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| Jeu 22 Fév 2007 - 21:58 | |
| Clarisse fixait les portes de la cité. Elament. Ce nom ne voulait rien dire pour elle et la laissait de marbre. Mais l’homme qui disait être Kyôshin lui avait conseillé non seulement de venir ici, mais de suivre un entraînement.
« Ce n’est pas pour toi que tu suis cet entraînement, c’est pour ceux que tu aimes et ceux qui t’entourent. Aussi longtemps que tu auras cette capacité de te servir de ce pouvoir, tu auras une part de responsabilité.» *Mais ce n’est pas juste, je n’ai rien demandé.* « Petite, il faut que tu comprennes que ceci nous dépasse tous. « Je » n’existe plus, désormais il faut que tu penses plus large. Tu peux voir cela comme une fardeau, mais se sera bien plus facile de t’accepter telle que tu es. »
C’était ce qu’il lui avait dit, et il n’avait pas tort, elle devait l’admettre. Elle n’aimait pas du tout cette notion de responsabilité par rapport à des choses qui la dépassaient et dont elle ne comprenait rien. Sa manière de vivre convainquit cependant Clarisse, il avait une particularité, elle d’être à l’écoute des autres ; même si elle n’avait pas dit un mot durant les semaines qu’ils avaient voyagé ensemble, il semblait comprendre son langage corporel et lorsqu’elle hésitait il s’en rendait compte de suite. C’est ainsi qu’elle avait eu l’impression de pouvoir converser avec lui plusieurs fois.
Aussi bon soit-il, elle ne pouvait chasser une pensée : Etait-elle vraiment la cause du décès de sa mère ? Clarisse leva les yeux vers la porte, on y voyait la représentation des quatre éléments. L’Asimaar lui avait expliqué que bien des personnes partageaient le don de maîtriser ces éléments. Tout ce qu’elle avait à faire c’était aller s’inscrire aux cours, il lui avait assuré qu’être muette ne serait pas un handicap et cela elle avait du mal à le croire, même si cela venait de lui.
[color=lightblue]*Te morfondre sur toi-même est la dernière chose que tu devrais faire !*[color]
Clarisse ferma les yeux et se concentra, elle ne se rappelait que vaguement ce à quoi sa mère ressemblait, elle se rappelait avec beaucoup plus d’aisance le portrait qui trônait sur le mur du salon. Bien entendu se rappeler du rire qu’elle avait, son parfum, du confort que ses bras aimants offraient aurait été bien mieux, mais peu lui importait, tout ce qu’elle voulait était de trouver le courage nécessaire. Elle prit d’une main le sac en toile qui contenait le peu d’affaires dont elle était le possesseur et d’un pas qui se voulait sûr, mais qui était bien hésitant, elle s’approcha des portes.
C’était une nouvelle vie qui s’offrait à elle et bien qu’elle ne comprenne toujours pas, elle était prête à entamer cette nouvelle étape. Ou du moins, c’était ce qu’elle se disait en son fort intérieur, peut être n’était-elle pas du tout capable de suivre cet entraînement ? Peut être que l’homme qui s’appelait Kyoshin, mais appelé Sensei avait été trop bon avec elle et peut être qu’elle aurait dû rester avec les Satyres ? Il avait raison, elle avait un pouvoir, mais qu’est-ce qui le poussait à croire qu’elle était capable de suivre un entraînement ? Il était un peu tard pour tout remettre en question, cependant Clarisse ne pouvait rien y faire, elle avait peur, elle n’avait jamais été capable de rien à part tuer sa mère.
« Le premier pas est le plus dur. » c’était ce que Père disait et c’était seulement maintenant qu’elle comprenait ce qu’il voulait dire et ce que signifiait cette expression. Clarisse resserra l’étreinte de ses doigts autour du sac, oui, elle embrassait ce défi, ce serait dur, mais elle venait de faire le premier pas ! Si elle maîtrisait ses sentiments, personne ne saurait à quel point elle était une mauvaise personne et peut être qu’elle aurait sa chance ?
Elle se figea à nouveau, elle venait de passer les portes, mais il y avait du monde autour d’elle et la peur surgit à nouveau, elle n’avait jamais vu autant de races rassemblées. Elle jeta un regard autour d’elle, plus jamais elle ne parlerait, plus jamais elle ne pleurerait, plus jamais elle ne sourirait. Ce qu’elle allait faire à partir de maintenant c’était suivre l’entraînement afin qu’elle puisse repartir chez elle le plus vite possible, peut être que ses frères la pardonneraient, même si Père refuserait de l’admettre, peut être qu’elle pourrait prouver son innocence. |
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| Jeu 22 Fév 2007 - 22:19 | |
| Magnifique journée qui avait commencée n'est ce pas ? Tout d'abord réveille à 4 heures tapante du matin, merci au corbeau responsable du réveille brutal de Daïllätel, ce dernier avait beau lui balancer tout ce qu'il avait le corbeau n'est démordit pas avant de se prendre le matelas du jeune homme ; ce que ce dernier n'avait pas prévu c'est qu'il du redescendre pour tout remonter... Ce qu'il fit avec un sourire nerveaux... Lorsqu'il put enfin se recoucher dans son lit à moitié détruit suite à une chute du haut de la tour des aera, fût le moment où le réveil du nom du coq se mit a sonner.
Hélas pour l'ondin même le coussin ne fit pas taire cet animal. Il se leva donc péniblement décidant que sa nuit avait été fichue ; ensuite il descendit se ravitailler, au moins le petit déjeuner se passa sans embrouille... (si on exclu le fait qu'il manqua de se prendre une assiette volante, Daïllïa s'était baissé pour rammaser sa tartine qu'il avait fait malencontresement tomber). Ensuite, et à la grande déception du nymphe(ça fait bizarre de mettre ce mot au masculin...) il n'eut pas cours ce matin là ; Daïllïatel aurait bien aimé connaîrte un autre tour de passe passe grâce à l'émminent Archael. Professeur des aera qui avait toute la sublimination du crét... du jeune homme.
Tant pis pour le cours, allons donc nous rattraper sur les courses... Daïllïatel descendit donc en ville et s'attarda en chemin à saluer diverses connaissances... Ce ne fût qu'une fois en plein milieu de la place principale qu'il réalisa qu'il avait oublié son argent. Quand la poisse vous tient elle ne vous mache plus... Daïllïa se pinça l'arrête du nez et décida de faire un tour en dehors de la ville... Il se dirigea dons vers les portes. Daïllïatel était un ondin... Disons à moitié mais il tenait beaucoup de caractèristique physique de cette race : des traits réguliers mais tout de même viril pour ce jeune homme, des oreilles en forme de nageoires, des doigts reliés par des petites palmes et une longue queue de poisson à la nageoire en forme de celles des requins lui prenait la place des jambes. À cause de son métissage Daïllïatel avait du mal à transformer ses nageoires en jambes comme le font la plupart des nymphes ondin(e)s ; mais plus étrange encore c'était les quatre ailes grises qui suite à l'obtention de son pouvoir aérien avaient poussées sur le dos de leur hôte. Daïllïatel sans jambes aurait normalement dut se trainer difficilement sur le sol de la cité, mais grâce à son pouvoir il flottait... Son corps écailleux ondulait aux rythmes de ses pensées, car non ce ne sont pas ses ailes qui lui permettent de voler... Mais bien ses pensées, pour le peu qu'il ait.
