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| Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Jeu 5 Fév 2009 - 21:22 | |
| Une main sur le tronc de l'arbre, Tranlthanas regarda patiemment le Chirop' dans sa chute libre, attendant le plongeon olympique ; Hélas plongeon olympique il n'y eut pas, dommage. Mais Faust put enfin planer. Mouais, c'était pratique… Pour ceux qui savent faire. Et les gros chats, même en flammes, ça sait pas faire ; Seulement pas de bol, la chauve-souris venait de l'entraîner dans le plongeon. L'elfe visait évidemment l'eau qui se trouvait aux pieds de l'arbre et se préparait à la rencontrer sous peu sans le moindre déplaisir… Jusqu'à ce qu'on le rattrape, à sa surprise. Il se croyait théoriquement trop lourd pour que le chirop' puisse encore planer avec lui, surtout en lui tombant sur la courge à toute vitesse, mais que voulez-vous, les mystères des exceptions aux lois de la physique… Par exemple, d'un point de vue purement aérodynamique, un bourdon c'est pas fait pour voler ; Mais il le sait pas alors il vole quand même.
"J'préfère nager", avoua l'elfe dans un sourire en coin, se laissant ballotter de bonne grâce pour l'instant.
C'est ce moment que choisit Solmyr pour revenir de son essai de dague nouvelle : Devant le spectacle, elle resta un instant plantée là, les yeux écarquillés et la bouche ouverte.
"M'enfin ! Vous faites krowa là ?!"
Depuis quand son père faisait du ballet aérien avec les inconnus ? Elle aurait préféré qu'ils se battent ! Elle s'accroupit et laissa tomber dans la terre ce qu'elle tenait sur ses épaules : Du beau gibier qu'elle avait dû trouver hors de la Lagune, juste à l'orée : Un gros lièvre brun, un imprudent qui avait eu la mauvaise idée de ne pas rejoindre son terrier à temps pour l'hiver. Couverte de petites tâches de sang et de terre, Petite Sauvageonne avait l'air d'une chasseuse en camouflage. Lorsqu'elle releva la tête elle s'aperçut que son père, loin de répondre à sa question, s'était défait de Faust pour plonger. Elle s'assit et attendit, entreprenant de se faire simple spectatrice pour l'instant afin de comprendre leur drôle de manège.
Tranlthanas, dans son eau froide, sentit qu'il avait plongé à temps car à un mètre ou deux plus loin il se serait vautré en beauté dans moins d'un mètre de profondeur. Là, il effleura le fond avec soulagement… Puis, seule sa tête chafouine réapparut à la surface. Il était à quatre pattes dans l'eau et guettait l'atterrissage du Chirop'. Il revint tranquillement vers la berge, se relevant finalement lorsqu'il avait pied – et comme il était grand il réapparut vite tout entier hors de l'eau -, comme désintéressé de la suite du jeu. Bien entendu, Faust n'avait qu'à revenir sur Terre au sens propre et figuré pour que Sauvageon fléchisse les genoux et se jette sur lui en feulant, mais sans se transformer ; Et boum, nouveau roulé-boulé dans la terre, s'arrêtant un petit instant devant Solmyr au passage. Comme à cet instant c'était son père qui était dessus et Faust dessous, elle n'eut qu'à se pencher un peu pour lui sourire de toutes ses dents de louve :
"Ca a l'air bien ! Y'aime mieux quand Papa tue à la fin, mais on a dit qu'on te man'yerait pas. Y'peux youer ?"
