Coralline se leva d'un bond. Quelque chose n'allait pas, sans qu'elle ne sache dire quoi exactement. Elle regretta aussitôt son mouvement brutal pour se relever. Qu'allaient dire ses camarades de classe en la voyant bondir ainsi ?

Elle adressa un sourire à Sinéus et tourna immédiatement la tête afin d'observer les lieux. Son coeur battait à vive allure. Peut-être était-ce la vue de sa peau devenue violette qui avait jeté cette soudaine panique dans le coeur de la jeune fille ? Elle ferma les yeux afin de se concentrer :

*Je n'ai pas froid... ce n'est qu'une idée... Je suis de l'élément Eau, sinon... sinon je ne serais jamais arrivée à survivre jusque là...*

Mais ses mains tremblaient, sa tête résonnait, ses nerfs allaient lâcher. Elle aurait voulu crier de toute ses forces pour se débarrasser de ce sentiment d'angoisse désagréable qui l'envahissait mais se retenait. Elle se répétait toujours les paroles du professeur en début de cours, elle devait surmonter cette épreuve SEULE ! Peut-être que l'aide que venait de lui apporter Sinéus lui était reproché ? Peut-être était-ce pour cela que son corps semblait à présent pris de panique ?

Coralline voulu faire un pas, mais ses souliers, totalement gelés, restèrent littéralement collés au sol, gelé lui aussi. Elle trébucha donc et se retrouva pieds nus, glissa et tomba lourdement sur le sol d'une dureté impardonnable. Sa chute lui fit extrêmement mal. Sur le coup, elle pensa que son bras était cassé. A cela s'ajoutait une honte profonde... *Tout le monde ma vu tomber...* pensa t-elle les larmes aux yeux. Cet incident eu pour autre effet de faire monter son taux d'adrénaline un peu plus.

Elle resta une bonne minute à genoux, l'air hagard, honteuse et toujours aussi angoissée. Lorsqu'elle se leva enfin, ce fut poussée par une détermination passagère d'aller voir le professeur et de lui demander de la laisser sortir. Mais une fois debout, le courage lui manqua. Elle semblait se vider de tout : de courage, d'espoir... Seule une immense panique lui nouait l'estomac, elle sentait que son coeur allait exploser.

Tout s'était bien passé jusque là, alors pourquoi cette soudaine panique ? Ca avait semblé presque facile au début... Coralline se sentit très nulle, incapable de suivre un simple cours de première année et elle éclata soudain en sanglots.

Sanglots qui se transformèrent tous en grosses perles de glaces et qui allèrent se briser sur le sol...

C'est fou comment le silence et la fatigue - ajoutez à cela une bonne petite épreuve - pouvait vous révélez à quoi ressemblait vraiment le gens. Il y avait ceux qui se donnait du courage en chantonnant, en bougeant, en parlant aux autres - les réconfortant aussi eux, par la même occasion.
Il y avait aussi ceux qui préfèraient garder le silence, trouvant au fond d'eux la capacité de poursuivre, de trouver l'obstination nécessaire à la continuation de ce qu'ils entreprenaient.

A côté de la professeure, une fille chat, de sa voix enfantine, entonna une chanson en chuchotant. C'était doux, même si le thème était triste.

Un brusque mouvement attira l'attention de nombreuses personnes présentent dans la salle. "*Coralline*" chuchota la Cristalléenne.

Elle hésitait entre se lever et aider la jeune fille, et s'assoir et laisser faire le scène. En désespoir de cause - et à l'inverse de ce qu'elle voulait vraiment - Ruby resta assise, gardant le silence, comme la plupart des élèves. Mais eux, ils ne savaient pas quoi faire, simplement, et, fixant de leurs regards interrogateurs la jeune femme, attendaitent de voir ce qu'elle ferait.

Lorsque la jeune fille tomba lourdement, Ruby descendit de son bureau et, à pas lent et silencieux, elle s'approcha d'elle. Ses pieds nus glissèrent sur la glace sans la marquer.
Puis, elle s'accroupit à côté de la jeune fille et posa la main sur son épaule.

*Trouver les mots* se disait-elle en se demandant ce que Coralline pouvait bien penser.
Mais elle laissa faire son instinct, le préférant à une logique qu'elle ne trouvait pas résonnable.

*" Tu n'es pas que d'Eau, tu es aussi de Glace.*" lui chuchota-t-elle à l'oreille, de sorte que seule la jeune fille puisse entendre. Et elle l'aida à se relever.

