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| Le vent l'emportera ... [Pour qui veut] | |
| | Invité | |
| Lun 18 Aoû 2008 - 16:38 | |
| Gowan n'était pas particulièrement adepte d'espaces verts mais ce parc constituait l'une des principales places de la ville, aussi, comme il avait du temps libre, avait-il décidé de s'y promener. Cela lui permettait de réfléchir au tournant qu'avait pris sa vie et à ce qu'il allait bien pouvoir en faire. Tout lui semblait à présent égal ; il avait cherché Elament pendant des années et maintenant qu'il l'avait enfin trouvée, il essayait de se remémorer, en vain, la raison qui avait bien pu le pousser à entreprendre pareille quête – et à tuer Vacance pour y parvenir. Toujours était-il qu'à présent, il se retrouvait là. Peut-être s'inscrirait-il quand même à l'école ; s'il avait déjà quelques pouvoirs il savait qu'il lui restait encore beaucoup à apprendre – il avait appris sur le tas et un enseignement théorique et pratique plus complet lui permettrait d'en savoir plus sur le fonctionnement de son élément, qu'il avait encore parfois bien du mal à comprendre.
Comme à son habitude, évidemment, il ne marchait pas mais lévitait à quelques centimètres du sol car cela était, selon lui, bien plus élégant. Il se mouvait dans les airs avec grâce – sans toutefois s'élever trop haut car les vents sont parfois traîtres et se retrouver balloté dans tous les sens n'a rien de très séduisant. C'est même assez ridicule. Voilà pourquoi, lui, Gowan le magnifique, préfèrait éviter.
Il n'y avait pas grand monde à cette heure-ci mais il restait sur ses gardes. Les quelques jours qu'il avait passés à Elament lui avaient permis de se rendre compte de deux choses. La première : on trouvait dans la ville toutes sortes de créatures. La deuxième : les vampires n'étaient de loin pas les plus appréciées. Il ne cherchait – pour le moment – de noises à personne et portait une attention toute particulière aux victimes dont il se nourrissait : il ne les vidait jamais suffisamment pour leur porter préjudice. Elles s'en tiraient toutes très bien, même si cela condamnait le vampire à augmenter le nombre de cibles par repas pour être rassasié. L'air était frais, agréable. Il se sentait bien.
A vrai dire, il n'était pas venu dans le parc tout à fait par hasard ; on lui avait parlé d'un endroit, celui-là même qu'il était en train de chercher – et qu'il ne mit pas longtemps à repérer. La tour des vents. Le siège même de son élément ? Il s'en approcha, curieux.
Il posa la main sur la pierre, l'effleura. Puis se raidit soudain... Il avait le sentiment étrange de ne pas être seul. Il se retourna de toute sa grandeur, pour toiser de haut celui ou celle qui avait le malheur de se trouver là.
[HRP: c'est ouvert à qui le veut mais si possible qui poste au moins une fois par semaine car j'ai horreur des topics qui n'avancent pas. Merci.] |
| | | Invité | |
| Lun 18 Aoû 2008 - 20:15 | |
| Ça flottait, c’était beau, c’était pâle. Du haut de la tour, on apercevait un croissant de lune peu encombrant, caché par la suprématie de la pierre. Il y avait donc peu de lumière en cet endroit… Une froideur, simplement. Autour de la tour, le parc proliférait tranquillement, il n’y avait pas grande âme qui vive et c’était bien peine perdue que de chasser ici ce soir… Le son lointain de la fontaine laissait présager un vide tout autour d’eux, une solitude impuissante, le square, le volcan, tout était inactif, à peine une brise venait frôler les cheveux des deux protagonistes.
Cette nuit, il ne faisait pas froid et pourtant, la présence qu’avait sentie Gowan était vêtue de la tête au pied, d’un tissu sans âme, mais noir comme le passer du sujet. Le regard lunaire et l’avidité au placard, la demoiselle dont le vampire sentait maintenant la présence n’avait pas l’air trop déranger par le fait d’être proche d’un prédateur, puisque sa nature l’était tout autant, et peut être bien, de la même caste.
