*Baisse .... température*

C'eétait les seuls mots qu'elle avait pu entendre, et ces mots lui faisaient froid dans le dos. Mais elle était prête, elle allait mieux et elle réussirait. Elle renforca son mécanisme, pas question de refaire deux fois la même erreur, elle renforca son mental.
Elle était capable de parler à nouveau, mais très faiblement, pour ne pas laisser échapper de chaleur.
Elle prenait le froid par grandes vagues, elle se rechauffait et ne relachait qu'une infime parti de souffle chaud.

Elle ne réussit qu'a articuler de faibles mots en réponses de la question de son professeur.

"Baissez........ température"

Une phrase murmurée dans un souffle faible, seule trace d'une volonté sans faille et d'un désir de faire ses preuves.

Un murmure qui résonnait comme un cri dans tout son corps

*Courage*

Keerra avait regarder le louvetaeau s'approcher et esayer de mordre le professeur, ce louveteau étais courageux. Même si le danger n'étais pas la . Elle froncea les orucil en sentant queleu chose de bizzard dans l'air comme si il se passait quelqeu chose d'étrange.

Elle sentit ses poils se hérrisser sur ses bras, elle les regarda un moment étonnée et puis sourit.
Elle renifla l'air il y avait dans l'air comme un présion canine et son instinc félin avait régis, elle faillit d'ailleur éclater de rire.

La jeune fille regarda le juen loup sortir, plus elle le vouyait plus elle le touvais chou, elle eu un pensée pour Oresto son chat elle avait bien fait de le laisser dans sa chambre.

Quand le professeur proposa de baisser la température, la jeune fille sourit ellle voulais savoir jusqu'a qu'elle temperature elle pourrais baisser.

" Moi je suis prête."

Eryllis c'était purement et simplement.... endormie.
Epuisée par ses efforts pour rester en vie, elle avait lachée prise quand elle fut sure que tout était revenue à la normale. Gardant son état de léthargie opérationnel, elle plongea dans les songes, souvenirs d'un passé sans nom, vestiges d'un bonheur oublié.

Des souvenirs, des images, des sons et des odeurs, tout à la fois, surprenant de réalismes. Elle courait dans un champ de narcisse et l'instant d'après était blotti contre la fourrure de Rana, sa mère adoptive.
Elle attrapait un lapin et se retrouvait coincée dans un arbre puis patogeant dans une rivière.

Tant de souvenirs, de moments. Et puis elle se souviens des plus horribles. Les corps des loups, la morts des jeunes trop petits pour rester hors de porté de l'eau, sa mère qui recrachais déséspérément l'eau pour en avaler toute de suite après, l'Ancien qui tenta la traversée sans jamais y parvenir et son père.... oui le grand mal dominant.... il lui avait donné Tynus et avait en suite attrapé la jeune fille par la peau du cou. Il nageait vers la sortie..... il a coulé.... Eryllis aussi.

Des souvenirs qu'elle avait pourtant voulu oublier mais sans pouvoir y arriver complétement.

*Je veux garder mes souvenirs, même les plus douloureux. Car aucun souvenir ne mérite d'être oublié.*

Elle se souvint des mots de sa mère louve qui lui racontait des histoires le soir pour qu'elle s'endorme. Elle avait dit ses mots parce qu'Erylllis voulait oublier les souvenirs brefs qu'elle avait de ses vrai parents. Juste le son de leurs voix, trop petite encore pour se souvenir de leur visage.
Rana avait dit ses mots pour l'apaiser et Dar, le mal dominant avait complété par:

*Nos faiblesses d'aujourd'hui feront nos forces de demain! Souviens t'en Eryllis, comprend tes faiblesses.*

*Papa..... Maman*

Elle soupira.

"Tynus...."

Juste un murmure, faible mot porté par un souple paisible et clair.
Témoin d'une vie.

*Baisser la température ?* se questionna Coralline. Si quelques heures auparavent elle aurait pu penser qu'il était impossible de descendre plus bas au dessous de zéro degrés, à présent, cela n'avait plus aucune importance. Et d'ailleurs, elle ne comprenait pas bien le sens de la question...

