Demeure du Ménestrel

La jeune femme était comme au paradis depuis qu'elle était entrée dans cette pièce, elle se serait crue revenue dans son environnement natal! Elle caressa quelques fleurs, serra quelques arbres dans ses bras, folle de joie d'enfin retrouver la nature après autant de temps passé enfermée dans une maison avec un homme violent et menteur. Jamais plus elle ne se laisserait avoir par ce genre de personnes, une fois c'était assez! Lorsqu'elle entendit son nouvel ami commencer à parler, la petite se retourna vers lui pour l'écouter. Ses paroles étaient absolument incroyable: il lui offrait de vivre avec lui, dans cette forêt intérieure, à l'abri des monstres comme Danen! Elle n'arrivait tout simplement pas à croire qu'il lui aie vraiment fait cette offre! Puis, elle pensa à tous les dangers qu'une telle chose lui offrait. Et s'il était comme Danen? S'il voulait seulement l'impressionner pour mieux l'agresser par la suite? Non, venant d'un Elfe, c'était absolument impensable! Et surtout pas venant d'un Elfe aussi gentil et attentionné. Et puis de toute façon, elle n'avait nulle part où habiter, alors elle n'avait pas grand chose à perdre! Elle resta longtemps immobile, songeant à sa proposition, puis, finalement pris une décision. Galdor était à peine à quelques pas d'elle...elle lui sauta carrément dans les bras, le serrant de toutes ses forces. La petite ne touchait même plus au sol!

''Merci merci merci merci merci!!!!!!'', s'exclama-t-elle, toujours accrochée à son cou.

Elle posa un baiser sur sa joue, pour lui montrer à quel point elle était reconnaissante,puis, elle le lâcha et le regarda dans les yeux, un teint rosé s'installant sur ses joues. Elle avait été plutôt démonstrative et ces moments de vulnérabilité la gênaient particulièrement. Elle baissa les yeux vers le sol, puis, d'une voix douce et tremblante, ajouta:

''Excuse-moi, je...me suis laissé emporter par l'émotion...''

Galdor ne put s'empêcher de laisser son sourire s'élargir lorsqu'Aurélia donna sa réponse à son invitation. Il vit bien une légère hésitation l'espace d'un instant, sans doute alors qu'elle réfléchissait à ce qui lui était arrivé à peine quelques jours plus tôt, mais il vit bien que les doutes de la jeune elfe s'évanouirent aussi rapidement qu'ils étaient apparus. Lorsqu'elle lui sauta au cou, il eut la chance de réussir à rattrapper son équilibre avant de risquer une mauvaise chute sur le dos.

Alors qu'elle le serrait avec une force étonnante, Galdor tâcha de la soutenir quelque peu, remarquant que la jeune elfe ne touchait même pas le sol du bout des pieds alors qu'elle le serrait dans ses bras. Mais ce fut son second geste qui le prit par surprise, pour ainsi dire. Lorsqu'elle l'embrassa sur la joue, ses bras se relâchèrent, juste à temps pour laisser aller Aurélia, qui le regarda avec l'air gêné classique des gens qui croient avoir posé un geste déplacé. À vrai dire, pour une des rares fois de sa vie, lui aussi se sentait un tantinet embarrassé. On ne distinguait rien qui aurait pu le laisser deviner dans la couleur de son visage, mais son expression disait tout.

C'était étrange pour lui. Il fallait dire que depuis le temps, il n'y avait que sa mère qui l'avait embrassé ainsi. Aussi ridicule que ça puisse paraître, ce baiser d'Aurélia représentait quelque chose de très important pour lui, justement à cause de la rareté qu'il avait auparavant. Et le fait qu'une seule personne l'ait fait de toute sa vie avant aujourd'hui, tout cela rajoutait encore un degré d'importance au tout. Galdor regarda Aurélia, une expression visiblement perplexe sur le visage, mais toujours accompagnée de son sourire, toutefois légèrement moins grand maintenant. Elle venait de lâcher le commentaire classique lui aussi. des excuses embarrassées, disant qu'elle s'était laissée emporter.

