Catastrophes Naturelles

Oui, encore et toujours votre hôte, Julie la Conteuse, Parle'd'Or pour les connaisseurs. Je suis partout où je dois être, je parle comme vous ne devez pas parler, je sais, mais je me tais, et je divertis lorsqu'il le faut car les paroles sont un art que vous ne connaissez pas.

Bref. Vous n'êtes pas là pour écouter la liste de mes expériences, ni celle des exploits que l'on m'alloue. ce serait long, bien sûr. Vous êtes là pour les inondations meurtrières, pour les noyades dans la boue fétide des marais. Je dois vous avouez que je préfère de loin les balades champêtres avec les fées et les nymphes. Les accidents m'intéressent peu, ma foi...

Vous ? Qui êtes vous ? Ma foi, si vous ne le savez pas, je ne suis pas la mieux placée pour le dire. Mais comme je vous l'ai déjà souligné, je sais des choses que vous ignorez. Alors soit.

Vous êtes des idiots, bâtards débilisés par la consanguinité. Vous croyez pouvoir contrôler des pouvoirs qui ne sont pas vôtre et, naturellement, vos pas vous ont mené ici, là où à eu lieu un carnage sans nom.

Les cadavres dépassent parfois de la vague de boue. On voit encore des bras tendu vers le ciel, aux doigts rongés par les charognards, tendant leurs serres sèches vers le firmament à l'appel d'une aide qui ne viendra plus. Oui, il est trop tard. Vous n'êtes que des limaces impotentes, croyant pouvoir résoudre les mystères de l'univers entier alors qu'à peine vous effleurez la conscience que vous avez de vous-même.

Vous avez entendu dire que de graves accidents survenant, plus au nord, vers les villages des marais. Ils ne vous sont pas inconnu, bien sûr. Il faut de la nourriture et des outils pour Elament, que cette ville elle-seule ne peut fabriquer. Alors, tout autour se sont construit des villages, uniquement habités de créatures magiques. Mais, un par un, au fur et à mesure que les pluies tombent, les villages ont été recouvert par les eaux boueuses du fleuve, et nul ne sait pourquoi.

C'est la première fois depuis des siècles. La première fois et sûrement la seule. D'où vient donc cela ? Et, alors que les dernières pluies du printemps tombent et que la fonte des neiges de l'aval vient, de plus en plus de villages disparaissent, et de plus en plus de villageois meurent.

Vous ? Vous êtes une troupes formées sur le tas, unie par la volonté de résoudre un mystère. Vous vous choisirez un chef sur le tas également. Vous êtes libre de faire ce que vous voulez, bien sûr. Mais, si ce n'était la faute de personne ? Vous êtes divisés.

Traquenard démoniaque, forces naturelles... Dirigez-vous plutôt vers le lac...


[Début de la quète]

Depuis le temps que cet endroit était dans cet état...

Les marais, habituellement humides, sombres et presque tropicales, avec une chaleur étouffante malgré la présence d'eau en grande quantité. Mais maintenant, avec ce dérèglement de la venue des eaux tout avait changer. Les rares chemins se retrouvaient soit recouvert d'eaux vaseuses, soient libérés de toute contraintes aquatiques. Certains bras des mariais se retrouvaient ainsi totallement assechés, des cadavres de poisson et autre créatures marines qui n'avaient pu s'échapper jonchaient le sol. À certains endroit il y avait juste assez d'eaux pour permettre à la vase d'être glissantes, attention où vous mettez les pieds et les pattes. Et le spectacle n'est pas des plus réjouissant... Plus vous vous enfoncés dans les marais plus le tableau devient catastrophique. Vous auriez presque envie de dire que les marais étaient un endroit acceuillant avant.