*Faire baisser la température...?* Elle devait réfléchir intensément afin de déchiffrer le sens de cette phrase tout en se rendant bien compte que cet effort mental démeusuré n'avait rien de normal. Son cerveau semblait 'tourner' au ralentit... *Suis-je en train de mourir ? Non. J'y vois clair et je comprends ce qui se passe autour de moi... Mais pourquoi ces vides ?*

Coralline tentait désespérément de reprendre le controle de son cerveau qui s'obstinait à censurer des passages du moment présent. C'était si étrange. Elle remarqua que le jeune homme ailé avait rajouté une couche de glace par dessus la précédente et pensa qu'il devait être à moitié cinglé avant de constater que tout le monde semblait être d'accord pour faire effectivement baisser la température de la pièce. Peu lui importait, elle ne ressentait pas le froid. Ce qui l'inquiétait à ce moment précis, c'était ses blancs qui parsemaient sa conscience.

*C'est un exercice que l'on doit réaliser seuls...* se rappela t-elle soudain. Déjà chez son amie Sooryane, elle avait compris à quel point elle était seule et à quel point elle le serait toujours à présent. Personne ne pouvait l'aider. Ni pour cet exercice, ni pour rien d'autre dans sa vie. Elle le savait et l'avait déjà accepté.

*Je dois me ressaisir ! Je dois être tout à fait consciente et ne pas me laisser aller...* Elle jeta un oeil à Eryllis toujours allongée sur la table. Elle avait l'air d'aller mieux. En tous les cas, elle ne crachait plus de sang et les autres élèves avaient cessés d'être inquiets pour elle, ce qui lui paraissait être un bon présage. *Reste consciente !* se sermonait la jeune fille intérieurement. Coralline se leva pour aller s'asseoir auprès de Sinéus.

"_ Excusez-moi, je peux rester près de vous ?" demanda t-elle timidement et à voix basse afin d'engager un semblant de conversation. Elle se forçait à stimuler ses sens afin de rester parfaittement consciente. Ces espèces de trous de mémoire de lui plaisaient pas du tout !

Keerra sourit le professeur avait décider de ne pas augmenter le froid qu'importe cela lui permettrais de se sentire tous a fait a l'aise avec ce froid. La jeune fille vit quelque pas sur la glace, c'est vrai qu'elle étaois douce au pieds. Soudain un idée lui traversa l'esprit, elle avait envie de glisser sur la glace comme elle glissait sur le lac geler en hivers. Bon on la prendrais peu être pour un folle mais Keerra s'en fichait.

Dans ses yeux de chat brillait un petite lueur, on pouvais y lire l'amusement et aussi autre chose autre chose qu'elle essayait de cacher et qu'elle parvenais assez puisque seule un personne trés mais trés sensible pourrais sentir cette angoisse. La jeune fille fit quelque pas en marchant.

Puis elle sourit et se servis du mur pour se propulsé, elle laissa ses pieds nus glisser sur la glace. Quand il y avait un éléve dans le chmin elle l'esquivait mais elle n'avait rencontre qu'un seule fée.

Soudain elle resentit encore un fois se pincement au coeur et elle ne fit plus attention ou elle allait et percuta le mur . Elle se retrouva sur le cul. Mais d'un bond se redressa . Et se tourna vers les autre en souriant. Elel ferma les yeux encore un froid et décida de tous oublier et de ne plus penser a rien. Elle se remit a marcher, enfin elle s'amusait a faire de pas glisser.

Coralline observait ce qui se pasait autour d'elle silencieusement. La femme aux yeux de chat semblait beaucoup s'amuser malgré ses ratés qui firent rire Coralline. Ce n'était pas un rire de moquerie mais bel et bien un rire de bonheur, soulagée qu'elle était de sentir que la tension extrême qui régnait quelques minutes plut tôt s'était dissipée.

Elle avait entendu la voix de l'Ange près duquel elle s'était assise mais avait toujours de grosses difficultés à traduire ce qui lui parvenait.

"_ Je m'appelle Coralline." dit-elle simplement. Elle le regarda avec un mélange d'admiration et d'appréhension. Elle l'avait vu manipuler la glace avec aisance alors qu'elle même ignorait tout de ses propres pouvoirs. *Va t-on m'apprendre à contrôler mon élément ?* pensa t-elle avec espoir nouveau. Coralline ne savait pas trop pourquoi elle s'était approchée de Sinéus, peut-être parce qu'elle était habituée à cette race depuis qu'elle était entrée à Elament. Jusqu'à présent, elle n'avait rencontré que des Anges et elle savait qu'elle pouvait leur faire confiance. Pas de prise de risque, donc.

