|
|
| Quête n°2 : Inondation (Eve et Daïllïatel puis libre ensuite | |
| | Invité | |
| Sam 3 Mai 2008 - 14:30 | |
| Pourquoi il était là déjà ? Ah oui, les inondations.
Ce qui avait fait rapeller à l'ondin pourquoi il était c'était simplement que ses pieds trempaient dans une sorte de boue putride et désagréable. Maintenant qu'il avait réussit a transformer sa nageoire en pieds il le regrettait un peu, voir beaucoup : Ses pieds humains trempaient dans cette bouillabaisse dégoutante. Il sentit un haut le coeur le prendre à la gorge, une grimace et ses ailes s'ouvrirent pour qu'il s'envole et quitte ainsi le contact avec cette boue. Trois mois s'étaient passés depuis que l'ondin avait perdu ses souvenirs, il n'en ressentait plus le besoin de chercher qui il était avant cette perte, il avait assez entendut de rumeur pour ne pas avoir envie d'être à nouveau cet homme. Il semblerait qu'il ait été stupide, à la limite irréspectueux, chaque rumeur qu'il entendait lui trouait les tympans. Maintenant, il lui semblait qu'il était trop différent, plus intelligent aussi... Il devait toutefois admettre que l'impression de vide et de décalage qu'il sentait sans arrêt...
Un mouvement sur sa droite le fit revenir à la réalité. Il regarda la créature, une fille, pas très grande, ni très épaisse. Ses cheveux légèrement bleu, des étranges traces sur le corps, de toutes les couleurs, deux bout de peau pendaient sur sa poitrine, cachant ses seins, comme une pudeur naturelle. Son visage représentait la douceur et l'innocence, même si ses yeux étaient aussi rouge que le sang. Daïllïatel la regarda et sourit : s'ils devaient faire équipe autant faire connaissance en positive attitude. L'ondin fut à nouveau sortit de ses pensées par un vieil homme qui s'était approché : il était bossu, borgne et très laid. Il baragouina quelque chose et leur montra l'eau des chambres aqua puis s'en alla. Laissant Daïllïatel et la jeune fille hybride aquatique seuls avec leur question. L'ondin regarda sa voisine, haussa les épaules et s'envola en direction des bateaux, s'arrêtant de temps à autre pour vérifier si elle suivait. |
| | | Invité | |
| Jeu 24 Juil 2008 - 16:43 | |
| La raison de sa présence était totalement inconnue à Eve. On l’avait vue, on l’avait faite venir ici, mais elle ne comprenait pas vraiment pourquoi. Ces humanoïdes terrestres étaient si compliqués, par moments, qu’elle avait même eut peur de ce qu’on avait pu lui vouloir, jusqu’à arriver devant les résultats des inondations. Elle n’avait pas davantage comprit, bien entendu, mais au moins elle avait finit par comprendre qu’on ne lui voulait pas de mal. Dans un premier temps, l’almohane n’avait pas remarqué cette autre personne également présente. Elle s’était contentée de regarde la mélasse dans laquelle ses pieds traînait, et de se demande pourquoi on avait voulu lui montrer cela. Dans toute sa candeur, elle s’était accroupie pour toucher la boue dégouttante au sol, n’ayant pas d’autre constatation. Puis, une voix la fit se retourner, faisait en même temps remarquer à la jeune créature la présence d’une autre personne. Le terrestre laid parla de choses qu’Eve ne comprit pas avant de les laisser plantés là.
Toute à son doute sur le but de sa présence, la demoiselle regarda le jeune homme avec curiosité. Qui il était, ce qu’il faisait là, ce qu’il lui voulait, tout cela était hors de sa compréhension. En plus, Eve se disait qu’il ne comprendrait certainement rien de ce qu’elle pourrait lui dire, comme la quasi-totalité des autres terrestres qu’elle avait croisé jusqu’ici. Car non, même en l’observant, l’almohane n’avait aucune idée de la race de son compagnon d’infortune, en grande partie par son manque de connaissances. Une petit exclamation de surprise lui échappa à l’envol du jeune homme et, sans trop y réfléchir, elle se mit à le suivre aussi vite qu’elle le pouvait, par les moyens dont elle disposait. Nager était sans doute ce qu’elle avait de plus rapide, quand aucun obstacle ne la gênait, mais elle faisait son possible. Occasionnellement, elle lui lançait diverses exclamations sans sens définit. Inutile de s’embêter à faire des phrases s’il ne comprenait rien, autant se contenter de sons. Pourtant, elle aurait vraiment aimé pouvoir lui demander clairement ce qu’ils faisaient là, pourquoi on l’avait amenée ici sans lui faire comprendre clairement ce qu’on attendait d’elle. Ces terrestres étaient parfois si compliqués… |
| | | Invité | |
| Lun 11 Aoû 2008 - 16:56 | |
| Daïllïatel, suivit de Eve, avait bientôt atteint le centre du lac des aquas.