Vous ne connaissez pas le point de rendez-vous. Vous savez juste qu'un certain Inou à appellé les sentinelles et les gardiens à la rescousse de cet endroit. Et au vu de l'humeur du message on avait tout intérêt à obéir ou il fallait s'attendre à une revanche de la part de l'individu au caractère excessif.
Mais ce que la plupart ignore c'est que ce Inou est en fait une femme. Bon c'est vrai qu'on dirait pas une femme tellement sa féminité est passer par la trappe. On dirait plus un jeune garçon frêle et maigrichon mais attention à vos paroles. La demoiselle est farouche et n'hésite pas à faire parler ses poings plutôt que sa langue. si vous tendez l'oreilles vous pouvez d'ailleurs l'entendre : des grelots. La jeune femme avait décidé que, pour se reconnaître, les sentinelles et gardiens venus ici porteraient des grelots, ainsi ont pourrait savoir où ils se trouvent rien qu'en écoutant alentour.

Sautant de souches en souche pour éviter de s'engluer les pattes dans la vase boueuse, Inou rejoignait les habitants, qu'il s'agissent d'animaux pacifiques ou de races magique, le fait est qu'il fallait les aider. Inou avait plusieurs Noname dans les bras, elle avait eut du mal à les séparer de leur sources mais celle-ci s'étant tarrie les petites créatures serait certainement morte de faim dans peu de jours. Plus loin, au bout du chemin attendait une barque ; un vieil homme s'occupait de la pousser, cet endroit des marais étant suffisament recouvert d'eau pour le moment. Inou aurait été incapable de vous dire à quel race appartenait le vieil home tant l'âge avait marqué son visage. Mais le fait qu'il l'aidait été suffisant à l'hybride.
Elle posa les Nonames prèt d'une tasse d'eau poser au fond de la barque et soupira.

*Pourvu qu'il arrivent vite... Je commence à être débordé...*

Mais il faut faire attention à vos voeux, car selon le parchemins de leur ami disparut quelque chose à emprunter le chemin qui mène de la mer à ici et l'envahisse.

(Sentinelles ? Gardiens de la cité ? Simple passant ? Qu'importe, venez aidez !
Si cet endroit ne vous conviens pas vous pouvez aussi aller ici =>
Début de la quète_ Merci)

Ce jour là, Marth avait finalement décidé de faire son travail dans la cité, et quand il avait reçut la lettre, c’était pendant qu’il secouait un voleur qu’il avait surpris à prendre quelques petites choses sur les commerces de rue, il l’avait d’ailleurs peut être un peu trop brasser, car quand il l’avait lâcher pour prendre le parchemin du bec de l’oiseau, l’homme était rester inertes un long moment au sol, et ce même après son départ précipité. Bien entendu, de sa masse, il avait passablement ouvert un passage jusqu’au porte de la ville. Malgré qu’il ne faisait pas partie de cet endroit depuis longtemps, il avait cependant échoué sur les rives des marais, et il en connaissait le chemin, pour ce rendre ou pour en sortir. Le soir du naufrage lui revint en tête pendant qu’il courrait à vive allure, car l’endroit n’était pas si près, il fallait le dire.

Il n’aimait pas l’idée qu’une bout de terre qui l’avait rescapé était maintenant victime d’une quelconque destruction, et alors que l’oiseau qui avait fait office de messager voletait très haut dans le ciel, celui-ci, gris comme le pelage de Marth, ce mit à bruiner à mesure que le paysage déferlait considérablement autour de lui, ses pattes ne touchant même plus terre. Et pendant qu’il coursait le temps, l’oiseau qui ne volait que les jours de pluie piqua vers lui, et le félin ne le sentie guère, mais fini par se rendre compte que ses pas s’accompagnaient d’un bruit étrange, voir cristallin, un petit bling bling annonciateur.

Il sentait la pression de l’air contre son visage, et son œil était à demi fermé pour ne pas être déshydraté d’une quelconque manière. Mais à mesure de la progression, une pluie battante commença à rattraper l’hybride lion. Et cette pluie qui l’avait poursuivie depuis qu’il s’était réveillé dans cet endroit bien différent de tous ceux qu’il avait connue semblait vouloir ralentir ses pas, le rendre lourd, le faire glisser dans une herbe qui devenait plus dense, bien plus dense, et boueuse.