Caressant doucement ses crocs, lèvres closent, la femme ne cachait pas particulièrement sa présence, mais observait plutôt avec intérêt ce mâle vampire qu’elle n’avait jamais vue, de tout son temps dans cette cité, bien que minime comparé à d’autres habitants. Cessant son manège intérieur, la vampire tira doucement la pointe de son capuchon, n’allant pas envie de faire un théâtre quelconque, ce soir là. Ses cheveux blonds cendrés, mine de rien, ne firent rien d’autre que de se présenter gentiment à la faible lumière du moment, cascadant comme n’importe quelle crinière l’aurait fait, le visage de la femme, éternelle adolescente cela va s’en dire, se présentant sous le jour d’une pâleur caractéristique.
Cette vampire là cependant, ne flottait pas comme si un tapis d’air impartial la conduisait à où elle voulait. Les pieds sur la terre ferme, bien que dans des bottes ou quoique ce soit qui pouvait être qualifiée ainsi. Mais peu importait.
Quoiqu’il en soit. Celle-ci était arrivée peu de temps après que l’homme est touché à la tour. En regardant cela. Rose avait tenté de s’imaginer la solidité dans la pierre, la texture sous la main du personnage, tout en respirant doucement, pour n’éveillée rien d’extravaguant.
C’était un petit jeu qui l’occupait ses temps-ci, une sorte de passe temps qui passait par l’intermédiaire des personnes qu’elle voyait sans que cela ne les dérangent dans leurs activités du moment, sans même qu’ils ne reconnaissent son existence, à quelque exception près, comme celui-ci. Plutôt que de chasser à n’en suer le sang, elle avait décidé de faire une trêve avec sa nature insatisfaite et avait pris le calme comme échappatoire, même si parfois se renier un temps revenait à plus de violence collective le moment venue.
Ce n’était pas ce qui l’embêtait, de toute façon.
À voir la stature du vampire, il semblait à Rose que ce n’était pas quelqu’un de très coloré… Effectivement. C’était blanc de partout, de ce qu’elle voyait présentement du moins, elle, habituée au noir, ses yeux se sentaient légèrement agressé, mais sans plus de contrainte. Ce ne devait pas être intéressant, si par malheur un jour, il tombait dans un endroit peu propre, ou que par malheur, une victime un peu trop effrayée s’enfuyait, saignant déjà… Chacun ses goûts.
Le fait de flotter lui donnait une certaine grandeur, mais Rose était difficile à impressionner. Ses yeux grisâtres ne s’agrandissaient donc pas d’un quelconque et éventuel émerveillement, bien que sans irrespect, elle contemplait toujours.
Les avants bras dénudés, on ne voyait pas ses veines sortirent, cette nuit là. Probablement déjà nourrit, la jeune femme. Mais qu’en était-il de ce nouvel élément ?...
Rose marcha, sans faire de bruit particulier, caractère de chasseresse, s’approchant sans insuffler une quelconque menace, n’aillant pas envie d’engager un combat vain et sans but précis…
Petit point qu’elle trouvait curieux, c’était les canines de l’individu blanchâtre. Sans être cachées, sans être particulièrement visibles non plus, bien qu’assez pour semer le doute dans l’esprit des mortels. Curieux car, qui se laisseraient approcher par une personne à la dentition si bien développée? Probablement la beauté du personnage qui cachait se trait peu singulier… Quoiqu’il en soit, d’un léger bon et d’un bruit de cape, elle se trouva devant le personnage irradiant de blancheur, et dans une imitation imparfaite, déposa l’une de ses mains sur la pierre de la tour, ses yeux venaient creuser les siens, bien curieux de la réaction que pouvait engendrer un geste si anodin, en apparence… Puis, sans trop prendre de temps, d’un autre bon, en invitation ou pas, qui sait, elle déposa ses pieds sur la première fenêtre de la tour, ses mains s’y accrochant pour ne pas tomber, regardant un faible moment derrière elle, avant de s’y engouffrer. |
| | | Invité | |
| Lun 18 Aoû 2008 - 20:49 | |
| Finalement ce qu'il avait senti était innoffensif, à ses yeux du moins. Tant mieux. La jeune fille responsable de son sursaut était plus jeune que lui – du moins en apparence, mais il préférait toutefois ne pas la sous-estimer. Il savait comme tout vampire que l'âge perdait de son importance au moment même où la vie quittait le corps. Elle était comme lui – du moins, racialement parlant. Car lui-même était unique – du moins, persuadé de l'être, et personne ne lui ferait changer d'avis. Il était Beau. Oh bien sûr, la jeune vampirette qui venait de troubler son calme n'était pas non plus désagréable à regarder – bien au contraire – mais il était le Beau Suprême.