Sans attendre la réponse, la lutte elfico-chiroptérane continua, avec Tranlthanas qui continuait à rire presque malgré lui à chaque fois qu'il reprenait le dessus. |
| | | Invité | |
| Jeu 5 Fév 2009 - 21:53 | |
| Bon... Faust était pas spécialement fait pour porter des charge aussi lourde que Papa tout en volant. Mais il profitait du courant d'air assez fort. La qeule chose qui trimait, c'était ses bras. Il préférait nager avait-il dit... Alors Faust se dirigea vers l'eau. Et quand Papa en eu marre et commença à se débattre un peu (perturbant la balance de Faust) le chiropteran ne pu plus le tenir et le laissa tomber. il y eu un gros plouf! et les chiropteran reçu même quelques micro gouttes sur lui. Faust avait entendu Solmyr et avait fait demi tour dans les air pendant que Papa sortit de l'eau. Croyant le jeu terminé et le tour de Solmyr venu, Faust ne fit pas plus attention que ça et se posa à quelque pas en face de Solmyr... Mauvaise idée de tourner le dos à l'autre...
Le roulé boulé recommença. Mais comme ils étaient de force plus ou moins gale, chacun prenait le dessus à son tour. Il vit un moment la petite tête toute barbouillée de Solmyr apparaître dans son champe de vision. Elle demandait si elle pouvait jouer. Faust repris alors à ce moment-là le dessus sur Papa.
Ah ah!
Puis il lança un regard à Solmyr... Les deux grandes créatures étaient mortes de rire et c'est en reprenant un peu son souffle que Faust essaya de répondre à Solmyr.
Ouais!
Mais ce toute petit moment de distraction permis à papa de reprendre le dessus et Faust retomba sur son dos, et sur ses ailes fatiguée..
Ouch!
Serrant et découvrant ses dents, il se mit à forcer pour reprendre la place du haut... Mais c'était sans compter que Solmyr allait probablement s'y mettre aussi maintenant... Il regarda dans la direction de la sauvageonne.
Hey att...!! |
| | | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Sam 7 Fév 2009 - 22:34 | |
| Invitation acceptée : Solmyr ne se le fit pas dire deux fois et, malgré le début de protestation et alors que son père reprenait le dessus, se jeta de toutes ses petites forces sur la chauve-souris géante, dans un grand cri de guerre. Tranlthanas dut s'écarter pour éviter le boulet de canon et il se remit sur ses pied d'un bond, passant le relais un instant rien que pour le plaisir des yeux. Il vit sa petite fille chérie rouler sur Faust et tenter de lui saisir les poignets, nullement effrayée à l'idée des griffures qu'elle pourrait prendre, même par mégarde. Avec des exclamations d'effort elle s'entêta à vouloir clouer la créature au sol tandis que son père, tranquille, partait voir le lièvre qu'elle venait de ramener.
La gamine pataugeait dans la poussière et la gadoue sans que cela ne la dérange ; Bien au contraire, elle en profitait et paraissait mettre toute sa dernière énergie de la journée dans cet… amusement. Faust parvenant sans trop de mal à lui revenir dessus, elle imita son père comme souvent elle l'avait vu faire et colla un coup de boule déterminé dans son gros museau, s'y faisant mal au passage, sonnée, mais ignorant la douleur. C'était un peu comme quand elle tombait par terre et que sa tête cognait le sol : On voyait trouble plusieurs secondes et ça lançait à l'arrière, mais si on n'y pensait pas trop ça allait.
Bien vite, l'asticot parvint, par un étrange numéro de contorsion, à passer sous le chiroptéran, se redresser derrière lui et escalader son dos jusque entre ses deux ailes. S'agrippant partout où elle pouvait, elle entreprit alors de le coller comme une sangsue, cessant toute action pour mieux rester là où elle était. Et toc.
"Taaaaïauuuuuttttttt !! Kr kr kr !"
Signe qu'elle s'amusait aussi. Elle glissait un peu sur sa peau bizarre. Mais elle voulait tenir bon ! Tranlthanas lui lança distraitement de "faire attention", comme par convenance : C'était vrai ça, ce n'était pas la peine d'abîmer Faust ! Ni de s'abîmer elle-même, avouons-le : Il était un peu inquiet quand même si elle se blessait. Par convenance, toujours, puisque toujours cet aspect sacré des divins rejetons elfiques… Mais qu'importe, après tout c'est en prenant des baffes que les joues deviennent fermes.