Cas cela ne tienne, car ses pattes ne touchaient désormais plus le sol d’une quelconque manière, et dans sa vitesse, dans ses bonds, il sentie le vent conduire l’odeur des marais, et celle de plusieurs morts, le son des rescapés, et un bling bling semblable au sien. Le borgne apparut sur les lieux rapidement. Sa mission était de défendre et de sauver, si il avait bien tout capté, et, à la vue qui s’offrait à lui, il comprit vite ce qui s’était passé, ou du moins, à défaut, il en déduis certaines choses

Il vue, rapidement, des amas de toute sorte. Corps, boue, surtout de la boue, des objets, débris de plante, et une volée de mouche qui s’en donnait à cœur joie d’embêter cadavre et blessé. Et à ce stade, le tout ruisselait d’une odeur angoissée, dégoûtante. Le ciel était toujours gris, mais bien plus foncé, et il semblait d’acier alors qu’une multitude de gouttes y tombaient à chaque seconde… Si quelqu’un savait contrôler l’eau, s’aurait put être une nouvelle moins décevante.

Les clochettes qu’on lui avait posées dans la fourrure teintaient alors qu’il marchait de long en large, prenant rapidement connaissance des lieux avec son œil valide. Mis à part la boue, il voyait quelques mouvements désespérés, en dessous comme au dessus…

Marth ne fit pas grand cas du danger, ses pattes ne pouvant pour l’heure tout simplement pas s’enliser. Et cela dit, il en fit rentrer deux, et quand il eut quelque chose entre elles, il tira bien fort, pour entendre crachoter et tousser deux bestioles, mais comme il n’était pas temps de regarder de quoi ça avait l’air, il se secoua les pattes et se mis à répéter l’opération, usant de sa queue comme corde, de ses pattes avant et de sa gueule comme mains…

À cela, il tentait de remettre habitant et bête, bien que parfois il ne distinguait pas les uns des autres, à des endroits secs et donc surélevés.

Il était occupé à tirer une créature hors de la boue, quand ses oreilles pointèrent vers le haut, était-ce encore le son d’autre clochette ? Une personne peut être ? Était-ce loin ? Non plus. Droit devant lui, plus au centre des évènements, bien plus près du danger, également… car avec la pluie venait la croissance de la boue. Si seulement quelqu’un pouvait déplacer toute cette terre et en faire de la cuite !

Marth se secoua, et reprit ses bonds, parfois sur une souche surélevée parfois au dessus de la marre boueuse, dans son ascension, plusieurs petites bêtes étaient venues s’accrocher à sa fourrure en l’attente d’un coin plus clément, puisque son corps était assez vastes pour accueillir une petite population, par exemple, de bestiole diverse et varié…

Au bout d’un certain temps, il revint vers un endroit plus clément, et laissa tout ce petit monde descendre de son corps, surpris, curieux, mais trop occupé pour grogner contre étrange situation qu’être devenu un transport… Cela dit, il souffla un peu assis, pattes avant écartées, épaules plus haute quel a tête, mais toujours à l’affût, puis il se mit à observer l’autre bête dont le son des clochettes s’élevaient. Ça avait des oreilles poilus comme lu, mais un corps bien plus humain, et des mains et des pattes… une queue?

Marth murmura quelques trucs de son parfait orque, et reprit le boulot, en l’attente d’un évènement plus palpitant, peut être.

[Ici me convient, personnellement.]

(Bon personne à répondut à mes mp... Tant pis ce sera toi et moi !)

Inou discutait avec le viellard... Enfin discutait, c'était un bien grand mot... Disons qu'elle l'engueulait plus qu'autre chose. Le vieil homme avait beau expliquer calmement la situation à la demoiselle n'en était qu'elle lui criait dessus.

"Comment ça une invasion ? Mais pas question ! Ils sont où ces enfoirés que je leur botte le derche !"

C'est à ce moment là que ce gros truc plein de poil débarqua. Inou fut plus surprise de voir toute une floppée de bestioles descendre et sortir des poils de la créature que de la présence d'une pipe dans son bec. Elle le regarda la regarder puis repartir secourir des petites créatures. La présence de clochettes laissait deviner que ce truc était une sentinnelle... Bah mince, déjà qu'elles étaient pas nombreuse celle là mais si en plus on en met des grosse bestioles comme ça... Inou soupira et s'approcha de lui.

