Solitude (Vennez s'il vous plais)

Assise sur une pierre Angélique regardait le triste paysage les arbres tendent vers vous les branches tels des longs doigts charnus, les corbeaux se posent dessus. Le sol n'est que poussière, et les charbons se sont envolés se disperçant peu à peu sur tout les monts. Aucune vie ne semblait avoir vecu ici.

Un vent se lève, faisant virevolter les sables, charbons, cendres qui viennent souvent vous picoter les yeux, protégant avec sa main elle regardait le soleil se coucher, il ferait bientot nuit, mais Angélique ne voulait pas bouger, quelques chose la retennait ici, mais quoi?

[je viens te sauver, mdr]

Un grand renard au pelage couleur feu vint tourner autour du rocher sur lequel était assis une jeune fille, qu'il regardait de ses grands yeux noirs avec un air curieux. Ses neuf longues queues traînaient sur le sol, dans son sillage, laissant de longues traînées sur le sol poussiéreux.

Il s'assit juste devant la demoiselle, la regardant, le museau tendu en avant, reniflant le bas de son vêtement. Le vent ébourriffa son pelage soyeux, et il se coucha sur le sol, se protégeant le museau avec une patte. Quand le coup de vent fut passé, il reporta encore son regard sur la jeuen fille, comme l'implorant de le caresser. Mais, comme s'il se rendait comtpe de l'état de son pelage, il se secoua à la manière d'un chien mouillé.

Sortant de ses sombres pensées elle vit devant elle une petite créature qui resemblait a un renard, sentent son coeur faire un bon dans sa poitrine elle lui souria et se pencha pour le prendre dans ses bras.

-Bonjour toi.

Ce levant elle chercha du regard si ce renard avait quelqu'un mais ne voyant personne elle plongea son regard dans celui de la petite boulle de poile.

-Tu es tu seule par ici?

Elle lui caressa doucement la tête.

Le renard émit une sorte de ronronnement, disons bien une sorte parce qu'un renard ne ronronne pas. Il plaqua son museau humide contre l visage de la jeune fille et le renifla, en réponse à son bonjour.

Quelques minutes passèrent, durant lesquelles la jeuen fille semblait chercher un maître à l'animal, qui continuait de la regarder avec curiosité. Quand elle se fut retournée, enfin, Tranlthanas daigna se montrer, l'air plutôt vexé : attendez, quand on l'habitude de grimper en montagne et qu'on se fait dépasser par son compagnon à quatre pattes, il y a de quoi se remettre en question. Un renard, en plus, c'est pas un chamois...

L'elfe réussit efnin à se hisser sur la terre plate, sans bruit cependant, et s'avança silencieusement vers la jeune fille. Elle caressait affectueusement le renard.

-Amandin m'appartient, seulement il refuse que je lui mette un collier, expliqua Tranlthanas d'une voix égale au risque de surprendre la demoiselle.

Caressant doucement le renard elle entendit un bruit, trés lèger, bien qu'elle n'est pas l'ouie des Elfes sont maitre lui avait apprit a egiser le plus possible ses sens.

Portant délicatement sa main a sa taille elle toucha ses symbloles elfique qui marquait le foureau, quand elle entendit une voix derrière elle, Angélique sortir rapidement sa dague et la pointa vers l'homme.

Reconnaissent un elfe elle rengea sa dague et lui adressa un sourire.

-Bonjour a vous aussi.

-Bonsoir.

Bien que le salut oral fût limité, la gestuelle se trouva meilleure : Tranlthanas s'inclina devant la demoiselle. Eh oui... Ce n'est pas parce qu'on vagabonde par monts et par vaux qu'on perd ses bonnes manières. Se redressant, l'elfe fit un signe au renard, qui se libéra de la prise de la jeune fille et revint vers lui. Tranlthanas l'épousseta, et le renard, croyant à un jeu, se mit sur les pattes arrières et posa les pattes avants sur l'épaule de son maître, lallant lui mordiller l'oreille.

Tranlthanas poussa un petit soupir et regarda la fille en face de lui. Il lui demanda avec un semblant de sourire sur les lèvres :

-Soyez aimable de me dire votre charmant nom avant que je ne sois amputé d'une oreille, je vous prie.