L'elfe alla ramasser les besaces et les plonger un instant dans l'eau avant de les ramener sur le rocher, puis y amena aussi le lièvre. Il se rapprocha ensuite de la lutte, (mini)elfico-chiroptérane pour regarder mieux, comme un observateur aguerri détaille la technique des combattants. Evidemment, rien à détailler puisque Solmyr n'avait aucune technique. Neither had he… Il se jeta à son tour sur le chirop' pour le ceinturer, écrasant presque Solmyr – qui continuait à kre-kreter - entre eux deux.
"Pas faciles tes ailes pour t'libérer, là !"
Enfin, à par battre frénétiquement, quand on se calait bien derrière entre leur base, dans le dos, il ne voyait pas en quoi elles aidaient. Même pas possible de mettre des balayettes selon lui, vu leur position ! |
| | | Invité | |
| Dim 8 Fév 2009 - 21:08 | |
| Papa laissa place à la relève quand celle-ci décida de s'y mettre. Elle avait une nouvelle fois sauté sur son torse et en avait encore éjecter tout l'air qui s'y trouvait... Mais le chiropteran eu bien vite le dessus. Après tout, vu le poids de la petite, il pouvait la soulever avec deux doigts, non? Le chiropteran faisait comme il l'avait fait avec papa. Sauf que cette fois-ci, il faisait semblant d'être trop faible contre elle pour lui laisser le dessus. Mais bientôt, il montra tout de même qui était le boss, se relevant, comme si le poids de l'enfant avait carrément été inexistant. N'empêche, dans l'action, il avait quand même reçu un petit coup de boule qui, quand elle aurait grandit un peu, risquait de faire bien mal. Mais là, ce fut plutôt elle qui vit double un moment... Mais cela ne la perturba pas... Cela rappelait inconsciemment à Faust ses tout preier mouement, quand, après avoir dévorer son frère jumeau, il avait du trouver son chein en s'aidant des ultrasons... Les premiers mètres, on se prends les murs...
Mais la mini chose n'avait pas dit son dernier mot. Elle grimpa bien vite, et Faust ne compris pas trop comment mais elle y arriva, sur le dos du chiropteran... Elle s placa entre ses ailes, apparement bien décidée à y rester... Et elle était pile là où ses bras ne pouvait pas l'atteindre...
Bien joué Solmyr!
Mais ce n'était pas fini! Faust ne voulais pas se laisser avoir par une elfe heute comme trois pommes. Et, sachant qu'il ne risquait pas trop de lui faire mal vu ses réflexe, mais aussi sa force, il était près à simplement se laisser tomber en arrière, comme pour faire mine de l'écraser au sol. Il parait qu'elle allait sauter avant et éviter ça évidemment. Mais c'était sans compter sur une intervention de papa qui l'attrappa par derrière et serra.
Ca devrait pas vous être permis d'être aussi grand à vous les humanoïdes!
Il serrait les dents, entre le sourire et l'effort... Papa lui fit la réflexion que ses ailes ne lui servaient pas à grand chose dans cette position... Il n'avait pas tord...
Mais... J'ai pas que des ailes...
Faust balaya alors les jambes de Papa d'un grand coup de queue, lui faisant perdre l'équilibre et le faisait finalement tomber à terre... Faust se retourna alors vers Papa, souriant, mais il avait complètement oublié Solmyr qui était toujours accroche dans son dos. Il servit à Papa son plus grand sourire, en faisant remuer sa queue...
Héhé tu t'y attendait pas à celle-là...
Puis des petites griifes s'enfonçant dans son dos trahir la présence de la petite fille. Faust passa sa main par dessus son épaule et alla attrapper Solmyr par le col de ses vêtements en haillons. La tenant d'une main à bout de bras, comme il aurait pu tenir un petit chaton, il la regarda en face. Puis lui tira la langue...