"Bon mon gros écoute. J'suis Inou, j'suis une sentinnelle comme toi. On doit trouver des trucs qui ont envahit les marais. L'autre vieux là dérrière il m'as expliqué qu'elles avaient l'air de femme poissons, un peu comme les sirènes mais en différents... Bon voila le plan : on les cherche, on les toruve et on leur botte le derrière pour qu'elle se tirent que le marais redevienne normal. Ok ?

Inou attendit la réponse de cette créature, en espérant qu'il ne serait pas trop récalcitrant.

[Hmmm, que de résignation!]

Marth observa l’être caractériel qui lui faisait face, et qui lui parlait même sur un ton qui ne lui revenait pas particulièrement. Plus petit, petit fragile, il eut une envie toute naturelle de remettre à l’ordre du jour la chose. Son œil valide le regardait d’un air bien bête, et non pas stupide, mais plutôt sombre. En toute réponse à cette ordre déguisé, bien qu’aillant clairement compris que des femmes poissons étaient la source de toute les emmerdes du moment, il profita de la charmante boue qui lui prenait un peu la fourrure, et se secoua avec force, tout en élégance.

Puis, tranquille, il prit le temps de ce lécher les dents, et, ensuite, il répondit de sa grande voix rocailleuse, agacé par le laissé aller de l’autre Sentinelle… cela dit, d’une patte rapide et bourrue, il la prit fermement, soudainement, et la déposant sur ses vastes épaules, peu déranger par son petit poids. D’un coup de patte, il se releva complètement le fessier, et ainsi dans les airs, le truc à oreilles poilues n’avait pas grand moyen de redescendre, du moins de son avis. D’un léger concert de clochette, il grogna quelque peu et, s’étirant, il déclara, bourru :

« Moi, c’est Marth… » La fin de son nom suivie une résonance toute en r.

« Si j’ai bien compris, on va à la pêche. » Il jeta un coup d’œil circulaire, observant les survivants avec une certaine menace.

« Accroche tes pattes, gamin, ça risque de ballotter… » Il fit un très bref sourire, ressemblant plus à une exposition d’incisive pointu…

Les oreilles en arrière, l’énorme félin s’élança au dessus de la marre de boue, chargé d’Inou… Sous ses pattes, de légères traces lumineuses survenaient à chaque pas, l’empêchant de tomber, lui et son paquet. Sans aller trop vite, il s’enfonça dans les marais.

Si l’odeur était féroce au début, plus on quittait la terre, pire elle était. Les plantes, suaves, s’élevaient de partout, et bientôt des insectes se firent sentir et entendre de toute part. L’humidité, affolante, était grandement désagréable…
Mis à part le bourdonnement, on n’entendait peu de chose… et pourtant, à l’affût, Marth guettait. Au vu du caractère de la seconde sentinelle, cela dit, il n’avait aucun doute d’être alerté si quelque chose venait à arriver… Grognant de sorte qu’il fallut lui toucher pour l’entendre, il avançait maintenant lentement… Ni son de clochette, ni craquement de plante, de l’eau vaseuse se voyait parfois surmonter d’une bulle ou deux. Sur le chemin, il avait suivie les cadavres, voir les morceaux de ceux-ci, cherchant la source probable… à éliminer...

Déposant enfin patte à terre, le lion resta attentif aux indications de la chienne, n’aillant jamais vraiment de mauvaise intention face aux canidés, n’en aillant d’ailleurs pas plus qu’il ne le fallait pour n’importe qu’elle autre créature, peut être mis à part les êtres à tentacule, voir à quelques nageoires. Sa lourde et massive carcasse sur les pas de la pisteuse, il contourna le cadavre sans plus de familiarité, celui-ci lui rappelant quelque période nul de sa vie. Cela dit sans faire dans l’émotionnel, il rumina encore la pensée qu’Inou contrôlait le feu, lui qui détestait les flammes. Mais passons!

Il s’ébroua encore, la queue fouettant son espace, déblayant son immaculé fessier d’une ribambelle de créature étrange et persifleuse ainsi que tout ce qui pouvait bien se trouver à l’arrière de sa personne. Comme quoi, ça lui cassait un peu les couilles toute cette histoire. Grognon mais discret, ses puissantes pattes à l’affût, il progressa à la suite de la petite, qui semblait de toute façon mener la situation à bon compte, le ventre près du sol, chasseur.