Angélique éclata de rire, plongeant son regard violet dans celui de Elfe elle murmura d'une voix cristaline.

-Je me nome Angélique Black, je suis la fieule de la dame blanche Galadrielle. Je suis enchanté de faire votre connaissance. Pourrais-je a mon tour demander votre nom?

Pour la première fois depuis elle avait quitter sa chère forêt elle se sentait avec quelqu'un qui lui était familier.

Un bruit derrière elle la sortie de ses pensées se retournant elle reconnuse sa jumen et sur le dos de celle-ci son fenec, riant elle se tourna vers eux et murmura.

-Et voici Aquoirelle et Blondin. Mes deux fièdele compagnons.

-Vous pouvez, répondit Tranlthanas en repoussant le renard sans pour autant le malmener.

Il se releva, et replaça une mèche de cheveux dérangée par le vent.

-Je m'appelle Tranlthanas Courseaube.

Il regarda les deux animaux qui arrivaient, et qu'Angélique lui présenta d'un air enjoué. Il fit un petit signe de tête en direction des animaux comme pour les saluer. A ses pieds, Amandin louchait sur une mouche posée sur son museau.

L'elfe reporta son regard sur le coucher de soleil qui se présentait au loin, renvoyant de multiples effets de lumière, dorés et rouge sang. Quelle classe, sur un paysage aussi décharné...

-Pourquoi vous restez ici alors que la nuit va tomber ? demanda-t-il d'une voix parfaitement indifférente, qui faisait un contraste très étrange aevc le ton plein d'entrain d'Angélique.

S'assient Blondin en profita pour sauté sur ses genoux, s'apprchant a son tour Aquoirelle posa sa tête sur l'épaules de la maitresse cherchant elle aussi a avoir une caresse.

Regardent le coucher de soleil et le paysage Angélique murmura.

-Je trouve ce paysage magnifique, bien qu'il n'y est plus rien, je peux sentir que la terre tente de reprendre ses droits.

Son pouvoir de la Terre lui réchauffe le coeur, malgré tout elle n'a pas perdu espoir et continue de se battre.

-Et vous puis-je savoir ce que vous faite ici?

-Elle tente...

Mais n'est pas dit qu'elle y arrive, et Tranlthanas savait qu'il serait déjà mort quand cet endroit aurait retrouvé de l'herbe et des fleurs. Et sachant que sa vie d'elfe était très loin d'être finie...

L'elfe s'étira nonchalamment. Qu'est-ce qu'il faisait là ? Ouhlà, c'était vrai que dans cet endroit, il était bien moisn connu, voire pas du tout, comparé à son lieu de naissance et les régions pas loin autour. Iic, ça semblait être le bout du monde... Même le coucher de soleil lui semblait plus proche que tous ceux qu'il avait vus avant.

-Oh moi... Je m'isole pour réfléchir, et puis pour dormir.

Tout en caressant Blondin elle demanda:

-D'ou venez vous?

Mordent doucement son épaules Aquoirelle plongea dans l'esprit d'Angélque.

-Tu devrais savoir qu'ont ne questionne pas les gens ainsi surtout quand il s'agit d'Elfe.

Angélique haussa les épaules pour dire qu'il n'y avait aucun mal a étre curieuse.

Tranlthanas haussa un sourcil à la question. Que répondre ? Quelque chose d'assez simple pour lui éviter de partir dans le roman qu'était sa vie, château dont les murs et le plafond s'étaient effondrés sur des bases instables.

-D'un pays dont je suis le porte-malheur, répondit seulement l'elfe.

Son visage, déjà fermé, s'assombrit encore plus. Enfin, peu importe. Ces histoires, c'était fini... quoique, pas vraiment, mais ne pas y penser les laissait penser finies.

Tranlthanas s'avança un peu et s'asit sur le sol, le regard résolument tourné droit vers le coucher de soleil.

-Ne dite pas ça.

Rougie d'avoir poser la question, elle n'aurait jamais du, un regard d'Aquoirelle.