Temps-mort maintenant tu veux...
En effet, l'horizon devenait rose, signe que l'aube n'allait pas tarder... Faust était érinté... Il bailla d'ailleurs. Le regard du chiropteran s'attarda sur cette aube qui l'obligeait toujours à se planquer quelque part, tel un animal... Puis son regard revint sur papa...
Je crois que tu aurais perdu si j'avais pas été fatigué l'elfe!
Et ouais... Car papa, mêmele cul à terre, avait gagné. Parce que lui pouvait encore se relever et combattre, alors que chaque muscle de Faust demandait du repos. Le chiropteran offrit, en tout amitié et sans vouloir l'offenser, sa main à l'elfe pour l'"aider" à se relever. |
| | | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Mar 10 Fév 2009 - 17:32 | |
| Pas permis d'être aussi grand… Comme si y avait besoin de permission ! A ce compte-là, ça devrait pas être permis d'être chiroptéran, d'avoir des ailes, des griffes et des queues déséquilibratrices. Comment ça il avait pas que des ailes ? Ah oui, c'est vrai, c'est plein de ressources ces bestioles… Sur le cul, Sauvageon ricana un peu.
"Non, j'y pensais plus", avoua-t-il tranquillement.
Chopée par la peau du cou, Solmyr, afin de prouver qu'elle aussi avait une jolie baveuse, répondit dans une imitation parfaite au tirage de langue, en bonne et due forme, très fière d'elle. Ses bras potelés se tendirent aussitôt pour continuer la bagarre, mais déjà la créature réclamait un… Temps-mort.
"Mais… On commençait yuste à rigoler !"
La mine désappointée de la petite disparut vite dans un gros bâillement, parce que c'était contagieux cette saloperie. Comme l'amusement avait l'air de s'arrêter même pour son père, elle abandonna l'idée de tirer les cheveux bizarres du chiroptéran et resta là, pendue dans le vide comme un paquet tenu en otage. Elle regarda Faust tendre la main à Papa, qui accepta l'aide par convenance ; Ainsi s'arrêtait le jeu. Il avait un vague sourire en coin, lointain, face à la phrase de son "adversaire".
"Pas si sûr !"
Sur un simple ton amusé. Ah, elle avait bon dos, la fatigue ; C'était toujours la faute des concours de circonstance de toute façon. L'elfe ne démentait ni n'affirmait jamais plus les dires des gens. Il laissait dire et croire : L'heure de trancher viendrait ou pas, d'ici là toutes les espérances et tous les doutes étaient permis. Il n'avait simplement pas envie de relancer la boutade, à part pour imposer une nuance, moins de confiance en soi et plus de méfiance : Ne jamais dire jamais ! Surtout avec lui, élémentaliste Feu… Et d'autant plus quand on tient sa fille entre ses griffes. De nouveau sur ses pieds, Tranlthanas tendit les bras pour récupérer son paquet sale et hirsute avec affection.
"Et toi tu es fatiguée, on va dormir."
La petite sembla encore déçue : Elle ouvrit la bouche pour protester et dire qu'elle n'était pas fatiguée, mais un nouveau bâillement devança ses paroles. Son père la serra contre sa hanche, un bras sous ses fesses pour l'empêcher de glisser… Elle s'endormit aussitôt, comme par magie. Complètement claquée, la bagarre avait été la dernière action de sa longue journée, et une fois défoulée il ne lui restait plus que le repos, là où rien ne pouvait lui arriver de toute façon : Contre le corps chaud de son paternel. Effet immédiat. Comme c'était le cas pour n'importe qui dans ce monde, il n'y avait que dans le sommeil qu'elle avait l'air parfaitement innocente et adorable.
Tranlthanas se tourna vers l'eau, et les arbres au-delà : Oui, c'était l'aube. C'était pour ça que Faust voulait un temps-mort ?