Sa proposition était intéressante, et il y répondit donc d’une fantastique expression faciale, soulevant le bord de sa gueule sur la gauche, en un espèce de sourire édenté de pointes aiguisés.

L’air d’être couché en sphinx, bien qu’en fait il ne fut que sur le bout de ses pattes et de son bide, soulignons le, il se concentra sur le manque d’air environnant, tentant de chasser par la même occasion, une humidité plus qu’embarrassante…

La tête basse et les omoplates saillantes, il se connecta au sol, ses pattes ressentant les moindres mouvements environnants, des clapotis du bassin aux petites bêtes souterraines.
Mais tout ceci n’était que détail, bientôt, il ne fut plus question d’une impression de boire une gorgée à la moindre respiration, tapis dans l’ombre, les yeux fixes, il fit une première tentative…

Autre que de marcher dans le vide.

D’un claquement de queue, il en expulsa quelques une, puis quelques autres.
Mais le nombre était incertain, et la force de frappe, pas si puissante.

Il espérant qu’Inou soit vive, bien qu’il put à loisir s’occuper des cas tombant de manière éparse dans la boueuse nature les entourant.

Vaillant, il étira une patte griffu, en attrapant une qui avait décider de choir sur le sol, la tirant dans le buisson touffu où il se tenait, peu impressionner par la ranger vicieuse de ses dents, sa dur peau d’Orc résistante…

Mais que faisait la chienne?

L’expression du visage était vraiment bizarre…

Cette bestiole était bien plus animale qu’elle, Inou n’avait pas particulièrement peur ou curieuse. Non mais cette créature était pleine de ressources, differement qu’elle mais non négligeable. Il était certainement plus fort physiquement, plus rapide dans sa manière de réfléchir à l’instinct, son élèment était différent du sien, plus pacifique certainement. C’est vrai qu’en le regardant on avait une impression de force calme.

Lorsqu’il lui sourit, parce qu’il lui souriait n’est ce pas ? Inou crut voir ses yeux s’illuminer un peu plus que d’habitude. Ensuite ils prirent le temps, évaluer le terrain, le nombre de poisson, les avantages et les désavantages de leur équipe… Ils n’étaient que deux, mais possèdaient le feu et le vent de leur coté. Du coin de l’œil elle vit les muscles de son collègue se tendrent et délivrer leur énergie d’un coup. Inou le suivit de l’œil et de la marche. Lorsqu’il envoya valser des poissons au loin Inou se jeta sur elles et les grilla les unes après les autres.

Le combat en lui-même ne fut pas violent ou long. Lorsque Marth éloignait les femmes poissons, Inou se débrouillait pour qu’elle ne puisse pas rejoindre l’eau, leur coupant le chemin avec des flammes, leur brûlant les nageoires ne laissant que des membranes brûlantes incapables de propulser quoi que ce soit sous l’eau. C’étaient des proies faciles, elles ne pouvaient pas fuir rapidement.
En quelques minutes, les cris aiguës des poissons se transformèrent en râles d’agonie.

Inou regarda Marth finir la dernière. Tout deux étaient couvert de ce qui semblerait être leur sang, même si Inou aurait plutôt qualifié ça de glue. L’hybride se redressa et cracha par terre, elle s’essuya le nez du revers du poignet et renifla.

« Belle bagarre… Bon maintenant faut trouver un ‘bouchon’. » Inou se rapprocha de l’eau et s’accroupit au bord. « Y doit y avoir quelque chose qui empêche l’eau de s’écouler des dortoirs jusqu’ici… »

Inou renifla à nouveau tout en regardant l’eau. Elle n’aimait pas spécialement les bains mais bon, en même temps cette glue commençait à la gratter et même si c’était de l’eau puante et croupie ça restait de l’eau. L’hybride inspira un coup et sauta dans l’eau. Ça lui arrivait à la taille, l’eau déjà trouble remua ses entrailles terreuses autour d’elle. Inou fit signe à la créature de la suivre tout en passant une main mouillée sur son visage.