En parlant de beauté, il ne put s'empêcher de noter la finesse de ses traits. Son air innocent. Sa jeunesse. Sa fraîcheur. Elle était Belle elle aussi. Peut-être qu'un soir elle saurait lui apporter quelque plaisir, qui savait. Il écarta pour le moment cette possibilité car sa proie potentielle venait de s'échapper par une fenêtre ouverte – ce qui l'étonna. Ainsi donc pouvait-on entrer à l'intérieur ? Curieux de savoir ce qui s'y trouvait, le jeune homme décida de la suivre. D'ailleurs, peut-être était-ce une invitation, qui savait. Le jeu du chat et de la souris l'avait toujours amusé.
Il atterrit à l'intérieur et regarda le décor autour de lui. « Serais-tu si donc pressée de t'en aller, jeune fille ? Je ne te veux aucun mal tu sais... tu as l'air de connaître l'endroit ; on le nomme Tour des Vents, est-ce là que je pourrai apprendre ce qu'il me reste à savoir sur mon élément ? A quoi sert-elle, cette tour ? Et... aurais-tu assez de courage pour me donner ton nom? »
Sa dernière question fut accompagnée d'un clin d'oeil joueur. Un sourire légèrement en coin fendit ensuite son visage, alors que ses yeux se plissaient légèrement. « Que fais-tu donc par ici... ? A cette heure de la nuit, ce n'est pas très prudent lorsqu'on est une jeune fille. Les malfrats rôdent... » |
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| Mar 19 Aoû 2008 - 16:07 | |
| Il faisait bien froid entre ses murs, malgré la chaleur du mois de la sulfureuse déesse du feu. Entre les couloirs montant et descendant de pierre, un courant d’air frais balayait chaque espace sans retenue, laissant au loisir de ceux qui s’y engouffraient de ce munir de cape ou de bonne doublure. Cependant, c’était bien peine perdu, car mis à part refroidir d’avantage la peau des vampires, cela ne pouvaient décidemment pas leur faire de mal, à moins bien sûr, d’intention douteuse de leurs parts. Rose, qui possédait le pouvoir de l’eau, admettait sans grande fierté que l’endroit avait un désavantage malsain sur sa personne, mais sans reculer outre mesure, elle marcha doucement dans l’ombre des murs. La voix du vampire en blanc lui parvint comme un écho, le vent qui la transportait caressant son visage par les mots. Il y avait dans le ton du personnage, une certaine politesse, mais on voyait bien par ses questions, qu’il n’était pas ici depuis des siècles…
Un sourire effleura le visage de la demoiselle, le genre de sourire qu’on ne sent que dans ses traits, mais que personne ne voit particulièrement. Toute de douceur ce soir là, elle ne fit pas de messe basse et répondit gentiment à sa question, ne lui voulant pour l’heure rien de bien méchant…
« La tour des Vents pourraient être un bon lieux d’entraînement ou de méditation, c’est selon. »
Sa voix de jeune fille semblait complaisante, agréable s’il en n’est.
« Mais le vrai lieux pour apprendre, c’est bien sûr la seule au monde, l’école des Éléments… de cette cité. »
Un petit soupire fendit l’air, ce même air qui transportait parole et odeur sans discontinuité, semblant toujours venir du haut de la tour, puis repartant, allant et venant comme les vagues sur la plage du lac Yuta, avec cela dit, plus de puissance, il semblait. Mais tout ceci n’était que détail, face à l’amusement générale que Rose pouvait ressentir, la remarque du vampire l’aillant fait flancher quelque peu à une léger rire, dévoilant pour l’heure sa position, sans que cela ne l’embête particulièrement. D’ailleurs, elle bougeait doucement, l’intérieur de la tour étant composé essentiellement de marche pour arrivée à son sommet, bien que parfois, surprenant mais vraie, une pièce soit dissimulée en son centre.
