Nom : Ranod
Prénom : Dabrine
Âge : 324 ans ( 27 ans )
Race : Ange ( Principautée )
Rang / Rôle : Novice
Elément Contrôlé : Aera ( J'ai toujours aimé dans les adaptions d'héroic fantasy (que ce soit Roman, film ou autre ) les personnages maîtrisant le Vent ou plutôt son pouvoir. Les tornades pouvant raser des villages, les vents cinglants et tranchants, les déplacements quasi instantanés, enfin bref, j'aime, et en plus, j'ai toujours rêver de voler ou de faire un saut à l'élastique ou en parachute ! )
Histoire : Mon nom est Dabrine Ranod, je suis une créature de légende, je suis une « Principauté », une caste d'Anges bienveillants, nous sommes caractérisés par notre air chaleureux et réconfortant qui nous accompagne au moindres de nos pas et par nos tatouages, et accessoirement, par nos ailes. Seulement, je fais partie d'un village particulier.
En -5488, un groupe de Principautés, horrifiés par la Guerre et les Démons s'exila, un groupe d'une cinquantaine d'hommes et de femmes. Ils ont recherchés un endroit où créer un village prospère et calme, et après quelques mois de recherche, mes ancêtres trouvèrent les Archipels, endroit paradisiaque, ils décidèrent, avec un alliage de matériaux complexes venant d'Otulin, de rendre un nuage fixe et immobile, ce nuage était bien au dessus de tous les autres, ce qui nous permis de vivre sans jamais nous faire jamais remarquer, là, à une altitude qu'aucune race ne pourrait supporter sauf une...
Longtemps après la création de notre havre de paix, là où les Démons n'ont pu nous atteindre, en -1890, lors de l'Hiver écarlate, comme l'appelait nos Anciens, une année, où nos émissaires qui avaient garder contact avec Otulin ne sont jamais revenus, sauf cinq, qui nous annoncèrent le retour des Démons.
Donc, longtemps après la création de notre havre de paix, Une race de femmes hybrides, apparemment une tribu particulière de mi-Amazones mi-volatiles, d'après nos livres. Personne ne pouvait même pas reconnaître l'oiseau qui était issu du croisement, elles arboraient des airs durs, leur regard était d'un écarlate meurtrier et témoin de violentes pulsions sanglantes, leurs becs étaient souvent balafrés et leurs serres aiguisées plus qu'il ne le fallait, quant à leur plumage, il était d'un noir terrifiant, si noir qu'au milieu des nuages, nous pouvions les repérer à des centaines de mètres, ce qui était un avantage contre eux, car oui, ces femmes sont nos ennemis, de ce que je me souvienne, nous avons toujours été en guerre, d'après nos Sages, la Guerre a commencée il y a 1005 ans.
Nos peuples vivaient en paix, nous coopérions, partagions nos commerces, nos deux cités aériennes étaient reliées par une voie taillée dans les Nuages, tout était prospère, seule une chose était interdite. Une relation amoureuse entre une Hybride Amazone et un Principauté Ydaëlien était strictement défendue. Cette règle n'a tenue que vingt petites années.
Le corps d'un Principauté avait été retrouvé dans un des nids d'une Femme Oiseau, après analyse par les médecins de l'époque, il semblerait que la virginité de cette harpie avait été brisée très récemment, et le cadavre était à peine blanchâtre, d'après la tradition de toutes les Amazones (y compris les Hybrides), une fois le rapport étant destiné à procréer terminé, la femme tuait son partenaire, l'affaire fût vite bouclée et les voix s'élevèrent dans les hautes sphères des deux villes, les Amazones accusant d'avoir voulu les infiltrer et les Principautés accusaient les Amazones d'avoir juste tué de sang-froid cet homme.
Les rencontres diplomatiques se multiplièrent mais sans succès, jusqu'au jour où notre Maire fût égorgé lors d'une de ces rencontres, ce jour là, les Amazones sont venues devant notre ville, les yeux parcourus d'une lueur rouge et les muscles décuplés, mais surtout, une Amazone, en première ligne, tenait la tête décapitée de notre Maire, s'en suivit un carnage ignoble, des familles entières brisées, des maisons incendiées, des parents meurtris devant leurs enfants, bref, une boucherie... Les autorités ont réussis très difficilement à repousser les Amazones et ont réussis à éviter le Génocide, depuis ce jour, nous sommes en Guerre avec le peu d'effectif que nous avons, et la furie soudainement emprise des Amazones. Il semble évident que quelqu'un est derrière cette folie non-naturelle.