Une fois arrivé aux portes Daïllïatel les observa, se rappellant de l'attaque du démon qu'il avait subit un jour ; bon certes il était guérit à présent mais cela avait été dur... Le poisson se ravisa et fit demi tour lorsqu'il entendit les portes grincées et s'ouvrirent ; il tourna à moitié le visage pour voir entrer une jeune femme, sans doute nouvelle. Curieux il l'observa, elle faisait partit de sa race mais d'une variété différente... Voyons... Les oréades sont un peu plus robuste selon lui... Et celle-ci semblait trop légère pour être une dryades donc...
"Tu es une sylphide ?"
Quand donc apprendra t-il à ne plus surprendre ainsi les gens par derrière ? |
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| Ven 23 Fév 2007 - 6:31 | |
| Vorthär qui avait fini de s'inscrire aux cours décida de sortir un peu. Et la devant lui un petit groupe de 2 personnes se tenait devant la porte, heureux à l'idée de rencontrer enfin des gens il alla à leur rencontre mais dans son pas décidé la petite Fée lui fit remarqué:
- "Fais attention Vorthär ici, il ne faut pas se fier au apparence. - Ne t'inquiète pas Draya se ne sont que deux jeunes gens, et puis pourquoi m'attaqueraient-ils ? Il se mit à rire. - Je t'aurais prévenu."
Il continua sa route tndis que Draya marmonnait toute seule. Ensuite, de loin il les observa, il prenait très au sérieux la déclaration de la petite Fée, il n'était la que depuis quelques heures et il ne savait rien de cette citée, un seul détail le gênait il n'avait j'amais vu ce genre de race et pouvait encore moins en dire le nom, Ah c'est une Sylphide, le jeune homme la dit. Cependant il avança, prit son courage à deux main et une fois qu'un petit silence dit aux deux personnes :
- "Bien le bonjour. Je me nomme Vorthär, c'est un plaisir de vous rencontrer. Un petit sourir en coin de lèvre."
Il n'était pas très à l'aise avec les personnes qui ne connaissait, mais bon passage obligé, il faut bien se faire des amis.
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| Ven 23 Fév 2007 - 10:21 | |
| Clarisse qui avait déjà peur toute seule, ne pensait pas qu’elle trouverait l’appui de qui que ce soit pour augmenter ce sentiment d’anticipation. Pourtant, ce fût le cas, la porte qui grinça apporta un effet assez glauque, puis une voix masculine la surprit. Clarisse sursauta violemment et se retourna aussi vite que c’était possible. Son visage, malgré la terreur qu’elle venait de ressentir était dénué de toute expression. Elle regardait le jeune… jeune quoi ? Elle était vraiment confuse, elle n’avait jamais vu un tel mixe pour employer un terme approprié à la situation.
Elle lui fit oui d’un hochement de la tête, répondant ainsi à sa question perspicace. Elle était fascinée, visiblement il était Ondin, mais les Ondins se débarrassaient généralement de cet queue afin de pouvoir se déplacer en toute aise sur terre ferme.
*Peut être aime-t-il se faire remarquer ?*
Cette pensée qu’elle eut n’était pas à son avantage, mais elle ne se fit pas une opinion immédiate de lui, il avait été assez gentil pour l’approcher. Et elle avait appris que l’on ne pouvait juger les gens d’après leur apparence. Se considérait-il ondin ou ange ? Ce devait être dur de vivre avec ça car cette différence était visible. Tout d’un coup, Clarisse se rappela que plus jeune elle se plaignait souvent, les Sylphes et Sylphides avaient une apparences des plus ennuyantes, on les méprenait souvent pour des humains, seuls ceux de race similaires savaient faire la différence tout de suite.
Le regard de Clarisse était toujours posé sur ce jeune… jeune, mais elle ne le regardait plus. Elle n’avait plus parlé depuis des années et n’allait probablement pas recommencer pour le restant de ses jours. Mais pire, elle refusait non seulement de parler mais d’investir dans la moindre émotion, personne ne l’avait entendu parler depuis quatre ans maintenant, mais cela faisait quatre qu’elle n’avait nu souri, ni pleuré. La peur et la colère étaient les deux sentiments que l’on pouvait lui voir. Et peut être aussi le contentement si elle mangeait bien après une longue journée.
Bizarrement, cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas été sujette à ressentir la curiosité, mais elle ne chassa pas ce sentiment-ci, car la curiosité n’avait rien à voir avec un sentiment qui la lierait avec des choses et des gens. Donc elle n’en souffrirait pas. Elle était curieuse, mais elle ne savait pas comment s’exprimer. Alors elle communiqua à sa manière avec cet être qui semblait ne pas se compliquer la vie autant qu’elle le faisait. Elle se rapprocha d’un pas, veillant tout de même à ne pas approcher les grandes ailes qui étaient la chose qu’elle aimait le moins chez l’inconnu, mais qui ne faisaient que le rendre plus unique et charmant à sa manière.
*Voyons, comment ferais-tu deviner à quelqu’un que tu veux en savoir plus sur l’histoire de cette cité et sur l’endroit en lui-même ?*
Clarisse savait qu’elle visait un peu trop haut, peut être devrait-elle juste lui demander où était un restaurant, ou peut être un endroit pour dormir ? Mais pour cela elle devrait commencer à gesticuler comme une handicapée. Elle savait qu’elle langage des signes existaient pour les muets, mais elle ne l’avait jamais appris parce qu’elle n’était pas naturellement muette. Tout d’un coup le vieil homme qui l’avait accompagné à la ville lui manquait, il avait très peu parlé lui-même et semblait anticiper le moindre de ses désirs.
Clarisse ne retint pas un soupir voilà deux trois minutes que cette personne lui avait adressé la parole et de son point de vue elle état soit stupide, soit terriblement mal polie car elle n’avait encore rien fait que hocher la tête et le défigurer avec intérêt certes, mais cela ne changeait rien. La Sylphide préférant passer pour handicapée qu’arrogante regarda l’inconnu dans les yeux. Puis elle posa sa main sur son cou fin et blanc. Ses mains, son cou et son visage étaient les seuls partis de son corps qui étaient exposées. Malgré le temps passé avec les Satyres, elle restait très pudibonde et en voyage elle gardait toujours sa cape de toile marron peu flatteuse enroulée tout autour d’elle. Rien qu’un coup d’œil vers la moitié des habitants la mettait mal à l’aise car les femmes semblaient aimer s’exposer ici. Est-ce qu’avoir des pouvoirs les rendaient si confiantes qu’elle pensaient pouvoir ça ? Clarisse écarta cette pensée de suite, elle ne voulait pas juger les gens.