-S'est bon j'ai compris! Pensa t-elle en évitant le regard d'Aquoirelle.

Ce tournant vers Tranlthanas elle murmura

-Pardonnez moi si je vous etes blesser.

L'elfe haussa les épaules, un sourire narquois peint sur le visage. Il s'en fichait, maitnenant il était parti loin de là. Mais le "ne dites pas ça" d'Angélique faillit lui arracher un reniflement de dédain : elle avait bien de la chance qu'il ne lui ait pas livré le détail de sa vie... elle aurait vite ravalé cette phrase.

-Blessé ? Non. Ca fait un bail que j'ai oublié ce que ce mot veut dire.

Par ailleurs, il avait aussi oublié la définiton d'un autre mot... Il aurait peut-être dû continuer sa phrase pour demander sa définition... Peut-être qu'Angélique savait. Enfin, peut-être. Elle était jeune, sûrement trop pour pouvoir être précise. Tranlthanas garda le silence pour l'instant. Sa main alla au museau d'Amandin, qu'il caressa distraitement.

Elle le regarda avec un triste sourire, bien qu'elle n'avait que dix-sept ans elle connaissait la souffrance et savait la reconnaitre quand elle a voulait.

Differament d'elle, cet Elfe semblait fuir sa douleur plutôt de la combatre comme elle l'avait fait, bien que d'avoir combatu ne lui avait pas apporter la paix de l'âme.

Seule le soutient de ses deux compagnons lui apportait un peu de joie dans sa triste vie.

-Vous semblez être trés seul.

Tranlthanas plissa les yeux. Sur ses genoux, Amandin baîllait, sa patte jouant avec la main de son maître, qui finit par répondre d'une voix amère :

-Très.

Il ne fallait pas le nier : oui, il était seul. Dans tous les sens du terme. Avec un soupir, il retira son sac de ses épaules. Peut-être y avait-il un espoir de ne plus etre seul, mais plus il y pensait, et moins il y croyait, en cet espoir.

Il murmura le plus bas possible dans un second soupir :

-Lessien...

Il faillit s'auto-étrangler d'avoir laissé échapper ça. Il faisait de plus en plus de bêtises, décidément ! C'est bon, il n'allait pas crier sur tout les toits qu'il commençait à devenir encore plus dingue qu'il ne l'était déjà... ben si, incapable de ne pas dire ce qu'il pensait, le pauvre.

Le regarde étonner a l'impression qu'il a laisser échaper quelques chose, se tournant vers Aquoirelle, Angélique croisa son regard.

-Pardonnez moi je n'ai pas compris.

Elle ne peux s'empêcher d'étre intriguer par ce curieux personnage, bien qu'elle ne le connaisse que depuis trés peux de temps elle éprouve déja de la sympatie pour cet Elfe.

Lui adressant un sourire elle espèrer pouvoir l'aider bien qu'elle ne sait pas comment elle pourrait lui venir en elle.

-Non, rien... Je pensais à quelqu'un.

Ca ne lui servirait à rien de soupirer, c'est pas ça qui la ferait venir...

Tranlthanas garda longtemps le silence. Le soleil allaitde plus en plus bas à l'horizon, dans très peu de temps il aurait disparu derrière les montages, à l'autre bout de ce monde.

-Dites-moi, fit-il au bout d'un moment, bien décidé à se fixer, quand on aime quelqu'un, ou qu'on croit l'aimer, qu'est-ce qu'il faut faire ? Sachant bien sûr que cet amour est impossible... On le dit ou on se tait ?

Il avait vraiment le chic pour parler d'amour avec une voix à faire glacer l'eau chaude ! Enfin, peu importe, il avait perdu l'habitude, on ne pouvait pas lui en vouloir... Il n'y avait que lui pour s'en vouloir tout seul.

Enfin, Angélique était la deuxième personne qu'il avait rencontrée à Elament, ou ce qui était dans les environs, et elle ne paraissait pas avoir envie de partir en courant en le voyant contrairement à certains... Il fallait peut-être saisir l'occasion pour lui demander conseil avant de se retrouver comme un poireau.

Angélique écouta la question et réfléchie une bonne dizaine de minutes avant de répondre.

