-> Lancement du Tournoi
[Ca fait parti du cours chronologique de mon rp, quoi]

Il était très tard dans la nuit. Tellement tard, à dire vrai, que pour certains, dans la cité, cela devait être le matin. Les boulangers devaient s'affairer, ainsi que beaucoup d'artisants. Mais baste ! Dieux que l'on sent foutait proprement.

La jeune fille - plutôt femme - du haut de son mètre 45 bien tiré, était debout dans le cercle de combat, son mince vêtement de voile tremblotant dans le vent. Son corps gracile et d'une blancheur d'opaline contrastait vivement avec la nuit qui était autour d'elle comme les bras d'un amant. Et ses cheveux... Ses cheveux... C'était une rivière de lait sur une oriflamme de noirceur. Mais cela, comme tout le reste, importait peu pour cette créature qui vivant dans l'instant.

Une espèce de gamine sentant le chien courrait tout autour de la zone de combat, criant, glapissant, agitant de petites drapeaux et ricanant comme le font les jeunes enfants. Et ils étaient rares, dans la cité.

Nous allons maintenant faire appel à un volontaire pour combattre Ruby, maîtresse de l'eau, professeur dans la Cité d'Elament

Durant la Bataille d'Elament (cette guerre contre les démons et les élémentalistes, vous savez ?) elle avait été craint des deux côtés. Pour sa puissance et sa folie. Surtout et essentiellement pour sa folie. Mais c'était loin, tout cela, pour elle. Aussi loin au bout de ses mains que les étoiles du firmament. La crainte avait fait place à la haine, lorsqu'elle s'était tuée dans un tourbillon d'énergie pure, emmenant une grosse partie des démons avec elle, ainsi que des habitants de la Cité.

Et des gosses.

Ruby soupira. Non pas à la réminiscence de ces pensées, non non, mais au fait qu'après la déclaration public du combat bonus que représentait un affrontement contre elle, il avait régné un graaand silence, pendant lequel certains des habitants qui avaient commencé à se lever pour partir s'étaient réinstaller confortablement pour profiter du spectacle.

Une bestiole de foire, donc, était devenue la Cristalléenne... Boah, ça ou autre chose, de toute façon, qu'importait, non ? Pour le moment, elle était debout sur l'arène, attendant d'un fou ou un suicidaire veuille combattre avec elle. Quelqu'un aurait-il les parties physiques nécessaires pour l'oser ?

Il y eu un grincement de porte qui s'ouvre, puis la gamine hybride chien hurla le nom du participant.

Odereur ? Ce nom ne lui disait absolument rien. Pfff... Combattre pour combattre... Du pain et des jeux, et le peuple sera content, non ?

Odereur dormait à moitié lorsqu'il entendit l'annonce faite. Il était encore dans les nuages, les seuls mots qu'il pue entendre étaient, Volontaire pour combattre Ruby, et, Professeur dans la citée. Il n'avait pas entendu la partie la plus importante, pour lui qui était que son adversaire était une maitresse de l'eau.
Odereur se leva et alla voir le garde.

"Vous avez besoin d'un volontaire, à ce que je viens d'entendre. Donc, si personne ne veut y aller moi je bien."

Le garde le regarda. Odereur n'était habiller qu'avec un simple kimono de judo, il n'avait rien en dessous à part quelque bandage. Il portait aussi une simple épée à sa ceinture.

"Est ce que vous êtes sur de vouloir y aller? Parce que je vous préviens, c'est un monstre, il n'y a pas d'autres mots pour la qualifier, c'est un monstre." Dit le garde.

"Oui, je suis sur de vouloir y aller, je veux me faire ma propre opinion sur ce monstre comme vous dite. Alors si personne ne veut y aller, laisser moi le faire. s'il vous plait. Elle pourrait être le diable en personne, j'irais tout de même." Odereur était planter devant le garde, il arborait une expression qui disait qu'il ne bougerait pas temps qu'il n'aurait pas été combattu cette Ruby.
Le garde s'écarta et s'exclamas.

"Monsieur le suicidaire Odereur souhaite relever le défi. Que l'on ouvre la porte."