Jeune, j'ai appris le maniement de l'Arc, et accessoirement de la Lyre, j'ai vécu avec un père musicien, un oncle archer et une mère absente, morte au champ de bataille, mon père a toujours été évasif sur le sujet, préférant oublier ce jour. Très vite, j'ai su me rendre utile, une école militaire avait été formée peu après ma naissance, pour renforcer enfin nos bataillons, chose qui a été faite à contrecœur et qui a mit du temps avant d'être établie, notre peuple est pacifiste, et imposer la Guerre a nos enfants a été un choix horrible à faire.
Comme tout ceux de mon âge, je me suis rendue à cette école, cela m'a permis de me perfectionner dans l'Archerie, devenant experte en ce domaine, voire imbattable, la nuit, je regardais les explosions se créer non loin dans le ciel, l'écho du fer et des hurlements de douleur atteignant souvent ma chambre la nuit, et en général, ce n'était qu'assez rarement celui des Amazones, chaque centenaire, nous étions acculés de plus en plus, les Amazones ayant changée au fil des centenaires, n'ayant pas notre espérance de vie.
J'ai aujourd'hui 319 ans, et cela fait jour pour jour 1000 ans que la guerre a commencée, jour funestement célébré, pas par une cérémonie de célébration de nos morts, non, par un assaut cinquante fois plus meurtrier qu'habituellement, il semblerait que ce jour avait été longuement préparé par les Amazones, il semblerait que tout le nid, était mobilisé, même les enfants.
C'est lorsque je suis sortie de chez mon père que soudain un grand tremblement fit vaciller notre ville céleste. Les Amazones étaient devant nos portes, la Garde ne s'en étant même pas rendue compte, le rouge qui ondulait du regard des harpies était encore plus puissant, il était encore plus intense il était devenu semblable à la couleur du sang. Nos opposants arboraient tous un rictus en coin, comme s'ils se moquaient de nous, qu'ils riaient de notre funeste destin, car oui, c'était évident, nous ne pouvions pas gagner.
J'ai donc été appelée au front, en tant que Sentinelle de la ville, accompagnée de la Garde, dont mon fiancée, Jozeph, faisait partie.
Nous nous sommes vite fait dépasser par le nombre et la puissance qui semblait décuplée des Amazones, ce qui, ma foi, n'était pas étonnant. Je ne parvenais même pas à viser ne serait-ce qu'une seule Harpie, elles se déplaçaient avec une vitesse phénoménale, je les pointais avec mon arc, et il leur suffisait de courir pour éviter mes flèches.
Soudainement, alors que le combat était au plus désespéré, une Harpie me fonça dessus, c'est à ce moment là, que Jozeph se plaça devant moi et m'évita un coup mortel, qu'il a pris à ma place... Il est mort à ma place...
Horrifiée, je regardais le cadavre de Jozeph tomber du ciel, l'Amazone en profita pour me donner un grand coup lacérant au visage, je la regarda, elle, oui elle, la meurtrière de l'homme que j'aimais, elle a pris sa vie... Elle le payera...
Enragée cette fois-ci, je laissa tomber mon Arc et mon carquois, et me mis à lancer un assaut enragé contre elle, mon poing se colla contre la joue de l'harpie, comment se fait-il qu'elle n'ait pas réussi à l'éviter cette fois-ci, j'ai eu l'impression de... D'aller plus vite qu'elle pendant un court instant.
Sans trop réfléchir, je me laissa tomber en piqué, en dehors du ciel, le problème avec cette harpie était réglé, je devais au moins, récupérer le corps de Jozeph, mon aimé.
Alors que je chutais hors du ciel, je me retourna soudain, éprise d'une douleur cinglante dans mon dos, horrifiée, je constata le sourire narquois de l'harpie que je croyais avoir éliminée, elle venait de m'entailler le dos, je mordis mes lèvre et sans trop comprendre, je me mis à hurler, à ce moment-là, j'ai pris un gain de vitesse... Phénoménal, laissant même l'Amazone pourtant accrochée à mon dos, loin de moi.
Je continuais d'avancer, toujours plus rapidement, j'avais l'impression de... De me téléporter à courtes distances, mais en continu, j'ai même réussi à rattraper en vol le corps de Jozeph, qui manquait de s'écraser sur le sol, je le récupéra in extremis et alors que je pensais m'écraser sur le sol à cause de la vitesse, je me suis délicatement posé au sol... Ni une ni deux, j'utilisais mon pied d'appui pour m'élancer dans le ciel et revenir dans la ville, rapidement au début, puis de moins en moins, j'avais oublié que mon dos laissait toujours couler un flot de sang.