-Je pense qu'aucun amour n'est impossible, il peut le paraitre mais cela veux dire qu'il est plus grand, je n'ai jamais eu la chance de tomber amoureuse, mais j'espère qu'un jour je le rencontrerais.

Caresse doucement Blondin elle regarda le coucher de soleil, s'était vraie qu'elle n'avait jamais éprouver le moindre sentiment pour un homme, depuis qu'elle avait vu ses parents se faire tuer elle avait fermer son coeur.

Aillent peur de perdre encore quelqu'un qu'elle aime, elle ne pourrait le supporter.

C'était pas vraiment la question... Mais Tranlthanas se tut. Comme quoi, réfléchir de lui-même ça irait bien mieux. Il songea juste au fait que selon Angélique "aucun amour n'est impossible"... Mouais, quand même. Fallait pas se leurrer, quand on est persuadé que l'amour est à sens unique, et qu'en plus ce serait trop dangereux de le vivre, on ne va pas dire que c'est possible, non plus !

-Si vous le dites...

Amandin s'était à moitié endormi sur ses genoux, loin des problèmes de son maître.

-J'espère aussi que vous le rencontrerez, dit-il seulement.

Sourie et rie doucement.

-Je ne suis pas des personnes que l'ont peu aimer.

Aquoirelle la regarda, elle connaissait les blessures de sa maitresse, comme les blessures de son âmes son coeur en restait a jamais marquer pourrait elle un jour trouver le bonheur elle n'en savait rien, Angélique fuillait a chaque fois que quelqu'un éprouvait des sentiments pour elle.

Angélique regardait le soleil mélanger ses couleurs au bleu du ciel, ont aurait pu croire que le ciel venait de s'emflémer.

-Ben moi c'est pareil. On ne peut pas m'aimer.

Il se laissa tomber dos contre le sol, regardant le ciel. Pourquoi il avait dit ça ? On l'avait bien aimé, un jour... Non, c'est bien lui qui était parti. Mais c'était pour protéger cette personne... A toute vitesse, il réfléchit, revoyant chaque solution, concernant son semblant d'amour pour Lessien. A nouveau, la solution de la fuite lui paraissait toute indiquée. Pour lui-même, il soupira.

En fait, s'il avait dit ça c'était bien parce qu'il savait que c'était Lessien qui ne l'aimait pas. Quel fromage pour une seule et même personne !

-De toute façon je crois que j'ai oublié ce que ce mot veut dire. J'ai oublié beaucoup de choses.

Aquoirelle regarda le jeune Elfe et s'approcha de lui.

Avec un pauvre sourire Angélique déclara:

-Vous avez chasser tout sentiment de votre coeur, vous avez préfèrer fuir que combattre et je pense qu'un jour tout ce que vous avez véçu vous rattrappe plus vite que vous ne le pensiez.

Est étonner de ce qu'elle a dit, depuis quand imite elle son maitre d'arme?

Tranlthanas fit un grand sourire en coin, les sourcils légèrement froncés.

-Vous arrivez en retard pour me le dire. J'ai déjà combattu, mais ça ne m'a pas suffit, pire, la vengeance m'a amené sur une voie des plus dangereuses. Mon passé m'a déjà rattrapé, il y a longtemps. Depuis, il a fait de moi ce que je suis aujourd'hui, et je suis très loin d'être un saint.

Le fait d'avoir entendu son maître parler, et sentant d'où il était sa poitrine vibrer en parlant, Amandin fut réveillé. Il glissa des genoux de Tranlthanas, et se retrouva lui aussi sur le dos, baîllant de nouveau.

Angélique sourie en regardent le petit renard, Blondin furieux enfonça ses cros dans la main d'Angélique.

-AIE! BLONDIN!

Celui sautant rapidement des genoux d'Angélique alla se réfugier derrière le dos d'Aquoirelle.

-Quel idio! Murmura t-elle entre les dents.

Regardent Tranlthanas elle contina de parler malgré la douleur de sa main.

-Vous fuirez toujours malgré votre vengence accomplie, n'en est vous pas fatiguer?

Solitude (Vennez s'il vous plais)

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