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| Ne craint plus l'oubli! [Privé : Zéo] | |
| | Invité | |
| Mer 30 Déc 2009 - 19:53 | |
| Le voilà devant cette imposante porte plantée dans cette immense muraille comme la frontière entre deux mondes. L'homme scruta sa destinée. Il était arrivé à cette fameuse citée refuge de gens comme lui. Des élementalistes. Après un siècle à déambuler à travers le monde, fuyant ce qu'il ne pouvait pas résoudre et chassant la moindre opportunité d'apporter un sursis à sa survie, il était là.
Là qui correspondait dans son esprit au seul lieu capable de lui apporter une maison dans laquelle se poser. Avant même de franchir la frontière, il savait déjà que ce serait sa seconde demeure, le seul endroit où l'étoile filante qu'il était pouvait s'arréter, à côté d'étoiles dont les différences avec lui serait moins flagrante que le fossé qui le séparait de tout ces gens qu'il avait croisé.
C'était une de ces journées ensoleillées et fraîches comme il aimait les retrouver à chaque tour de saisons. Ses vêtements ne dérongeait pas à la règle. Ses vieilles bottes marrons, longues et serrées autours de ces jambes fines mais musclées, commençaient à faiblir leurs résistances face aux longues marches de l'homme, et celui-ci songea à s'acheter de nouvelles bottes dans cette ville qui ne serait pas une escale, elle.
Il portait un pantalon blanc et large qui lui recouvrait les jambes et lui permettait d'être à l'aise dans ses déplacements, surtout qu'il ne craignait pas le froid. Pour le haut, il s'accommodait d'une chemise noire à longues manches qui floutait sa silhouette. Ses gants blancs par contre, malgré le sortilège qui ralentissait leurs dégradations, étaient bien entamés par un siècle d'utilisation quasi constante, enlevées uniquement lorsqu'il devait tuer ses proies.
Son visage démontrait l'absence d'hygiène dû à des jours de trajets sans escale. Sa longue chevelure, qu'il n'avait pas cisaillé depuis des mois, partait dans tout les sens et couvrait légèrement son visage à la pilosité conséquente contrairement à ses habitudes d'esthétique.
Malgré la misère de ce visage, son regard brilla comme jamais. C'était sa destination, son objectif. Qu'importe ce qui se passe, cela signifiait pour lui, le changement. Il y aurait sa vie avant cet instant et celle après.
Sa solitude, ses souffrances, tout ce qu'il avait enduré seul et il avait appris à dompter ce corps, à connaître ses moindres faiblesses et à les réduire à néant. Tout cela appartenait au passé désormais et il aurait durant au cours des mois à venir, à évoluer plus rapidement qu'il ne l'avait jamais fait.
Il le savait et cela ralluma une flamme dans ses yeux qui ne s'était pas rallumé depuis ce jour qui, malgré des années, restait gravé dans ses mémoires comme une blessure dans son coeur.
Son regard scruta cet avenir tant attendu qui devient aujourd'hui, son présent, un instant continuel de découvertes et de renouveau. Il n'y avait pas de serrures, ni de poignée pour ouvrir cette porte et sa grandeur réduisait la moindre idée de la pousser. D'ailleurs, l'Aasimar savait que malgré toute la force du monde, la porte ne pourrait pas s'ouvrir. C'était une cité spécialement pour les élementalistes et rien que sa porte montrait pour qui la cité était destiné. Un mécanisme.
Sur la porte, quatre bijoux, quatre symboles, un pour chaque élèment que l'enchanteur lui avait raconté. La goutte pour l'eau, une feuille pour la terre, un triangle sûrement pour l'air et une flamme pour le feu, son élèment, son pouvoir qu'il considérait de plus en plus comme un don malgré la tragédie lors de sa première manifestation.