"Quoi, tu supportes pas l'jour ?…" Il marqua une pause avant de se tourner à nouveau. "Mouais, à part les griffes, les ailes et la queue, c'est pas extra, chirop'… Si ta fée elle est pas d'nuit, c't'embêtant."
Il se mit à rire un peu en retournant chercher les besaces, qu'il passa toutes deux à son épaule. Il ramassa le lièvre, dont le cadavre tout entier était voué à des buts uniquement pratiques.
"Enfin, c'est souvent la nuit qu'on fait l'amour, c'jsute qu'elle va être fatiguée le lend'main !"
Il repartit de son rire habituel un instant, sachant que vu que ni lui ni Solmyr n'avaient pris la peine de définir l'expression Faust risquait pas de comprendre la vanne grivoise. Raison de plus pour l'elfe de se marrer.
"Dommage, ça peut s'faire le jour aussi. Mais pour ça faudrait supporter la lumière. T'as pas pensé à changer de race, carrément ?"
Il ne savait pas si c'était faisable, ni si l'idée en elle-même était crédible ; Eh quoi ! Qui ne tente rien n'a rien. Le pari était fou, l'elfe était pourtant prêt à parier que y avait moyen… Plus ou moins avouable, qui sait ? Tout idée était bonne à prendre… |
| | | Invité | |
| Mar 10 Fév 2009 - 21:16 | |
| Les trois créatures, aussi différentes l'une de l'autre que possible, même si deux d'entre elles avait plus que des airs de famille, rigolèrent encore un peu ensemble. Papa ayant oublié l'existance de la queue de Faust se etrouva par terre... ensuite, sur ce dernier coup d'éclat, il demanda un temps mort. En partie parce qu'il était fatigué (après tout, il avait rencontré les deux elfes parce qu'il s'était endormi en volant), mais plus encore parce que le jour n'allait pas tarder à se ramener... Et voler de jour n'était pas une très bonne idée... Pas avec les yeux qui pleurent à cause de la lumière et encore moins avec ces types qui tirent sur tout ce qui ne leur ressemble pas... Faust envoya une dernière boutade à Papa en lui disant en gros que la prochaine fois, il gagnerait... Quand Papa répondit que ce n'était pas si sûr, Faust lui envoya une tape amicale sur l'épaule. Après quoi, il lui rendit son petit monstre.
Le chiropteran fut plus qu'impressionné par la rapidité avec laquelle Solmyr s'endormi. Pour lui qui passait des heures à angoisser avant de trouver le sommeil, c'était râlant... Mais Faust reporta ses yeux sur Papa... Mouais, il y avait quelque chose qui devait les lier. Quelque chose de plus fort qu'un lien de mentor à élève comme il croyait que c'était le cas... Mais il ne savait pas quoi.
Mais Papa le sortit de ses réflexion... Le chiropteran hocha la tête négativement.
Heu... Ouais... Disons que j'y suis pas habitué...
Il rigola...
Après 192 ans dans les souterrains, si je compte bien, on peut pas changer en claquant des doigts... Même avec tous les efforts du monde...
Puis il pencha la tête, l'air perplexe quand il insinua que pour Ariane c'était embêtant... Et il enchaîna en disant que "faire l'amour" ça se faisait la nuit et le jour aussi... Mais que la nuit alors la féee serait fatiguée le lendemain... Enfin bref, Faust y pigeait que dalle. Quand l'elfe rit... Faust essaya de faire de même, mais ne fut pas très convainquant....
Hé.. Hé-hé... J'ai rien compris...