Elle ôta sa main de son cou, puis ramena sa main vers le jeune homme, faisant un geste souple du poignet, sa paume était tournée vers le ciel et resta quelques instants dans cette position. Elle avait en quelque sorte mimé que rien ne pouvait sortir de sa gorge à l’aide d’un hochement de tête négatif. Elle n’était pas sûre qu’il comprenne, mais elle était sûre qu’il n’était pas stupide et qu’il le comprendrait bien si jamais il lui reposait une autre question.
Alors qu’elle se remettait à peine de l’attaque surprise du cousin Ondin, quelqu’un d’autre sembla lui tomber dessus, il ne lui fallu qu’un coup d’œil. Un Asimaar, comme l’homme qui avait été si gentil avec elle ces dernières semaines. Elle le fixa, avait-il vu son geste ? Si oui, il se serait rendu compte de son incapacité à parler. Elle tourna son regard de nouveau vers le premier elle ne savait plus où donner de la tête.
* Peut être si je me glisse hors de leur vue…*
Clarisse n’y songeait pas sérieusement, mais la timide qu’elle était, était vraiment gênée maintenant il y avait deux inconnus. Que devait-elle faire ? Ce qu’elle faisait d’habitude, elle attendrait que ça passe, puisqu’elle ne parlait pas, les gens se lassaient vite d’elle, sans compter le fait qu’elle était aussi inexpressive qu’une poignée de porte. |
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| Ven 23 Fév 2007 - 15:17 | |
| Nuh ? Mais Daïllïa il adorait les poignée de portes, son jeu préféré était d'en trouver la clé... Mais bon passons, au yeux de l'ondin elle n'arrétait pas de gesticuler dans tous les sens ; néanmoins il devinait qu'elle voulait lui dire quelque chose, quelques chose d'important... Il fronça ses sourcil et son front eut un pli, synonyme que l'ondin réflechissait.
Voyons, qu'est ce qui gigote comme ça... ? Une girouette ? Nan c'est bidule là ne bougent pas du haut d'un toit... Un moulin ? Nan, eut ils sont sur des collines et ils bougent pas non plus... Des oiseaux ? Bon certes elle avait l'air aussi fine qu'un noineau mais ça n'avait pas de sens... Le jeune homme se pinça l'arrête du nez et réfléchit de tous ces neurones en fonctions (parce qu'une partie est en vacances...) Les girouettes, les moulins, les moineau.
Le vent !!
Daïllïatel la regarda à nouveau, elle faisait à présent un geste unique, la maume vers le ciel et la main vers lui ? L'ondin sourit et attrapa cette main en la secouant vivement.
"Moi aussi !! Je suis content de te rencontrer !!"
Aucuns commentaires, Le jeune abruti qu'elle avait en face de lui était peut être le plus chaceux de tout le siècle. Daïllïatel était trés tête en l'air, si bien que même lorsqu'il écoutait attentivement il lui arrivait souvent de comprendre de travers, chanceux car malgré cet handicap il était quand même troisième année. Coup de bol... Mais comme pouvait-elle le savoir ? A tour ed Daïllätel de passer soit pour quelqu'un de trés polit soit pour quelqu'un de completement idiot... Quoique les deux sont justes... Il n'était pas méchant pour un sou, voir même carrement trop gentil mais Daïllïatel avait cette pureté qu'on les trés jeunes enfants : faire plaisir, toujours prendre la vie du bon coté et... manger des glaces.
Lorsque Daïllïatel lâcha la main de la jeune fille un être étrange arriva à leur rencontre, Daïllïa lui sourit et le salua d'un signe de main. Il était accompagné d'une petite fée, Daïllïa en avait déjà vue une, il y a longtemps... |
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| Ven 23 Fév 2007 - 17:26 | |
| A la vue de la créature qui venait de le regarder Vorthär s'empli de joie, il accourut mais la petite fée rabajoie refit surface.
- "Fait attention... - Oh lache moi Draya !"
La petite fée qui était adulte mais avait toujours une ame d'enfant se mit a pleuré.
- "Non ne pleur pas Draya, je ne voulait pas... Draya pardonne moi s'il te plaît.
Troublé Vorthär continua sa route, la fée quant à elle resta sur son épaule, elle ne volait plus, elle ne parlait plus, elle semblait éteinte, comme assoupit par la tristesse. Vorthär la regarda lui passa le doigt dans les cheveux essayant u d'obtenir un petit sourir ou même un regarde mais rien.
- "Vous vous appellez comment ? Il jeta un coup d'oeil à Draya qui ne bougeait toujours pas."
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| Ven 23 Fév 2007 - 17:59 | |
| Clarisse n’en revenait pas, cet Ondin à ailes lui attrapa la main et la lui secoua, il ne disait rien non plus, mais semblait réfléchir. L’avait-elle déjà vexé ? Elle n’était vraiment bonne à rien, c’est ce qu’elle pensait, pourquoi avait-elle cru qu’elle serait capable de s’intégrer dans une cité si elle n’était pas capable de se faire comprendre. Finalement, il lui lâcha la main et elle en fut soulagée quelque part. Mais pendant ce temps là l’Asimaar gesticulait dans tous les sens, il se faisait agresser par une petite fée. Clarisse fixa cette petite créature, elle n’en avait encore jamais vue. Si elle en avait été capable, peut être qu'elle aurait ri. Tout d'abord cet Ondin pour laquelle elle avait d'abord éprouvé de la curiosité, puis cet autre individu qui débarquait et semblait parler tout seul, mais en fait qui s'excusait un être si petit qu'on pourrait l'écraser.
*Tous autant qu’ils sont ils n’ont pas l’air de comprendre.*
Clarisse qui ne montrait toujours aucune émotion se contenta de fixer l’Ondin, espérant qu’il finisse par comprendre, surtout que celui appelé Vorthär leur demandait maintenant leurs noms. La Sylphide comprit tout d’un coup, peut être que c’est ce dernier qui pourrait rendre les choses claires. Mais elle ne voulait pas dépendre des autres.
Clarisse décida néanmoins de se manifester, laisser Vorthär sans réponse n’était pas très courtois et elle ne voulait pas paraître méchante. Même si elle ne souriait jamais, ne pleurait jamais, ne se liait jamais avec personne, elle avait de bonnes manières. Elle posa alors patiemment sa main sur son cou, comme elle l’avait fait plus tôt et d’un geste simple la dirigea vers son interlocuteur, elle fit le même bref mouvement négatif de la tête indiquant on ne peut plus clairement qu’elle ne pouvait parler.