Délicatement, il enleva son gant gauche, craignant que d'apposer sa main droite sur le bijou ne le détruise, même si cette flamme devait être inébranlable. Avec fermeté, sans élan, sans attendre, il posa sa main gauche sur la pierre et puisa dans son don l'énergie qui lui permettait de faire des flammes. Et il entendit les mécanismes de la porte se mettre en marche, gronder à l'intérieur du bois. Puis la porte s'ouvrit sur son destin... |
| | | Zeo Nombre de messages : 54 Race : Ange Trône Poste : Esclave Magie Contrôlée : Eau Feuille de personnagePuissance: (635/1000) | |
| Mer 30 Déc 2009 - 20:31 | |
| Ils parlaient fort, se chamaillaient. La vie de tous les jours, marchands en tout genre derrière leur étalages de verdures et de tissus. Un peu plus loin même, ça se disputait pour le prix d'un vieux tapis un peu trop rabougrit pour être vendu. Un chien errant s'invita sous un étalage de viande pour y voler le repas de la journée. Aujourd'hui il n'aura pas le ventre vide.
Au milieux de tout ce remue ménage de tous les jours, un drap blanc se déchira sur le coin d'une planche déplacée par un vendeur. C'était un tissu de qualité mais sa déchirure ne semblait pas troubler le calme de la femme qui le portait. Après-tout, elle avait d'autres Kimonos à se mettre. Aujourd'hui, elle marchait pieds-nus. Une joie qui n'avait pas d'égal à ses yeux bleus clairs encadré d'une longue chevelure blanche aux reflets d'argent. Son corps déambulait entre les passants, elle n'était pas bien loin de la majestueuse porte. Ses pas s'arrêtèrent près d'une vendeuse de bijoux. Une femme un peu ronde portant une étoffe incroyante sur ses épaules. Posée là, observant la brillance des bijoux, la jeune femme prit appuie sur son sceptre et un son aimable animal de compagnie de la taille d'un chat, vint s'y percher.
Son visage, doux, aux yeux légèrement en amande, se pencha pour détailler une perle de plus près. Et là, la pierre qui pendait à son cou se dévoila, se dégagent du vêtement blanc porté par la jeune femme. une obsidienne lisse, splendide... elle la replonge très vite sous le col et inspira l'air de cette belle journée. Aujourd'hui, bien qu'elle ait décidé de rester pieds nus, la femme avait pris soin de garder son casque aux petites ailes blanches. Elle avait déjà songé à en pendre l'extrémité pour qu'elles puissent ressembler aux siennes qui trônaient dans son dos comme deux magnifiques étendras de la paix. Un ange aux portes de la Cité, comme un signe de bienvenue aux voyageurs venant dans la Cité pour leur première fois. Le long des rempares, les gardes faisaient leur ronde journalière, le regard plongés à l'extérieur de la Cité, scrutant l'horizon avec une vigilance certaine.
L'ange qui venait de replacer son précieux bijoux contre sa gorge, se mit à repenser à son créateur. Aussi noir que les abîmes et aussi doux qu'un songe. Elle irait le revoir. Mais pour lui dire quoi ? L'idée lui semblait stupide. Elle n'aurait rien à dire au... démon. Ses yeux vide de toute émotion se plongèrent sur la porte qui, une fois de plus, laissa entrer un passager. Contrairement au premier qu'elle vit, celui-ci semblait se soucier de sa tenue vestimentaire bien que son voyage lui ai rendu une mine un peu négligée. Elle voulu prendre son temps pour l'observer mais une gamine aux petites oreilles de chat qui courrait sans même regarder ou ses pas la menaient, trébucha contre l'ange qui sursauta légèrement et se baissa pour lui donner son aide. Ha ! Elle avait une mine affreuse la petite, toute crasseuse, aussi, l'ange se permis d'humidifier ses doigts pour venir retirer un peu de boue sur le visage déjà en larmes. Son compagnon de jeu se mit à genoux parterre pour venir lui tirer la langue. Les gamins... tous les mêmes ! La petite hybride chat repris vite le sourire et voulu inviter l'ange à leurs jeux enfantin. Proposition déclinée. Elle redressa son casque d'argent, donna un dernier petit sourire et leur demanda aussitôt de filer à leurs occupations sans faire de bêtises. |
| | | Invité | |
| Sam 2 Jan 2010 - 16:15 | |
| Il fit quelques pas, puis se figea quelques instants, contemplant la scéne d'un regard émerveillé. De toute part, une multitude de voix, de sons et de bruits envahirent ses oreilles et un florilége de couleurs et d'activités percèrent ses yeux, au point de lui donner légérement le vertige.