Il s'arrêta un instant et fit du sur place, battant parfois des ailes tout en créant des ondes en surface de l'eau. Il attendit sa compagne et se retourna, passant la tête en bas pour être plus à sa hauteur sans se mouiller. Non pas qu'il avait peur de l'eau, au contraire, il était né dedans mais bon, il portait un pantalon et n'avait pas spécialement envie de le mouiller. L'ondin réfléchit un instant et se souvint que durant la course il avait entendu des exclamations en langue marine. Et à bien y regarder cette fille bariolée semblait plus aquatiques qu'autre chose. Daïllïatel ouvrit la bouche et imita le language de l'orque, l'un des seul qu'il imitait vraiment bien mis à part la crevette.
"Je m'appelles Daïllïatel. On doit chercher pourquoi l'eau manqua dans les marais et monte ici. D'accord ?"
Il attendit sa réponse et y sourit. Il lui indiqua ensuite de descendre dans l'eau. L'ondin quand à lui prit de la hauteur et transforma ses jambes en nageoires après avoir retiré son pantalon et il plongea. Tant pis, le pantalon aura tout de même finit trempé. Mais au moins Daïllïatel était plus à l'aise avec sa nageoire. Il rattrapa la jeune fille et indiqua.
"Attend ! Si l'eau montait pas avant ça veut dire qu'il y avait un passage dans le coin qui reliait ici aux marais Faut le trouver."
Il indiqua ensuite qu'il était préférable de se séparer et de chercher chacun de son coté. Au pire on s'appelle si l'un de nous est en danger. Et d'un puissant coup de nageoire Daïllïatel s'éloigna. Il ne savait pas trop par où chercher en premier lieux, ni s'il y avait des ennemis digne d'en parler. L'ondin pour le moment ne voyait que des poissons multicolors et pacifiques. Mais qui sait, on dit que le requin aime se cacher derrière le band de harengs... |
| | | Invité | |
| Ven 15 Aoû 2008 - 13:40 | |
| Eve ouvrit des yeux ronds quand le jeune homme, Daïllïatel, lui parla dans un des langages marins. Si elle s’était attendue à rencontrer finalement quelqu’un capable de communiquer de cette façon avec elle… Par contre, elle n’eut pas la présence d’esprit de répondre et son contenta de hocher bêtement la tête. À son signal, elle plongea. En descendant petit à petit plus profondément, des excroissances se formèrent à ses avant-bras et ses jambes, comme des nageoires. Car non, Eve n’était pas vraiment comme les autres races aquatiques, ses jambes ne se changeaient pas en queue de poisson. Probablement un détail de la génétique, de son hybridation, tout cela. Bref.
Plus à l’aise dans cette eau plus profonde, l’almohane prit quelques instants pour profiter de l’agréable sensation de la plongée avant de prendre de la vitesse. Il y avait trop longtemps qu’elle n’avait pas nagé, fait des pointes de vitesse dans les profondeurs, et c’était avec un véritable plaisir qu’elle filait sous l’eau. Quelques loopings, quelques passages dans des anneaux formés par des rochets ou autre… Elle revivait, pour ainsi dire, dans son élément natal. Peut-être pourrait-elle nager plus souvent dans le lac ? Après tout, cette sensation de liberté ne coûtait rien. Et puis, dans l’eau, elle se sentait à son avantage, alors que sur terre elle avait l’impression d’être faible et sans défense. Ce qui n’était pas vraiment faux, en fait.
Eve n’avait strictement aucune idée de ce qu’elle devait chercher. Daïllïatel lui avait parlé de l’eau qui manquait dans les marais et arrivait dans le lac, mais la créature marine ne connaissait pas assez ledit lac pour voir ce qui pouvait clocher. Peut-être aurait-elle du commencer par-là à son arrivée ? Les rochers, la faune et la flore sous-marine, tout cela n’avait rien d’anormal à ses yeux. D’un autre côté, à s’amuser à ses acrobaties et ses pointes de vitesse, elle pouvait très bien rater le détail étrange qu’elle cherchait. Par contre, au contraire, elle préférait rester attentive à tout prédateur potentiel… |
| | | Invité | |
| Dim 24 Aoû 2008 - 9:49 | |
| Il la regarda encore quelques instants.