La porte s'ouvrit en grinçant. Odereur passa la porte et entra dans l'arène.
Il se retrouvas en face d'une jeune fille.

"Bien le bonjour mademoiselle." Dit Odereur en s'inclinant. "On a demander un volontaire pour vous affronter. J'espère que nous feront un beau combat."

Odereur reculas de quelque pas et se mis en position de départ de course.

Et l'attente dura...
Bon, ce ne fut certes pas très long, mais quand on a des milliers d'yeux qui vous fixe avec une espèce de plaisir sadique au fond de la pupille, on sent les secondes un peu longue quand même... Et enfin, donc, lorsqu'un abruti pas fini s'échina à hurler le nom de l'adversaire (en précisant que c'était un suicidaire), la tension monta d'un cran dans les gradins.

Le pauvre gamin... Oui, c'était bel et bien un gamin. Le pauvre gamin, disais-je donc, se faire écraser comme ça pour un poids pareil... Ses jeunes jambes supporteraient-elles la pression de la foule en liesse ? Ils n'étaient là que pour voir du sang, au final, trop habitués maintenant à la guerre pour s'en passer. Mais la majorité des pisseurs qui étaient ici étaient restés enfermés dans leur prison de bois et de pierre dans l'attente du dénouement de la bataille. Des Pisseurs, cette foule d'affamé ? Même pas. Pire que ça. Des proies, éternellement. Et que tous pensent qu'Odereur était un suicidaire emplissait Ruby d'une sorte de rage sourde. De la haine. Oui, ça pouvait-être cela. Et une espèce de considération de la valeur de l'adolescent.

Ceci ne changea néanmoins nullement les intentions de Ruby. Elle gagnerai (ou pas, si elle n'avait vraiment pas de chance). Et lorsque l'humanoïde se campa devant elle et la salua poliment avant de se mettre en position de combat, elle ne put réprimer d'écarquiller les yeux d'horreur. Une horreur bien ironique par rapport à son hilarité intérieure.

La Cristalléenne avait pensé que seules des armoires à glace sans cervelle oseraient se battre contre elle, mais il était là, ce gamin. Il devait avoir quoi ? Pas plus d'une vingtaine d'année sur le stade de développement des humains et posséder un peu moins du quart de sa puissance et de sa maîtrise en la magie... Et son épée à son flanc, même si elle pouvait être une arme redoutable, aurait du être maniée par un maître pour la blesser...

Aussi... Devait-elle se battre réellement au risque de le tuer ou se retenir ? La question ne se posait pas voyons ! ... pour quelqu'un d'autre qu'elle. Il ne fallait donc pas Que Ruby blesse son charmant visage. Car oui, il était beau, cette créature d'une race que la professeur avait du mal à identifier... Il devait mesurer une bonne cinquantaine de centimètre de plus qu'elle et son épée faisait presque la taille de la cristalléenne. Son vêtement simple de facture étrangère soulignait la ligne de ses épaules et sa couleur faisait rayonner la rousseur de ses cheveux. Les manches en étaient courtes, laissant voir des gants aux doigts coupés. Probablement pour faciliter l'utilisation de l'épée....

D'un ample geste de la main, la Cristalléenne lui rendit son salut. Ce mouvement laissa libre court à la lumière de montrer la transparence du voile arachnide qui la couvrait. La jeune femme, à l'inverse du jeune homme, ne prit pas de pose défensive, ni de pose agressive.

Une cloche tinta.

Le son clair sembla résonner dans le stade silencieux alors que la puissance de la Cristalléenne se libérait. Immense, et maîtrisée. Tout autour d'elle, la pierre de l'arène se lézarda sous le coup d'un froid plus profond que celui qui englobe l'hiver. En même temps, son physique changea : des crocs vinrent dépasser d'un centimètre de sa lèvre supérieure tandis que des griffes surdimensionnées poussaient au bout de ses ongles. De la couleur même du verre ou de la glace fraîche. Et à son épaule dénudée, l'oeil unique du loup visible sur son épaule sembla luire de lui-même. Tout cela le temps d'un battement cardiaque, d'un clignement de paupière.