En ces lieux, régnait le dynamisme, la vie, le mouvement. Les enfants jouaient à travers la foule, les marchands attiraient du monde par leurs voix fortes, le bétail braillait, et le peuple conversait. Par-ci, par-là, on entendait le bruit des pas et la quincaillerie qui s'entrechoque. L'aasimar plongea son regard et observa attentivement la masse de gens. Des villes, il en avait traversé et des moments comme celui-ci, il en avait déjà connu, mais d'une telle densité, c'était sa première fois. On aurait dit un univers en vitesse accelérée, profitant de la vie à chaque instant sans perdre de temps, comme-ci cet endroit était une bénédiction pour tous et que tous en avait conscience. Ce second pas vers son futur ne faisait que confirmer sa décision d'avoir fait le premier pas, en ouvrant la porte.
Il écarta les bras, inspira profondément, emplit ses poumons d'air fraîs. La sensation d'être en vie n'avait jamais été aussi forte qu'à cet instant. Il remercia le ciel, la terre, le monde autours de lui, et surtout son corps, pour avoir enduré des décennies de calvaires pour arriver à cet instant de plénitude. Le temps et le monde n'eut plus d'importance pour lui, il n'eut pas honte de paraître ridicule. Ridicule de se sentir en vie!!! Car c'était un sensation si intense que la vraie bêtise aurait été de ne pas en profiter.
Il expira et un sourire de joie apparut sur ses lèvres. Il était temps d'avancer.
Il scruta la foule à la recherche d'une personne à qui demander le chemin et son regard tomba sur une jeune femme avec un casque d'argent sur la tête, sûrement un garde, ou quelque chose dans ce sens. Quelque peu éberlué, il commença à marcher vers elle un peu de travers avant de se ressaisir et avancer d'un pied ferme. Arrivé à quelque mètres de l'inconnue, il l'interpella.
"Bonjour madame! Je suis désolé de vous déranger dans votre marche, mais c'est la première fois que je pose le pied ici. Suis-je bien arrivé à la Cité d'Elament?"
La question pouvait paraître légèrement stupide, mais l'instant paraissait tellement irréel à ses yeux, qu'il avait tout d'abord besoin de savoir que c'était bien la réalité. |
| | | Zeo Nombre de messages : 54 Race : Ange Trône Poste : Esclave Magie Contrôlée : Eau Feuille de personnagePuissance: (635/1000) | |
| Sam 2 Jan 2010 - 18:54 | |
| C'est à l'évidence le lieux des rêves, fantasme des vagabonds et cité privilégiée des démons. Beauté et douceur, richesse des sons et des odeurs. Oui, il y était. Il venait tout juste de mordre dans la chaleur vitale de la cité. Dehors, c'était doux, c'était calme et passé la porte, la vie débordait de toutes les ruelles. Les yeux de l'ange se plongèrent dans le noire intense de ceux du nouveau venu. Un visage fin, des sourcils très expressifs. Dire qu'il n'avait pas une belle carrure serrait mentir. Il avait cette classe presque maniérée que peu de gens ont et pourtant, il était vêtu de manière décontractée et la crasse du voyage se faisait sentir. Une voix douce. Elle sourie, plissant ainsi légèrement les yeux. Son poids se déposa sur le sceptre, sa main libre se posa sur la jumelle tenant le sceptre. Alors, de sa voix douce et presque effacée, trop délicate et fragile, elle répondit à cet homme.
" - La porte n'est-elle pas un symbole suffisant ?"
Son sourire était encore là, en signe de respect et presque maternel. Comme si, de ce sourire, elle pouvait poser sa protection. Un petit vent fila entre quelques mèche de ses longs cheveux d'argent. Et sur son épaule Rÿo battit des ailes pour reprendre un équilibre qu'il avait momentanément perdu.
" - Si vous avez besoin que je vous conduise quelque part ?!" ajouta-t-elle de sa petite voix fébrile. Il lui arrivait des fois, de donner plus d'assurance dans sa voix, comme la dernière fois avec Iblîs. Elle n'avait pas une voix parfaite, mais une voix beaucoup plus franche, plus directe et qui se cassait par moments.