Elle avait l'air heureuse ainsi immergée. Elle était tout aquatique, cela ne faisait aucun doute. L'ondin tendit ses ailes et les laissait flotter selon ses propres mouvements, parfois il s'en servait pour avancer sous l'eau mais elle était vraiment plus efficace dans les airs que dans l'eau. De toute façon il allait devoir attendre qu'elles sèchent pour voler à nouveau... Voir bouger... Oui parce que quatre ailes, grandes, en plumes mouillées c'est pas léger. Mais maintenant peu importe, les molécules de l'eau aidaient Daïllïatel à supporter leur poids sans trop être ralentit. Lui ne s'amusait pas à faire des tonneaux ou des acrobaties entre les rochers. Préférant rester stoïque face à la beauté vaporeuse du fond marins et essayant de mener à bien leur mission. Mais tout en sachant que ce qu'il cherchait était de nature inconnu la mission se révélait... Difficile.
C'est alors qu'il la vit... Une étrange créature elle ressemblait à un oiseau mais sans plumes, les pattes palmées et d'étranges voiles au bout des doigts, certainement des nageoires. Son bec était hérissé de dents pointues et les cercs de ses pattes n'inspiraient pas confiance à l'ondin. Il tenta de s'immobiliser mais difficile de faire cela lorsque l'on est en lévitation entre des milliard de molécules toutes en mouvement... Le gros problème... C'est qu'il était pas seul ce piaf. L'ondin ammorça un début de retraite mais les oiseaux furent plus rapide et lui tombérent sur le dos. Il eut le réflèxe de lancer un cri d'alerte à l'adresse de Eve. Au moins elle ne serait pas pris par surprise... Les oiseaux lui mordaient les bras, les ailes et la nageoire. Essayaient-ils de le manger ou de l'immobiliser ? Peu importe, Daïllïatel devait réagir. Il se concentra et créa autour de lui une bulle de vent, et non d'air. Les bourrasques, tournant sur elles-même firent voler les oiseaux au loin. Mais pas le temps de reprendre son souffle, l'ondin donna un grand coup de queue caudale, assomant une créature au passage.
Il continuait de hurler, décrivant les attaquant. Il envoyait parfois des rafales mais il hésitait à les tuer... Sur ses bras et sa nageoires de bout de peaux manquaient, mais au moins l'eau n'était pas salée... Ca ne piquait pas trop, mais bonjour la désinfection... |
| | | Page Cornée
Nombre de messages : 328 Âge : 92 Race : Esprit du Forum Poste : Celui qui dirige vos existences Magie Contrôlée : La p'tite souris Feuille de personnagePuissance: (1000/1000) | |
| Mer 7 Jan 2009 - 14:42 | |
| [En attente de la réponse de Eve, je présume. Mais comme le topic doit être rapidement clos... Voilà quoi. Je poste. J'ai lu rapidement vos messages.]
Son premier réflexe en ayant senti le courant de l'eau changés eut été de nager plus profondément, encore et encore, là où les eaux sont plus noires que la nuit et où la pression est tellement forte qu'elle peut tuer. Mais non. Il ne pouvait pas. Elle ne pouvait pas. Petite méduse de lumière, se nourrissant du jour, le crachant la nuit dans les profondeurs.
Ici, l'eau stagnait dangereusement, devenait trouble, suffoquante. Sale aussi, peut-être. Pour trouver la lumière, il fallait sortir de l'eau, presque. Se poser sur la rive. Et la nuit devenait sombre par manque de proton à cracher. Et ses tentacules informes étaient d'une usage restreint, hors de l'eau. Tellement restreint qu'en fait, la méduse avait manqué de mourir plusieurs fois. Et là, elle était à bout de force. Plus rien à crachoter, si ce n'était qu'une pâle lueur morbide dans les profondeurs. Plus de possibilité d'aller dans le Lac pour remédier à ça et se nourrir. Dans ce que les bipèdes nommaient le Repère des Aquas, la compétition devenait rude. Les requins mangeaient ce qu'ils trouvaient, que cela soit du poisson ou des cnidaires.
