Un jeune ange poussa lentement la porte, il rentra dans le couloir, une feuille de papier épaisse à la main.
Dessus était marqué en lettres blanches:

Premières années:

"¤Maitrise physique de l'eau:

Création de vagues, de remous dans une calme, puis légèrement agitée et enfin agitée,
Création de tornade de force mineure d'une soruce déjà présente,
Initiation à la "fabrication" de l'eau liquide,
Donnation d'une forme simple à de l'eau liquide sur une surface.


¤Maitrise de sa personne:

Respiration sur l'eau,
Résistance à un froid conséquent, puis fort et le zéro presque absolu par étape,
Marcher sur l'eau (Maitrise physique et de sa personne)

En cas de problème mental ou physique, veuillez en informer directement l'infirmière pour éviter un incident dans le cours."

Tout en lisant attentivement la feuille, il déambulait dans les couloirs, sûrement à la recherche de sa chambre ou plutôt de son bateau.
Il s'arrêta net, quelque chose n'allait pas, mais quoi?
La simple petite phrase à la fin de la feuille en était la raison, mais cela compromettait la durée de son secret.
Il le savait, cela ne pouvait plus durer, et il fallait bien que quelqu'un le sache. Il regarda rapidement autour de lui, étrange coïncidence, il se trouvait devant le bureau de l'infirmière.
Il tenta de trouver une bonne raison de ne pas y aller, en vain:
*Allez...les infirmières sont normalement liées au secret professionel...elle ne devrait pas avoir de raison de réveler ce que je suis vraiment...*
Cela est facile à deviner: Malethy avait honte de ce qu'il était à présent, après avoir passé une enfance stricte basée sur la justice et le travail, il devenait une bête sanguinaire la nuit, quelle ironie du sort...
Malethy s'approcha malgré tout près de la porte, et tentant de se résonner comme il pouvait que c'était le bon choix, il frappa à la porte deux fois et recula d'un pas.
*Je peux encore décider de m'en aller...non il faut que je reste, c'est la meilleure solution pour éviter le moindre danger avec les autres...et peut-être aura-t-elle un remêde contre cela.*
Le courage de Malethy semblait disparaître quand il s'agissait de dévoiler sa vraie nature, mais il était quand même là à essayer d'affronter sa peur.

Lorelaï était assise tranquillement à son bureau. Elle était vêtue d'un robe vert pomme et rose qui lui donnait un petit air enfantin. Ses longs cheveux noirs étaient tressés en 2 longues nattes pendant dans son dos. Elle préparait des dossiers vierges qu'elle utiliserait pour ses nouveaux patients. Elle aimait l'organisation et appréciait de toujours en avoir sous la main plutôt que de faire attendre les blessés. Elle venait de glisser un questionnaire vierge dans un dossier quand elle s'aperçut que ses jambes engourdissaient. Elle décida de se lever et s'étirer. Elle fit quelques pas dans la pièce puis se dirigea vers la porte du couloir dans le but d'aller y bouger un peu. Ouvrant la porte, elle aperçut un jeune homme de l'autre côté et faillit sursauter.

" Bonjour, tu venais consulter l'infirmière?"

Il sursauta de même, l'infimière était finalement là, trop tard pour reculer.
D'un ton gêné et hésitant, il essaya de lui répondre mais ne put que marmonner:
"Euh...oui, on pourrait dire cela..."
Ca y est, Malethy s'était lançé, un premier pas de fait, il ne restait plus qu'à continuer dans cette direction et devoir affronter sa peur.
Après avoir prononçé cette phrase, il détourna immédiatement son regard, pour observer les quelques gens qui passaient dans les couloirs.
Il devenait de plus en plus inquiet, une goutte de sueur dégoulina le long de sa joue pour tomber sur le sol froid et vide.
Il y avait trop de monde à son goût et cela n'arrangeait pas du tout ses affaires:
"Madame, puis-je rentrer? C'est que je n'ai envie que notre conversation s'ébruite."
Ce qu'il avait dit était franc, cela pouvait paraître peu encourageant, mais pour lui ce qu'il faisait était déja un très grand pas.

Lorelaï rit doucement, se sentant un peu stupide de bloquer la porte. Elle recula, et le laissa entrer. Elle l'invita à passer dans son bureau, referma la porte et le fit asseoir sur la table d'examen.

Elle prit ensuite son sarrau et l'enfila, passa la main dans son cou pour repousser ses cheveux dans son dos. Elle prit un des dossier qu'elle venait de préparer et s'assit devant lui.