L'ange écrasa ses lèvres l'une contre l'autre comme pour se laver d'une petite peau morte dérangeante. Et l'envie irrésistible de décrasser le front du jeune homme resta au bord de ses mains mais jamais ne se changea en geste. Elle pencha sa tête sur le côté, histoire de montrer qu'elle lui portait de l'attention et qu'elle l'aiderait si le besoin se faisait sentir. Il avait sûrement traversé quelques difficultés pour atteindre la cité, aussi devra t-elle s'assurer qu'il n'ai aucune blessure. Mais chaque chose en son temps. Il semblait marcher droit, mais peut-être boitait-il avait de la saluer. Ses yeux se déplissèrent, son sourire s'effaça, et ses pensées repartirent une fois de plus dans la direction de ses souvenirs. L'arène la nuit, des étoiles et du sable. Du blanc et du noir. Un jour peut-être que le monde serra gris au lieu d'être si bien départagé par les guerres et la cupidité. Un jour peut-être qu'elle ira le revoir. C'était devenu une obsession. Le goût de l'inconnu et du danger. Le sourire se redessina sur ses lèvres... |
| | | Invité | |
| Ven 26 Fév 2010 - 20:28 | |
| L'Aasimar se sentit fondre de l'intérieur en un flot d'une joie intense. L'épiderme sous le poids de la confirmation se mit à frisonner de tout son être. Il y était, c'était bel et bien réel. Soupir de soulagement, il recula d'un bon mètre sous la montée violente d'adréaline, comme si toute sa vie venait de converger à cet instant précis et l'impact puissant de la révélation était tel que son corps lui-même réagissait.
Cependant, il prit bien compte qu'il était en face d'une personne et qu'il serait courtois de jubiler plus tard. Mille envies lui vinrent d'un coup, rencontrer des gens, visiter la ville, voir les autres pouvoirs en action, connaître l'histoire de la cité, s'intégrer à ce lieu et avoir de nouveaux objectifs, embrasser la terre qu'il foulait. Un stimulit puissant provoqua en lui des envies à n'en plus finir que son esprit eut du mal à s'en rappeler. Mais tout d'abord, sa priorité était de retrouver le contrôle de son pouvoir avant de connaître ces fabuleux secrets.
"J'aimerais rencontrer un enchanteur, je vous en prie!" s'exclama-t-il clairement et avec courtoisie à l'attention de cette radieuse ange. Elle semblait avoir l'assurance de l'expérience et de la connaissance de quelques vérités. Il en était ravi, lui assoiffé de savoirs.
Sa papesse et l'effet de surprise qui était son plus grand atout lui indiquait de ne pas en dévoiler plus de l'objectif de cette rencontre. Peut-être qui si elle en demandait d'avantage, il pourrait lui répondre, mais ce n'était pas son naturel de dévoiler volontairement ses différentes faces.
Un large sourire de joies était apparu sur ses lèvres et n'en décollait pas. Elament. Avant c'était un mot, une destination, un espoir, un rêve. C'était aujourd'hui une ville sous ses yeux, une cité aux milles couleurs, aussi immense que les secrets qu'elle devait renfermer sur l'histoire et les dons magiques. C'était une réalité, et ce sentiment qui était plus qu'une impression, palpable, lui procurait un intense bonheur qu'il ne pouvait pas dissimuler, cela. |
| | | Zeo Nombre de messages : 54 Race : Ange Trône Poste : Esclave Magie Contrôlée : Eau Feuille de personnagePuissance: (635/1000) | |
| Lun 19 Avr 2010 - 20:05 | |
| L'ange souriait. Ici, on trouvait tout ce que nous voulions et même un enchanteur. Surtout un enchanteur ! Zeo s'amusait des nouveaux dans la cité. Ils étaient très souvent excités comme des puces et là. Ses ailes s’ouvrire en grand, étirant tous les muscles et laissant frétiller le bout des plumes avant qu’elle ne se replient. Un petit regard de sympathie, un léger bâillement de bien être et un reptile plumé qui ne tenait pas immobile plus de quelques secondes sur l’épaule de l’ange. Elle se gratta le menton tout en réfléchissant. Tout le monde connaissait au moins de nom cet enchanteur Rork Baruk, mais elle n’était plus très certaine de l’emplacement de la boutique. En y réfléchissant, le désir de posséder un artefact se présenta dans son esprit. Pourquoi, après tout ? Mais l’idée ne fut qu’une petite passade. Le futur lui réservait beaucoup d’autres choses, bonnes comme mauvaises. L’ange aux longs cheveux blancs aux reflets d’argent s’approcha du nouveau venus.