Le ton un peu plus engagé de l’homme emplit les yeux de la vampire d’une certaine brillance. Les malfrats, les rôdeurs nocturnes, les danger de la nuit… n’en faisaient-ils pas tous partie? Drôle de considération pour un vampire, qu’était de poser une question de ce style. Mais possiblement, avec ses airs d’adolescentes, cela pouvaient-ils être source de soucis. Et pourtant! Le prédateur, généralement, n’était autre que celui qui possédait le plus de force dans les dents ! Remarque disgracieuse, mais vrai.
Le pauvre clair de lune, passablement caché en alternance, avait du mal à éclairer quoique ce soit à l’intérieur de la Tour des vents. Un problème, non. Mais les yeux de Roses devinrent plus lunaire tout en s’Accoutument d’instinct à la noirceur ambiante, luisant sans agressivité, baignant un peu le visage de la demoiselle dans sa propre lumière. Mordant un instant sa lèvre tout en faisant attention de ne pas se couper, elle longea le mur jusqu’à sentir un vide derrière sa main. Était-ce une pièce, un piège?... Son visage ce tourna un instant. Sa peau pâle, recouvert de tissus noirs, n’en était semblait-il qu’encore plus blanche et, gorge ainsi exposée, si ce n’est quelque mèche frivole, il n’y avait là qu’un léger cas de gourmandise, en devenir.
Entrouvrant les lèvres, elle reprit sa position initiale, si ce n’est à quelque détail près…
« Un danger en vaut un autre. »
Telle fut sa réponse. Main derrière le dos, au niveau probable de sa croupe, contre la tour, elle observait donc encore une fois ce vampire, tout nouveau devait-il être dans la cité, et déjà, plus elle le regardait, plus une fascination montait à l’égard de ses traits, ce n’étant pas tant la blancheur que l’harmonie qui s’en dégageait, ou peut être les lèvres qui devaient bien retenir le sang, entre coupé de deux pointes de canines parfaitement espacé, une œuvre d’art, possiblement. Mais quel était l’auteur, ça, c’était bien la question... |
| | | Invité | |
| Jeu 21 Aoû 2008 - 14:51 | |
| Elle était donc comme lui. Il ne mit pas longtemps à le remarquer. Elle gagnait donc une certaine immunité. Il ne s'attaquait pas aux siens. Sa race expliquait donc la grâce qu'il lui avait reconnue. Sa lucidité sous une apparence d'innocente. Elle ne l'était pas. Elle en avait seulement l'air. Mais elle était comme lui – Belle. Il fallait bien l'admettre, elle lui plaisait, physiquement. Malheureusement pour lui il ne pourrait l'ajouter à sa liste de conquêtes. Il préférait la chair des vivants. Enfin, cela ne l'empêchait pas de jouer avec elle.
Il avait montré l'une de ses faiblesses : il ne connaissait pas grand chose à la cité et ses habitudes. Elle, elle avait daigné lui répondre ; elle était gentille. Il aimait les gens gentils – lorsqu'on ne s'attachait pas trop à eux. Car la gentillesse, il avait bien pu le constater, ne durait jamais. Mais lui, il ne serait pas comme le monsieur ou la madame. Il le refusait. Il se perdit un instant dans ses pensées, mais une seconde phrase de la Rose Noire le ramena sur terre – façon de parler, car il continuait de flotter au-dessus du sol à la manière d'un quelconque fantôme.
« L'école... » murmura t-il, comme pour lui-même, en se concentrant pour déceler sa présence. Pendant qu'elle bougeait, il essayait de déceler les diverses variations dans l'air, son élément de prédilection. Il se dirigeait, doucement, vers elle. Il eut du mal à dissimuler son sourire de prédateur lorsqu'elle lui répondit qu'un danger en valait un autre. « Non... il y a des dangers bien au-dessus de tout cela... »
Il se transporta juste derrière elle, toucha terre et l'atrappa par surprise, un bras autour de la taille et l'autre au tour du cou. Il approcha doucement sa tête et lui murmura dans l'oreille.