" Bonne chance " prononça-t-elle d'une voix claire et limpide à l'être devant elle, lui promettant ainsi de ne pas le tuer, et de ne pas le faire trop souffrir. Elle lui laissait le premier coup. Il suffisait d'espérer qu'il soit rapide...

Une cloche tinta.
Un froid assailli Odereur de toute part. Par simple réflexe Odereur activa ses semelle d'air, et fit un saut vers l'arrière.
Lorsqu'il comprit d'où venait le froid, Odereur pâlie. Cela devait être une Aéra ou pire encore, pour lui, une Aqua. Aussitôt de mauvais souvenir lui revinrent en mémoire. Torture, souffrance, agonie, voila ce que représentai ces souvenir.
Il se réceptionna parfaitement, à la limite du ring, une douleur au niveau de sa jambe l'empêcha de reculer plus.
Odereur comprit pourquoi le garde lui avait dit que cette personne était un monstre. Sous cette apparence de belle jeune fille, il y avait une créature qu'il ne pouvait qualifier avec ses mots actuel.
Une nouvelle douleur ce fit ressentir, au niveau de son épaule cette fois. Son bras se leva de lui même sans qu'Odereur puisse l'en empêcher, il désigna les gradins.

*Qu'est ce que...* Odereur comprit aussi^tôt qu'il aperçu Elisabeth, les yeux fermer, et les mains jointes. *Non pas possible, Elisabeth, tu ne doit pas intervenir, c'est mon combat, c'est a moi seul de combattre ma phobie. Je ne te laisserai pas me transformer a nouveau en marionnette.*

Odereur se concentra et bisa le lien qu'Elisabeth avait créé. Il commençait à en avoir l'habitude, à chaque fois qu'il ne pouvait plus ou pas combattre Elisabeth faisait ce genre de chose.
Odereur détournas le regard d'Elisabeth pour se concentrer a nouveau sur son adversaire.

*Je peut le faire, je peut le faire, je peut le faire.*

Sa respiration était saccadée, il avait beaucoup de mal a bouger, mais il devait bouger ou il allait mourir. Odereur pris une grande bouffée d'air frais, ces muscle se préparèrent au combat, sont rythme cardiaque augmenta jusqu'a atteindre un seuil critique, et une grande quantité de sucre et d'adrénaline furent relâchées.
Il était fin près pour le combat. Pas rassurer pour un sous, et terroriser comme un enfant devant un démons, mais il ne pouvait pas reculer. Odereur fermât les yeux et oublia tout ce qui l'entourai. Il sentie la très grande présence de Ruby, ainsi que la gigantesque zone de froid.
A la vitesse où il allait se déplacer, il ne pouvait pas se fier a ses yeux, qui plus est la glace que Ruby pourrait créé l'empêcherai de la visualiser correctement.

*Bien c'est maintenant ou jamais.*

Odereur détendit les muscle de ses jambes, et fonça droit sur Ruby. Le slalom était une chose qu'il savait faire extrêmement bien, si Ruby créait des obstacle il saurait les passer.
Il patina a une vitesse rapide, seul ces réflexes lui permettrai d'esquiver les obstacles, grâce a la maniabilité de ses semelle il pouvait changer de trajectoire sans difficulté, il pouvait même se mettre a reculer s'il le fallait.

[ Par question d'habitude dans le rp, je vais faire jouer un peu ton personnage parce que sinon, attendre une réponse pour chaque mouvement u_u'... voila quoi. Si des choses te déplaisent, n'hésite pas à me prévenir, j'éditerai ou on verra. ]

Le froid, donc, avec sa myriade de sensations, toutes plus exquises les unes que les autres. Du picotement extasique à la gifle pure et simple de températures contraires... C'était l'incarnation de la perfection, pour la Cristalléenne ici présente, une perfection seulement comblée par le sang.

Mais elle ne voulait pas répandre ici où le spectacle était plus important que l'issue finale. Ce que les spectateurs voulaient c'était des choses étonnantes, une démonstration de magie. Et seule l'interdiction de tuer restreignait la libération des pouvoirs. Heureusement, la professeur pouvait faire l'un sans l'autre : leur offrir ce qu'ils voulaient sans tuer. Remercions le ciel pour ces années d'apprentissage, ces connaissances glanées à la sueur et aux bleus.