* Il a l'air très nerveux... peut-être a-t-il plus besoin de la psychologue que de l'infirmière...Pourquoi peut-il bien avoir besoin de moi. Il transpire tellement le pauvre...

Lorelaï avanca sa chaise en face de lui et le regarda franchement:

"Bon... que puis-je pour toi??"

Elle posa une main sur son bras pour le rassurer:

" Tu sais, j'en ai vu de toute les sortes ici..."

Malethy entra dans le bureau, toujours sur ses gardes, le regard inquiet.
Il essuya son front avec le bras, puis s'approcha de la table pour s'asseoir.
Il n'osa pas la regarder dans les yeux, mais tenta quand même de se ressaisir quand l'infirmière lui posa une question:
"En fait c'est...pour un problème...de...race."
Ces paroles étaient presque incompréhensibles, normal cela était peu habituel pour lui. Mais il essaya de retrouver son calme et ainsi de rendre la prochaine réponse qu'il prononçerait plus audible:
"Je vous crois mais au moins vous n'avez pas eu affaire à quelqu'un qui fuit la nuit..."
Il pencha la tête, le regard vide, attendant comme une autorisation de pouvoir partir, mais cela n'était ni plus ni moins le contraire de ce qu'il voulait vraiment.

Tout d'abord, Lorelaï fut surprise, elle ne comprenait pas de quoi il parlait... Problème de race... Elle cherchait dans sa mémoire, espérant qu'il lui en dise plus... ce qu'il fit. Lorsqu'il mentionna la nuit, elle crut comprendre...

"Tu es un loup-garou, c'est ça?"

Elle grimpa à côté de lui, sur le lit et mit un bras autour de ses épaules. Elle le serra doucement pour lui faire comprendre qu'elle était avec lui et aussi, qu'il ne l'effreyait pas et qu'elle ne le considérait pas comme une bête dangereuse.

" Et qu'attends-tu de moi? Que je t'empêche de te transformer ou que je te "guérisse" de ce maléfice?"

Elle connaissait bien un moyen de remédier à cette situation mais elle était risqué et pouvait s'avérer plus que dangereuse.

"Je t'aiderai du mieux que je peux..."

Le jeune garçon détourna la tête au moment où elle prononça cette phrase, il était trop tard maintenant pour reculer.
Il ne dit plus rien et attenda une autre réponse de la femme.
Sentant son bras autour de ses épaules, il ne se sentit pas plus rassuré, mais son stress avait cessé d'augmenter.
Puis il attenda un bon moment avant de lui répondre rapidement:
"Je ne sais pas...simplement empêcher que cela se reproduise..."
Il baissa le regard, mais à la dernière phrase que prononça Lorelaï, il ne put s'empêcher de s'exclamer:
"Comment? Il existerait un moyen?"
Il leva la tête et l'observa, elle n'avait pas l'air de mentir, ce qui était pour lui une chance qu'il ne pouvait laisser s'envoler:
"Je suis près à faire quoi que ce soit pour empêcher cela...je n'ai rien à perdre."

[Désolé pour le retard, problème d'ordi.]

Lorelaï hésita une minute avant de lui dire...

"Le seul moyen pour te guréir complètement serait de tuer le loup-garou qui t'a mordu... s'il avait été lui-même trnasformé par qqn d'auttre, il faudrait retrouver le premier de tous, et le tuer... et ça prend de l'argent pur dans le coeur pour le fire mourir... Ce serait risqué... saurais-tu le retrouver? Sais-tu qui t'a transformé?"

Elle se leva et se mit à marcher de long en large.

"Pour les jours ou tu dois te transformer, tu viendras chez-moi, je te menotterai, ainsi, tu ne pourras pas t'attaquer à personne. Et j'essaierai de te trouver une potion pour t'empêcher de te transformer..."

Puis revenant à son premier sujet:

"Mon père adoptif a une épée d'argent pur...Il me la prêterait si je le lui demandai..."

Elle revint s'asseoir près de son patient:

" La décision finale t'appartient... je serai là pour t'appuyer..."

La jeune femme désirait vraiment l'aider et le délivrer de ce mauvais sort... Il semblait si tourmenté, et ses yeux étaient noyés de détresse... Elle voulait mettre fin à sa torture. Elle se releva de nouveau et alla tirer un viux grimoire de son armoire personnelle.

"Je trouverai peut-être une solution temporaire là-dedans."

Et elle se mit à le feuilleter énergiquement.

"C'était mon grimoire d'étude."