« Moi..par exemple... Je pourrais répondre par la violence à une telle invitation. Toutefois, je ne te ferai rien. Tu es belle...ton air est doux et ta chair semble bien tendre... »
Il la repoussa avec une mine de dégoût. « Mais tout cela est mort... Je suis un prédateur et non un charognard. »
Son ton était monté en même temps qu'il s'était à nouveau élevé dans les airs.
« J'irai faire un tour à cette.. ''école''... Mais acceptent-ils les gens comme moi ? Je ne suis plus un enfant...de même que toi, je me trompe ? Tu as bien plus que l'âge que tu fais. Ton corps ne vieillit plus mais ton âme continue de grandir... c'est douloureux n'est-ce pas ? »
Un peu de peine s'était glissée dans sa voix, il parlait plus pour lui-même que pour elle. Mais il était tout de même curieux d'entendre ses réponses. Il se redressa pour poser son regard sur elle, un rien condescendant, un rien joueur, un rien autre chose, de moins amusant. Son moral n'était pas au plus haut et cela se voyait. Oh bien sûr, il continuait de sourire souvent – mais pas de joie. Par séduction, tout simplement. Par envie. Par jeu. Encore et toujours, par jeu. |
| | | Invité | |
| Jeu 21 Aoû 2008 - 20:44 | |
| Rose était restée calme quand il l’avait prit dans son étreinte soudainement, bien que son corps se fût raidi. Tous deux étaient froid, et l’oreille de la vampire, tout naturellement, c’était ouverte aux paroles du blanc personnage. Semblant de menace et de compliment, puis une espèce de résignation. Était-il un jeune vampire comme la cité semblait s’en remplir, plein d’idée sur l’âme et la vieillesse invisible… ? Possible. Quand il se fut éloigné d’elle, la demoiselle s’était retournée, l’observant de ses yeux lunaires, tranquillement. Les interrogations du vampire était, mine de rien, bien considérable. Elle-même ne savait pas si l’école avait des cours nocturnes, ou si au contraire, les gens de sa race était obliger d’avoir des professeur privé, ou pire, apprendre par eux même, et donc avec une certaine difficulté, comme tout nouveau né qui apprenait à marcher… Pour sa part, apprendre la maîtrise de l’eau n’avait pas été si difficile… tout était dans l’observation, selon elle.
« Si on considère que certaines femmes donneraient leur vie pour rester jeune éternellement, non ce n’est pas difficile, même si ce n’était pas un but particulier. »
Un soupire sortie des narines de la vampire sans grand acharnement. Le sourire de son compatriote ne semblait pas fort heureux. Ça ressemblait au sourire fou sur les poupées de cire que pouvait bien vendre certains petits commerces dans les rues marchandes. Certes, au vue d’œil, ce n’était pas laid, bien sûr, mais ça restait vide et sans vie.
« L’âme. C’est une question de point vue. Vous croyez que cela va être difficile, mais en fais c’est l’idée qui rend l’acte tel quel, pas le contraire... »
Elle continua tranquillement sur sa lancée. Ça voix n’avait rien d’agressif, ni de sage, ni de psychologique, c’était simplement son point de vue. Rien de plus.
« Vous dites que nous sommes morts, et pourtant… Je me sens plus vivante que jamais. Certes il n’y a plus le jour, ni même le matin ou encore le couché d’un soleil. Mais cela ne m’empêche pas d’agir, et c’est bien l’action qui fait la vie, selon toute vraisemblance… »
Elle s’humidifia les lèvres. L’étrange sensation d’avoir le vampire dans son dos était restée, comme une brûlure ou quelque chose de pulsatif. Tout en parlant. Les yeux de l’adolescente visuelle semblaient s’être calmer, mais il restait toujours un fond de brillance, mais en tant que morte, cela ne marchait-il pas ?
« Je ressens toujours les choses, et vous aussi d’ailleurs, j’en suis persuadée… nous sommes simplement du côté opposé au miroir. Un reflet du passé, mais nous contrôlons toujours nos actions, nous ne sommes ni des liches, ni des êtres possédés donc l’âme est enfermé dans un cocon brûlant en tout point de vue, incapable d’agir. »
Sortant un peu des sentiers battus, elle revint néanmoins sur les études du damoiseau, gardant néanmoins le silence plusieurs secondes, les yeux perdus.