La Sylphide se rappelait du temps où elle pouvait parler. Mais elle éloigna cette pensée aussitôt. Les Satyres lui avaient dit qu’elle pouvait parler, c’était psychologique et si elle le voulait vraiment, elle pouvait débloquer cette partie qu’elle avait refusé d’user des années durant. Le sage, l’Asimaar lui avait aussi dit que peut être une personne pourrait l’aider, mais Clarisse avait pensé qu’elle ne laissait jamais vraiment les personnes l’approcher de trop près. Tout ça à cause de ce qui était arrivé. Il lui avait dit de mettre le passé derrière elle ; mais comment était-elle supposée le faire ? Faire comme si rien ne s’était passé ? Ignorer le fait que sa mère était morte par sa faute ? Clarisse en oubliait presque le fait qu’elle était à peine arrivée à Elament et qu’elle était déjà entourée d’inconnus. |
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| Ven 23 Fév 2007 - 18:30 | |
| La voila qui recommençait ses signes, mais cette fois elle le faisait encore a lui mais aussi au jeune garçon qui les avait rejoint. Daïllïatel finit par abandonner de comprendre et préféra rester sur ses première impression à savoir un moulin. L'aasimar leur demanda leur prénom, entre temps il semblait s'être disputer avec sa petite compagne ; les petties fées étaient certainement les créatures les plus adorable que l'ondin n'ait jamais vu mais il lsavait que chacune avait son petit caractère et que leur passe temps favoris étaient les farces en tout genre... Mais passons, Daïllïa se tourna à moitié vers eux et souria.
"Je m'appelle Daïllïatel...Ensuite il désigna la jeune nymphe à coté de lui"elle je sais pas, alors on va l'appeller "moulin"... D'accord ?"
Daïllîatel regarda la jeune fille, sans doute se posait-elle la question de pourquoi "moulin", il y avait tellement de mot plus joli pour désigner une jeune nymphe sylphide en pleine floraison ; mais Daïllïatel trouvait qu cela lui allait à merveille... Il baissa la tête puis la releva soudainement et commença à expliquer pourquoi l'appeller comme ça et pas autrement.
"Ca lui va bien, elle arrête pas de gigoter dans tous les sens comme les ailes des moulins à vent ; mais aussi elle leur ressemble, elle se tient toute droite et son visage ne bouge pas. Ca en est presque triste... Se tenir droite comme ça en resistant à tous les caprices de mère nature, ne pas plier face aux vents violent, rester debout sous les termblement de la Terre... Respirer malgré les inondations... Et rester en tant que fantôme malgré le feu qui a bruler la farine..."
Daïllïatel l'avait sentit la détresse de la jeune fille, on pouvait penser ce que l'on voulait derrière ce mur de stupidité l'ondin était intelligent, trés intelligent... Il montra la main de la nymphe à l'aasimar et dis.
"Il manque une aile à ce moulin... Tu veux bien m'aider ? Je ne vois pas ce qu'elle veut dire..." |
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| Ven 23 Fév 2007 - 18:38 | |
| Vorthär vit le geste, mais sans le comprendre. Avait-elle mal à la gorge si tel est le cas cherche-t-elle un medecin ou au contraire ne peut-elle pas parler ? Beacoup de question se percutèrent dans sa tête. Il attendit quelques secondes et seul la réponse de Daïllïatel venue à son oreille. Il essaya d'en savoir plus.
- "Bas... ne t'en fait pas je te comprend moi aussi des fois j'ai la flemme de parler. Il souria puis reprit. - Enchanté de te rencontrer, tu pourra écrire sur du papier y a pas de problème ! Il lui fit un clin d'oeil bref."
La petite fée toujours muète et cette fille qui la fixait toujours avec un regard à la fois curieux mais aussi (et surement) un regard d'innatention comme si elle pensait profondément en même temps, Vorthär décida de relancer le sujet.
- "Tu maîtrise quel élement ? Alors montre le sol pour la Terre, la fontaine pour l'eau, le ciel pour l'air et si c'est le feu touche toi le coeur. Il attendit sa réponse avec impatience."
Draya ne parlait toujours pas elle était là sur son épaule toujours muète et vide comme son énergie vitale s'était envolée. Il lui caressa la joue puis du même geste passa dans ses cheveux d'une beaté innégalable. Cette fois Draya le regarda, Vorthär était joyeux mais ne le montrait pas, il était tout de même triste de la voir ainsi. Il regarda a nouveau La Sylphide en attente de sa réponse.
- "Au fait, oui je suis d'accord mais il faudrais trouver un terme plus joli. Non ? Et puis attend déjà renseignons-nous attendons sa réponse avant de la brusquer. Il souria à Daïllïatel.
Dernière édition par le Sam 24 Fév 2007 - 11:34, édité 1 fois |
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| Ven 23 Fév 2007 - 19:12 | |
| Clarisse ne savait pas si elle devait se vexer ou accepter ce surnom ridicule que lui donna Daïllïatel. Son mouvement n’avait pas été si grand que ça, elle ne l’avait fait qu’une fois, il donnait l’impression qu’elle ne s’arrêtait pas de gesticuler comme le ferait une poule décapitée.
Elle soupira, et haussa les épaules, abandonnant, soit ils étaient tous stupides, soit elle n’avait vraiment pas sa place. Et cette imbécile de fée qui semblait comprendre et qui ne disait rien. Mais au fond, Clarisse était touchée, Daïllïatel *Quel nom compliqué !* bien qu’il ne soit pas très futé avait la capacité de voir du bon dans les gens, il ne voyait ce qui pouvait paraître évident, mais adaptait les choses, leur donnant une dimension différente et si l’on faisait attention à ce qu’il disait, une intelligence incroyable se cachait derrière sa naïveté. Un nouveau sentiment naquit alors, se pourrait-il qu’elle regrette ne pas être capable de sourire ? Elle savait que plus jeune elle riait si souvent, elle aurait peut être ri à gorge déployée et elle lui aurait répondu du tac au tac. Mais elle était une poignée de porte maintenant, rouillée, qui grinçait ; qui nécessitait d’être ouverte, mais qui ne le savait malheureusement pas et qui pensait que rester fermée était à son avantage. Mais bien des choses se cachaient de l’autre côté de cette porte.
*Voilà quand on veut, on peut !*
La Sylphide était reconnaissante que l’Aasimar semble comprendre. Mais à l’évocation de papier elle fit un simple « non » de la tête. Simple, mais très sûr de lui. Pourquoi est-ce qu’elle passerait son temps à écrire des choses ? Cela faisait parti de sa punition, être incomprise des gens lui permettait de ne pas se croire le centre du monde. Elle n’était pas victime d’un mal, elle se l’était consciemment imposée. Mais cela, ils ne le sauraient jamais.
*Il me manque une aile ?*
Clarisse ne savait pas du tout ce que Daïllïatel voulait dire. Son visage lisse et blanc se tourna vers lui, bien qu’elle soit aussi inexpressive qu’une poignée de porte, ses yeux exprimaient la curiosité et l’incompréhension. Elle était sûre que c’était encore une réflexion qui avait l’air d’être dite sans intelligence, mais qui méritait considération. La question de Vorthär la ramena une fois de plus à la réalité. Il n’était pas aussi bête que sa fée en avait l’air.