-Eh bien... Au moins, je suis certain que tu apprécies la proposition que je t'ai faite.

D'accord, c'était une réponse assez simple, mais il n,arrivait pas à dire quelque chose de bien plus compliqué que cela dans l'immédiat. C'était peut-être exagéré, mais il était encore surpris par le geste d'Aurélia. Il commençait à s'en remmettre lentement, mais la sensation était encore là. Une sensation étrange, mais pourtant très agréable. Il tâcherait sûrement de s'y attarder un moment plus tard.

Aurélia avait bien vu dans l'expression du visage de Galdor qu'il avait été surpris par son geste, mais, étrangement, il n'en semblait pas du tout choqué. Cette constatation permit à la jeune femme de se resaisir, se disant que ça ne devait pas être si grave. Après tout, Galdor avait même gardé le sourire! Il aurait sans doute réagi plus vivement si le geste de la petite Elfe l'avait choqué! De plus, il commença à faire de l'humour en répliquant qu'il était maintenant certain qu'elle appréciait sa proposition. Comment aurait-elle pu ne pas apprécier une proposition aussi aléchante après avoir vécut dans la misère durant ce qu'elle avait crut être des années? Curieusement, elle sentait, pour la première fois de sa vie, qu'elle pouvait faire confiance à quelqu'un extérieur à sa famille et qu'elle était en sécurité près de lui. Quand elle l'avait embrassé sur la joue, elle avait sentit une sorte de frisson dans son coeur, un frisson très agréable, qu'elle aurait tant aimé ressentir à nouveau! Mais qu'est-ce que cela pouvait bien dire? Quelle était cette étrange sensation qu'elle avait ressentie? Aurélia n'aurait pas pu le dire. Soudainement, en songeant à la situation, les questions de la jeune femme se transformèrent en culpabilité. Il était si bon avec elle, alors qu'elle n'avait absolument rien à lui offrir! Comment pourrait-elle vivre ainsi, en sachant qu'elle prenait tout sans rien donner? La petite regarda encore une fois son ami avec une expression embarassée et s'excusa:

''Je suis désolée. Je me sens tellement...stupide. Tu es si bon pour moi, si généreux...et moi, je n'ai absolument rien à te donner! Je n'ai pas un sous, aucun bien...comment pourrais-je te remercier, te montrer ma gratitude pour tout ce que tu as fait pour moi, Galdor?''

[HJ: T'as de la chance, j'ai eu le temps d'écrire une réponse à la minute près!!!]

Alors qu'il se remmettait finalement des dernières impressions fortes dues au geste D'Aurélia, Galdor remarqua rapidement l'air de culpabilité de la jeune elfe. Il se demanda bien pour quoi elle pouvait se sentir coupable d'une quelconque façon. Après tout, que pouvait-elle bien avoir à se reprocher? Le ménestrel ne pensait pas l'avoir vu faire quoi que ce soit qui aurait pu justifier l'air oupable qui se peignait sur ses traits de seconde en seconde. Toutefois, après quelque ssecondes, il eut la raison de cet air abbatu. Il se doutait de ce qui se passait dans la tête d'Aurélia.

Et il avait raison. Lorsqu'elle prit la parole, ses propos confirmèrent les pensées de Galdor. Elle se sentait coupable parce qu'à ses yeux à elle, elle profitait de son hospitalité sans rien lui donner en retour. C'était ridicule aux yeux de Galdor, vu qu'il avait été élevé dans une logique qui définissait le bien personnel en général comme une perte de temps. Déclarer posséder une chose en particulier n'était qu'un geste égoiste et imbécile à ses yeux, à moins de quelques rares choses qu'il avait depuis le jour où il avait quitté sa famille pour voyager. Autant dire que dans sa mentalité, sa maison pouvait aussi bien abriter seulement lui que lui avec une dizaine de personnes, en autant pour lui que les locataires soient installés avec un minimum de confort. Pour le reste...