Tout autour d'elle, Ruby avait dressé des murs de glace, non joint les uns aux autres, afin d'éprouver la rapidité et l'agilité de l'humanoïde qu'elle affrontait. Un sourire s'étendit tristement sur sa bouche lorsqu'il lui confirma ses soupçons. S'il ne savait pas se servir véritablement de ses pouvoirs, il en connaissait suffisamment les bases pour se défendre, et avait appris dans sa vie à être discret. Voila un être qui méritait d'être combattu, juste pour le plaisir de lui apprendre quelque chose.

Il avait rapidement vers elle lorsque d'une onde de magie pure, la Cristalléenne fit éclater en milliers de morceau de cristal la glace qu'elle avait confectionnée, ramenant la température à un niveau normal. Odereur - puisque c'était son nom - accusa l'énergie en chancelant à peine, se protégeant le visage des lames de glace avec son bras.

Ruby ne voulait pas le blesser. Aussi se mit-elle en position pour le sortir de la piste, campée sur ses jambes, mains jointes ( genre DBZ kamehameha XD), avec la rapidité de la maîtrise en provoqua un geyser d'eau. Le jet n'atteignit pas sa cible qui esquiva en glissant sur le sol avec une grâce étonnante pour un combat. Aussitôt, la jeune femme fondit sur lui, tous crocs et toutes griffes dehors.

Ils n'étaient séparés que d'une dizaine de mètre, distance qu'elle dévora en une poignée de seconde, lui bondissant dessus. Mais là encore il esquiva, ce qui étonna particulièrement Ruby.

C'était quand, au juste, la dernière fois qu'une de ces proies avait échappé à sa chasse ? Cela n'était jamais arrivé ! Ah ! Mais la nuance était là. Ce n'était pas une proie, ce n'était pas une chasse. C'était juste un Aera qui voulait combattre une maîtresse de l'eau, combattre une des femme les plus puissante de cette planète avec une brise marine...

" Je te félicite, tu es agile. " lui dit-elle sur le ton de la conversation, avant de faire une roue arrière, se reculant à une distance respectable du jeune homme.

Mais, aussitôt, il vint à la charge, découvrant dans son attaque son ventre et sa gorge, permettant à Ruby de le mettre à mort si elle le désirait. Un bras levé, l'air sembla se condenser autant de sa main, devenant presque visible.

* Une lame ! *

Au lieu d'esquiver, la Cristalléenne se rua elle-aussi sur le jeune homme, tentant de bloquer dans ses mains ce bras armé. Plus grand que lui, lorsqu'elle attrapa ses mains, ses pieds ne touchèrent plus le sol et, prenant appuie sur son ventre de ses deux pieds, Ruby se projeta plus loin, la lame emportant une mèche de ses longs cheveux avec elle.

Les fils couleur de lune tombèrent doucement sur le sol, tandis que le tapage qui avait commencer aux premiers instants du combat cessaient totalement. Les yeux sanguins de la jeune femme suivirent la chute solennelle d'une partie de son corps, puis revinrent se planter dans ceux du jeune homme.

Aucun bruit.
Le temps qui s'arrête.
Elle attendit la suite.

La peur avait réussi à prendre le dessus, lors du bond de Ruby, laissant son corps réagir au évènement extérieur. Il se voyait très nettement et au ralenti faire un pas sur le cotée ainsi qu'un quart de tour, pour esquiver.
Ruby se retrouva juste devant Odereur après l'atterrissage. Le bras droit d'Odereur se souleva, le poing a moitié fermer comme s'il tenait une épée. Odereur sentie son énergie affluer dans son bras droit. L'énergie continua sa course jusqu'à arriver dans sa main, là elle commença en prendre forme.
Odereur comprit aussitôt ce qu'il allait se passer, si personne ne l'arrêtait, il allait crée une épée d'air. Une arme à double tranchant. Mal créé, la pression contenue dans l'épée se relâcherait en explosant, et déchiquetant tout ce qui se trouvait dans une certaine zone, centrer sur l'épée. Mais bien créé, l'épée se révélait extrêmement maniable, aucun poids, et dangereuse car contrairement au épée classique elle, elle déchiquète la chair et un peut tout ce que l'on voulait si l’on savait doser la résistance de l'épée, la pression que l'on mettait dedans, et la force du vent aussi.

