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 Un atelier pas si féerique que ça...

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e'Dierebel
e'Dierebel
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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyDim 14 Déc 2008 - 16:33

L’immeuble où vivait Dierebel était plus grand que les autres constructions du centre ville. Le bâtiment était haut, la lumière des chandelles se dessinait à chaque étage. Le mur ondulait étrangement, droits à de rares endroits, faute à son architecte peut-être ou aux aléas du temps qui passe, sûrement. Les volets ne pouvaient plus se refermer, le crépis, autrefois jaune soleil, s’effritait et prenait l’empreinte des pluies automnales. La lourde porte en chêne n’était pas de première jeunesse non plus mais il se dégageait de cette grande maison, presque tour, quelque chose de chaleureux. Malgré l’usure, il rappelait la maison d’une vieille tante qui laissait refroidir une tarte aux poires sur le bord de la fenêtre, et ce balcon-là, il faisait ressurgir le souvenir de nos premières sérénades. De son imperfection la plus parfaite, flottait un charme tout étrange. Les fenêtres mal alignées, les volets rouillés, les fleurs mourantes sur le bord d’une fenêtre fêlée… Tout se jouait du charme des premières constructions d’Elament. Certes, ce bâtiment serait le premier à s’écrouler, mais la jeune fée semblait ne pas s’en soucier.

Elle glissa une clé en argent dans la serrure rouillée et s’engouffra dans le grand hall froid. Une torche illuminait faiblement l’escalier. Les petites flammes dansantes se reflétaient sur ses ailes ambrées.
Elle avait toujours vécu là et oubliait souvent de dire à ses inhabituels visiteurs qu’il fallait s’armer de courage pour gravir les cinq étages qui les mèneraient à ses quartiers…

Les quatre premiers étages n’étaient pas trop pénibles car les marches en pierres tordues étaient larges et stables. Mais les vingt dernières marches étaient en bois qui craquait et s’arc boutait sous les pieds des tenaces qui tenaient à atteindre ce septième ciel. Sans compter qu’une rampe, certes indispensable et jadis présente, avait disparu pour protéger du vide. Mais après tout, quel être ailé s’en souciait ?
Puis deux petites portes, l’une branlante et mal fermée (les lieux d‘aisance ?), l’autre plus accueillante. Dierebel y glisse une seconde clé, en bronze, tordue, le verrou cède dans un bruit infernal et la cloison de cèdre s’ouvre dans une pièce sombre, éclairée par la lumière exaltée de la Lune.
Une odeur âcre se dégage de produits et de plantes en tout genre qui doivent traîner ici et là. A moins que Dierebel ne soit l‘une de ses fanatiques inconditionnelles d‘encens et bougies parfumées...

Visiblement, l’atelier est sous les toits, le plafond est bas et se rejoint en pointe au centre du refuge.
Dans la pénombre, la petite créature cherche au sol des allumettes pour allumer la chandelle laissée près de la porte. Des affaires tombent, apparemment, ce n’est pas l’ordre qui règne ici mais un joli capharnaüm. Un craquement, une lumière jaillit d’entre ses doigts, la mèche se laisse embraser et l’atmosphère se fait plus claire.

Il n’y a qu’une grande pièce, vaste et encombrée de vieux meubles recouverts de livres épais et de bibelots en tout genre. Séparée par de grand paravents, on distingue dans cet espace chargé de parfums et de matériel inutile, différentes zones, chacune bien distincte.
Dans l’entrée il y a un large bureau dont les tiroirs sont ouverts car surchargés de paperasses qui débordent et s’étalent sur le sol. Dessus, il y a des fioles remplies de substances colorées, certaines renversées et jamais ramassées, des bougies inutilisables car consumées entièrement depuis des jours et accrochées au bureau de par leurs longs filaments de cire blanche. Il y a des cahiers empilés de-ci de-là, des piles qui ne demandent qu’un coup de vent ou même un soupir pour s’affaisser au sol. Aussi, des flacons avec des étiquettes étranges qui jonchent une bibliothèque près du porte-manteau vide. Ces dernières seraient, semblent-ils, étrangement bien rangées dans un ordre un peu flou.

Les murs sont juste recouverts d’un papier peint jaunit et ternit avec d’énormes roses violettes. Pas de décoration (mis à part les brèches autour des fenêtres), pas de rideaux aux ouvertures sur les pans inclinés. Dur dur pour une créature de la taille d’un elfe de ne pas se cogner…

Là un poêle et un vieil évier en pierre ébréché, de l’autre côté l’ouverture d’une cheminée. Dans la cuisine improvisée, une table et trois chaises, un tas de vaisselle accumulée au sol. Un paravent rouge qui paraît dissimuler des réserves. Le parquet est recouvert de tapis plus dépareillés les uns que les autres. Près de la cheminée, deux vieux fauteuils en velours vert et un grand matelas sous une pile de couvertures et d’oreillers froissés caché par une immense moustiquaire orange. Et des livres…
Partout au sol, des piles de livres reliés. Certains neufs comme jamais, d’autres plus anciens. Il y en a jusque ces huit paravents dorés et roses passé qui dissimulent une grande baignoire ronde en bois et une commode qui déborde de vêtements…

« Ne fais pas attention au désordre. » ordonne-t-elle sans vraiment éprouver une certaine gêne vis-à-vis de son hôte. « Je n’aime pas le rangement, c’est plus vivant comme ça. »

Elle ne semble pas se justifier, ni même s’en faire.
Elle trouve un journal qui encombre l’un des fauteuils usés qu’elle joue à enflammer avec son chandelier et le jette dans l’âtre et le recouvre de bûches.
C’est vrai qu’il ne fait pas très chaud ici. D’ailleurs, elle s’empresse de dire : « Ce n’est pas le grand luxe mais c’est un toit comme un autre. Attention ! Ne trébuche pas dans le sceau par terre ! J’ai oublié de l’enlever, hier il a plu. »

Puis en guettant que le feu prenne bien dans la cheminée : « Dis-moi, tu as peur du vide ? »
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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyDim 4 Jan 2009 - 22:57

Vega avait suivi la fée sans rien dire, déjà content qu’elle n’ait pas renoncé, qu’elle n’ait pas relâché le poisson après toutes les avances qu’ils s’étaient faites. La suite possible des évènements ? Une soirée bien agréable. Ou si ça se passait mal, il pourrait au moins se reposer au chaud et au sec. ‘pas qu’il pleuvait mais on ne sait jamais.

Arrivé devant la porte de l’immeuble, l’Aasimar regarda en l’air, vers les derniers étages. Et ben, ça tiendrait debout encore longtemps, ça ? Il n’affichait pas spécialement d’émotion particulière sur son visage, mais disons que l’architecture l’étonnait un peu. Disons que ce n’était pas très très rectiligne tout ça… La Baronnie d’où il venait s’était toujours obstinée à ne faire construire que des maisons tirées au cordeau. Quelles soient en bois ou en pierre, les architectes ou les constructeurs particuliers se donnaient à qui mieux mieux pour faire comprendre que la ville n’était pas une bourgade pauvre mais une Cité riche et florissante. C’était leur fierté. Elament, ce n’était pas trop ça. Les bâtiments semblaient avoir été construits un peu ça et là comme c’était venu… En respectant juste le tracé des rues. Bon… Et bien, tant que ça tenait le temps qu’il resterait… Il n’avait juste pas imaginé la fée loger dans un lieu pareil. Quoi que. En fait si, ça lui allait plutôt bien.