À un moment, ma tête se mit à tourner, je ralentissais de plus en plus pour au final, m'arrêter de battre des ailes et rechuter en dehors du ciel, juste avant de fermer les yeux et de tomber dans un profond sommeil.
Je me réveilla en sursaut, entourés de gens étranges, ils étaient trois, un homme, une femme et un enfant, l'enfant sautait en se tenant sur le bord du lit où j'étais installée, essayant de me voir, quant à l'homme et à la femme ils étaient... Touchants, une légère insouciance était lisible accompagné d'une chaleur humaine indéniable, je regardais les alentours, et eux me fixaient d'un air insouciant et réjoui, à un moment, je leur adressa ces paroles :
«
Je... Où suis-je ?
-Tu es à Labourr ma jeune amie, terre des Halfelins ! s'exclama en premier l'homme
-Halfequoi ?Juste après, « Ibzy » (car oui, c'était son nom) m'expliqua ce qu'étais les Halfelins et que j'avais été recueillie sur son bateau de voyage, qui repartait de son ancienne destination pour revenir à Labourr, apparemment ils m'auraient trouvés allongée et inconsciente sur une plage, un autre corps à côté de moi, sûrement Jozeph, sans vie... Mais moi, j'étais juste inconsciente.
Je lui expliqua donc en retour ce qui m'était arrivé, la Guerre, Jozeph, la Harpie et ces sensations de vitesse, répétée à deux reprises. Il crapota la pipe qu'il tenait en main, puis m'expliqua après un long silence :
«
Écoutes ma grande, une personne comme toi, j'en ai vu qu'une dizaine, alors ton histoire, j'vais même pas cherché à trouver le vrai du faux je... Ça va m'embrouiller la tête ! Y a juste pour cette histoire de vitesse là... tous les cinq ans à peu près, on a un gars qui vient dans le village et qui nous demande si nous sommes ou si nous avons vu des gens qui ont le même genre de sensations que tu m'as décrit, après pourquoi faire, il l'a ja-mais dit, alors il veut peut être aider ces gens là ou les conseiller, ou alors, il veut en profiter pour pomper ces pouvoirs cachés rien que pour lui, alors à toi de voir si tu viendras lui parler, par contre, il est passé il y a trois mois, donc tu devras attendre cinq ans !L'homme repris son souffle après avoir tant parlé puis je lui rétorqua après un léger moment de réflexion :
-
De toute façon je n'ai plus grand chose à faire... Je suis seule, sans toit, donc bon... J'attendrais cet homme, je me trouverais du travail ici, puis je me payerais une chambre d'Auberge !
-Houlala ! Ne t'embête ma grande voyons, on va t'héberger nous, puis au moins, ça me fera moins de travail pour la maison, puisque tu m'aideras hein ? affirma la femme avec un grand sourireJe souriais un peu, les yeux baissé, à la fois reconnaissante et mélancolique, je ne pouvais pas penser à autre chose que Jozeph et puis... Père ? Et Monsieur mon Oncle ? Qu'était-il devenu ? Est-ce que seulement la ville existe-t-elle encore ? Je trouverais ses réponses, mais avant tout, je dois aller trouver cet homme.
Entre temps, j'ai eu le temps de trouver un nouvel arc et continua à m'entraîner à l'Archerie, cherchant la perfection, j'ai aussi beaucoup mûri et appris pleins de choses, je sais maintenant lire et écrire dans une autre langue, au début, les villageois me regardaient souvent avec un air admiratif, à la fois, grâce à la grâce héritée de ma caste mais aussi pour le sourire léger et rassurant que j'arbore constamment, au début, je ne l'avais presque pas remarqué, pratiquement tous les gens de ma ville en avait un aussi, mais pour Halfelins de Labourr, je devins vite aimée dans le village, je gardais les enfants et étais souvent la confidente des villageoises.
Aujourd'hui, cinq ans ont passés, et l'homme devrait revenir à tout moment, j'étais assez triste pendant les premiers mois de cette année, je ressentais que je m'apprêtais à un long voyage. Je vais donc devoir me séparer de tout ce beau peuple si attachant... Je retrouve une famille pour la quitter juste après.
J'ai enfin pu rencontrer l'homme, je lui ai expliqué mon cas, puis tout de suite après, l'homme m'a juste dit de préparer toutes mes affaires dans une valise et de dire adieu à mes amis.
Ibzy et sa famille me dirent au revoir en me lançant un «
Yoho ! ». Yoho... C'était le nom d'une chanson que j'avais composé avec Ibzy et ma nouvelle lyre...