*Non tout mais pas ça. Je ne veux pas à nouveau perdre mes mains. Que quelqu'un m'arrête.*

Le vœu d'Odereur fut exhausser, pas vraiment de la manière dont il l'espérait, mais bon. Ruby venais de lui agripper le bras. Une douleur se fit ressentir dans le bras. Ruby appuya ses pieds sur le ventre d'Odereur, et le poussa tellement fort qu'il en eut le souffle couper.

*Quelle force.*

Ruby y avait mis tellement de force qu'Odereur perdit l'équilibre, ce qui était rare. Il se sentit tomber en arrière, plutôt que de déplacer un pied pour rétablire son équilibre, Odereur sauta, pour atterrir sur ses mains.
Pied et jambe tendue, Odereur releva la tête.

*Tu viens de me sauver les mains, mais, je m'excuse , je dois te vaincre pour vaincre ma peur.*

Plus le temps passait et moins Odereur avait de puissance. La peur continuait à gagner du terrain sur sa volonté. Plus la peur gagnait du terrain moins Odereur avait de faciliter pour bouger.
Odereur commença une danse pour le moins inhabituel, il dansait sur les mains. Odereur se mis à virevolter dans tous les sens, par la même occasion il lançait une énorme quantité de lame de vent avec ses pieds. Trois lames partire en direction de Ruby, Une autre lame partait dans la direction opposée, deux lames passerai 5m sur la droite de Ruby en laissant un large sillon sur la piste et une dernière 10m à gauche.

Odereur commençai à s'apercevoir de la réel distance de niveau qui le séparait de son adversaire. Pour la première fois depuis longtemps il commençai à envisager qu'il venait de faire une très mais très grosse bêtise. Il commençai à envisager la défaite. Un moment de faiblesse, c'est tout ce dont sa peur avait besoin pour le paralyser. Odereur s'étala de tout son long, il lui fallut quelque instant pour reprendre le contrôle de son corps. Il fit un bon pour ce relever mais trop tard l'attaque de son adversaire était déjà sur lui. Esquiver lui était impossible elles étaient trop nombreuses, il lui fallait donc percer.

Odereur attrapa la garde de son épée est utilisa la vitesse de son épée lors qu'il dégaina pour lancer une vague de vent avec le plat de la lame. La vague frappa les lances, ce qui en dévia la plupart. Mais pas suffisamment, les jambes paralysées, il ne pue que subir l’attaque et limiter les dégâts.

Sur toute les lances, seul une seule le toucha, mais se fut suffisant. La lance lui transperça l’épaule droite et y resta coincée. Odereur ne put contenir le crie de douleur, mais il fut vite couver par le bruit du geyser qui arrivait.

*Ouille. Je vais le sentir passer celui-là.*

Odereur activa, juste par réflexe sa protection d’air. Il savait que même avec ça il ne pourrait arriver à éviter l’attaque. Trop de puissance dans l’attaque de Ruby, trop de peur dans l’esprit d’Odereur, pour pouvoir y arriver. La douleur et le poids de la lance de glace n’arrangeai rien.

L’attaque le frappa de plein fouet, et sa protection commença son travail qui était de forer l’air, alors qu’ici c’était de l’eau qu’elle forait. Pendant quelque seconde le forage fit son effet, Odereur subissait la pression de l’attaque, mais pas suffisamment pour l’éjecter de la zone de combat. Malgré la protection l’eau réussie tout de même à passer outre et lui lacéra les muscles des bras et des jambes.