Ils avaient parcouru les étages, montant toujours plus haut. A chaque palier, Vega se demandait combien de temps ça allait encore prendre. C’était qu’il était tard et que son sac était lourd, chargé par un peu trop de métal pour un simple sac de voyageur. La sangle lui cisaillait l’épaule mais il ne mouftait pas. Pas pour ça ! Enfin ils semblaient arriver au sommet. Il n’y avait plus qu’un étage. Les dernières marches n’avaient pas de rambarde, un peu casse gueule pour les gens distraits mais Vega n’était pas assez alcoolisé pour tomber, encore heureux. Il suivait encore la jeune femme. Un coup d’œil à droite, un à gauche, pour repérer les différentes portes, et enfin Dierebel ouvrait la porte de son chez-elle.

Quel capharnaüm… Il écarquilla les yeux à peine une seconde, étonné de voir un tel chantier. Il y en avait partout. Pour quelqu’un d’un peu maniaque comme lui… Enfin, disons qui préférait les zones dégagées et saines, c’était à se demander comment on pouvait accumuler autant de choses. Des paravents séparaient les différentes zones de vies, rajoutant de la couleur. Il y avait des objets, des papiers et des restes de bougie au sol. Quand à l’odeur, elle vous prenait au nez. Dans quelques minutes il s’y serait habitué, mais pour le moment c’était tenace. Ah et puis le papier peint… Wah… Et puis la vaisselle par-terre… Ouais, et bien si par le plus grand des hasards il devait dormir ailleurs que dans le lit, il ne saurait pas où trouver une place…

Ne fais pas attention au désordre. Ok. Euh, bon, d’accord, mais savoir où poser ses pieds… Ouais, plus vivant, y avait pas photo. L’Aasimar laissa tomber son sac au sol dans un coin près de l’entrée qui était à peu près dégagé. Il posa sa hallebarde empaquetée à côté de ses affaires, appuyée contre le mur. Grâce à la remarque de Die il évita le seau de justesse et posa ses pieds sur un coin de plancher dégagé. Il eut soudain une folle envie de rire face à ce spectacle et sa propre balourdise, mais il se retint, cachant son sourire en penchant un peu la tête à droite, à gauche, en l’air et au sol, comme si il observait ce qui s’y trouvait. La situation était… Et bien cocasse. La fée était en train d’allumer un feu quand elle lui posa sa dernière question.

Du vide ? Non, pas à sa connaissance. Déjà c’était un Aera, et par définition il avait intérêt à ne pas avoir peur pour faire des bonds dans le vide et se laisser porter par les vents. Et puis dans la Baronnie, il aimait se promener sur les remparts les plus hauts, et avant cela il aimait bien escalader les grands arbres…

« Non, je n’en ai pas peur. Pourquoi ? On risque de tomber à un moment où un autre à travers le plancher ? »

Il se rendit compte au moment où il la disait que la phrase pouvait être mal interprétée. Du genre méprisant… Elle n’avait peut être pas choisi de vivre là… Alors il fixait la fée avec un regard malicieux, pour bien lui laisser comprendre que c’était de l’humour, hein. ^^
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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyMar 6 Jan 2009 - 19:05

Dans un premier temps, la fée éclata de rire. Elle trouvait sa remarque à la fois drôle, mais un peu blessante aussi. Elle avait choisi de vivre ici, et ce joli désordre était sa vie à Elament matérialisée, surmatérialisée. Bien sûr, elle avait horreur du ménage. Et par dessus-tout, elle haïssait ces maisons si propres et ordonnées qu’on se serait cru dans un magasin de porcelaine - où l’on ne pouvait rien toucher ou frôler sans culpabiliser. Ici, on ne se sentait pas faible ou miséreux, on se serait juste cru dans une chambre d'enfant abandonnée depuis des années. On se sentait chez soi... Comme replié sur sa propre âme à dissimuler des secrets et des peurs aléatoirement.
Enfin, c'est ce que Dierebel croyait !

Le feu dessinait des ombres étranges sur les murs. Des titres gravés en or ou en argent sur les reliures en cuir des livres scintillaient dans la pièce. On aurait cru que les ailes de Dierebel avait répandu leur flux lumineux de-ci et de-là autour d'eux.

La petite demoiselle, assurément désordonnée et frivole, possédait pourtant une jolie collection de livres. "Chimie et Expériences pour scientifiques confirmés" annonçait un ouvrage à ses pieds. "Sciences des champignons et autres hépatiques" trainait un peu plus loin tandis que "Recettes élaborées pour cosmétiques" se laissait dangereusement aller auprès du feu. D'un revers de main, Dierebel chassa "Les prouesses de la science contre la magie" avant de se relever.

« Non, ne t’inquiète pas, le plancher peut soutenir un géant comme toi. Mais pas sûre que le plafond et les poutres ne soient du même avis. Détends-toi, tiens-toi moins comme un roi et d‘avantage comme un prince pour éviter les bleus…» rétorqua-t-elle en pointant du doigt une avancée de chêne près de laquelle sa tête se balançait dangereusement.

A son tour de lancer une pique et de lancer un regard emplis de rires. Un partout.

Enfin, il n'y avait pas de mal à le remettre un peu à sa place, n'est-ce pas ? ; )

Avec une certaine désinvolture, elle ne se démunissait pas de son sourire espiègle et mutin. Elle le sentait mal à l’aise, certes ce ne fut qu'une brève impression, mais elle sentit qu’il n'était pas de ce décor. Vraiment, il n’était pas à sa place ici ! Lui, fier, droit, noble et fort presque hautain, dans ce cirque de couleurs, de parfums et de désordre ; une étoile magnifique dans le chaos d’un petit univers. Ses yeux se firent de plus en plus malicieux, bien qu’il aurait du se du déjà se débarrasser de son embarras en arrivant chez la demoiselle, il continuait de se contenir. Elle décida alors de répondre avec plus de justesse à sa question. Un simple geste suffirait.

Elle ouvrit alors une fenêtre qui donnait sur le ciel et lui tendit la main :

« Viens, je vais te montrer quelque chose, tu te sentiras peut-être un peu plus chez toi… Et le plafond ne devrait pas te gêner là où je t‘emmène. »

Quelque chose illuminait son regard, un peu comme si elle était prête à lui dévoiler un secret. Elle se hissa dès lors sur le bord de la fenêtre, risquant son petit corps à rouler sur le toit pentu et de tomber une bonne paire d’étages plus bas.
Ses petites bottines la portèrent fébrilement jusqu’à la cheminée qui fumait paisiblement et elle s’assit sur la pointe culminante des tuiles d’ardoises bleues. Un soupir. Sa tête bascula en arrière et ses iris se plongèrent entre les étoiles. D’ici, On pouvait voir tout Elament, de rares lumières par les fenêtres, la pointe de la chapelle, la muraille… Et puis au-delà, la forêt Darke, sombre et envoûtante et les reflets du firmament s’allumer et s’éteindre au rythme berçant des douces vagues du lac Yuta. Oui, d’ici, la cité offrait un second visage… Surtout à cette heure si matinale.