« J’imagine que chaque éléments à ses techniques… l’eau est une substance fourbe, elle marche avec le courant, elle peu devenir solide, elle peut être inerte, attendre. Elle est donc relativement malléable. L’air, de ce que je peux savoir, marche avec le courant, un souffle, la respiration… Le feu, peut être l’énergie pure, une passion quelconque, la terre… quelques choses de solides, un truc qui se prend en main, qu’on contrôle avec patience et force. »
L’aqua cessa un instant, avant de préciser, bien évidemment.
« En fait, ce ne sont que supposition, je ne suis jamais aller en cours… »
Son regard, qui avait dévié, revint sur la blancheur immaculée. Il ressemblait à un être vierge de tout, un être qu’il fallait colorer avec soin pour que les traits établis restent harmonieux, doté d’un ombre tout aussi parfaite, d’un contraste immaculé. À le voir seul ainsi, Rose avait envie de prendre un pinceau et de redonner à sa peau la couleur d’attend, ce demandant si, dans sa race originel, il avait été aussi joli. Mais ses pensées étaient aussi porter aux paroles qu’elle venait de proférer... |
| | | Invité | |
| Ven 22 Aoû 2008 - 10:50 | |
| Rose Noire voyait donc les choses différemment. Son point de vue était très intéressant d'ailleurs ; Gowan l'écouta sans broncher, les sourcils froncés, réfléchissant en même temps qu'elle parlait. Elle n'avait pas tout à fait tort. Non, elle avait même raison. L'immortalité était un cadeau merveilleux. Lui-même le savait : il resterait beau jusqu'au jour de sa mort, et ça avait cela de rassurant. Parce que grâce à Vacance, qui l'avait fait plus vieux, il semblait avoir vingt ans. Mais la jeune Rose Noire en paraissait moins. Serait-elle un jour prise au sérieux par les adultes ? Gowan ne les aimait pas trop, mais c'étaient eux qui régissaient le monde, alors en attendant de changer la donne, il faudrait leur plaire.
Il écouta aussi avec attention ce qu'elle savait sur les éléments. Ca pouvait être intéressant et encore une fois cela différait de ce que Vacance avait bien voulu lui apprendre. Oh bien sûr, lui-même, l'eau, il s'en fichait. Mais si jamais il était amené à se battre il valait mieux savoir comment tel élément fonctionnait. L'air...
« Je sais comment l'air fonctionne. Je n'ai aucun problème pour m'en servir, j'aurais juste aimé comprendre pourquoi on s'en sert ainsi et pas autrement... un peu de théorie. J'aime beaucoup réfléchir. Je ne pense pas que j'irai à l'école. J'en sais assez – et le reste je l'apprendrai par moi-même. Tes suppositions sonnent juste... je les trouve pertinentes. En plus d'être jolie tu me sembles intelligente, tu as tout de ton côté dis-moi.. tu dis te sentir plus vivante que jamais – tu as raison. Je suis aussi plus fort. Plus beau... mais je ne peux pas m'empêcher de sentir ce corps mort. C'est le sang de mes victimes qui coule dans mes veines – j'aurais préféré que ce fût le mien vois-tu. Je ne me sens pas toujours moi-même. Pour ce qui est de l'âme... je pense que si je l'avais perdue je ne pourrais plus me servir de mon pouvoir, mais je n'ose même pas regarder combien elle peut être corrompue... enfin... »
Il éclata de rire, un peu plus joyeusement cette fois – un rire discret, enfantin.
« Je te raconte un peu ma vie.. je vais m'arrêter là, ce n'est pas dans mes habitudes. Mais ça faisait longtemps que je n'avais plus vu quelqu'un de comme moi. »
Par « comme moi » il entendait « Beau », chose très importante pour lui.
« Alors j'en profite un peu, d'ailleurs je ne sais pas quelle heure il est, j'espère que le jour ne se lèvera pas trop vite. ... ça te dirait de boire un verre quelque part ? Je t'invite. Il doit bien y avoir encore un endroit d'ouvert à cette heure ci. Je suis sûr que tu rêves de prolonger ma compagnie... tu ne peux pas dire non, à moins bien sûr que tu ne fasses partie de ces vampires qui ont choisi de renier les plaisirs de leur vie humaine pour ne s'abreuver plus que de sang... »
Il semblait enthousiaste pour y aller – au fur et à mesure son air semblait changer sans cesse entre l'optimisme et le désarrroi. Il était très partagé entre plusieurs avis contradictoires quant à sa condition. Il adorait ça autant qu'il le haïssait.