" - Je peux vous mener près de l’école, il me semble qu’un enchanteur s’y trouve pas loin. En cherchant un peu je suis certaine que vous le trouverez, vous n’aurez qu’à demander aux passant ou se trouve la boutique de Rork Baruk. "
Elle était prête à le conduire près de l’école. Mais ce n’était pas à elle de lui montrer le chemin jusqu’au bout. Après tout, elle n’avait pas non plus tout son temps à donner. Et d’autres choses la tracassaient. Elle lui fit mine de la suivre. Ce n’était pas bien loin. Rien n’était vraiment loin pour elle, pas même le bout du monde. C’était une cage sans fin. Pourquoi alors gardait-elle le sourire?
" - Et vous êtes ?" Ajouta t-elle après un instant de silence. Il lui était désagréable de ne pas avoir de prénom et encore plus si elle devait partager un instant en sa compagnie.
Rÿo battait des ailes un peu plus haut, pourchassant des mouches et quelques chimères. On disait de certaines créatures, qu’elle étaient capable de voir d’étranges bestioles... des bestioles qu’aucun être même démoniaque ne pouvait voir. Les créatures chassaient ainsi dans le vide, un forme invisible pour les autres. C’est pourquoi, Zeo se plaisait à dire que Rÿo pourchassait des chimères. Le monde est si fantastique et nous cache tellement de choses encore de nos jours.
Dernière édition par Zeo le Dim 2 Mai 2010 - 21:37, édité 2 fois |
| | | Invité | |
| Mar 27 Avr 2010 - 22:25 | |
| Toute sa vie n'était qu'obscurité à partir du moment où il avait tué sa petite amie il y a plus d'un siècle de cela. Dans la tourmente, il avait connu l'exil, avec la cité d'Elament comme destination, comme seule source qui pourrait lui apporter la vérité. Tout d'abord il avait considéré son don comme une malédiction et avait connu une longue dépression lorsqu'il commença son périple en dehors de sa vallée natale. Avant même de songer à rejoindre cette idylle, il avait vagabondé de bourg en bourg, le bras paralysé pour éviter que sa main redevienne un fléau. Il ne se considérait plus comme un humain mais comme un monstre embourbé dans une fatalité. Elament n'était qu'une lumière au bout d'un trop long tunnel, tortueux qui effaçait toute trace de luminosité possible. Une dizaine d'années de solitude avant de rencontrer un enchanteur qui lui avait permis de retrouver l'usage de ses mains complétement grâce à ses gants, sans craindre le maléfice de sa main droite. Le chemin avait fini par être moins tortueux que cela et suivant les conseils de l'enchanteur, il savait où mener ses pas pour rejoindre ce présent désormais. Seulement son goût pour la déambulation était désormais bien ancré et il vécut une longue période de chasseur de primes visitant chaque ville qu'il pouvait trouver sur sa route. Avant d'arrivée à cette fabuleuse destination.
Tout son présent n'était qu'illumination à partir de l'instant où il avait franchi la porte. Un monde d'opportunités et de nouvelles dimensions s'offraient à lui. Peu à peu il avait considéré son maléfice comme un don et depuis quelques temps, il ne se traitait plus comme une abomination mais comme un élementaliste. Et c'était la seule ville qui existait pour eux, il le savait. Rare sont les gens, souvent des voyageurs de passage d'ailleurs, a avoir détaillé ce qu'était cette ville. Personne ne l'avait aidé à comprendre son don et aucun bouquin d'aucune bibliothéque ne parlait des éléments magiques. L'Aasimar ne se trompait pas sur l'importance de cette ville pour des gens comme lui. C'était là leur seul refuge et leur avenir, il en était certain. Sa place était ici et chaque pas sur le pavé de la cité ne faisait que confirmer son avis. Peut-être était-ce trop d'admirations et comme chaque bourg, celle-ci comportait sa face d'obscurité, mais pour l'instant l'aasimar se contentait largement de cette vision.