La fée invita Vega à s’asseoir auprès de lui en glissant ses doigts tièdes autour de son bras. Son regard plongea dans le sien, elle eut un sourire aussi incisif que la brise du petit matin qui se lèverait bientôt. Son caractère sauvage s’estompait peu à peu. Néanmoins, c'est ce qu'elle laissait paraître. Et dès que Vega viendrait s'asseoir à ses côtés, l’air de rien, elle se calerai une place contre son bras… Puis dans ses bras… Sans même qu'il ne s'en rende compte, elle lui offrirai le gîte, le couvert et mieux encore. Sans le brusquer, tout en restant subtile, en jouant ce rôle qui faisait d'elle(et de loin) la meilleure des logeuses...
Après tout, elle n’allait pas le laisser dormir dans la baignoire.
Et elle tenait vraiment à ce que son hôte prenne ses aises, toute son aise.

Peut-être à ses dépends, Vega apprendrait que la demoiselle manquait peut-être de sociabilité mais que ce n'était pas pour autant qu'elle était dénuée d'audace.
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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyMer 14 Jan 2009 - 9:49

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Vega avait supposé que la fée pourrait mal prendre sa remarque sur le capharnaüm ambiant, et ben raté. Si elle l'avait mauvaise, elle ne le montra pas, puisque pour seule réponse il eut droit à un éclat de rire. Dans un sens : ouf. Bien, maintenant au moins elle avait conscience de son point de vue, il n'aurait pas à faire le faux-cul, c'était un point de réglé. Il fallait dire que Vega avait dans son esprit une idée de l'ordre beaucoup moins... Encombrée. Il aimait les décos minimalistes, l'essentiel, sans superflu, le simple, l'ordre martial en quelque sorte. Pas des babioles de partout ou des objets qui coutaient la peau des fesses et qu'on ne faisait, au final que regarder. Mais il n'en partirait pas pour autant hein. Chacun ses gouts et ses habitudes, il n'était pas chez lui, il s'y plierait sans mot dire.

Au hasard se son exploration des lieux, il dénombra pas mal de livres, et c'était un bon point pour la fée, même si elle n'en prenait décidemment pas grand soin. Le savoir c'est ce qui reste quand on a tout perdu n'est ce pas? Mais trêves de réflexions, Die venait de se relever. Le feu faisait craquer le bois qu'il dévorait. Elle le fit encore sourire avec sa remarque bien placée. Un Roi? Si il en avait été un, c'est chez lui qu'elle aurait été invitée à squatter, pas l'inverse. Soit. Il plia donc un peu l'échine, évitant de se cogner le coin du crâne sur une poutre tout près. Il devrait faire attention en se levant de ne pas s'ouvrir la tête sur les coins des poutres en bois. Mais la fée avait apparemment une autre solution à ce problème de taille. Elle avait un sourire malicieux, donc Vega avait compris qu'elle n'avait pas comme but d'en finir avec la vie, n'empêche qu'elle venait d'ouvrir la fenêtre en lui tendant la main, l'invitant à la suivre.

La jeune femme venait de poser ses bottines sur les tuiles d'ardoises sombres lorsque Vega passa à son tour son buste par la fenêtre. Il jeta un coup d'œil en bas, plus pour son information qu'autre chose. Il n'avait pas le vertige de toute façon. Et puis être aéra avait certains avantages, même si une chute de cette hauteur avait toutes les chances d’être fatale. L'Aasimar suivit le guide vers le haut de toit. Ses semelles accrochaient bien l'ardoise et sa seule crainte était le risque de passer à travers le toit, pas de glisser. Heureusement la charpente était solide et il arriva sans encombre là ou s'était arrêtée la demoiselle. Elle regardait en l'air et Vega, lui, avant de s'asseoir, fit un tour sur lui même pour observer le paysage. Ah, ça valait le coup d'œil! On voyait tout ici : la ville, mais aussi les alentours, et après un coup d'œil au ciel pour se repérer, le regard de l'Aasimar se tourna vers le Nord Est, vers les montagnes par où il était arrivé... Il ne considérait pas ce lieu qu’il avait quitté comme son chez lui, mais y avait quand même accumulé un bon nombre de souvenirs.

Cessant son observation, il s'assit enfin, et la fée attrapa son bras, plantant son regard dans le sien. Elle semblait moins farouche qu'avant quand ils étaient dans le bar et Vega se félicitait de savoir que c'était avec lui qu'elle se permettait d'estomper son côté sauvage. Elle se cala ensuite contre son bras... puis dans ses bras. Il la laissa faire, hein, ce n’était pas lui qui allait faire le farouche ! Il était un peu fatigué, et se sentait pour le coup moins entreprenant que d'habitude, mais il chassa vite sa lassitude, conscient de la chance qu'on lui offrait. Ses lèvres se lovèrent dans le cou de la jeune femme alors que ses deux bras l'enlaçaient. Ses mains chaudes se permirent de se poser sur le corps délicat de la fée, avant de parcourir ses courbes... Rah, c'était pas très pratique les ailes... Mais ce n'était pas ça qui allait l'arrêter! Sa main droite remonta et il la posa sur le bas de la mâchoire de la jeune femme, lui faisant tourner la tête sans lui demander son avis, ne serais-ce que par un regard. Désormais face à face, il put l'embrasser à loisir... Ses gestes étaient à la fois précautionneux, à la fois il était un peu rude. C'était sa façon à lui d'imposer sa volonté dans la danse.

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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyMer 14 Jan 2009 - 17:02

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Dierebel n’avait pas pour habitude non plus de jouer à la jeune fille effarouchée, et quand les lèvres de Vega rencontrèrent son cou, elle pencha la tête pour mieux recevoir les baisers en tous genres. Ses mains accompagnèrent son étreinte dans un danse délicate. Le garçon ne manquait pas de savoir faire ! Il était doux et insistant à la fois, toujours gentleman, attendant sûrement un geste de la fée pour connaître ses limites. Mais Vega était bien loin de la frontière dessinée par la jeune femme…
Une main posée sous son menton lui fit tourner le visage vers son hôte. Un soupir lui échappe, lent, suave. Et puis ce baiser. Enfin ! A croire que la vue de la voie lactée avait donné des idées à « l’étoile » qui commencer à filer tout droit vers la nuit la plus courte qu‘il ait jamais connu. Elle le reçut comme un cadeau et entendait bien en profiter. Ses doigts fins avait déjà commencé à dessiner des caresses sur son torse mais à la sensation de cette tendresse du géant, ils modifièrent leur route…

…et agrippèrent son cou. Elle le retenait prisonnier contre ses lèvres. Elle le condamnait à rester posé sur sa bouche charnue et sucrée pour l’en rendre dépendant. Joli poison pour une charmante Carabosse. Quand elle le libère, c’est pour reprendre elle-même son souffle et le faire descendre du toit, après tout, le ciel d’Elament n’est-il pas moins intéressant que le septième ciel des plaisirs défendus ?