Pour une raison qu’elle ne connaissait pas, elle hésita. Elle n’aimait pas avoir ce don, ce pouvoir, cette faculté, peu importe comment on l’appelait, ce n’était pas comme ça qu’elle voyait le fardeau qu’elle avait à porter. Elle regarda Daïllïathel, espérant qu’il pouvait faire quelque chose pour détourner l’attention de l’Aasimar, mais peut être en était-ce trop demandé. Le regard de Clarisse coulissa encore entre les trois individus assemblés près de la porte. Et finalement son doigt indiqua la fontaine. |
| | | Invité | |
| Ven 23 Fév 2007 - 19:42 | |
| "AAH !!!"
Ca y est, c'était rentrer !!! A l'évocation d'un papier sur lequel noter Daïllïatel se rememora une petite fille toute mignonne dans le cours d'aera qui notait ce qu'elle disait sur des petits bouts de papiers, si cette dernière faisait ça c'est parce qu'elle était muette. Dada regarda plus sérieusement la sylphide, maintenant qu'il pensait ainsi il devinait qu'elle était dans le même cas. Il la montra du doigt sans aucun gêne, personne ne lui avait appris les bonnes manières.
"Moulin est muette."
Il c'était tourné vers l'aasimar d'un coup, ses cheveux volèrent. Il avait bien sentit qu'il lui manquait une aile... Mais... Pouvait-on dire cela ? Lorsqu'il regardait la fillette muette de son cours d'air Daïllïa n'avait pas l'impression qu'il lui manquait quelque chose, mais à cette fille ce quelque chose manquait inéluctablement. Il fit la grimace et détourna la tête, c'était un coup à avoir la migraine ; déjà que sa journée n'avait pas été fameuse...
L'aasimar proposa ensuite d'échanger les pouvoir... Aprés avoir longtemps hésiter elle montra la fontaine cryselle qui vue d'ici était toute petite ; Daïllïa mis une main en porte vu et la regarda, l'eau était toujours rose. L'ondin s'était toujours demander pourquoi... Il avait déjà monter moultes hypothèse plus abracadabrande les unes que les autres et la plus plausible était celles du cadavre caché sous la fontaine et dont le sang se mélangeait à de l'eau pour donner cette jolie couleur rose... Pourquoi pas...
Daïllïatel quand à lui leva le bras aussi haut qu'il lui était possible. L'ondin maitrisait l'air, même qu'il était de troisième année. fier au possible Daïllïatel souria et rougit même un peu, il pensait a ses précédents examens, se souvenant comment son professeur l'avait fait passer sans rien lui demander... (en fait ledit prof en avait marre de cet abruti >.>).
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| | | Invité | |
| Ven 23 Fév 2007 - 20:27 | |
| « Moulin est muette. »
Clarisse n’apprécia guère cette remarque. Etait-ce la remarque ? Ou peut être était-ce le doigt pointé vers elle ? Elle ne pouvait parler, c’était un fait, mais le voir proclamé ainsi par un inconnu. C’était pourtant cette manière si naïve qu’avait Daïllïatel qui fit qu’elle ne lui en voulait pas. Elle ne s’était détestée à partir de jour où se mère était morte, et elle savait que ce n’était pas contre l’Ondin qu’elle en avait, mais contre elle-même. La voilà qui se vexait, qui pensait qu’il exagérait, mais en réalité c’était elle qui s’imposait à lui. Heureusement que l’Aasimar était venu gesticuler avec sa fée qui après avoir fait le diablotin, semblait vouloir faire la statue.
Clarisse regarda avec étonnement Daïllïatel, il était vraiment beau et elle se dit qu’il aurait pu avoir beaucoup de succès auprès des filles, jusqu’au moment où il parlait et agissait en accord avec ses paroles. Elle aimait sa manière de voir les choses, mais à la longue, elle se demanda si ce ne devait être fatiguant. Mais si elle était honnête avec elle-même, c’était peut être bien la première fois en quatre ans qu’elle éprouvait autant de surprise. Il fit une drôle de moue en regardant la fontaine. Peut être qu’il n’aimait pas les gens qui maîtrisaient l’eau ? Elle s’en voulut, il devait la détester, il restait probablement là parce qu’il était gentil. Elle s’en voulait, peut être qu’elle devrait essayer de remédier à la situation ? Mais elle n’avait que peu d’argent et si elle pointait du doigt vers l’enseigne d’un restaurant, elle était sûre qu’il ne comprendrait jamais qu’elle l’invitait.
*De toutes manières je n’ai pas assez d’argent pour trois.*
A chaque fois qu’elle semblait se laisser glisser vers son petit monde, s’imaginant des choses, revivant le passé, il y avait toujours quelque chose qui se produisait et qui faisait qu’elle était surprise. Elle évita de justesse le bras qui monta dans les airs, elle suivit le doigt qui pointait vers le ciel. Ce geste lui permit de venir à différentes conclusions. La première : il maîtrisait l’élément aérien. La deuxième : la matinée promettait d’être belle car le ciel était dégagé. La troisième : peut être que cela expliquait le fait qu’il ne transformait pas sa nageoire en jambes, s’il avait des disposition pour user de l’air et non de l’eau, donc il était Ondin, mais d’apparence avant tout.
Clarisse observa l’Aasimar, il posait des questions, mais n’y répondaient pas lui-même. Maintenant qu’ils lui avaient répondu tous deux, peut être qu’il leur dirait quel pouvoir il possédait lui ?
*Pitié que quelqu’un propose de bouger un peu.*
Clarisse n’était pas impatiente de nature, mais la porte était continuellement ouverte et fermée, et le léger grincement la stressait. Se tenir debout, attendant que l’un ou l’autre réagisse la gênait aussi. Elle avait toujours apprécié le silence, mais ce n’était pas le silence qui les entourait, il y avait le va et vient de tous ces autres gens. Et cette fée, Clarisse n’y comprenait rien, mais visiblement elle avait un lien avec l’Aasimar car ils communiquaient tous deux. Que des choses qu’elle ne comprenait pas.
Naturellement elle se tourna vers celui qui faisait office de protecteur depuis tout à l’heure. Elle fixa Daïllïatel de ses grands yeux bleus ; elle ne fit aucun geste cependant, elle le laisserait comprendre ça comme il le voulait. Peut être qu’à force elle lui ferait peur et il s’en irait et alors elle pourrait aussi s’en aller, trouver un refuge. Que de pensées contradictoires en plus d’être incohérentes ! Elle voulait être protégée, mais elle voulait rester seule dans cette cité dont elle ne connaissait rien. |
| | | Invité | |
| Sam 24 Fév 2007 - 6:19 | |
| Après cette série de mouvement il vit que Clarisse maîtrisait l'eau, Daïllïatel de l'air mais en plus de ça qu'elle était muete. Mais lui n'avait pas répondu, il hésita devait-il leur cacher son pouvoir pour raison de protection on devait-il justement le montrer pour qu'ils puissent s'aider. Regarda Clarisse, elle fixait Daïllïatel très vixement, que cherchait-elle à faire. A sa place je l'airais regardé aussi mais lui ne bronchait pas.
- "Ne vus en faite pas, moi aussi je vais vous dire de quel élément je suis seulement laisser moi vous montrer."