Tout à coup, elle se sentit très soulagée d'apprendre (avec toujours quelques 5 secondes de décallage) que la température ne baisserait pas jusqu'à la fin du cours. C'était déjà tellement difficile de garder ses esprits... *Tous les cours sont-ils si difficiles ? Pour un premier cours et une première année, c'est drôlement difficile ! Et ce cerveau qui réagit toujours en différé...* Elle secoua la tête pour y voir plus clair. *Si c'est le premier cours, c'est que c'est à la portée de tous. Cesse de te plaindre et concentres-toi !*

Désemparée, elle ouvrit la bouche et voulu demander de l'aide, inquiète malgré elle, mais elle se ravisa aussitôt et se tût. *Je dois surmonter cette épreuve SEULE...* se rappela t-elle.

"_ Merci... Sinéus ? Cela m'aide beaucoup de vous parler."

Elle lui sourit, rassurée par cet échange de mots.

Eryllis fit ensuite un horrible cauchemart. Tynus était tombé à l'eau dans un lac et commencait à couler, paniqué. Eryllis se trouvait sur la rive, elle jouait avec le resta de la meute, elle ne voyait pas son petit frère. Quand elle le vit en train de se débattre dans l'eau , elle lui sourit et lui fit signe de la main de les rejoindre. Tynus coulaitet finit par ne plus remonter a la surface, Eryllis riait, en pleurant. Elle riait et elle pleurait, elle savait qu'elle avait perdue une partit d'elle et qu'elle ne la reverrait plus.

Elle sursauta et se réveilla brusquement. Elle regarda partout autour d'elle effrayée, mais c'était juste un rêve.
Elle contempla sur t-shirt barbouillé de sang , essuya sa bouche d'un revers de manche. Elle était assise sur.... le bureau?
Elle se relava quittant le bureau et vit les regards étonnés de ses camarades de classe. De toute évidence il s'était passé quelque chose .... mais quoi?

"Heu... oui? Qu'est ce qui s'est passé?"

Devant le regard toujours étonnés de ses camarades elle poursuivit.

"Ya un problème? On dirait que vous venez de voir un fantôme!"

Coralline venait de sentir un choc physique : Sinéus lui était littéralement tombé dessus ! Il y avait, bien sûr, plus de peur que de mal et lorsqu'elle l'entendit bredouiller quelques mots d'excuse timides et gênés, elle ne pu s'empêcher de lui sourire à nouveau.

"_ Ce n'est rien." lui dit-elle simplement d'un ton rassurant.

La jeune femme au loup venait de se redresser sur la table et semblait en pleine forme, ce qui rassura grandement Coralline. En plus, Eryllis semblait avoir également un trou de mémoire sur ce qui s'était passé. *Il n'y a pas que moi qui ne se souvienne pas de tout ce qui se passe dans cette salle...* commença t-elle à penser avant de chasser cette réflexion de son esprit. *Quelle idiote ! Cette dame a failli mourir, c'est normal qu'elle n'ai pas été consciente... Toi... Toi tu es bien vivante et tu 'oublie' des minutes de cette heure de cours sans raison apparente...*

Soudain, Coralline sembla se rappeler de quelque chose. Elle avait un air triomphant et ravi. Depuis que Sinéus l'avait bousculée, son cerveau semblait fonctionner beaucoup plus vite et ses esprits lui revenaient rapidement. *Je suis sur la bonne voix... je dois continuer comme ça !* se félicitait-elle en priant pour que le cours prenne fin. Elle était contente de voir Eryllis debout.

"_ Merci Sinéus. Vous m'avez beaucoup aidé sans le savoir." lui chuchotta t-elle en souriant. Dans le monde des humains, si on nous prenait à parler en cours, on était sévèrement punis...

Eldarwen se sentait maintenant dans cette salle comme un poisson dans l'eau, tout son corps semblait avoir accepté la température polaire présente, et elle n'y prêtait plus guère attention.
Sa peau toujours aussi translucide se confondait presque avec la glace environnant, la faisant "disparaitre" dans le décor.

Alors qu'elle revassait, assise en tailleur, un frisson la parcouru. Cela faisait bien une dizaine de minutes qu'elle n'en avait pas ressentit, et elle ne s'en inquiéta pas plus.

Revenant à la classe, elle observa les autres élèves, étudiant leur façon de s'adapter.
Tous semblait dans d'assez bonnes conditions.

Elle se radossa au mur gelé et replongea dans ces pensées, qui étaient toujours plus ou moins tournée vers le même sujet : les siens.

