Nom : Marawi
Prénom : Dylan
Âge : 13 ans
Race : Animorphe, Caracal
Rang / Rôle :Novice
Elément Contrôlé : Vent. Les éléments sont tous très tentants, mais j' avoue avoir une préference pour l'air
Histoire : Tout voyage commence par un premier pas, difficile à faire, car ce pas ne doit pas trembler, il doit s'enfoncer avec détermination dans le sol, il porte les rêves et les espoirs mais aussi les regrets et les non-dits que chacun emporte avec soi.
Il existe tellement de types de premiers pas. Les premiers pas hésitants des bébés alors qu'à l'âge d'un an, sous les encouragements de son père et de sa mère, on abandonne la stabilité des paumes et des genoux pour la hauteur le temps de trois ou quatre pas. Les premiers pas effrayés vers ces immenses bêtes nommées vaisseaux du désert. Une cohabitation non voulue, mais nécessaire. Sachant que le lendemain, elles transporteraient le camp vers un nouveau point d'eau. Les premiers pas intimidés vers la tente du chef à huit ans quand consciemment on renonce à la situation debout pour se remettre à quatre pattes, quand des instincts nouveaux nous habitent et une nouvelle perception du monde nous accueille, quand enfin un nom nous est donné en rapport avec l'être qui vit en nous:l'esprit du désert ou Marawi. Les premiers pas déterminés vers l'inconnu quand on est trop vieux pour rester assis dans la caravane mais trop jeune pour avoir sa monture, on croit dès lors être capable d'affronter le désert. Enfin, les premiers pas de terreur à 13 ans, quand des tourbillons se forment dans le sable sans aucune raison apparente ce qui prouve que des créatures invisibles viennent pour voler votre âme.
Mais ce que le sage ne dit pas, c'est qu'il existe un autre type de pas, beaucoup moins identifiable. Les derniers pas. Les derniers pas de l'enfant unique, quand le père fait les cent pas alors que la mère reste invisible mais que ses cris peuvent se faire entendre dans la pièce adjacente interdite. Les derniers pas de l'enfant, quand après avoir reçu son nom, commencent les études, principalement la lecture et l'écriture, les préceptes du sage, l'histoire de ce monde, son apparence et le calcul. Il y a aussi les derniers pas de sa vie, quand le sage nous a appris que nous sommes responsables des tourbillons après que nous ayons été pourchassés par ceux-ci jusqu'au village, quand il nous a appris à nous rendre vers Elament où il a lui même appris à se servir de l'eau, denrée essentielle dans le désert. Ce dernier pas, le plus dur de tous qui nous sépare de tous ceux que nous avons aimé et qui fait nous sentir désespérément seul dans cette ville qui ne sert que de halte.
Si ces pas sont si peu mentionnés, c'est qu'on peut les confondre avec les premiers pas. Mais ceux-ci s'effacent et les grains de sables qui ont accueilli ces pas significatifs s'envolent emportés par le vent du désert.
Caractère : Comment décrire en quelques lignes ce que le temps a mis des années à façonner? Peut-être faudrait-il se pencher sur le tempérament, car il révèle parfois la vision des êtres. Celui de Dylan est définitivement calme. Observer, analyser et agir. Si cela lui permet de ne pas faire d'erreurs de jugement, il se retrouve à manquer le coche bien trop souvent à son goût. Parfois, il peut aussi être perdu dans ses pensées, le regard posé sur un océan de jaune. L'océan brûlant et glacial qui l'a vu naître. Cela ne veut pas dire qu'il est asocial, bien au contraire il possède plutôt un tempérament docile. Toutefois, les êtres sont complexes et multiples et l'esprit du désert n'échappe pas à cette règle. Il est félin et aime la viande rouge, au point de la chasser lui même parfois. Ce n'est pas du sadisme car il respecte la vie, celle-ci est bien trop précieuse pour s'en moquer. Surtout dans le désert.
Enfin, il possède une immense curiosité et est ouvert d'esprit. Car comme le dit le sage: ce n'est pas parce que deux personnes disent des choses différentes qu'elles ont tort.
Physique : À treize ans c'est le temps du changement, le corps se transforme pour prendre son enveloppe qui sera définitive. Son avenir semblait être lié à l'aridité du désert et à ses flammes tant ses iris sont rouges, ils sont encadrés par de courts cheveux d'un roux tirant sur le brun. Son visage bien que sérieux n'a pas réussi à se départir de l'innocence de l'enfance.
Son profil est plutôt mince, mais pas allongé, il tire en effet sur 1 m 35. Et sa peau est teinte par les assauts incessants du soleil. Il aime à se couvrir de longues étoffes en lin à la manière de son peuple ou des tenues de cuir pour la chasse.
Et puisqu'on aborde la chasse, alors il serait intéressant d'aborder son apparence de caracal. L'esprit du désert a cela de particulier qu il est invisible dans les dunes, cela est surtout dû à sa fourrure d'un jaune fauve. Ses oreilles dont le bout est noir lui permettent de distinguer tout bruit dans le silence et les hurlements du désert. Enfin son regard doré percé de paillettes rouges lui assurent une vue parfaite de nuit.
Peur(s) et/ou Faiblesse(s) : Dylan possède une peur irrationnelle, mais explicable, il est superstitieux et craint les fantômes décrit par son peuple, son respect des autres cultures l'amène aussi à craindre naturellement le folklorique des autres peuples. Donc il est superstitieux et facilement influençable.
Une faiblesse d'avantage qu'une peur est sa réaction au froid. Ayant grandi dans le désert, il n'a subi que le froid sec de la nuit, le froid humide et neigeux et pour lui source de grand inconfort et parfois de maladie.
Niveau de maîtrise du pouvoir : À ce stade, il est très facile de dire ce que Dylan peut faire avec le vent, des tourbillons et parfois dévier la course des nuages.
Particularité(s) : Dylan possède un tatouage en forme de griffe, c'est la marque qui lui a été apposée avec son nom.
Exemple de Message :
Après le jaune, le vert. Cela semblait irréel, alors que la végétation se faisait discrète chez lui, elle s'étalait de façon obscène au vu et au su de tous. Comme si... comme si le désert avait décidé de cesser son avance. Ou peut-être que c'était là le berceau du désert, et qu'il s'étendait sans fin dans le reste du monde. Non c'était absurde, sur les cartes, il ne prenait pas toute la place. Il savait que s'il survivait jusque là, il arriverait à ce point où le jaune disparaît. Mais il ne s'attendait pas à ça. Un endroit sans sable, sans rocher, juste des prairies herbeuses. Il adressa une prière de remerciement aux quatre pour lui avoir permis d'arriver jusqu'ici sain et sauf.
*Le monde est un canevas où les déesses ont peint la vie... je crois que 'on devrait dire sous toutes ses formes.
Le jeune voyageur posa sa besace au sol, dedans, il ne restait guère plus que quelques tenues et livres, sans compter la carte remise par le sage du camp. Il sortit sa gourde et prit une gorgée. Il allait devoir se mettre en chasse ce soir.[/u]