Il mit sa droite à plat sur le sol avec le pouce collé à l'index puis leva la main à la hauteur de son visage en direction de Clarisse. De sous ses pieds jaillit un petit arbuste qui la fit s'asseoir et s'élever légèrement. Des fleurs en sortirent d'un bleu éclatant à l'image des yeux de l'aasimars, ce n'était pas un bleu ordinaire, il avait des reflet de jaune et de gris en son centre, tout comme les fleurs qui venait de sortir du sol.
- "Voila ! Tout fière de lui il se releva. Clarisse quant-à elle était toujours assise dans le petit buissson fleuri. - Mais j'ai une petite faim qui est partant pour aller manger un bout ?"
Dernière édition par le Sam 24 Fév 2007 - 17:35, édité 3 fois |
| | | Invité | |
| Sam 24 Fév 2007 - 6:51 | |
| [hj]: Vorthar, je te rappelle que tu n'es pas censé jouer les personnages des autres personnes. C'est à Clarisse de décider si elle est surprise ou non. Joli topic sinon. |
| | | Invité | |
| Sam 24 Fév 2007 - 17:18 | |
| (Rho *o* un compliments le Lay, merci madame l'ancienne prof sadiq... gentille et mangeuse de gâteaux... )
Manger ? Immédiatement l'instinct animal prit le contrôle du cerveau de l'abrut... De l'ondin pour qu'il regarda l'aashimar avec une lueur dans les yeux, il leva trés haut la main et la secoua vivement de droite à gauche.
"MOI !! MOI !!"
Tout aussi soudainement il utilisa son pouvoir de l'air pour léviter, ça faisait bizarre de voir l'ondin à la queue de poisson s'élever à 50 centimètres du sol et se déplacer ainsi. Il se dirigea vers la ville en deux coup de queue il parcourait facilement cinq mètres, ses ailes grises et ses cheveux accentuait l'impression aérienne qu'il dégageait ; déjà qu'il n'avait jamais l'air vraiment terre à terre... Daïllïatel se retourna et attendit ses deux camarades.
"vous préférez quoi ? Un vrai diner ou juste un petit en-cas ?"Il mit un doigt sur les lèvres et souria"Parce que je ne connait que un restaurant et un salon de thé... Je ne sort pas souvent en ville, je préfère aller dehors..."
Daïllïatel, dit l'ondin idiot et sucidaire en prime, était souvent sortit en dehors de la cité pour diverses raisons ; même qu'un jour il s'était retrouvé dans les marais suite à une crise de somnabulisme et qu'il s'était fait attaquer par un démon... Pas de bol il s'en itra mais limite et dût souffr... guérire de ses blessures à l'infirmerie, antre de la méchante infirmière traumatisant le petit ondin. (HRP: Désolée Ange Noir, si tu vois ça O_o...). Mais le passé c'est le passé, pour le moment comptait seulement l'estomac des jeunes gens.
"Moi je suis pour un petit chocolat dans le salon de thé..." |
| | | Invité | |
| Sam 24 Fév 2007 - 19:37 | |
| {HRP : Merci du compliment Lay-Ing ^^}
Clarisse n’avait rien pu faire, malgré elle, elle se retrouva empêtrée dans ce buisson que l’Aasimar avait eu la bonne idée de vouloir faire pousser sous ses pieds. La position dans laquelle elle se retrouvait était loin d’être confortable. Elle se félicita d’opter pour une manière chaste de s’habiller, car les petites branches semblaient vouloir s’agripper à elle, non seulement ses manches étaient prises, mais ses longs cheveux blonds. Elle ne s’était pas attendue à cette démonstration, mais ne marquait pas de claire expression surprise, elle ne montrait jamais trop ses sentiments après tout, et là, elle était plutôt ennuyée. Elle se rembrunit car elle ne maîtrisait pas du tout son élément et c’était comme si Vorthär venait de s’amuser à le lui rappeler. Elle n’avait sa place nulle part, il avait bien raison, pourquoi s’était-elle imaginée qu’elle apprendrait à maîtriser quoique ce soit ?
Daïllïatel semblait se faire un devoir de la distraire, car il recommença leur faire part de sa bonne humeur. Clarisse l’écouta patiemment, et le regarda gesticuler tout aussi patiemment.
*Comment fait-il pour tout prendre si légèrement ? Y a-t-il une raison particulière qui fait qu’il voit tout d’un si bon œil ?*
La Sylphide entendit la proposition de Vorthär, et se rassit bien droite sur le petit talus. Elle s’était laissée faire par ce buisson, bien qu’elle n’avait nulle envie d’y être, mais depuis toujours elle subissait. Elle devait payer pour son crime après tout et acceptait le moindre accident, obstacle qu’elle rencontrait se disant que cela faisait partie du prix à payer.
Les branches n’étaient pas bien épaisses et le buisson pas si grand, mais comme elle l’avait remarqué plus tôt, elle était empêtrée dedans. Et rien que se rasseoir droit lui valu quelques petites griffures bénignes. Elle voulait aller manger, mais avant d’aller où que ce soit, il lui faudrait pouvoir se dégager de cet arbuste qui commençait à la gêner plus qu’autre chose. Elle s’appuya sur une de ses mains, afin de pouvoir dégager ses jambes, elle n’avait qu’à les passer par-dessus les branches et elle pourrait se relever. Mais elle n’avait pas pris en compte le fait qu’elle mettrait tout le poids de son corps sur sa main et que le buisson ne supporterait pas son poids, elle avait posé sa main sur une des plus grosses branches qui constituaient le squelette du buisson. Après avoir dégager sa jambe droite, tout le poids de son corps se concentrait dans sa main et avant qu’elle ne s’en rende compte, sa main glissa, et la chaire qui se trouvait au centre de sa paume fut pénétrée. Non pas rapidement, mais doucement, vicieusement, la douleur fut instantanée et Clarisse retira sa main ; le contact de cette matière et de sa chaire était des plus désagréables. A peine avait-elle retiré sa main qu’elle n’avait plus de support et lentement elle bascula.
Heureusement pour elle, le buisson n’était qu’un buisson, donc sa chute se résuma à heurter le sol, voulant se rattraper pour limiter les dégâts, elle eut le réflexe de tendre ses mains devant elle. Mais elle avait oublié qu’une de ses mains venait d’être transpercée par une branche et lorsque pour la deuxième en quelques minutes elle s’appuya de tout son poids sur sa main, elle put ressentir la douleur la transpercer.
Elle ne bougeait pas, elle se retrouvait stupidement à quatre pattes par terre. Elle avait l’habitude d’être ridiculisée, mais elle était douillette et elle n’avait pas même égratigné sa main ou ses genoux depuis si longtemps. Elle s’agenouilla et tenait sa main gauche près d’elle avec la main qui n’était pas souffrante. Pas un son n’était sorti de sa bouche, elle regardait fixement la plaie. Sa main droite qui était sale serrait son poignet gauche, comme si en ce faisant elle arriverait à figer les nerfs afin de ne plus en ressentir la douleur.
*Il me manque plus qu’un aile maintenant.*Pensa-t-elle avec amertume.