Keerra continuait a marcher de long en large, le froid ne la genait pas du tout et même quand le professeur l'avait encore baissée un peu la jeune fille n'vait pas réagit, elle étais plongée dans ses pensée.
Quand elle entendis le murmure de la chanson d'Ery son coeur se serra comme au début du cours mais cette fois la douleur ne se stoppa pas.
Elle étais inquiéte. Ces yeux de chat qui habituellement brillait d'une lueur joyeuse , brillait aujourd'hui d'une inquiétudes sans nom.
Elle ne savait même pas pourquoi elle s'inquiétais ni pourquoi elle avait peur.
La jeune fille marchait marchait, elle se sentait de plus en plus mal a chaque parole de la jeune canistia.

Keerra se mordit les lévres, sa dents pointue transperce sa lévre et la fit sursauté. LA jeune file regardais la goutte de sang tomber sur le sol.

Etrangement la goutte lui fit penser a Röwänn, il avait un mission et la jeune fille avait l'impression qu'elle s'étais mal passée.

Soudain elle entendis un bruit et se tourna un fille venait de tomber. La félistia vit le professeur s'approcher et lui parler.
Elle possa un main sur sa lévre qu'elle avait percer de sa canines et comprima un instant sa blessure, pour arreter le sang.

La jeune fille restait le regard fixer sur coraline mais son esprit étais ailleur . C'étais étrangue, elle n'avait pas vraiment froid non elel se sentait bien a par cette inquiétudes mais pourtant d'aprés la glace qui couvrait le sol et les murs il devait faire froid.

De nombreuses images revenaient dans la tête d'Eryllis sans qu'elle en comprenne le sens. Elle voyait un jeune homme, un canistia puis un autre, ils tombèrent tout les deux au sol, en sang.
Eryllis secoua la tête, elle avait toujours eut se genre de vision mais n'y avait jamais porté attention. Elle s'en fichait pas mal et elle continua de chanter, un peu plus fort sans qu'elle s'en rende compte.

"Dans la plaine inondée de lumière
Quand les coeurs cessent leur chants
Epuisés d'avoir vécus
Laissant échapper le souffle dernier.
Ruisseau rouge qui donne la paix
A ton ame qui s'envole doucement vers les cieux
De ma main frêle qui caresse ton visage
Alors que tu ne sent déjà plus rien.
Cette lueur dans ton regard s'est éteinte
Quand le soleil rouge s'est levé
Sans un mot, tu m'a quitté
Vers tes ancêtres tu t'envoles
Laissant derrière toi horreur et carnage
Peine et terreur que la guerre offre à tes yeux de spectateur......"

Océane était en retard: quelle cruche alors! Comment avait-elle pu oublier? Décidément, elle était d'une stupidité à faire peur quand elle s'y mettait. Elle soupira:

*J'espère que le cours n'a pas trop avancé!*

Elle avait ce matin oublié de ce réveiller. Elle s'était donc levée en retard et aussitôt couru partout. Elle n’avait passé que très peu de temps à choisir ses affaires, avait enfilé les premiers vêtements qui lui tombaient sous la main. Elle se trouvait donc dans une fine robe bleu ciel, ses cheveux étaient détachés et retombaient en boucles légères sur ses fines épaules. Elle avait vite mis une cape noire sur ses épaules et avait couru jusqu’à la salle, mais était en retard.

Elle arriva devant la porte et se mordilla la lèvre. Elle s’en voulait tant d’être en retard ! Elle poussa la porte et s’avança vers Rubi tout en saluant les quelques élèves qui la regardèrent. Tout était gelé. Ainsi le cours était sur la glace, sur la résistance face au froid… Elle hocha doucement la tête et vint rejoindre le professeur, s’excusant :

« Excusez moi, j’ai eu un petit problème d’horaire… »

Trop de nostalgie et de mélancolie flottaient dans l'air. La classe était saturée de sentiments étranges, comme des paillettes de feu qui brulaient l'intérieur du crâne lorsqu'on respirait. Les sentiments devenaient-ils palpables lorsqu'on les ressentait trop fort, ou, lorsque de trop nombreuses personnes les ressentaient?

Ruby se releva et retourna vers son bureau, passant entre les élèves, touchant l'épaule de certains pour les réconforter, offrant une rose de glace à d'autre, rien que pour le plaisir de les voir sourire. Et elle arriva près d'Eryllis. Non, ça, elle n'allait pas lui interdir de chanter. Mais, puisqu'elle avait offert des roses à certaines personnes - comme elle avait offert une chouette, quelques mois plutôt, amie à elle, qu'elle avait rencontré dans une taverne - elle offrit un loup gelé à la jeune fille. Puis s'assit et attendit.
Et la température baissait tout le temps, approchant maintenant les -90°C.

