeux.
Depuis un bon moment déjà petit elfe fermait et rouvrait les yeux. Chaque petite chose le distrayait alors qu'il commençait à être tranquillement posé dans ses pensées… Même des pensées très floues, mais des pensées. Lén essayait surtout de se concentrer sur la sensation si étrange qui le parcourait des pieds à la tête, lui arrachant des frissons. Voulant savoir pourquoi à l'intérieur il surchauffait et pourquoi il se sentait près à laisser éclater une joie immense alors que sa tête souhaitait qu'il reste calme, et son corps, faigué, très, très calme.
Mais rien à faire ; il avait déjà du mal à remettre son esprit à l'endroit, alors quand une brindille le chatouillait ou qu'un petit bruit se laissait entendre près deson oreille, il décrochait et revenait sur Terre. Là où, en ce moment même, il était déjà très bien.
Encore un bruit. Ceui de clochette de son vent, qui depuis près d'une heure résonnait autour de lui en une douce mélodie qu'il n'avait jamais entendue. Parfois en rouvrant les yeux Lén avait pris le temps de le regarder, et avait constaté que contrairement à la mélodie, très joyeuse bien que douce, le vent en lui-même était bien calme. Tombé dans l'herbe autour des deux jeunes gens, brillant au soleil.
Il releva de nouveau la tête pour regarder Eal, guettant son réveil. |
| | | | | Eal
Nombre de messages : 494 Âge : 269 Race : Oréade(nymphe) Poste : Chien errant Magie Contrôlée : Aqua Feuille de personnagePuissance: (898/1000) | | |
| | Mar 22 Aoû 2006 - 9:28 | |
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Douce volupté, caresses à n’en plus finir, chaleur enivrante, la sueur qui avait perlé sur son front collait encore quelques mèches de cheveux à sa peau.
Heureux, si charmé, fatigué, Eal c’était assoupi quelques minutes après ce moment très particulier. Là contre Lén. Ce dont il se souvenait c’est que juste après, il avait délicatement couvert leurs corps. Il ne s’agissait pas d’attraper froid, surtout quand on n’a pas un seul vêtement sur soi.
Plongé dans un sommeil sans rêve, il ne sentait que les rayons du soleil qui lui réchauffaient (encore plus) le corps et cette présence à ses côtés. Doucement il émergea, ses paupières eurent un frisson puis une couleur rouge éclatante se fit de plus en plus visible. Il ouvrait les yeux.
Là, une étreinte à son bras. Lén. Et ses yeux émeraudes le regardaient. On ne pouvait penser meilleur réveil!
Il se tourna un peu mieux, pour pouvoir le regarder sans esquinter son cou et lui sourit involontairement.
Sa main de libre s’aventura sur sa joue et la caressa avec cette pointe de douceur qui se trouvait dans les yeux de l’oréade.
- "J’ai … dormi longtemps? " Hésita t’il à prononcer.
Il avait été tellement bien qu’il c’était tout de suite plongé dans les bras de Morphée. Peut être que ça gênait Lén, en tout cas c’était pas très poli. (en même temps Eal poli, on demande la lune là)
Quelque chose le perturba quelques secondes. Lén était de plus en plus beau. Si si c’était perturbant! J’aimerais bien vous y voir moa! …non, en fait j’aimerais pas du tout!!
Il tendit sa main qui était posé sur la joue de Lén et attrapa la première fleur venue. Une fleur bleutée et assez fine. Il la déposa sur les cheveux d’or de son compagnon.
La mine enfantine qu’il avait en cet instant et son sourire ne pouvaient faire partie que d’un tableau de bonheur.
(Beaucoup de bonheur dans ce sujet… mais pas déplaisant)
Les herbes les cachaient toujours, mais le vent semblait s’être arrêté. Et ne régnait plus que le chant lointain des oiseaux et les bruits de différents animaux dans les parages.
-"Lén… "Commença t’il toujours avec ce sourire d’enfant charmé.
- "Je crois que pour l’ordre dans tes cheveux c’est légèrement raté…"
Oui ben quoi? On parle chiffon si on veut d’abord! Et puis après un tel moment vous vous voyez faire comme ces barbares et demander si c’était bien et ce genre de bêtises pareilles? (je dis bêtises mais j’aurais pu dire co…)
Il préférait de loin taquiner son elfe au réveil. C’était si adorable quant il crisait pour ses mèches.
Dernière édition par le Mar 22 Aoû 2006 - 21:21, édité 1 fois |
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