Elle inspira lentement, elle ne comprenait pas pourquoi quoiqu’elle fasse les choses se retournaient contre elle. C’était pour ça qu’elle ne volait pas se lier avec les gens. Elle ne voulait regarder ni l’Aasimar, ni l’Ondin, et encore moins cette fée. Si elle restait là, agenouillée, sur la route, ils finiraient par l’oublier, encore mieux, la douleur finirait par disparaître. Alors elle se lèverait, elle irait droit dans l’école pour s’inscrire, elle trouverait une chambre et elle resterait cachée. Comme ça elle n’aurait personne à qui imposer sa présence, elle n’aurait pas mal non plus. Pas de restaurant pour elle, rien que de la solitude et de la douleur. C’était bien tout ce qu’elle méritait.
Alors qu’elle pensait que tout était fini pour elle, elle remarqua qu’une fleur avait été arrachée de son habitat d’origine. Bien qu’elle était de mauvaise humeur et que sa ain la faisait terriblement souffrir, Clarisse s’oublia quelques instants. Cette fleur offrait un contraste intéressant, bleue sur la route, le cœur plutôt jaune. Elle était belle, mais sa beauté se flétrirait vite. La beauté comme les sentiments idylliques n’étaient qu’une preuve de l’égoïsme des êtres vivants. Elle saisit la fleur, ignorant totalement ceux qui l’entouraient. Elle l’avait fait de sa main droite, mais en ce faisant, elle avait mit plein de terre dessus.
*Bien joué.*
Elle voulut changer de main et ne fit que réveiller la douleur qui commençait à s’endormir. Serrer ses doigts fins ne fit pas seulement que tirer sur sa blessure qui était profonde, mais qui ne portait en rien atteinte à sa vie, le mouvement permis au sang de circuler dans ses veines et cela permis de raviver douleur et coulée de sang. Un plus un égal deux. En plus d’être sale, la fleur était maintenant tachée de sang. Elle la regardait sans vraiment la regarder, elle voyait au-delà de la fleur, comme Daïllïatel avait vu au-delà de ses gestes. Elle voyait en cette fleur couverte d’une pellicule de terre et du sang la preuve que peu importe comment elle s’y prenait elle ratait tout. Voulant bien faire et apprécier la fleur elle l’avait d’abord salie. Alors voulant réparer son erreur elle ne fit qu’aggraver la situation.
Le vieux sage avait dû se méprendre sur elle, ainsi que les Satyres qui l’avaient accueillis. Elle voulait être une bonne personne, mais elle ne faisait que détruire ce qui l’entourait.
*Détruire ou être détruit.*
Elle leva les yeux vers l’Ondin. Qu’attendait-elle de lui cette fois ? Qu’il comprenne ce cheminement de pensée ? Le Maître lui avait dit que quelqu’un pourrait l’aider à sortir de cet état léthargique dans lequel elle était. Elle savait que l’Ondin serait dans l’incapacité de la détruire. Elle ne voulait pas détruire, il fallait alors qu’elle se trouve quelqu’un pour la détruire avant qu’elle ne fasse plus de dégâts. Encore une fois elle se posa des questions sur cette bonne humeur. Mine de rien, il avait plutôt l’allure que ne se laissait pas détruire. Cela voulait-il dire qu’il détruisait ?
Clarisse ne dit rien, cela aurait bien plus simple si elle avait juste tendu les bras vers Daïllïatel pour qu’il l’aide à se lever. Ou si elle avait pris un pas en arrière, afin de ne pas se retrouver empêtrée dans le buisson. Ou si elle n’avait pas mis les pieds dans la cité.
*Avec des si, tu peux aller loin.* |
| | | Invité | |
| Sam 24 Fév 2007 - 20:46 | |
| Vorthär se rendit compte que plutôt que de faire une démonstration de ses pouvoirs il en avait fait un piège, elle gigotait dans tout les sens, essayant de se dépétrer du buisson qui semblait s'accrocher à elle. Soudain Vorthär se rendit compte qu'il avait fait pareil, pareil que cette immonde créature, pareil que ce tueur, pareil que son cauchemar. Il resta le regard figé sur Clarisse, ses yeux s'emplissait de larmes qui, au fur et à mesure du temps, coulait le long de sa joue mais il ne fermait pas les yeux il les laissait coulées, en fait il ne les sentait pas. Du sang sur le buisson, Clarisse à été blessée par sa faute une fleur tomba délicatement sur le sol, comme amortie par un nuage, Clarisse s'en saisi. Encore une fois du sang le même qu'il avait reçut en plein visage, le même qui est chaud mais qui refroidi et sèche très vite, la fleur devint noir et en son centre elle devint orange.
Cela suffisait, toujours le regard fixé sur Clarisse il se mit à trembler mais sans fermer les yeux, les larmes continuaient à couler mais il ne fermait toujours pas les yeux, il revoyait la scène, SA scène. Il tomba sur les fesses, se recroquevilla la tête entre les genoux et pleura de tout son corps, de toute son âme et ne pouvait s'arrêter de trembler et de pleurer. Il paniquait, ou c'est ça il paniquait, il ne pensait plus à rien, un film passait dans sa tête au même rythme que ses pleures à chaque seconde une nouvelle image. Il pleurait tout ce qu'il pouvait mais c'était sans fin, il se leva et commença à courir, pourquoi ? Lui même ne le savait pas.
Dernière édition par le Mer 28 Fév 2007 - 22:00, édité 1 fois |
| | | Invité | |
| Dim 25 Fév 2007 - 13:44 | |
| Alors qu'il se dirigeait gentiment vers la rue où le salon de thé et le restaurant se trouvait Daïllïatel se retourna et vit Moulin accroupie par terre et l'aasimar dfebout mais tremblant et pleurant.
Autant dire que ledit abruti d'ondin ne comprenait pas du tout ce qui se passait. Il ammorça un demi-tour pour le rejoindre et avant qu'il n'ai pu dire "Poisson d'eau douce", l'aasimar s'enfuiyait en courant ; impuissant Daïllïatel tendit la bras vers lui mais bigre qu'il était rapide. L'ondin même s'il l'avait voulut aurait pu le rattraper, mais quelque chose lui disait de ne pas le faire... un peu désolé de la tournure des événements Daïllïa se tourna vers Moulin qui avait arrétée de girouetter et se trouvait à présent assise et tenait sa main dan son autre ; il se pencha délicatement et regarda... Une tâche rouge...
"DU SANG ?!? MOULIN TU SAIGNES !!!!
Ouvrez la grande voile, lachez du leste et lanssez les boués à la mer, un bléssé !! Moulin était bléssée ! Daïllïatel au lieu de bander la plaie gigotait dans tous les sens ; au lieu de l'ammener à l'infirmerie il faisait de vent pour rien... Avec ses bras. Daïllïatel réflechit soudain à toute allure, il fallait enpécher la donzelle de se vider de son sang et l'emmener aux soins... Mais en même temps y avait l'infirmière... L'ondin déglutit avec difficulté mais se reprit et décida de lui empoigner les épaules et de la secouer légèrement.