Lorsque l’attaque cessa, Odereur était dans un état pitoyable, son beau kimono tout blanc était déchiré et l’on pouvait bien voir la multitude de blessure d’où le sang coulait. Odereur était bel et bien bloqué, il ne pouvait même pas parler pour annoncer, s’il abandonnait ou non. Il était comme statufié, à part sa respiration qui était toujours présente, rien ne laissait paraître qu’il était vivant. Le poids de la lance qui était planté dans son épaule le fit basculer en avant, et Odereur termina face contre terre. Après quelque seconde d’attente, l’arbitre annonça :

Mince, elle avait mal calculé son coup.
Normalement, il aurait du éviter sans problème les lances, la jeune femme n'en avait envoyée qu'une dizaine, aussi épaisses qu'un doigt d'homme, plus dix fois plus solide. Mais, malchance malheureuse ou coup du destin, l'une de ces précieuses aiguilles de divinité était venu se ficher, paf, comme un baiser sur la joue d'une amante, directement dans l'épaule du jeune homme. Et le bruit du craquement des os ! ce bruit ... Délicat. Comme celui des mâchoire d'un loup qui se referme avec nonchalance sur la gorge d'une proie. Mais en moins définitif.

La jeune femme contrôla son geyser pour le faire un peu moins puissant, pour le coup, mais une fois lancé... Une fois lancé, il fallait une concentration prodigieuse pour le contrôler parfaitement, concentration malheureusement presque totalement annihilée par le bruit de l'os qui se déchire, de la chair mise à nue. Ce fut donc un jet d'eau un poil de cul de nain moins puissant qui fut projeter contre l'humanoïde devant elle.

Et lorsqu'il l'accusa, Ruby sût qu'elle avait gagné. On pouvait survivre et combatte entre longtemps avec quelque chose de fiché dans le corps. Elle l'avait vu, cela, lorsque de la Bataille d'Elament. Des êtres de toutes les races, combattant pour protéger leur maison, leur territoire, combattant sans se soucier du lendemain. Elle avait vu un elfe mourir, une flèche fichée entre les deux yeux avant même le commencement global de la bataille. Puis, pour les retraites, elle avait également vu le courage de nombreuse personne pour en protéger d'autre, se plonger au coeur de l'action, en sachant pertinement qu'ils ne s'en sortiraient pas. Dans ce tourbillon de tripes, d'os brisés et de sang, la jeune femme avait vu toutes les réactions humaines possible. Et au fond d'elle, elle leur trouvait un certain intêret.

Odereur tomba face contre terre. L'arbitre hurla quelque chose qui résonna étrangement aux oreilles pointues de la cristalléenne. Gagné ? Elle avait vaincu ? C'était tout, il n'y avait rien d'autre ? Les autres combats avaient eu l'air beaucoup plus divertissant et plus longs.

A pas de loup, elle s'approcha de son feu adversaire et le retourna afin de voir s'il n'était pas mort. Il avait bien du courage, ma foi. La Jeune femme regarde l'étendu des dégâts qu'elle avait causé et soupira. Encore une fois, on l'insulterai dans son dos dans la cité. Assassin, meurtrière ! Mais bon, c'était un combat loyal, et le jeune homme était au courant des risques.

Les Soigneurs se préparaient à venir mais, idiots qu'ils étaient, ils retireraient la lance au lieu de la faire fondre, provoquant des dégâts supplémentaires et Odereur perdrait à jamais l'usage de son bras. Non. Ruby se concentra et fit fondre la lame, emmenant avec l'eau tout l'ichor souillé, laissant une plaie qui saignait, certes, mais ne bousillant pas la bouillit sanglante que formait le sang et les os.

Elle appliqua ensuite ses mains au dessus de la plaie, insinuant dans le corps du jeune homme de l'eau qui tout remettre en état. Fermant les yeux, elle se pencha plus sur lui. De loin, on aurait pu avoir l'impression de voir un chacal au dessus de sa proie morte, mais il n'en était rien. Usant de son dos, elle fit se mouvoir l'eau dans la plaie, remettant sans douceur les os et les fragments d'os en place. Hurla-t-il ? N'hurla-t-il pas ? Ruby n'eut pu le dire, toute entière sans sa tâche de reconstruction.