De retour dans la petite cachette de la fée, elle trouve une astuce pour lui éviter de s’embrouiller avec les poutres. Elle reprend sa place dans ses bras et lui fait courber le dos pour lui rendre ses baisers. Elle se nourrit des embrassades chaudes et langoureuses de Vega, à certains moments, comme si sa vie même en dépendait. Dans sa fougue, elle l’entraîne sur le fauteuil le plus proche, le pousse en dedans et le chevauche avec un sourire passionné qui fend son joli visage. Le feu dans la cheminée qui crépite semble soudain s’affoler et crier contre cette union soudaine, outré. Mais Dierebel fait fi des étincelles. C’est le feu entier qui la consume, elle. C’est à la fois spontané et comme si elle avait tout prévu depuis longtemps. Elle paraît répondre à une chorégraphie languissante. Ses lèvres courent sur les épaules de l’étoile qu’elle dévêtit petit à petit et avec une douceur infinie. Et une fois qu’elle s’est rassasiée de toutes les bribes d'imagination qu'elle eu pu mettre à l'oeuvre, elle guide lentement les mains de Vega sur la fermeture qui retient sa robe, lui offrant à loisir le droit de prendre revanche.

Avec délectation, elle goûte encore et encore à cet homme de passage, capturant sa tendresse et son attention. Elle ne peut pas faire nier son regard qui se ravit des mains tièdes et décidées de ce compagnon inattendu. Il n’en est pas à son premier essai et cela plaît beaucoup à la jeune femme. Son expérience est un talent caché que la petite fée compte bien mettre à son service durant quelques heures encore. Elle n’en a vu que le sourire et à hâte d’arriver à l’éclat… de rire. D’ailleurs elle le presse de la déshabiller, guidant ses doigts entremêlés aux siens entre les pressions de sa robe. Progressivement, le tissu abandonne ses épaules et sa poitrine se libère légèrement de l’étreinte du tissu. Sous les froufrous de coton, un corset pourpre qui emprisonne sa silhouette. D’un coup de pied habile, elle jette ses bottines sur une pile éloignée de livres et s’accroupit réservant le même sort aux chaussures de Vega. Puis, avec toujours autant d’hardiesse, elle le débarrasse de tout tissu superflu. Sa robe a elle prend le large, d’ailleurs elle s’en déleste assez rapidement avant de reprendre sa position de droit sur ses genoux.

Cette fois-ci, elle le laisse s’énerver sur les entrelacements si agaçant et émoustillants du corset. Elle le laisse jouer un long moment, et lorsque son vêtement cède enfin…



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... Elle le retient d'une main avec le sourire le plus malicieux du monde. Genre, "et toi? Qu'est-ce que tu sais faire?".





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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyDim 18 Jan 2009 - 1:09

Vega avait d’abord douté de la réaction de la fée face à ses démonstrations, était elle une sainte nitouche qui joue à tenter mais au final vous envoie bouler ? Il en doutait fort, mais… L’Aasimar ne supportait pas ce genre de donzelle, mais il avait vite compris qu’il était sur la bonne piste avec celle-ci. Le soupir qu’elle avait laché lorsqu’il lui avait tourné le menton était le signe des attentes de sa partenaire, qui semblait avoir tout aussi envie de la suite des évènements que lui. Bien ! Ce serait nettement mieux avec une mutuelle coopération.

Les mains de la fée avaient commencé à explorer son corps, et ses frôlements à travers le tissu provoquaient déjà des décharges qui faisaient brûler son ventre. Lui aussi n’avait pas perdu de temps et ses propres doigts parcouraient le coton noir de la robe de Die. Elle s’agrippa à son cou, s’impliquant dans la danse, tentant d’imposer sa volonté au duo et Vega la laissa faire. Juste retour des choses. Les prochains moments ne seraient qu’une succession de luttes entre la dominance et l’obéissance de l’autre. Le sexe n’était qu’un affrontement entre deux volontés et si l’Aasimar aimait imposer la sienne, il appréciait aussi voir que sa partenaire avait du répondant… Et de l’imagination espérons.

L’Aasimar aurait pu envisager de le faire ici, à l’air libre, sur ce toit peu confortable, pour le côté… sport de l’action, et l’adrénaline qui en découlait, mais Die ne semblait pas de cet avis et il lui concéda le fait sans hésiter. Son pouvoir d’Aéra aurait pu l’aider à rester stable un minimum, ce n’était quand même pas le plus pratique. Surtout si on voulait en profiter pleinement de l’autre. Il la suivit donc, déjà émoustillé par la matinée qui les attendait. Son regard observait la démarche de la demoiselle devant lui, appréciant avec impatience les formes qu’il allait pouvoir dévorer…

Une fois dans la pièce au plafond bas, elle prit place autour de son cou, lui faisant plier l’échine, ce que de toute façon il aurait du faire pour ne pas s’ouvrir le crâne. Elle était prévenante, mais elle lui bouchait la vue de ses pieds et il avança avec la crainte de marcher sur un truc de rond ou de cylindrique qui lui aurait fait faire un joli plat-dos sur le parquet ou sur tout autre monticule de… choses. Heureusement, ce ne fut pas le cas et ils se dirigèrent vers un fauteuil. Il comptait sur elle pour choisir l’endroit le plus adéquat… et le plus dégagé aussi.

Elle le poussa dedans avec fougue et le chevaucha immédiatement, à son grand plaisir. Vu la façon dont elle était installée, ressentait elle son excitation ? Peut être, même si ce n’était évidemment qu’un début. Les hommes sont si faciles à émouvoir… Les lèvres de la fée courent sur la peau de l’Aasimar alors que les siennes s’étirent en un sourire plus nuancé. Ses mains continuent l’exploration qu’elles n’avaient pu terminer sur le toit, s’aventurant sous le jupon de toile sombre…

Mais la fée reprit ses mains, l’invitant à ôter cette fameuse robe, ce qu’il fait sans se prier, avec même un peu d’empressement. Sous le tissu : un corset. Cet accessoire était à la fois un symbole du désir, à la fois potentiellement frustrant. C’était beau à regarder, rien de tel que la vision d’une belle femme en corset, mais tellement chiant à enlever… Il y en avait des bien conçus, mais la grande majorité ce n’était qu’un entrelas de fils, généralement serrés à mort qu’il aurait été tellement plus simple de trancher… sauf qu’Elles n’étaient généralement pas d’accord… Mais il y avait d’autres choses à faire entre-temps. Die semblait partie pour prendre le contrôle de la situation, et pour ce genre de préliminaires, ça ne dérangeait pas Vega. Elle montrait son intérêt, témoignait de sa motivation de cette façon, et il la laissa le débarrasser de ses bottes et de ses vêtements. A chaque fois que ses doigts, ses épaules, ou n’importe quelle parcelle de peau de la jeune fée passait à la portée de ses mains ou de sa bouche, il la caressait, l’embrassait, affamé à la limite de la marquer d’un coup de dents…