"Moulin debout il faut aller aux soins sinon tu pourrais t'infecter..."
Il la força doucement à se lever ; malgré la finesse des doigts de l'ondin et la fragilité apparente des palmes qui rejoingnaient ses doigts cachaient en réalité une force, normale pour un garçon me direz vous ; mais lorsque l'on regardait l'ondin on avait plus une impression de délicatesse, tant ses traits de visage avaient l'air fins et doux, malgré une part de virilité minnime... Il la redressa et l'emmena doucement vers l'infirmerie.
(je te laisse poster ton accord et direction l'infirmerie ; tu commence bien l'année toi XD) |
| | | Invité | |
| Dim 25 Fév 2007 - 16:52 | |
| Clarisse qui fixait toujours la fleur, ne se souciant de rien d’autre que ce mauvais présage ne se rendit compte ni des larmes, ni de la fuite de l’Aasimar. Elle avait sali une fleur après l’avoir violemment arrachée de son habitacle, elle éprouvait tellement de honte que plus rien n’avait de l’importance. Par contre, même si elle faisait abstraction de son environnement, elle ne pouvait ignorer les cris que l’Ondin se mit à pousser, et elle n’avait pas besoin de lever la tête pour savoir qu’il faisait de grands mouvements, elle pouvait l’imaginer réagir de cette manière même sans le connaître véritablement. Il avait hurlé pendant un moment et avait gesticulé bien plus qu’elle ne l’avait fait.
*C’est lui qui devrait s’appeler Moulin quand même.*
Clarisse pinça ses lèvres… pourquoi venait-elle de faire ça ? Ce n’était pas qu’elle voulait sourire, mais ses lèvres avaient presque fait un mouvement gênant, comme si elles s’étiraient toutes seules… Chose à laquelle elle n’était pas habituée ; elle était fatiguée après tout, arriver de si bon matin, sans compter qu’elle ne s’était ni restaurée ni reposée dignement ces derniers jours.
Tout ce qui comptait maintenant c’était le calme l’entourait. Après ce qui lui paraissait être de longues minutes, le calme se fit. Elle n’avait toujours pas levé la tête, elle n’avait pas besoin de regarder autour d’elle pour savoir que Daïllïatel était parti, ce silence le prouvait bien. Au fond d’elle, La Sylphide regrettait un peu qu’il s’en aille, il était la première personne à l’avoir rencontrée et il avait une manière si particulière, pour ne pas dire spéciale ou intéressante (ce qui est un peu plus péjoratif) qui le rendait attachant. Cependant, une phrase raisonna dans l’air, Clarisse leva la tête, il était toujours là ?
*S’infecter ?*
Elle ne comprenait pas ce qu’il voulait dire. Puis elle regarda sa main qu’il regardait lui-même. Il s’inquiétait pour elle ? Clarisse ouvrit la bouche, mais la referma aussitôt, elle ne devait pas montrer qu’elle était touchée par ce geste qu’il eut envers elle, ni qu’elle était sincèrement surprise par ce geste dont elle ne s’attendait pas. Elle ne méritait vraiment pas qu’il s’occupe ainsi d’elle. Mais à peine se disait-elle cela, qu’une autre part qu’elle ignorait depuis longtemps prit la relève : après tout, il était peut être normal qu’elle ait le droit à un peu de chance après tout ce qui venait de lui arriver. Sans vraiment comprendre comment, elle se retrouva sur ses jambes. Son regard coulissa de sa main ensanglantée qu’elle observait, à la main qui lui entourait le bras.
*Ce n’est pas si grave.*
C’est ce qu’elle lui aurait dit si elle avait pu parler. Mais elle ne parlait pas, n’est-ce pas ? Alors que faire ? Elle se contenta d’observer attentivement les doigts palmés, s’il ne la lâchait pas, il se salirait lui aussi. Mais la main palmée ne fit que la soutenir, il l’aide à se lever, et elle ne refusa pas cette aide. Puis il la guida. Où ? Elle n’en avait aucune idée ; elle avait juste conscience de la main ondine qui serrait son bras, cette main la ramena à la réalité car elle l’enserrait de manière ferme et décisive malgré la douceur évidente dont il faisait preuve. Elle se laissa faire, toujours gênée d’avoir à imposer sa présence à l’Ondin Aera, elle retrouva ses esprits et se réfugia de nouveau dans son silence protecteur, trouvant le silence qui les entourait rassurant. La jeune fille se doutait bien que Daïllïatel trouverait bien quelque chose pour rendre leur visite à l’infirmerie intéressante. Oui, on pouvait dire qu’elle lui faisait confiance.
{Ben ouais, comme elle est muette elle trouve d’autres moyens pour se faire remarquer. Suite à l’infirmerie donc. Merci Dada ^^} |
| | | Invité | |
| Dim 25 Fév 2007 - 17:38 | |
| Enfin hors de vision l'Aasimar s'asseya ne bougea plus, d'une main faible et tramblante il essuya sa joue mais de nouvelles larmes relançaient le cour d'eau qui s'était créé sur sa joue. Il ferma les yeux pour que cela s'arrête mais rien n'y fit, il ne pouvait s'empêcher de penser à ce sang, et à sa mère, quelques minutes plus tard il remarqua qu'il avait fait pareil pour sa mère, la fuite était son seul moyen d'échapper aux obstacles et aux difficultées mais certaines choses ne peuvent pas être évité.
Tout comme lors de la mort de sa mère il avait fuit devant la bête, la fuite était donc sa seul raison de vivre, sa seul raison d'existé. Peut-être aurait-il dut rester avec sa mère et si il était rester peut-être aurait-il put la sauver et la bête pourquoi elle l'a attaqué ?
*Pourquoi suis-je ainsi ?*
Cette pensée raviva le cours d'eau qui s'était formé sur son visage, il tremblait de tout son corps repensant à chaque moment à cette scène. Et plus il pensait plus il pleurait mais on ne peut pas courir devant ses pensées, ce n'est pas possible de fuire devant sois-moi. Peu importe il ne pensait pas, il voyait dans sa tête tel un rêve.
La bête se jetant sur lui, lui se débattant, sa mère qui s'interposa et puis cette giclée de sang qui venait heurter son visage, la chaleur dégagé par ce même sang, le touché de ce sang qui dégoulinait le long de sa joue, ses yeux fixé sur sa mère, sa mère qui s'écroulait tel une colombe à laquelle on aurait coupé les ailes et puis la bête qui le laissa partir pour on ne sait quel raison.
*Pourquoi moi ? Pourquoi ai-je survécu ?*
Il mit sa tête entre ses genoux et continua de pleurer, mais plus rien ne sortait de ses yeux, plus une larme, plus une seul goutte mais il tremblait toujours comme lors de la mort de sa mère. Il esseya de ne plus pleurer mais en vain, la douleur était trop grande et puis comment Clarisse pouvait rester insensible alors que lui était si choqué à la vue du sang. Il s'allongea en pleurant et s'assoupit aussi tôt.
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La petite fée quant à elle le cherchait partout en vain. |
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