La même question obsedante la taraudait "était-elle la seule rescapée de son clan? Y avait-il d'autres personnes absentes lors de l'incident? Des personnes qui auraient donc survécues, comme elle?"
Tous les jours un peu plus, elle ressentait la culpabilité du survivant. Pourquoi n'avait-elle pas perit avec les siens? Pourquoi elle, était encore en vie, devant supporter à jamais le poid de la mort des autres? Pourquoi elle?
Après un instant de reflexion, elle trouva un réponse toute faite : aurait-elle eu envie que cela arrive à quelqu'un d'autre?
Certainement pas, connaissant la douleur d'une telle épreuve, elle ne souhaitait à personne de subir le même sort.

Keerra s'assit a même le sol. Elle réfléchissait a cette douleur qui lui brayait le coeur. Etrange c'est la premiére fois qu'elle ressentais cela. Soudain elle se rapella que sa mère étais enceinte , la jeune félistia se leva pourvous que tous se passe bien.
Pourtant il lui sembalit étrange d'avoir un frére ou un soeur, surtout aprés avoir été fille unique pendant plus de 17 ans.

La jeune félistia sourit Ery avait l'air de se snetir ieux tant mieux, il faut dire que la jeune fille lui rapellais étrangement rö peut être car il faisait partie du même clan.

La jeune fille porta son regard sur le professeur, celui si lui paraissait étrange,avec ces long cheveux blnc, elle paraissait trés jeuen mais pourtant Keerra sentait en elle quelque chose de spécial. quelque chose qui faisait réagir son instinc félin.

Keerra se leva et se mit a marcher de long en large, elel détestait restée assis trop longtemps. Qu'elle drôle de cours, tien on dirai que la température baisse pourtant la jeune félistia ne s'en sens pas plus mal.

Coralline, le coeur beaucoup plus rassuré, jeta un regard circulaire dans la salle de classe. Beaucoup d'élèves restaient silencieusement dans leur coin et elle n'aurait pas pu dire s'ils étaient conscients ou non. Pour le moment, autour d'elle, seuls la femme au yeux de chats, la femme au loup, une Fée et l'Ange près duquel elle s'était assise donnaient des signes de vie.

Le professeur était assis sur son bureau, silencieuse. *A quoi peut-elle bien penser ? Est-ce qu'elle se concentre ? Est-ce qu'elle nous évalue en ce moment ?* Tant de questions se bousculaient dans la tête de la jeune fille... elle en était ravie ! Au moins, cela occpait sa conscience.

Elle eu cependant la désagréable impression que quelque chose changeait. La température peut-être... N'était-elle pas en train de diminuer ? Le coeur de Coralline s'emballa soudain, comme paniqué. Mais cette sentation de froid plus piquant s'estompa doucement. *Mon corps semble suivre sans essayer de négocier...*

Elle regarda un instant ses mains et resta figée de stupeur : sa peau était devenue bleutée ! S'était effrayant à voir. Coralline semblait morte ! Et pourtant... elle parvenait à bouger ses doigts sans aucune difficulté ni sans le moindre engourdissement. Passée l'angoisse dûe à la couleur quelque peu étrange de sa peau, la jeune fille se concentra sur autre chose afin de ne pas succomber à la panique, ci qui risquait de compromettre la réussite de l'exercice... *Ne commence pas à te disperser... reste concentrée...* s'encourageait-elle.

Elle remarqua également que l'air qui sortait de sa bouche ne se transformait pas en glace comme cela aurait du être le cas. En effet, à cette température négative, la vapeur d'eau que rejette son corps devrait se changer instantanément en glace dans un sifflement sinistre... hors, ce n'était pas le cas. L'air qu'elle rejetait devait donc être bien froid. Avait-elle fait descendre la température entière de son corps en dessous de 0 degrés ? Elle doutait que cela fusse possible et continuait de se poser des questions, assise près de Sinéus, les fesses dans la glace...

Eryllis se sentais mieux elle décida de rester éveillée cette fois ci au risque d'inquiéter les autres. Elle resta donc assise sur le bureau et commenca à entamer un chant de son peuple pour se donner du courage, bien qu'elle ne sente déjà plus le froid.

"Sur le flan de la montagne
Al'arrière du bois
Quand nous étions heureux d'être là
Sans que la morts vienne troublée
L'ensemble de nos pensées
Quand le ruisseau nous raconte
Les périples de la vie
Et que nous l'écoutons
Le coeur battant, la vie s'enfuit."

Elle chuchotait doucement pour ne pas gener les autres dans leur concentration. Elle ne se souvenait plus d'où venait cette mélodie mais elle se souvenait de la totalité des paroles, étrange.
Elle continua de chantonner en remuant ses pieds dans le vide.