Une fois certaine que tous les os furent de nouveau en place, elle tenta de joindre les lèvres des deux plaies, sans y parvenir. C'était bel et bien ouvert ! Il faudrait une aiguille et du fil, si on voulait faire quelque chose de propre. Du bout de ses doigts, elle caressa les lèvres boursouflées de la première plaie, faisant naitre le froid pour, d'une façon, l'insensibiliser. Pourquoi ne pas l'avoir fait plus tôt ? Bah, on peut pas penser à tout, hein.

Les longs et fins doigts d'albâtre de la fée se mirent en action, entre eux une mince aiguille de glace, à son chas, un fil d'eau qui se solidifierai plus tard.

" J'ai presque terminé, ne t'inquiète pas. " Chuchota-t-elle à Odereur. Il n'était pas mort. Sa respiration fait se lever doucement son torax. Et les paroles de la cristalléenne commencèrent à emplir le silence. Elle parlait comme à un animal sauvage, elle-même parlant COMME un animal sauvage. Mais au final, c'était plus le ton apaisant de ses paroles qui avait de l'importance.

" Ne remue pas, la cicatrice risque de trop se voir après. Tiens-toi tranquille. Tu sais quoi, tu es vraiment courageux, tu es grand, c'est bien, regarde, voila, j'ai terminé. "

La plaie principale était refermée. Le reste, les petites marques d'où suintait quelques perles de sang, se refermeraient toutes seules avec le temps. c'était un grand garçon, non ? Il survivrait à quelques cicatrices supplémentaires. La Cristalléenne, elle, n'en avait aucune, si ce n'est une toute d'or, le long de son flanc droit, souvenir mortuaire de sa précédente résurrection. Parfaitement visible, également, à cause du peu de vêtement qui couvrait son corps.[i]

" Peux-tu te lever ? " [i]demanda-t-elle doucement à son adversaire.

*se permet un up*

[HRP] T'a eu raison. J'avais oublier qu'on ne l'avait pas finis.[/HRP]

La douleur, voilà une chose qui ne pouvait pas s'oublier. Il existe plusieurs type de douleur, certaine que l'on peut voire, d'autre qui sont bien plus dur à apercevoir.
Heureusement pour Odereur, la lance fiché dans son épaule, fessais partie de le première catégorie. Il avait apprit à ne pas montrer sa souffrance, après tout il avait connue bien pire. Lors des soins brutaux que Ruby lui appliqua, Odereur aurai bien pu hurler, mais il ne le fit pas pour deux raisons. La première était simplement que même blesser il avait un peut de fierté, souffrir en silence tant que l'on peut lui avait souvent sauver la vie. La seconde était encore plus simple, il était paralysé par la peur.

Pour lui tout les élémentaires d'eau, ou plus communément appelés Aqua, suffisamment puissant pour le mettre dans cette état, étaient des tueur née ainsi que des sadiques en puissance. Le peut d'élémentaire d'eau qu'il avait rencontré jusque là n'avait fait que lui confirmer cette certitude. Il en était même venu à généraliser ces cas particulier à tout les élémentaires d'eau.

Le souvenir d'un Aqua lui revint en mémoire. Pourquoi fallait-il qu'il se souvienne d'une scène qu'il avait mis prés de 50 ans à oublier. L'épreuve de sélection, voilà où il l'avait affronté. La douleur, voilà ce qu'il aimait, mais pas que la sienne, celle des autres aussi. Durant l'affrontement l'Aqua avait transformer en glace les mains d'Odereur et les avait ensuite détruit. Odereur ne due qu'a l'intervention de ses compagnons, qu'il ne subisse le même sort. S'en suivie une régénération lente et douloureuse de 24h. Il fallut le pouvoir conjuguer d'un maitre Terra, et d'un maitre Aqua, pour soigner Odereur et lui rendre ses mains qu'il avait perdue. C'est la raisons pour laquelle ses mains ainsi qu'une petite partie de ses bras n'était pas de la même couleur que le reste du corps.