Enfin elle avait fini sa besogne et Vega se retrouvait dans le plus simple appareil face à la jeune femme, sans aucune gène, affichant sa virilité sans trace de pudeur. Il n’avait pas l'habitude d'avoir honte de son corps et avait depuis longtemps accepté son image, dans tous ses avantages et tous ses défauts. Le grand tatouage de serpent qui s’enroulait sur son torse, son dos, et descendait sur son ventre était maintenant totalement visible. A chaque mouvement, on avait l’impression que le serpent de guède bleue bougeait, au gré des contractions de ses muscles. La personne qui l’avait tatoué dans sa chair avait bien fait les choses…

Cela faisait déjà quelques secondes de trop qu’il s’acharnait sur le corset, commençant à perdre patience. Il n’avait plus envie de qu’une chose maintenant : détruire ce stupide accessoire qu’il trouvait pourtant si attrayant quelques minutes plus tôt. Par réflexe, il jeta un coup d’œil sur ce qui se trouvait à portée de main… Et ne put trouver quelquechose d’assez coupant pour les rubans. Merde. Enfin ! Le dernier œillet était libéré du lien qui le contraignait et la pièce de tissu renforcé allait révéler le buste qu’il pensait gracieux de sa partenaire, mais… Elle le retint en place.

Un peu agacé, Vega remonta son regard sur le visage de la demoiselle. Die avait l’air de prendre ça comme un jeu, ses yeux étaient malicieux, mais l’Aasimar, lui, n’avait plus envie de jouer aux préliminaires. Alors qu’elle était toujours sur ses genoux, une main posée sur son corset pour le tenir en place devant sa poitrine, le maître d’armes saisit le tissu et tira brusquement dessus, ne laissant pas le loisir de le retenir à sa propriétaire. Il le laissa tout simplement tomber à terre, sur un tas de trucs. Il rejoignait ainsi les autres pièces de vêtements qui étaient déjà disséminés autour du fauteuil.

Trêves de plaisanteries. Il voulait maintenant prendre les rênes de la situation. Posant ses mains autour de la taille et des hanches de la jeune femme, il se leva, la portant collée contre lui sans aucune difficulté apparente. Son visage lové dans le creux de son cou délicat, il fit quelques pas, se rapprochant du lit, sur lequel il l’installa, un peu brusquement, toujours maître de la situation. Le lit, c’était le seul endroit près du fauteuil qui était assez dégagé et approprié pour ce qu’ils comptaient faire. Il n’était pas fait et les draps chiffonnés traînaient à moitié par terre, il les finit de les faire tomber au sol d’un revers de bras…

Le petit matin n’allait pas tarder à pointer ses premiers rayons lorsqu’ils étaient arrivés chez Dierebel, et leur étreinte devait durer assez longtemps pour qu’ils s’endorment, tous deux fatigués mais satisfaits malgré la lumière du soleil qui entrait par la fenêtre mal fermée qui les avaient menés sur le toit auparavant. Vega n’était pas mécontent de ce qui s’était passé, de la conclusion de la soirée, sa première passée dans la Cité ! Décidément, les gens de cette ville étaient accueillants, à qui lui payer à boire, à qui lui offrir une place dans son lit… La suite ne serait peut être pas de cette qualité là, il avait en tout cas une première impression très flatteuse d’Elament.

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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyDim 18 Jan 2009 - 19:24

Eh bien, que dire à présent ? Le jour était déjà levé depuis un moment, le vacarme de la cité se faisait entendre au loin, par la fenêtre. Vega dormait encore. La petite fée, elle, était bien réveillée. Cela faisait un moment qu’elle observait l’homme aux cheveux d’argent couché à ses côtés dans son lit. Elle songeait qu’elle avait passé plus qu’une agréable nuit.
« Décidément, pensa-t-elle, l’extérieur de la cité ne perd pas son charme… ».

Il était vrai que si elle avait eu à faire un souhait, elle aurait aimé retourné dans sa communauté de fées sombres. Juste pour le petit plaisir orgueilleux et espiègle de leur montrer qui elle était devenue. Juste pour leur montrer ce à quoi elle avait goûté sans remords, aux interdits les plus séduisants. Sans jamais être rassasiée, elle avait goûté aux hommes sans vergogne, bu pour étancher la soif de mille hommes, menti et tué, volé et gaspillé, mais par-dessus tout, cette enfant hors-norme était devenue une petite peste redoutable, image de l‘individualisme.
Elle se souvenait de son arrivée à Elament, ses larmes, comment elle avait baissé les bras face à ce peuple sans vertu. Et puis petit-à-petit, les professeurs de l’université avait regardé la jeune fille d’un œil plus attentif. Solitaire et sauvage, Dierebel était devenue une excellente élève avec un goût de la compétition exacerbé, presque dangereux. Elle n’acceptait pas la présence des autres mais s’en servait. Sans argent ni proches, elle avait ce charisme indéniable qui lui permettait de vivre bien au-delà de ses moyens. Elle séduisait ses supérieurs et obtenait toujours ce qu’elle voulait. Enigmatique, le seul capable de pouvoir approcher sans se faire dépouiller fut encore Clad. Son tempérament calme à l’extrême et sa passivité face à l’agressivité de la belle avait eu raison de son acharnement.
Lorsqu’elle avait obtenu son diplôme, Layna lui avait proposé d’être d’avantage formée pour pouvoir un jour devenir professeur. Mais « Die », comme la surnommait justement ses confrères de l’école, avait d’autres projets. Elle voulait goûter à la vie d’Elament. Sous toutes ses formes.
Oui, Die, aurait aimé attiré ses sœurs du côté sombre de la force. Pour que leur culpabilité et leur honte les rongent et les tuent à petit feu…

Comme ça aurait été drôle !

Tout en rêvant de ses belles images de vengeance, elle se leva sans un bruit. Ses ailes caressèrent la peau de Vega, laissant une étrange marque brillante indolore. Elle se dirigea, totalement dévêtue sous le drap orange qu’elle avait embarqué autour de sa taille, vers la cuisine. Avec presque amour, elle remplit une théière d’eau qu’elle fit chauffer avec différentes plantes dedans. En faisant son petit mélange, elle regarda son compagnon d’une nuit avec un sourire démoniaque… Oh, après tout, elle pouvait bien tenter une petite expérience sur lui. Et tandis qu’elle attendait d’entendre le léger sifflement du thé qui s’échauffe, elle se dirigea vers la baignoire. Elle avait déjà chauffé l’eau quelques minutes auparavant, lorsqu’elle s’était éveillée.