Puis la porte s'ouvrir avec fracas. La glace emprisonnait le bois dans un cocon dur, et le rendait fragile.

*Décidément, il faudrait que je fasse quelque chose.*

Comme pour le premier cours, la professeure regarda la tête blonde se faufiler entre les élèves assis et debout. L'ondine avait encore du retard. Et Ruby souria de la gêne qu'elle devait probablement ressentir!

Elle leva les mains, en signe de paix:

"Ce n'est pas grâve! Cela arrive à tout le monde!"

Dans l'atmosphère gelée de la classe, la voix de la Cristalléenne avait pris un écho étrange, velouté et délicat...

Coralline s'essuya les yeux à l'aide de ses poings serrés. Elle se sentait honteuse. Le professeur était venu près d'elle et cela avait suffit à la calmer : "_ ... tu es aussi de glace" avait dit Ruby.

La jeune fille lui adressa un sourire reconnaissant et timide. Si le professeur semblait croire en elle, c'est qu'elle en était capable. Alors pourquoi cet affolement ? En regardant ses souliers collés au sol, Coralline comprit que la température avait chuté encore de plusieurs degrés. C'était donc cela qu'elle ressentait ?

Elle se sentit soulagée de comprendre enfin. Son corps, son coeur, avaient mal interprété cette baisse de température. Elle respira profondément, éteignant un hoquet de larmes. Puis elle sursauta en entendant la glace se briser et tomber au sol. Une élève était en retard. Coralline se demanda comment cette jeune fille allait réagir à la température.

Enfin, elle entendit une mélodie douce... Quelqu'un chantonnait. C'était triste, mais c'était très joli et la jeune fille ferma les yeux afin d'intercepter chaque parole, chaque intonation. *Je suis de glace...* Toute peur s'était enfin envollée.

Eryllis cessa de chanter pour prendre le loup de glace que lui avait donné la professeur elle sourit.

(En language des loups) "Merci, j'en prendrais soin"

Elle ne savait pas vraiment pourquoi elle avait parler le loup mais ca lui réchauffait le coeur de pouvoir parler cette langue qui l'avait bercé durant son enfance.
Elle se remis a chanter mais d'une voix plus enjouée pour redonner courage à ces camarades.

"Fasse a l'adversité
Nous ne plirons pas
Fasse au danger
Nous tendrons les bras
Tous ensembles main dans la main
Résitant envers et contre tout
Les forces nous frôles
Mais nous ne plierons pas
Toi qui entend ses paroles
Lèves toi et résiste
Peu importe ton ennemi
Le courage est une arme
Déjà la mort s'enfuie
Face a ce barrage
De fois et de volonté
Qui nait au fond de toi
...."

Zephyr était là depuis longtemps. Au début, elle avait eu du mal à s'adapter, puis maintenant, elle se sentait bien.

*Je ne vois pas ce q'ils ont tous. Fait-il donc si froid que ça?*

Zephyr retira ses chaussures puis ses bas et elle posa se pieds dans la neige. Après quelques secondes, elle s'assit en tailleur.

Ruby fut saisit d'étonnement. Cette fillette parlait le langage des Loups? Elle était parvenue à l'apprendre en vivant avec l'animal durant toute son existance?
Les capacités d'Eryllis l'étonnèrent un peu. Elle-même parlait cette langue, mais il lui avait fallu plusieurs mois pour y arriver, trop ancrée dans sa langue maternelle, n'acceptant pas sa langue tutélaire, et aussi trop occupée à subir un enseignement plus fort et violent... Celui de l'Eau.

"Je l'espère bien" répondit-elle dans ce langage.

Doux, les nuances étaient un peu gutturales, quelques grognements, mais aussi beaucoup de sons délicats, de notes magnifiques qui sortaient de la bouche des gens qui parlaient cette langue. Mais les gens qui n'étaient pas habitués à l'entendre n'y "voyait" que des bruits durs et tranchants, aux accents un peu cruel.

Ruby fit descendre la température encore plus brutalement, la faisant avoisiner les moins cent trente. La neige se transforma en glace légère mais compact... Si les chairs ne devenaient pas glace, les élèves mourraient...

La jeune féline remercia Carry d'un sourire et d'un geste de la têt.

Keerra sentit la température baisse a toute vitesse, elle ne pensa même aps qu'elle pourrais rater l'exercices. Non elle pensa simplement qu'elle pourrrais oublier un instant ce qui lui broyait le coeur. Cette fois ci il ne suivisait plus accepter le froid non il fallait devenir de glace sous peine de perdre la vie.