Gowan n'était pas du genre particulièrement sociable, et inviter quelqu'un n'était même pas dans ses habitudes, lui qui prônait la corruption de l'humanité toute entière – et de tout le reste aussi d'ailleurs. Qui clamait haut et fort que personne n'était digne de confiance. Mais il avait conscience qu'il était seul dans la cité et qu'il valait mieux ne pas se faire trop d'ennemis. Il avait encore plein de questions à poser mais tout déballer d'un coup le ferait passer pour un enfant curieux – et il refusait d'être considéré encore comme un enfant. Ce temps là était révolu.
Il ne serait pas un adulte non plus. Il ne serait que lui-même. Il en avait décidé ainsi. Et puis, il fallait bien l'admettre, il la trouvait jolie cette demoiselle. Un peu sombre dans sa manière d'être vêtue – lui prônait le blanc, symbole de pureté – mais jolie. Belle, même. Ca faisait du bien aux yeux. Oh non, ne vous y méprenez pas, il était encore bien loin d'être sous le charme – d'ailleurs il s'était promis de ne plus jamais se laisser séduire par quiconque. Il ne comptait même pas s'en faire une amie.
Pour l'instant, c'était de renseignements qu'il avait besoin. Juste de renseignements. |
| | | Invité | |
| Sam 23 Aoû 2008 - 0:31 | |
| Rose sourie légèrement quand le prédateur ce mit à rire gentiment. Les corruptions étaient une chose donc elle n’avait jamais exploré les possibilités. Elle ne voyait pas en quoi boire le sang d’être mortel pouvait la corrompre, à moins bien sûr que ce ne soit un être posséder par un esprit malsain, en soit un démon ou que savait-elle encore. C’était déjà t-elle fait corrompre? Probablement… Quand elle avait but le sang d’une étudiante, dans un bar mal famé de la cité, il y avait de cela un bon nombre de mois. Elle se rappelait que la petite était possédée par un certain démon, et à mesure que ses souvenirs revenaient le goût du sang de l’Halfling lui monta à la tête. Sa langue s’écrasait pensivement contre son palais, et l’idée d’aller prendre un verre, même d’autre chose que du sang lui parut une idée intéressante, car le souvenir lui avait donné une Soif renouvelée. Tout en continuant à écouter le vampire, ça la titillait.
L’aube. L’aube arriverait-il bientôt? Rose ne sentait pas la peur instinctive que lui procuraient les quelques minutes avant l’arriver de la lumière matinale. Mais effectivement, rien ne disait qu’elle ne surgirait pas dans une ou deux heures, voir une demi heure, alors que les deux seraient à découvert. Son manque de lieux fixe pour se cacher était d’ailleurs un problème, où irait-elle aujourd’hui, le moment venue? Il lui fallait un endroit où la lumière ne passerait pas, évidemment. Une grotte peut être, au risque de fricoter avec quelque voisin indésirable pendant son sommeil, voir même de ne pouvoir dormir jusqu’à ce que la nuit revienne. Elle trouverait bien une cave de maison abandonnée le moment venue. Élament avait la fâcheuse géographie d’avoir plusieurs ruelles sombres et déconseillé aux jeunes gens, voir même au vieux.
Elle verrait bien le moment venue.
Ses yeux ne l’avaient pas quitté, aucune raison de le faire d’ailleurs, alors que ses réflexions ne prirent que quelques secondes pour se faire. Où iraient-ils bien ? Pendant qu’elle contemplait ses cheveux, la vampire pensa aux lieux qu’elle connaissait. Que pourrait convenir à un personnage de son genre, probablement pas un lieu mal famé et crasseux. De vue, il pourrait le prendre comme une insulte…
L’auberge des cents âmes passa par la tête de la jeune femme. Mais elle rejeta bien vite l’idée. Son silence dura un certain temps, mijotant les paroles tout en cherchant déjà. Il fallait un endroit pas trop éloigné, bien que la vitesse ne soit pas un problème pour les gens de leurs espèces.