Elle se concentra ensuite pour trouver la source d’un possible courant. Un aqua aurait été le bienvenue, Inou n’arrivait à trouver ce courant. Alors qu’elle se concentrait, qu’importe ce que fasse le lion à coté d’elle, une explosion d’eau et de terre survint un peu plus loin du chemin. Inou réagit au quart de tour et se précipita vers cette explosion, espérant que le lion ait la présence d’esprit de faire pareil.
Une fois arrivé il vire un étang… Enfin ça avait la taille d’un étang mais la profondeur d’un lac. Des bulles remontaient du fond en trop grande quantité pour que ce soit naturel. Inou n’hésita pas, vu qu’elle était déjà mouillée…
Elle plongea, profond, aussi profond que lui permettaient ses poumons. Elle vit un rocher semblant bloquer ce qui ressemblait à un passage. Inou subit alors une autre explosion sous marine. Celle-ci la projeta vers la surface où le lion attendait. Elle cracha de l’eau et soupira.

« Le bouchon est là ! On doit le détruire ! »

Il semblait évident que les explosions étaient des attaques élémentaires provoqués par des aides qui étaient de l'autre coté. Inou replongea et essaya de lança une boule de feu sur la pierre... Elle fut éteinte par l'eau avant d'atteindre sa cible. L'hybride remonta prendre sa respiration et replongea, prenant contact avec la pierre et la faisant fondre. Le plus difficile c'était sans doute de résister aux explosion des élémentaires de l'autre coté.

Marth passa plusieurs fois sa langue râpeuse le long de ses dents. Le sang de ses créatures marines n’avait pas le goût doux de fer des animaux qu’il chassait, et, grand mal lui en fasse, c’était au final plutôt dégueulasse. Il grogna une ou deux fois même, signalant la présence de démangeaisons peu souhaitées, encore heureux qu’il n’en ai pas eut autre part, l’idée de se laver devant cette petite bête plein d’énergie ne lui disait rien de particulier. Sous ses airs musclés et sage, il se dit qu’en arrivant à la maison… s’il en trouvait une, il faudrait absolument qu’il tire un peu sur sa pipe. Il en aurait grand besoin pour se détendre.

Le borgne observa le travail de la petite et ne se fit pas particulièrement prier pour aller prendre un bain, bien que peu féru de ce genre de pratique. Suivant la chienne d’un côté et de l’autre, sa vivacité lui fit une bonne impression. Se secouant comme toute bête normale de sa caste l’aurait fait après cette petite baignade, il suivit au trot léger Inou qui courait, son grand corps n’aillant pas besoin de fournir un effort conséquent pour la suivre, puisqu’il était si long et si grand… m’enfin soit!

Les clochettes sonnaient et le son cristallin lui fut soudain déplacé, avec toutes ces détonations agressives. Cette fois, inquiet, il observa les longues oreilles s’acharnées à tenter d’atteindre un rocher, de le détruire même avec son don du feu… sous l’eau. Il ne sut, un petit instant, que faire quelques remarques cyniques dans son crâne de chat, de lion! Mais après un petit moment, à la vue de l’empressement, justifié, de la jeune femme, il émit un grognement.

Ses méninges fonctionnèrent un court instant qu’il espérait favorable. Il eut d’abord l’idée extravagante de propulser l’hybride canin, de toute sa force, vers le rocher… mais qu’aurait-elle bien put faire une fois rendu, si ce n’était que de ce noyer?... voir, se s’écraser contre le bouchon lui-même.

Utiliser son vent? Faire pression sous terre? Impossible… la boue et l’eau obstruaient les conduits d’aérations sous terrains. De quelques graves coups d’oeils, il aperçut, cela dit, quelque chose d’intéressant.

Retenant d’une patte calme mais bien autoritaire la chienne de s’élancer une nouvelle fois, sans rien dire de particulier, il alla se percher en hauteur… il fallait quelque chose de solide… et de long. De très long!