Elle se glissa avec délectation dans l’eau chaude, parfumée de sels en tous genre. Ca sentait le réglisse, le bois sauvage avec une note de menthe. Elle en oublierait sûrement l’eau de son petit déjeuner, mais elle profita de ce moment de solitude pour plonger sous l’eau. Totalement immergée des bruits, odeurs et lumières.
Sa veillée mouvementée avec Vega défila derrière ses paupières. Ah, l’homme n’avait pas manqué de fougue ! La petite fée avait amplement profité de lui. Il lui avait laissé le loisir d’exprimer son imagination avant qu'il ne reprenne soudain le contrôle de la situation, la faisant prisonnière de son désir et de son envie. Dierebel visualisait avec un sourire retenu la vision de son corps en action… C’était amusant comme ils avaient joué aux vases communicants. Alors qu’elle avait laissé s’envoler son côté sauvage, lui était devenu un véritable tigre. A de nombreuses fois, elle avait gémit de surprise et de plaisir sous ses morsures… Ses plus beaux soupirs étaient morts dans le creux de son cou lorsqu’elle avait enfin repris un peu le dessus sur lui…

Son visage émergea subitement de la surface de son bain, ses mains essuyèrent ses yeux et son souffle goba avec appétit l’air soudain si froid de la pièce. L’eau avait commencé son chant strident sur le poêle. Elle décolla hors de l’eau en faisant battre ses ailes de cuivre, éjectant de l’eau un peu partout autour d’elle. Elle flotta avec une rapidité impressionnante pour mettre fin à ce bruit insupportable, pirouettant avec agilité entre les poutres. Un regard vers le lit… S’était-il réveillé ?
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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyDim 18 Jan 2009 - 20:29

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Vega avait passé toute la nuit perché dans le creux formé par deux grosses branches d'arbres. Le chêne était vert et ses feuilles abondantes, lui procurant une cachette idéale, discrète, comme lui avait demandé Dorcha. Sa mère se levait enfin, avec les premiers rayons du soleil, abandonnant ses couvertures et la chaleur mourante de leur feu de camp. Vega, lui, avait passé toute la nuit sans dormir, frissonnant de froid, mais ça ne lui avait pas paru trop difficile, il en avait l'habitude. La grande Aasimar aux cheveux argentés s'éloignait du camp, s'approchant des berges du lac dans l'eau duquel elle plongea les mains pour s'humidifier le visage. Sous les couvertures, "Il" dormait encore profondément, aussi Vega descendit il discrètement de son perchoir. L’enfant rejoint rapidement sa génitrice, qui le salua d'un sourire maternel. Elle avait de grands yeux qu'elle gardait toujours grands ouverts, même au réveil, et ses sourcils arqués placés assez hauts lui donnaient un air constamment étonné. Elle avait derrière elle bien des années de vie sauvage, mais elle avait pourtant su garder en elle la grâce de sa race, même perdue au milieu de nulle part. Ce matin, elle ne portait qu'une tunique longue, lui tombant à mi-cuisses, et elle marchait pieds nus sur le tapis d'herbe verte.

"Bonjour Mon'suu, tu as bien dormi?"

Sa voix était claire, vive et chantante, mais elle laissait toujours un peu traîner ses fins de phrase. Elle avait appelé son enfant Mon'suu, "mon fils" dans leur langue natale. Si la plupart du temps ils parlaient en Commun, évitant le langage de leur peuple comme pour s'en détacher, ils conservaient néanmoins quelques mots bien ancrés dans leur vocabulaire.

"Oui Mahan."

C'était un mensonge mais le garçon, malgré son âge, savait qu'il ne servait à rien de tourmenter sa mère avec ce genre de détails là. Même si il n'avait pas fermé l'œil, elle ne l'aurait pas réconforté pour la fatigue accumulée, ou ne se serait pas excusée pour le dérangement qu'elle avait occasionné. Vega n'aimait pas qu'elle ramène des hommes : déjà parcequ'il devait toujours se cacher, comme si elle avait honte de lui, mais aussi parcequ'elle ne voulait pas que son enfant s'éloigne de trop, l'obligeant à rester dans un périmètre duquel on voyait parfois, mais surtout entendait tout. Ces hommes, de parfaits inconnus, avaient croisé la route de Dorcha à un de ces moments où elle avait envie d'assouvir ses envies, aussi se faisait elle un plaisir de les entraîner dans sa couche, oubliant l'espace d'une nuit son fils unique.

D'ailleurs un bâillement provenait de l'amas de couvertures en fourrures et une tête en émergea, les cheveux en bataille, l'air exténué mais heureux. C'était un elfe, sans aucun doute possible. Il était grand, assez large d'épaules mais plutôt sec, sa peau était pâle et ses cheveux auburn. Il était plutôt bel homme, comme tous ceux que Dorcha séduisait, et surtout ne devait pas se douter le moins du monde de la nature profonde de la femme qu'il avait honorée cette nuit. Le regard de l'elfe balaya la scène autour de lui, éclairée par la lumière rasante du petit jour, et il posa son regard sur Dorcha, avant de baiser les yeux avec un air étonné sur la petite silhouette de Vega. Le jeune garçon était frêle mais assez grand pour son âge. Il avait la condition physique d'un enfant qui vit au grand air, les membres fins mais secs, les cheveux en bataille, il était vif et en bonne santé. Ses cheveux étaient déjà d'un blanc laiteux et sa peau halée par le soleil de cette fin d'été. Le jeune garçon rendait à l'homme son regard, sans ciller, et sans bouger d'un pouce, aussi c'est l'elfe qui rompit leur joute du regard, mal à l'aise.

"Tu as un enfant Dorcha? Tu aurais pu me le dire... Rassure toi, ça ne me gêne pas vraiment en fait. Mon clan manque d'enfants, lui aussi serait le bienvenu."

L'homme sortit de sous les couvertures et commença à enfiler ses vêtements. Dorcha, elle n'avait pas bougé, ses pieds nus s'enfonçaient légèrement dans le sol meuble de la berge. Son amant se rhabillait, il partirait sûrement rapidement, mais il parlait aussi de son clan, et ça, ce n'était pas de bon augure. Faisait il des plans pour eux trois? Il avait été très agréable cette nuit, avait certainement plein de qualités, mais quoi qu'il en soit elle n'était pas du genre à s'attacher. Qu'il s'en aille, bon vent! Elle n'avait pas besoin d'homme dans sa vie! Ce qui l'embêtait par contre, c'était qu'il savait maintenant que cette forêt abritait la femme Aasimar et son enfant, que peut être il serait tenté de revenir, puisqu'il parlait de son clan. Dorcha appréciait son indépendance, et surtout la tranquillité, elle détestait les autres, à part elle et le fruit de sa chair, et un homme, c'est tellement encombrant.... Le regard de la jeune femme descendit vers son enfant, son petit soldat qui attendait, sagement, l'ordre habituel de ses matins post-débauche. Il savait ce qu'il avait à faire.

"Allez Mon'suu, vas y."

L'elfe n'eut pas le temps de se retourner en entendant les pas rapides qui écrasaient l'herbe entre le lac et lui. La lame perfora son ventre, déchiqueta ses muscles abdominaux, son diaphragme, et il s'écroula mort en à peine quelques secondes. Du sang avait jailli de la blessure de l'elfe, et Vega vérifia qu'il n'avait pas sali les couvertures. Non heureusement! Sinon ça aurait été une sacrée bêtise. Par contre lui même avait été bien éclaboussé.