Bon la jeune fille exagerais un peu, elle savait que le professeur réagirais avant de laisser mourire l'éléves. MAis pour l'instant la jeune fille n'y réflechisait pas vraiment.

Keerra respira a pleine poumon deux ou trois froid laissant le froid parcourire le moindre milimétre de ses poumon, elle n'étais pas beaucoup vétue mais elle ne chercha pas a se couvrire ni a se cahcer sous un couche de glace.

La jeune fille sentait son corps se glacer jusqau'au os et pourtant elle sentait encore son sang circuler dans ses veine qu'elle étrange expérience.

Keerra eu un petit sourire et se mit en marche, elle avait le corps glacée mais cela ne la génait pas.

Eryllis avait cessé de chanter. Coralline rouvrit les yeux. Elle vit le petit loup de glace et s'en émerveilla. C'était très joli, ça brillait de milles éclats. On aurait dit du cristal. Elle porta machinalement la main à son pendentif de Corail. La pierre, rougeoyante, avait un aspect chaleureux qui rassurait la jeune Nymphe. Elle entendit vaguement quelques grognements et constata que le professeur et Eryllis semblaient "discuter" entre elles.

Elle sourit. Décidémment, rien n'était normal dans cette Cité ! Sans doute était-ce là le langage des loups puisque Coralline avait remarqué à quel point Eryllis était attaché à cet animal ?

Lorsque son coeur se remit à battre la chamade dans une nouvelle angoisse, elle comprit que la température baissait encore. Elle jeta un oeil autour d'elle. Apparemment, tout le monde réussissait l'exercice. Elle fut rassurée, car l'ambiance était beaucoup plus détendue qu'en début de cours. Elle décida alors de rejoindre Sinéus et alla se rasseoir près de lui :

"_ Excusez-moi... J'ai pris peur tout à coup." dit-elle timidement. Elle se sentait encore un peu honteuse de sa réaction, quelques minutes plus tôt, mais elle rit soudain, en apercevant ses souliers encore collés au sol par le gel. Elle prit ses genoux dans ses bras.

Ses cheveux étaient devenus rigides et pendaient comme une multitude de fins stalagtites et sa peau, toujours aussi bleue, semblait se recouvrir de givre. Elle souffla dessus afin de s'en débarrasser, produisant un petit nuage de poudre blanche qui alla se déposer par terre. Les murs de la salle étaient gelés et lorsqu'elle jeta un oeil à la fenêtre, elle eu l'impression de voir un paysage sous verre.

C'était magnifique. Elle appréciait à présent la beauté translucide, fragile et scintillante de la glace. Elle respirait doucement, se forçant à revenir au calme, ce qu'elle réussissait plutôt bien.

"_ Est-ce que toutes les personnes de l'élément Eau peuvent faire cela ? Descendre ainsi la température ?" demanda soudain Coralline à son professeur. Elle était poussée par la curiosité, même si elle se doutait que sa question était ridicule.

Une lueur rouge apparu dans les yeux de Zephyr.
La jeune tabaxi commençait à perdre le contrôle et à glacer. Petit à petit, "Il" reprenait possession de son corps. Zephyr l'avait appelé Ryhpez, parce qu'il était son contraire. Le démon en elle. Ça arrivait souvent pendant des moments où il ne fallait pas !

Zephyr sombrait dans l'inconscience. Ryhpez prenait possession de son corps. Zephyr trembla, enfin, Zephyr... c'était difficile à distinguer. Les gens autour d'elle semblait ne pas le remarquer.

*Ry... Ryhpez, c'est MON corps, ma vie, dégages...
Trop tard, tu m'appatiens, tu es à moi, à moi tout seul!*

Elle sombra dans l'inconscience.

Des problèmes...
Perde conscience, était-ce le bon terme lorsqu'on s'évanouissait? au contraire, Ruby avait toujours vu ça comme entrer dans un autre plan de perception sensoriel.
On flottait, constament, boule d'énergie vive dans un bain de couleurs et d'odeurs. On voyageait, oiseau rapide, d'un bout à l'autre de l'univers, sans pour autant voir la réalité telle qu'on le pense.

La professeure avança vers Océane au travers des rangs des élèves. Certains n'avaient rien dit depuis le début de l'heure, certains préféraient affronter seul, toujours seul, baigner dans cette atmosphère de solitude.