Ses yeux s’égarèrent un temps dans le paysage, puis s’arrêta sur quelques longs troncs d’arbres. L’eau rendait le tissu plus résistant, et les arbres? Il était temps de tester.
De quelques bonds, il se mit, de ses belles griffes bien coupantes, et de quelques coups répétés, à tailler pelle mêle, s’aidant de quelques solides et courtes bourrasques…

« Inou! »

Ce n’était pas un ordre, mais s’en était un quand même. Pour le peu qu’il avait exercé de l’autorité ! En tant que lion obstiné, il ne cessa pas jusqu’à ce qu’il y ait un magnifique tapis de copeau, et une ou deux jointures saignantes. Bien obstiné, cependant, il conduit l’énormité de bois jusqu’au suspect bassin. Les détonations, avait-il remarqué, étaient régulières et facilement rythmés. S’ils parvenaient à placer le tronc de façon à former un levier, en sautant dessus, lors d’une explosion, peut être avaient-ils une chance de déloger ce gros rocher…

Plantant l’être canin sur la rive, il fit glisser le tronc dans l’eau jusqu’à ce qu’il ne bouge plus et qu’un léger bout de celui-ci ne dépasse… usant de son corps longiligne, il sauta dans la matière mouillée et se mit à nager en lézardant, ayant prit une bonne respiration.

Sa queue battant, le corps ondulant, il parvint à trouver la roche et vit les traces de mains de la caractérielle sentinelle qui l’attendait sur la terre ferme. Laissant échapper quelques bulles sournoises, il s’approcha encore, tournoyant autour du tronc pour prendre la vitesse… puis se jeta sur celui-ci, corps et âme, le poussant dans les rares craques du sol que provoquaient les explosions répétitives.

Un peu sonné, il s’aida de ses pattes et remonta à la surface en courant, s’agrippant une fois la tête sortie contre l’écorce de celui-ci, reprenant ce souffle d’air qui lui plaisait tant à inhaler.

De sa voix particulière.
Il enchaîna.

« Jeunot, ça va sauter… »

Prenant cela dit un peu son temps, il prit une grande respiration et revint envie à l’air libre. Gardant la lourdeur de l’eau dans sa fourrure, il s’accroupit et invita dans un « monte » la demoiselle à prendre place. Un peu fou, peut être, mais ingénieux, sûrement, il se mit à grimper dans le vide comme si ce fut un sentier d’escalier nébuleux.
Puis, il s’arrêta au dessus de ce bout qui restait de l’arbre…

« Prépare toi à tomber de haut, jeune fille. »

Il attendit de reprendre le rythme des détonations, puis son corps se plaça comme celui d’un chat qui tombait sur ses pattes… fatigué… l’adrénaline monta cela dit dans son grand corps et, dans un grognement bien conséquent, il lâcha tout! Et ils tombèrent…

Mouarf mouarf mouarf!

Les oreilles rabattus de Marth décrivaient avec harmonie son humeur… le choque, puis le son de la détonation avait suffit à lui faire frôler le sol du ventre, accroupis sur ses quatre pattes félines, en attente…
Ses yeux s’agrandirent. Rien de plus, rien de moins. Le souvenir de la tempête en pleine mer lui revint en tête, la vue de l’énorme quantité d’eau prête à s’effondrer à tout moment absorbant toutes ses pensées. Il n’avait pas remarqué les deux jeunes gens, pas plus qu’Inou un peu plus loin. La gueule à peine ouverte, son visage aux traits colériques décrivaient quelques sentiments lointains et vivaces, la douleur des griffes de l’hybride canine dans sa fourrure aillant disparut le temps d’une envie bancale.
Celle-ci se résumait beaucoup à fuir à toute jambe, de l’eau, de la boue, de l’humidité… du danger!

Le félin n’était pas à sa place, ça non.
Il resta un temps, le dos rond, les pattes dans la gadoue, la prunelle de son œil captant le mouvement qui lui semblait lent et qui était pourtant rapide et lourd de la vague qui s’en allait s’abattre et reprendre sa place tant chérie, ré envahissant les marais pour de bon… et le Lion, cherchant soudain Inou des yeux, se fit happer par l’avènement mouillé et puissant, en même temps que la seconde sentinelle, manquant d’apercevoir l’étrange requin… une autre créature marine?