Spoiler:

A la vue de son fils taché de sang, Dorcha quitta la berge et s'approcha du camp. Elle se pencha vers lui, et avec sa manche, elle commença à essuyer le visage de Vega. L'enfant était content d'avoir enfin regagné pleinement l'attention de sa mère, même si pour cela il avait dû tuer un homme. Sa petite lame adaptée à sa taille, dans la main, encore rougi, il laissait sa génitrice prendre soin de lui. Soudain la jeune femme l'obligea à tourner son regard vers elle. Avec un index levé, elle se mit à lui parler avec le ton le plus sérieux du monde.

"N'oublie pas, Vega, que la femme est le pire instrument créé par les dieux pour mettre l'homme au désespoir".

---------


L’Aasimar se réveilla d’un coup, passant en une seconde de la position allongée sur le côté/ventre à assis sur le lit. Il mit plusieurs secondes à retrouver le fil de ses pensées, se demandant pourquoi un bruit incongru dans la forêt avait raisonné dans son crâne. Et pourquoi il lui avait semblé recevoir des gouttes sur son corps. C’était un bruit… de cuisine, et cette odeur d’eau chaude et d’infusion... Elle masquait la fragrance doucereuse qui planait toujours dans les chambres après les ébats, et ce n’était pas plus mal. Non, il n’était plus dans la forêt et il n’avait plus son corps d’enfant. Le serpent était tatoué sur son corps depuis des dizaines d’années maintenant, s’enroulant autour de ses hanches, sa taille et ses épaules, la tête de la bête, avec la gueule ouverte, dardait sa langue et ses crochets sur sa poitrine. Il passa les mains dans ses cheveux et se frotta les yeux. Quelle heure était il ? Certainement pas l’heure normale du réveil quand on s’était couché si tard.

Il regarda à côté de lui. La petite fée brune n’y était plus, certainement réveillée avant lui. En plus elle avait emporté le drap, le laissant nu sur le matelas bleu. Il faisait bon dans cet appartement sous les combles, ça ne l’avait pas réveillé. Le soleil rentrait dans la pièce par les ouvertures plus ou moins prévues pour ça de l’appartement. Vu la luminosité, la matinée devait être bien avancée. Il fallait dire qu’ils avaient été loin de s’endormir rapidement. L’Aasimar sourit, content de sa « nuit », même si il avait un reste de mal de crâne latent. Et puis il avait soif. D’un coup d’œil, il localisa la fée, qui se tenait à l’autre bout de la pièce, devant le poêle, flottant au dessus du sol, et son visage tourné vers lui. C’était de ce côté-là qu’était venu le bruit qui l’avait dérangé. Elle avait les cheveux trempés et Vega en conclut que les gouttes d’eau n’avaient pas été un rêve non plus.

« Bonjour. »

Sa voix était un peu rauque, comme tout un chacun au réveil. Et d’ailleurs en parlant de réveil… L’Aasimar jeta un coup d’œil en dessous de sa ceinture et chercha ensuite ses habits des yeux, histoire d’être un minimum présentable. Arf, trop loin, et surtout… A croire que son pantalon s’était perdu, avalé par le bordel ambiant, il ne le voyait pas. Peut être derrière le fauteuil… Bon, tant pis. C’était un homme avant tout, et ceci n’était qu’une réaction naturelle masculine au réveil… Il ne savait pas quelle allait être la suite des évènements, comment la fée comptait lui demander de partir, mais en tout cas lui ne s’éterniserait pas plus que de raison. L’Aasimar n’imaginait pas Die s’accrocher à quelqu’un, surtout un coup d’un soir comme lui. Il n’était et n’avait jamais été homme à s’attacher à une femme, et c’était toujours délicat de dire aurevoir au matin, à part quand cet état d’esprit était aussi celui de la jeune femme. Bon, ce n’était pas une raison pour être désagréable, et puis, en fait, il aurait bien remis le couvert… Mais boire d’abord !

Il se leva et passa ensuite une main dans ses cheveux pour donner aux épis une forme un peu plus humaine, et enfin il s’approcha de la fée. Posant ses mains sur les hanches humides de la jeune femme, il lui souhaita le bonjour d’une manière plus intime, avec un simple et efficace petit suçon dans le coup. Il aimait bien faire ça. L’orgueil d’un homme qui marque sa conquête de la nuit. Puis il recula le visage et tourna son regard vers l’eau qui chauffait. La flotte bouillante avec des plantes dedans (= le thé) ce n’était pas tellement son truc, il conclut son observation avec une petite moue très légère.

« Tu me dépannerais d’un verre d’eau avant que je file ? »

Oui, il ne voulait pas s’attarder. D’autant plus que maintenant il était vraiment temps qu’il pose son sac dans son espace vital. Si l’option se présentait, il repasserait d’autres moments avec Dierebel, quitte à lui offrir l’hospitalité à son tour, mais là…
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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyDim 18 Jan 2009 - 22:45

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« Bonjour ! » avait-elle répondu d’une voix toute douce. Elle semblait ennuyée pendant un court instant, comme si l’avoir réveillé et lui faire face alors qu’elle profitait d’un moment de solitude, l’embêtait. Mais cette impression fut très brève.

Il chercha ses vêtements autour du lit. Cela la fit rire car il essayait probablement de dissimuler son envie matinale de trouver Dierebel à ses côtés. Il finit par laisser tomber… Et ce ne fut pas elle qui couru à son aide. Elle s’amusait de ce petit manège. Ses pieds touchèrent le sol et ses ailes translucides recouvrèrent sa peau nue. Sans la cacher.
Vega se leva et se rua sur le cou de la belle.
Elle protesta en gesticulant :

« Hey, mais qu’est-ce que… Non ! Pas de suçon ! Pas de suçon ! »

Mais il était déjà trop tard, une petite tâche noire ovale se dessinait déjà au creux de son épaule. Elle grommela en le repoussant, plus pour lui montrer qu’elle n’était pas d’accord que par réelle agressivité. Son index caressa sa jolie blessure marquée sur sa peau nacrée.

« C’est très malin… » fit-elle avec une moue boudeuse en papillonnant des yeux. « Je te le revaudrais… »

Spoiler:

Elle reposa la théière avec un petit pincement au cœur, elle aurait bien aimé lui jouer un tour, mais après tout, valait-il peut-être mieux garder certains secrets pour le moment. Elle prit un gobelet en verre dans un placard et lui servit un rasade d’eau glaciale du robinet en cuivre de la cuisine. Puis elle lui tendit en le regardant droit dans les yeux.
Une fois qu’il l’eut pris dans sa main, elle se glissa dans une sorte de peignoir en soie qui trainait là, sur une chaise et s’enquit de retrouver les affaires de son hôte au plus vite.

Habituellement, les hommes fuyaient avant son réveil, c’était la première fois qu’elle en trouvait un encore là lorsque le jour la réveillait. Elle l’avait observé par curiosité, se demandant s’il rêvait. Mais vite lassée, elle s’était remise à sa vie normale. En fait, elle avait un peu hâte qu’il parte, elle avait besoin de son intimité à présent.
Quand elle eut rassemblé toutes ses vêtements, elle lui posa sur la table de la cuisine et récupéra poliment le verre d’eau entre ses mains.