Il avait l'air plutôt comique dans ces cas-là avec son air perplexe et dépité à la fois. Mais loin de lui expliquer, Papa lança par contre quelque chose d'effrayant, mais d'intéressant à la fois... La bouche de Faust s'ouvrit malgré lui tellement ça paraissait impensable... Et surtout impossible. Et un chiropteran avec la gueule de Faust qui reste bouche bée, ça doit être à se rouler par terre! Puis il secoua la tête et se repris. Passant ses deux mainsaux quatre doigts sur son torse nu, vu qu'il ne portait plus d'armure depuis un moment maintenant.
Changer de race...
Un moment il y pensa, vraiment sérieusement... Puis il regarda Papa droit dans les yeux....
MAIS CA VA PAS LA TETE??!!
Il sourit finalement, un sourire fatigué. Il jeta un nouveau coup d'oeil sur l'horizon... Et comme le temps passe vite quand on s'amuse...
Faut que j'y aille... Essaye de pas crever trop vite...
Ouais, c'était ça que les soldats des Enfers se disaient quand ils se quittaient... Faust grimpa dans l'arbre dans lequel ils avaient joué un peu plus tôt... Une fois à la cîme, il s'envola sans un regard en arrière, à la recherche d'une planque sûre pour la journée... |
| | | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Mer 11 Fév 2009 - 22:28 | |
| - Spoiler:
- Citation :
- (après tout, il avait rencontré les deux elfes parce qu'il s'était endormi en volant)
Ou au volant, ce qui est tout aussi grave... Hm, où ça la sortie ? ==>[.]
L'aversion du soleil ou la sensibilité à sa lumière étaient un mystère complet pour Tranlthanas qui passait son temps la tête tournée vers le ciel. Il ne fit pas de commentaire, mais décidément, il ne voyait que des inconvénients à la race de Faust… Qui pourtant et apparemment refoulait l'idée d'en changer ! Allons bon, c'était un non qui voulait dire oui. Au moins peut-être. "Très bien, et toi ?"Un nouveau ricanement mutin s'échappa de l'elfe. Oui, il allait bien, mais apparemment, le chirop, plus trop pour quelques secondes… Mémorise, mémorise, tu as touché un point. Il garda un instant un sourire en coin avec un regard inquisiteur, sûr que ouais, toutes les idées étaient bonnes à prendre, même les plus givrées. Et que de toute façon, s'il était vraiment désespéré, il allait bien y réfléchir… Un Faust en humain ça donnerait quoi ? Un truc tout nu. Il pouvait bien critiquer la taille de Tranlthanas, qui était déjà bien marginale pour son peuple d'elfes, même sauvages, mais il voyait bien que les humanoïdes étaient nus. Et les elfes encore plus parce qu'ils n'avaient même pas de poils pour se chauffer un peu l'hiver ! Pas de griffes, pas de crocs, pas de peau dure, pas de coussinets... Non, il n'y gagnerait rien au change hormis la probable affection d'une fée. Les fées, c'étaient pas ces machines aussi inconstantes que les farfadets ? Qui s'attachent et se détachent de quelqu'un aussi facilement qu'on a envie d'une glace et qu'on la réprime ?… Mais fonce, crétin ! Pour du plaisir charnel et un jour de compagnie complice, les Sabrones et les Solans damneraient leurs meilleurs chevaux et leur yourte pour les uns, leurs palais colorés et tous leurs bijoux pour les autres ! Ah ben oui, c'était ni l'un ni l'autre, lui. Tranlthanas n'était pas devin – grâce à Amtharen – et ne savait pas quelle serait la suite de cette drôle d'histoire… Entre les millions de scénarios possibles, il n'en espérait aucun, il n'en voyait que la satisfaction de la finalité. Quelle qu'elle soit. Il en voudrait bien un écho dans quelques temps, rien que pour le fun… "Et toi pense à décontracter d'temps en temps…"Il se tourna vers les arbres, partant sur ses grandes pattes puisque c'était tout ce qu'il avait. "Viens danser un jour, ça f'ra rire ta dame."Et l'idée même le faisait déjà rire – encore - alors qu'il disparaissait sous les branches. [Topic clos] |
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