[pas grave, j'étais pas très présente en même temps u_u]

Le blanc de l’œil et l’île de la prunelle.
C’était ce visage là qu’avait la mort, se dit instinctivement Ruby. Le blanc de l’os et le chatoiement de l’iris. Les couleurs variantes de la putréfaction. Que lisait-elle sur ce visage ? La peur, et rien d’autre? La peur et peut-être, l’étonnement, mais surtout un effroi si grand qu’il se suffisait à lui-même, bloquant tout autre sentiment. Fusse-t-il sensoriel.

Elle se souvenait, maintenant, de ce visage. Le blanc, le noir. Le Drow, et la lame qui, avec une lenteur désespérée, s’insérait entre ses côtes, venant chatouiller un foie riche en sang. Puis le noir du ciel, et rien d’autre. L’ombre et la lumière. Tétanisée par ce regard, elle resta droite comme une chandelle, bougie resplendissante dans la nuit séculaire de ce lieu de combat. Pourtant, nulle ordalie ne s’était déroulée, juste un combat, preuve futile de la stupidité des hommes.

Divertir par le sang.
Un auteur dira dans des siècles et des siècles, lorsque le souvenir de la magie ne sera que des fumeroles de bûchés dans le vent : du pain et des jeux, et le peuple sera content. Les atrocités de la bataille n’avait donc pas rassasiés les plus cruels. Ils leur fallaient encore des combats gratuits, avec un sang versé amicalement et de la douleur, des amputations opérées pour le divertissement.

L’hallali n’avait pourtant pas sonné, et la rumeur lointaine des hourras du public revint aux oreilles de la Cristalléenne. Et, noyant son étonnement dans l’attente d’une réponse, répéta encore :

«  Peux-tu te lever ? »

Avant que sa main, fausse amie, ne se tende.

Les soigneurs s'approchaient enfin.

Avaient-ils lutter contre leur peur de la Professeur ou se sentaient-ils rassurés par la non-mort du jeune homme ? Ruby ne le savait et, tendit qu'elle calait l'aisselle du bras valide d'Odereur sur son coup et transvasait tout son poids sur elle, la jeune femme héla ce qui semblait être un ange pour qu'il lui donne du tissu.

Ravie de voir sa rapidité, elle lui confia le corps fébrile de l'Area. Experte ou habituée, Ruby prit nombre de précautions pour plier le coude de son ancien ennemi, nettoya une dernière fois l'endroit où se trouvait la plaie et lui mis le bras en écharpe. Ce n'était pas son rôle mais elle s'en sentait obligée : la guerre était fini et pendant celle-ci, elle n'avait aidé aucun blessés, dispensant juste la mort. Doucement, elle lui caressa le visage et lui tint des propos confiant, observant ses yeux s'ouvrir et se fermer.

* Tu parles d'un combat bonus * se dit-elle à elle-même.

" Vous " dit-elle à l'adresse du soigneur " Lorsqu'il sera un peu remis, ne lui dites pas que c'est moi qui ai fermé sa blessure, compris ? " Elle acquiessa du menton.

Pourquoi la Cristalléenne avait-elle donné cet ordre ? Qui sait, peut-être tirait-elle satisfaction de la réputation qu'on lui donnait. Au moins, elle n'était pas, à l'inverse de centaines d'habitants, dérangée par les vagabonds ou les mendiants de la guerre, trop crainte pour qu'on espère sa miséricorde ou sa générosité. De toute façon, si jamais Odereur cherchait un peu ou tendait l'oreille, il apprendrait qui l'avait aidé et cela l'indifférait, tant qu'il ne venait pas la remercier de sa "gentillesse".

La jeune femme lança un regard un public, certaine que son adversaire était trop dans les vapes pour ne serait-ce que seulement se rendre compte qu'il était vivant. S'il y eu des ovations en son honneur, la Cristalléenne ne les interpréta que comme des hourras et de la joie face au sang versé, ou des injures pour la survie. Mais elle ne cracha ni sur le sol, ni ne sourit pour eux. Les spectateurs des combats ne méritaient que le mépris, et alors qu'elle s'en retournait sur son siège pour "admirer" la fin du spectacle, elle se demandait si jamais elle aurait l'occasion de revoir ce courageux adversaire...