« File vite, sinon tu ne profiteras pas du jour encore cette fois-ci à Elament… » dit Die en profitant pour caresser du bout des doigts le serpent sur son ventre. « Il est vraiment beau dans la lumière ! » ajouta-t-elle à mi-voix.

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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyLun 19 Jan 2009 - 11:01

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La petite fée avait protesté, mais pas assez énergiquement, contre son assaut, et surtout contre son envie d'apposer sa marque au creux de son cou, mais trop tard, c'était fait. Sa peau marquait vite et en quelques secondes la voilà grillée pour une bonne semaine. Héhéhé. C'était un peu puéril mais ça faisait bien rire (intérieurement) Vega. Elle grommelait, jurant de lui revaloir ça, mais en fait... L'Aasimar doutait qu'ils aient jamais l'occasion de remettre ça. Ce genre d'histoire, c'était bien quand ça ne se passait qu'une fois. Mais bon, sait-on jamais.

Il saisit le verre d'eau froide qu'elle lui tendait, et le liquide assécha enfin sa soif. Elle était glacée, mais c'était agréable, malgré le petit gout de cuivre que donnaient les canalisations en métal orangé. Le verre à la main, vaguement appuyé sur un dossier de chaise, il la regarda enfiler un vêtement léger et ramasser ses affaires. Il la suivait des yeux mais ne pipait mot : à quoi bon? Il n'avait rien à dire. En triant ses affaires des siennes, elle cautionnait son envie de filer, d'aller voir ailleurs si il y était, et c'était tant mieux. Il aurait été à sa place, il aurait eu hâte qu'elle décampe, c'était peut être aussi son cas. Une fois son ramassage terminé, elle avait rassemblé tout ce qu'il avait amené, à part son sac, de toute façon un peu lourd pour elle, toujours posé dans un coin de l'entrée, avec sa Hallebarde. Elle lui reprit le verre vide poliment et l'invita à partir... Non sans avoir pour la peine caressé encore une fois son ventre du bout des doigts.

"Mmh."

Cette simple onomatopée fut la seule réponse de l'Aasimar lorsque Dierebel le complimenta sur son tatouage. Il n'y avait rien d'autre à dire, et si le maître d'armes était fier de cet ornement, la façon dont il l'avait obtenu était plus discutable. Enfin... Ca restait un compliment. Vega était un peu vaniteux et avait toujours pris soin de s'occuper attentivement des blessures subies, afin que les cicatrices soient les moins visibles possibles, et ça avait plutôt bien fonctionné. Sachant qu'en plus le grand tatouage détournait le regard des lignes plus claires qui parsemaient sa peau de ci de là... C'était pour cette même vanité qu'il se battait en cachant son visage. Finir avec un nez amputé, non merci!

Il se rhabilla, enfilant ses vêtements tranquillement, mais sans perdre de temps. Il avait hâte de filer, non pas qu'il n'était pas bien ici, mais son chez-lui lui manquait déjà alors qu'il n'en avait même pas encore. Une bonne douche. Ca ne serait pas du luxe, et pouvoir se changer, mettre quelquechose qui n'avait pas connu les rigueurs du chemin. Pouvoir déballer ses affaires aussi, ça serait bien. Maintenant qu'il savait où était l'arène, il n'avait qu'à ressortir de la Cité et se diriger vers la plaine. Il ne doutait pas qu'on l'attendait, d'autant plus qu'il aurait normalement dû arriver hier si il ne s'était pas attardé dans la taverne.

Voilà, il était prêt. S'approchant de son sac, il le posa sur son épaule et prit sa hallebarde en main. En se relevant, il se cogna la tête sur une poutre basse. Un petit « ouch » plus tard, et après s'être massé le crâne du plat de la main, il était prêt à décoller. Un coup d'œil rapide au sol (qui semblait moins encombré, surement un effet provoqué par la clarté de la journée, de nuit ça avait l'air plus bordélique... ou alors il s'était habitué). Rien ne semblait manquer. Il posa son regard sur Die et lui sourit.

"Alors a bientôt peut être, et merci pour l'hospitalité"

Un petit signe de main désinvolte et il passait la porte, sans aucune autre marque d'affection. Ca n'était pas son genre. Il s'engagea dans les escaliers, doucement d'abord pour le premier palier, qui était pas très sécure, puis plus vite pour les suivants. Arrivé dans la rue, il se mêla aux passants. A cette heure là, il y avait du monde dans les rues. Quand son ventre gargouilla, il se rappela qu'il serait bon de le remplir d'autre chose que du liquide... Surtout qu'avec les odeurs de nourriture qui sortaient des échoppes, ça éveillait son appétit. Bah, il verrait une fois installé. Sans attendre, il se dirigea vers l'entrée de la Cité.
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MessageUn atelier pas si féerique que ça... EmptyLun 19 Jan 2009 - 12:00

Ouf ! Il était parti… Il ne s’était pas attardé au moins. Elle qui se demandait comment les hommes faisaient pour filer aussi vite, au moins, elle serait prévoyante la prochaine fois et laisserait un verre vide près de l’évier… Ca irait encore plus vite !
Enfin seule, elle soupira longuement avant de se servir une tasse de thé. Après tout, elle n’allait pas gâcher ! Elle souffla sur le liquide fumant et en avala une longue rasade. Elle s’était brûlé la langue mais la sensation douloureuse parti vite. Elle sentit les effluves de gingembre et de fibre de cacao envahit sa gorge et commença à lui faire tourner la tête.
Dierebel retourna aussitôt dans son bain laissant son philtre aphrodisiaque produire ses premiers effets. Oh ! Il n’y avait pas de mal en s’enivrer seule des plaisirs défendus d’être une femme. Dans sa tête, son imagination allait de bon train… Les bruits habituels de son petit chez-elle l’apaisait, le son de la ville en fond. Son enveloppe d’eau commença à changer… Des nénuphars roses et violets apparurent à la surface de l’eau et des racines débordèrent hors du bain, rampant et fleurissant jusqu’au milieu de la pièce. Quiconque aurait aperçu cela aurait eu une petite idée du pourquoi du comment était son appartement…

Progressivement, elle se rendormit. Son estomac ne criait pas famine, mais elle aurait volontiers manger quelque chose… Résignée, elle sortit de son bain, faisant disparaître autour d’elle l’étrange forêt sauvage. Une robe rouge froid, une épingle dans ses cheveux, un trait de noir au dessus de la paupière et son katana dans le dos, elle était prête à partir. Un petit tour dans la forêt Darke lui aurait fait le plus grand bien.
Hop, sa besace, ses clés… Elle filait.

Spoiler:








********************************** Fin de ce topic **********************************
HJ : En postant ici à la suite, vous postez dans l'antre de mon personnage. Veuillez donc me contacter par MP au préalable pour rendre visite à la fée mystérieuse, merci.
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