Puis. Le nom lui vint aussi naturellement que l’eau éteinte le feu. Son regard, qui avait dévier sur la personne du vampire, monta soudainement dans les yeux de ceux-ci.
« La Chope Hurlante. »
Ce n’était ni éloigné, ni de mauvaise fréquentation, les seules, si on comptait les défenses de la cité, à pouvoir représenter un mal quelconque était bien entendus des gens comme eux. Encore y avait-il les roublards, les voleurs que cela ne l’inquiétait pas outre mesure. Quoiqu’il en soit. Le ton de la demoiselle n’avait était rien de plus qu’une constatation, et dans le présent, elle reprit contenance.
« Ça n’a rien d’extravagant mais c’est, pourrait-on dire, sympathique… Un endroit ordinaire. Des gens comme nous n’aurons aucun inconvénient. »
La vampire n’avait jamais pensé à demander le nom du vampire, cette vieille habitude, elle l’avait bien perdu depuis longtemps maintenant. Depuis les paroles du démon, elle avait réalisé qu’effectivement, les noms n’avaient pas grande importance, bien que souvent, on pouvait arriver à contrôler les gens rien qu’avec cette petite information, si on était assez doué pour ce faire. Cependant elle n’avait aucune envie de conquête quelconque. Ce soir, Rose était calme et décidée. Si il acceptait le lieu, elle le conduirait sans plus attendre. Elle n’avait pas d’impression de danger, qu’on puisse jouer avec elle ou pas. Ce défendre n’était pas un problème….
En fait. Cela faisait bien longtemps qu’elle n’avait pas parler à quelqu’un comme elle sans enter en conflit. Peut être était-ce mieux ainsi. Le connaître plus pourrait probablement engendrer une multitude de problème, qui sait. Les habitants de cette cité avait, mine de rien, une habitude à avoir plein de secret. Ça devenait saoulant.
Être ainsi considéré comme un puit à connaissance n’avait rien de désagréable. Au contraire, elle se sentait utile à quelque chose, ça l’arrangeait.
Elle approcha un peu, pour être plus près de la fenêtre, en fait. Un vague coup d’œil lui fit se demander si il avait une peau douce, et un sourire en coin apparut sur son visage, alors que tournant le regard, bien que toujours en face du vampire, ses yeux vinrent fouiller les environs, à l’extérieur de la tour. |
| | | Invité | |
| Lun 25 Aoû 2008 - 21:36 | |
| Oui, ça lui convenait. Il n’était pas très difficile pour des lieux qu’il ne connaissait pas. Aussi accepta t-il la proposition. « Allons-y. » Il la suivit lorsqu’elle s’approcha de la fenêtre. « Je te suis. » Il ne savait pas trop quoi dire d’autre, ni que faire d’autre, mais il avait du mal à détacher son regard de son visage si angélique. Elle lui rappelait quelqu’un. Il n’arrivait pas encore à savoir qui – mais ce n’était sûrement pas quelqu’un d’important sans quoi il n’aurait pas manqué de s’en souvenir. Il flotta jusqu’à la fenêtre, à son tour, pour descendre ensuite. Ce n’était pas bien compliqué de s’échapper d’un bâtiment lorsqu’on avait l’air pour élément – ou lorsque l’on appartenait à la caste des vampires. Il suivit la jeune fille mais en s’approchant du lac s’arrêta. « Accorde-moi un instant… » Aucun s’il te plaît ne suivit. Le ton n’était pas autoritaire mais ce n’était ni plus ni moins qu’un ordre. Il marcha –oui, marcha – jusqu’à l’étendue d’eau qui se dressait devant lui et se baissa pour y mettre la main. Puis l’air de rien il revint vers Rose Noire sans aucune autre explication qu’un sourire légèrement rêveur. Allez savoir ce qu’il lui était passé par la tête. « Reprenons… » HRP : je sais que ce n’est pas très long mais je n’avais pas grand-chose à ajouter je ferai mieux au prochain post, tu as le droit d’ouvrir la marche pour la chope hurlante je posterai à ta suite . |
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