Normalement, la méduse aurait bien fuit. Mais elle sentait, malgré les limites de sa conception animale, que ces bipèdes pouvaient assurer sa survie. Dans un dernier sursaut de vie, elle bondit à la surface pour attirer leur attention, et plongea de suite dans les profondeurs, de plus en plus affaiblit, vers l'entrée obstruée.
Il ne fallait plus maintenant que les bipèdes la suivent.... |
| | | Invité | |
| Dim 18 Jan 2009 - 9:53 | |
| L'ondin se débarassa des dernière créatures de quelques coups de nageoires bien placées et fila loin en direction de nulle part.
Tout ce qu'il voulait c'était s'éloigner de ces oiseaux bizarre... Dans sa fuite il se retourna, vérifiant que ces poursuivants ne le suivaient pas, heureusement pour lui il était trop rapide est s'enfonçait trop au fond pour que les oiseau puissent le suivre. C'est alors que sa peau, fine et délicate, entra en contact avec les tentacules de la méduse. L'ondin hurla, repoussant le flasque animal, sacrifiant une parties de ces bras. Reculant de quelques brasses, le nymphe regarda mieux que quoi il s'agissait : Une méduse, affaiblie et chambouler elle aussi par le choc. Daïllïatel comprenait maintenant pourquoi ses avant bras et sa joue le brûlait. Ce n'était pas sa première fois, au contraire, il avait souvent jouer avec les méduses dans les mers... Mais celle-là semblait différentes... Elle était toute flétrie, comme par manque de nourriture. L'ondin la regarda se dirigé vers la profondeur... là où l'eau était si trouble que, pour sûr, le nymphe n'y verrait rien...
Quelque chose dans son torse lui disait de suivre cette méduse, n'était-elle pas du genre à se nourrir à la surface de l'eau ? Pourquoi allait-elle là où il n'y avait aucun rayon de soleil ? Daïllïatel appela Eve en imitant le cris de l'orque et plongea à la suite de la méduse. Quelques coups de nageoires lui suffirent à rejoindre la petite créature. L'ondin sentit ses branchies se remplir d'eau stagnante et nauséabondes, il eut des hauts le coeur et du se retenir de ne pas vomir et cracher cette eau répugnante... Mais la méduse continuait à descendre... Le requin du se faire violence pour ne pas abandonner et continuer sa descente. La petite méduse, aussi faible soit-elle le guidait grâce à une délicate petite lumière, sans cette dernière l'ondin l'aurait certainement déjà perdue dans cette boue épaisse...
Au bout d'un moment l'ondin s'apperçut que la méduse faisait des aller et retour au même endroit. Tâtonnant dans la terre mouillée l'ondin sentit un rocher devant lui, mais aussi de l'air derrière. Le passage ! Grâce à la méduse l'ondin avait enfin trouvé le passage ! Il appella Eve une dernière fois et utilisa son pouvoir aérien pour sauver la petite méduse et ainsi la sauver. C'était elle le héros. Une fois la méduse loin Daïllïatel se concentra.
Il savait utiliser son pouvoir... Mais jamais il ne l'avait utiliser pour détruire quelque chose d'aussi énorme... Levant les mains au dessus de sa tête Daïllïatel imagina des lames, des milliers de petites lames aiguisées comme des lames de razoirs, tournant sur elles même... Peu à peu une boule d'énergie se forma dans les mains de l'ondin et une fois qu'elle eut l'air suffisament grosse pour faire des dégats considérable sur le rocher Daïllïatel l'envoya. D'un coup l'eau autour du rocher et de l'ondin fut balayer, retirant ainsi la boue environnante mais aussi d'autres rochers... Pendant un instant Daïllïatel put voir clairement de quoi il s'agissait : Le rocher était immense, seul un élémentaire très puissant aurait pu le placer là, mais comment un élève aussi stupide et faible que lui pourrait y arriver ? Même avec l'aide de Eve rien n'était jouer... Certes il avait entendu parler de renfort dans les marais... Mais l'avaient ils seulement trouver le rocher ?
Un grondement sourd ramenna l'ondin à la réalité, en se retournant il put voir l'eau que son pouvoit avait repoussé revenir en une marrée horriblement repoussante. Mélangeant eau, terre, animaux, cadavres et rochers... Peut-être même Eve y était... Pourvu qu'elle aille bien. Mais loin de décourager le nymphe il s'en sentit plus fort : il avait repousser une grande quantité d'eau...
Il recommença donc... Encore, et encore, et encore...Suite |
| | | | | |
| |
|