Sa vie lui avait inspiré une méfiance qui était parti en fumée une fois la porte franchie. La femme en face de lui l'émerveillait tout simplement avec son allure divine avec ses longs cheveux blancs aux cheveux d'argents, sa silhouette d'anges qu'il avait rarement croisé, cette espèce de lézard volant qui voletait bizarrement au-dessus d'elle comme si elle pourchassait des êtres invisibles. Ce sourire radieux et serein ne voulait tout simplement plus se détacher de son visage.
Rork Barur était donc le nom de l'enchanteur auprès duquel il souhaitait réparer ses gants. Dans son esprit, il s'imaginait un type robuste et tenace, vu le nom mais aussi vu le caractère du dernier enchanteur qu'il avait croisé contre lequel Cracius s'était acharné pour demander à ce qu'on l'aide. Ces types tenait entre leurs mains une véritable pépite, et ils l'avaient bien compris. L'Aasimar s'attendait au pire, mais le pire du pire était déjà derrière lui, il n'allait pas se laisser démonter par une appréhension, il était déterminé à refaire sa vie en commençant par une paire d'artefact sur ses mains pour assurer le contrôle de son pouvoir.
D'instinct, il commença à suivre son guide. Son nom qu'elle lui demandait."Cracius Veis!" répondit-il cash sans mentir, ce qu'il aurait fait avant à quiconque lui posait cette question. "Et vous?" |
| | | Zeo Nombre de messages : 54 Race : Ange Trône Poste : Esclave Magie Contrôlée : Eau Feuille de personnagePuissance: (635/1000) | |
| Dim 30 Mai 2010 - 23:22 | |
| - Spoiler:
Toujours très court dsl Un nom étrange. Il sonnait rêche, il sonnait un peu comme les noms de l'enfer. Il n'était pas très doux à entendre mais c'était un nom qui avait du caractère. C'était étrange comme il pouvait lui sembler familier. Un peu trop même. Mais il faisait jour, et le souvenir d'un nom presque similaire était porté par un buveur de sang. Crakus Maltous... ha, c'était un bel enfoiré ce mec-là ! Elle en avait connu des courges, mais lui, c'était le podium assuré. Elle sourit encoure, l'ange ne peut pas se permettre de grincher face à un nouveau venu.
" - Zeo. Je me prénomme Zeo. Gardienne de la Cité alors vous comprendrez que je ne peux m'attarder en votre compagnie, si bonne soit-elle évidemment."
L'ange pris le chemin en direction de cette petite boutique recherchée par Cracius. La Cité tait belle, et les ruelles parsemées d'ombre et de lumière... contraste fabuleux. Oui mais c'était un funeste chant lyrique qui sillonnait des notes dans ses pensées. L'obsidienne a son cou ne semblait pas vouloir attendre... peut-être qu'en réalité, c'était elle qui ne savait pas patienter. Elle posa la main sur sa gorge réfléchissant à l'avenir tout en s'inclinant en guise d'au revoir, où d'à bientôt. Les route se croisent plus souvent qu'on ne veut se l'avouer. L'humeur était à la découverte tandis que l'avenir lui tissait une fabuleuse toile en fil des ténèbres. Si mademoiselle savait, qu'aurait-elle fait en ce jour ? Qu'aurait-elle voulu ? Rien sans nuls doutes. Tout simplement rien parce qu'aussi sombre que puisse être l'avenir, il allait être une source de découvertes et de changements. Douloureux par moments mais tellement fantastique et magique que ce serait un crime de passer à côté de ce petit sentier aux ronces sauvages et avides de donner du fil à retordre.
" - Je vous souhaite de trouver votre route et que votre avenir connaisse la lumière du soleil plus que l'ombre des enfers. Sur ce..."
Elle se retourna après un dernier sourire, ils n'étaient plus bien loin, Y'avait qu'à chercher des yeux pour la voir, cette boutique ! Les plumes de son fantastique casque vibrèrent dans les ondes du vent la lumière elle, s'y refléta, s'éparpillant avec joie. Rÿo nageait de ses ailes dans une eau aérienne. |
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