Ses poumons manquèrent d’air, et barboter par le courant il fut sans grande misère. Il tenta bien malgré tout, de s’accrocher quelques parts, de ses pattes griffus, mais ne put faire grand-chose quant au sol tout mielleux, et il manqua souvent d’attraper des branches, des troncs, mais ceux-ci étaient emporter avec bien plus d’aisance que lui-même dans toute la vague.
Pourtant, il ne fit pas grand chemin et, finalement, s’agrippa à une texture solide et haute.
Chaud à l’idée de s’emplir d’air, il ne manqua pas de remonter à la surface et d’en prendre une goulée déraisonnable, mais diantre que ça lui fit du bien! Encore une fois, hirsute de toute part, il resta un certain temps là où il était, énormité coincé dans un arbre. Où était la petite?... son cache œil avait glissé dans l’eau, pendouillant à son oreille…
De son orbite vide, quelques gouttes d’eau tombaient comme d’un ruisseau, à petite dose… de son œil restant, il se concentra sur la chose qui appelait une méduse (qu’était-ce donc que cela, pensa-t-il), et se demanda un brève instant si, comme les femmes poissons moches, il était une menace.

Il ne poussa cependant pas plus loin sa réflexion car, crachotant des gerbes d’eau, la tête blonde de la jeune femme aux oreilles velues sortie soudainement de la flotte.
Sa queue se mit à bouger de gauche à droite… de droite à gauche. Il inspira grandement. Il la rejoindrait bien, mais une aversion profonde commençait à se faire sentir pour le liquide qui courrait sous ses pieds et il n’avait pas trop la force de refaire un peu de sa magie. Malgré tout, protecteur car, de ce qu’il savait de la faune aquatique, ça avait l’air de tous une bande de malfaiteur, ailes ou pas, il sauta de son perchoir pour s’en procurer un second, et évolua à travers les branches étranges vers l’objet de ses inquiétudes, amenant peut être avec sa silhouette massive l’odeur d’un animal mouillé, et sauta entre l’être à l’aileron pointu et la jeune demoiselle à la clochette.

D’ailleurs la sienne déclara le glas de son arrivé bien qu’un éclaboussement profond suivi sa masse dans son élan, et, grognant passablement contre le pauvre aera, aidant la blondinette, d’une patte, à refaire surface…
Le bougre ne savait évidemment pas que ce garçon était un élève d’Elament, ni même son nom, ni son grand rôle dans toute l’histoire, mais bon.
Pour l’heure, il montrait plus ou moins généreusement les dents, grognant plus qu’exposant, une Inou possible, si ce n’est une rébellion quelconque, dans la patte.

C'était hirsute, velut, énorme et ça puait...

Daïllïatel se demandait bien quelle genre de créature cela pouvait être. Tourna la tête de gauche à droite et de droite à gauche il cherchait Eve. Il serait plus rassurer si elle était dans les parages. Vérifiant d'un oeil que tout allait bien pour sa petite méduse il déposa un baiser délicat sur le capuchon de la créature marine et décolla pour atteindre une hauteur certaine et regarder autour de l'endoirt où ils se trouvaient.

Il n'avait pas relevé les dents, les grognements et les menaces que pouvait lui envoyer l'énorme lion. En fait c'est pas qu'il l'ignorait, oh non, bien au contraite Daïllïatel ne se serait jamais permit de faire une telle chose ! Mais juste qu'il était inquiet pour Eve.

Daïllïatel redescendit vers les deux hybrides, la blonde était sortie de l'eau entre temps et reprenait son souffle dans un son de clochette. Daïllïatel s'approcha un peu mais un grognement insistant du lion le fit à nouveau reculer.

[g]"Nous euh... Nous sommes envoyez par les professeurs pour régler le problèmes des dortoirs et euh... On a trouvé le rocher et..."[/g]

Un clapotis sur le coté le fit détourner la tête et les deux hybride purent assister au fait accomplit de la débilité profonde de l'aera qu'il avait en fasse d'eux : Daïllïatel s'était accroupit (donnant à sa queue de requin une étrange forme) et barbotait maintenant avec la méduse qui les avait guidé. Eméttant bulles et sons aquatiques sans se soucier de ce que les hybrides pouvaient penser.