Caractère : Dabrine découvre le monde, elle a toujours été enfermé dans sa ville céleste et a vécu cinq ans dans un village Halfelin, elle est donc un peu naïve, cependant, si vous gagnez sa confiance et son amitié, vous pouvez être sûr que Dabrine fera TOUT pour vous protéger, vous épauler ou vous sauver, quelque soit les circonstances. Dabrine est aussi très appliquée, elle ne rechigne jamais à la tâche et est très dévouée. Cependant, ne la mettez pas en colère, car une fois les larmes de rage versées, c'est votre mâchoire qui va pleurer du rouge. Elle porte aussi un amour inconditionnel pour ses robes et ses gants, en fait, elle porte toujours les mêmes, mais sur un nuance de couleur différente à chaque fois. Elle est cependant dans une période où elle commence à mûrir, à comprendre le monde, lorsqu'elle vivait à Labourr, elle a comprit le devoir de ses ancêtres principautés, en aidant le village et en ayant gagné sa confiance en un temps record malgré sa race différente en tout points, elle a compris que son devoir était de rassurer en ce monde, depuis son regard semble bien plus sage.
Physique : Dabrine est une « Principautée » , de ce fait, elle porte une paire d'ailes blanches et angéliques, cependant, à cause de l'Harpie qui a tuée Jozeph, elle possède une cicatrice juste en dessous de ces ailes, il arrive parfois que cela rende les vols douloureux. Principautée, elle possède également un tatouage partant du côté gauche de sa poitrine jusqu'à l'os entre la colonne vertébrale et la nuque, en passant par l'épaule gauche. Ce tatouage ne représente rien en particulier, c'est juste une sorte d'enchaînement de flammes tribales. Elle possède également une chevelure lisse à mi-chemin entre le châtain clair et l'argenté, ses cheveux atteignent le bas de son dos. Sa chevelure est soigneusement terminée par des pointes remplacées par de longues boucles. Souvent ses cheveux sont attachés en queue de cheval pour éviter de les emmêler dans ses ailes, elle refuse de couper ne serait ce qu'un seul de ses cheveux. Elle est toujours habillée en Robe, robes blanches, souvent très longues, dont le bas à la forme d'une cloche, sans manches, juste de longs gantelets blancs. Elle se bat également en robe. Ses pupilles sont d'une couleur lilas. Ses lèvres sont fines et un léger sourire rassurant, rappelant presque la chaleur d'une mère, est constamment dessiné sur sa bouche.
Peur(s) et/ou Faiblesse(s) : Dabrine a peur de plusieurs choses, revoir mourir ses proches devant ses yeux, les blessures dans le dos, elle en est traumatisée, perdre ses ailes et puis les chevaux, c'est idiot mais elle a peur des chevaux. Sa Faiblesse est sa précipitation, elle ne réfléchit parfois pas assez, elle peut aussi tout sacrifier sur un coup de tête, tant que des gens sont en danger, ce qui peut être une force ou une grosse faiblesse exploitable.
Niveau de maîtrise du pouvoir : Dabrine, si elle révèle son pouvoir, peut se révéler intraçable, pouvant exceller dans l'exploitation du vent pour améliorer son agilité. Allié à sa maîtrise de l'Archerie, ses flèches pourront se retrouver instantanément dans votre cou, tout en élargissant la portée de la pointe grâce à des vents cinglants.
Particularité(s) : Elle possède une lyre, elle a appris jeune à en jouer, après l'avoir perdu lors du premier éveil de son pouvoir (laissé chez elle), elle en a racheter une à Labourr, elle s'isole souvent pour jouer quelques morceaux mélancoliques, c'est en général dans ces moments-là qu'elle pleure ses proches regrettés
Exemple de Message : Dabrine contemplait l'horizon, il était magnifique, malgré cette forêt remplie d'arbres décrépis à l'écorce noire, vous donnant l'impression qu'ils sont prêts à bouger leurs branches pour vous étrangler, on pouvait encore voir au loin la côte sablonneuse.
Elle s'installa sur une pierre lisse et ne put s'empêcher de quitter l'horizon des yeux... Elle leva ensuite la tête vers les cieux, ces nuages... Blancs et purs... tant de souvenirs émergeaient en un regard fuyant,« Jozeph, Père, Monsieur mon Oncle, où êtes-vous ? » murmura un instant Dabrine...
Après un court instant, elle sortit sa harpe et joua quelques accords, une mélodie lente, plutôt monotone, il ne fallut qu'un laps de temps infime avant que le visage angélique de Dabrine s'humidifie, pourtant, elle souriait, presque heureuse, mais les larmes trahissait son immense dépit. Elle reprit son sac, rangeant sa lyre et se remit en route.