Une petite Neko était dans les bras de l'ondine blonde, les yeux fermés, la bouche tiré, comme si elle affrontait quelquechose de profond. Ruby stoppa la remontée de la température, stabilisant celle-ci aux abords de moins cinquante.

"Zéphyr, revient..." Elle prit la fillette des bras d'Océane et la posa à même la glace du sol. Puis, lui appliquant les mains sur les joues, elle l'appela, renforçant l'appel par un contact chair contre chair, aura contre aura...

Une lueur bleuté apparut autour des mains de la professeure...

Ryhpez gigota un peu la tête et ouvrit... ses yeux rouges. Normalement, ils sont bleus, mais là... Il repoussa le proffesseur d'un geste vif, sortant légèrement ses griffes.

-J'ai pas besoin d'aide de toi, dit Ryhpez d'une voix qui ressemblait si peu à celle de Zephyr.

La petite lueur qui redonnait espoir à tout le monde s'effaçait, asservie par un monstre, un démon... en fait, Ryhpez, c'était quoi, au juste?
Zephyr, comme enfermée dans son propre corps, ne le faisant pas agir, semblait emprisonnée.

*Pourvut que le professeur comprenne !*

-D'ailleurs, je veux d'aide de personne, dit Ryhpez en se levant.

*Je vais passer un mauvais quart d'heure.*

-Tous des idiots, des cons, ces êtres minable. Ils ne méritent même pas ces pouvoirs... dit le monstre avec un air de dégout.

Ryhpez fit un bon prodigieux, de 5 mètres de loin et sortit ses griffes. Dos aux élèvs, ceux-ci semblait le regarder d'une façon étrange. Pour eux, Zephyr devait être folle.

Ruby sourit, d'un air mauvais. Chose qui l'étonna elle même. Pourquoi tirait-elle du plaisir d'une situation pareil? Qu'est ce qui, au fond d'elle, pouvait lui donner des frissons devant une chose telle? Elle ne le savait pas, mais les sensations étaient là, là depuis elle ne savait plus quand.

Elle se releva avec lenteur, presque en jubilant intérieurement avant de se reprendre et d'effacer de son visage se sourire sadique qui ne lui allait pas du tout.

Parce que son peuple avait été célèbre pour être une tribu de barbare que le sang excitait plus qu'atre chose, pillant, volant, violant et tuant... Parce qu'elle n'avait jamais tué mais que son identité lui criait de le faire, rien que pour voir Dame la Mort en face, pour renouer avec ses racines baignées dans le sang.
Mais elle n'était pas comme cela, elle, elle était Ruby, professeure qui maitrisait l'eau d'une manière puissante... Mais elle ne pouvait pas faire la sourde oreille...

"Qui es-tu?" demanda-t-elle, la douceur connue de sa voix disparut pour la sécheresse de celle qui marquait le début de sa transformation.

C'était son élève devant elle, personne ne pouvait lui faire du mal dans son cours, elle était responsable et elle ne renoncerait pas, elle ne lui ferait pas de mal... Mais elle l'arrêterait.

"Et en quoi toi, mérites-tu plus le pouvoir que nous avons?" répliqua-t-elle, les poings serrés.
Probablement peut de personnes avaient remarquer qu'il n'y avait plus de glace autour de Ruby, elle avait fondue sur le sol...
Ruby se préparait à utiliser ses pouvoirs pour immobiliser Zéphyr, l'empêcher de partir...

-Je n'ai jamais dit que je les désirait... rit Ryhpez. Ma copine m'appelle Ryhpez. Mais ça n'est pas mon vrai nom.

Il s'assit en tailleur... mais il semblait flotter, dans les airs.

-Jamais les éléments ne m'ont vraiment éffrayé. D'ailleurs, surtout pas l'eau. C'est pour ça que j'ai choisi Zephyr : elle est plus facile à manipuler.

Ryhpez avait toujours eu un don pour enrager les gens... Zephyr avait déjà vu les ravages qu'il faisait...

*Jamais tu ne la fera fâcher. Tu sauras que l'eau est aussi puissant que les autres éléments.*

Ryhpez retena un cri de douleur, venue de l'intérieur.

Ryhpez fit un vol plané par l'arrière et tomba dans un comas profond. Coment ? On ne le sait pas... Il était étendu à l'autre bout de la pièce. Un morceau de glace avait laissé une grande trace sur son oeil gauche. Zephyr se réveilla et hurla de douleur.

-Mon... mon oeil...

Celui qu'elle avait gardé à demi ouvert, le droit, était redevenu bleu. Sur son oeil droit apparaissait désormait une fine cicatrice partant du haut de son sourcil et déscendant jusqu'à sa joue.