-Tu n'as pas à t'excuser. Vois-tu, je fonctionne avec la théorie qui dit que tout ce que j'ai moi appartient aux autres aussi. Si je tâche d,avoir de l'argent, c'est uniquement parce que c'est un bien nécessaire pour survivre correctement dans la société. Je ne te demande rien d,autre que de faire attention aux plantes et à ce que j,ai dans la maison. Je ne vois aucune raison de te demander un paiement quelconque qui ne me donnerait que des biens dont je ne saurait quoi faire, vu que j'ai ici tout le nécessaire à mon bien-être.

Bien, au moins cette déclaration-ci laissait savoir que son impression avait presque entièrement disparue. S'Il arrivait de nouveau à dire ce genre de chose, c'est parce qu'il était revenu à son état normal, pour ainsi dire. Il en fut fort heureux. Car bien que la sensation qu'il épprouvait quelques instants plus tôt ait été des plus agréables, il ne pouvait s'empêcher de remarquer qu'elle le distrayait très fortement, allant jusqu'à limiter les actions qu'il était en mesure de faire. Mais au moins, maintenant, il pouvait parler en toute liberté. C'était ce qui comptati dans l'immédiat.

(Je t'adooooooooooooooreeeeeeeeeeeeeee!!!!! gregre

)

Aurélia écouta avec attention les paroles de l'Elfe. Il était vrai que c'était une superbe mentalité, mais elle avait appris à vivre dans un monde totalement différent du sien, apparemment. Elle espérait qu'elle pourrait un jour apprendre à vivre comme lui, en ne se souciant que d'avoir le strict nécessaire pour vivre. Lorsqu'il eut terminé son discours sur ses valeurs et les raisons pour lesquelles il refusait qu'elle le paye d'une quelconque manière, un long silence s'installa dans la pièce. Aurélia ne s'était pas reculée depuis qu'elle l'avait pris dans ses bras et ils étaient encore très proches l'un de l'autre. Elle ignorait pourquoi, mais elle sentait une certaine attirance envers son nouvel ami, et elle avait envie de se rapprocher de lui bien qu'ils soient déjà assez proches. Des drôles de pensées naquirent dans son esprit: elle rêvait silencieusement qu'elle le prenait dans ses bras et l'embrassait à nouveau...mais elle chassa bien vite ces pensées de son esprit et se contenta de regarder le magnifique visage de son sauveur. Alors qu'elle levait la tête pour le regarder dans les yeux, elle remarqua que leurs visages étaient très proches l'un de l'autre, mais elle n'eut pas le courage de se reculer. Ses yeux scintillaient de joie, car elle n'avait jamais été aussi heureuse avant aujourd'hui. Elle leva la main, avec dans l'idée de caresser le visage angélique de l'elfe qui se trouvait devant elle, mais, changeant d'idée, se contenta de lui prendre la main et de lui faire un sourire gêné.

''Tu veux bien me faire visiter?'', lui demanda-t-elle, une teinte rosée sur les joues. ''J'aimerais connaître les moindres recoins de ma nouvelle maison.''

La petite ne savait plus trop comment 'dealer' avec ces nouvelles émotions qu'elle ressentait et elle avait peur de perdre le contrôle s'ils restaient encore proches comme ça. À regret, elle s'éloigna légèrement de Galdor, mais gardant toujours sa main dans la sienne, l'invitant à lui montrer le chemin.

Alors que le silence régnait finalement entre Galdor et Aurélia, le ménestrel sentit la tension qui s'éleva rapidement dans l'air tout autour. Il sentait bien que quelque chose était refoulé, et curieusement, il se doutait un peu de ce que c'était. Toutefois, il tâcha de ne rien laisser paraître de son embarras qui revenait à la charge, bien que maintenant, la couleur semblait tenter le coup sur ses joues. Il s'efforça seulement de ne rien laisser paraître autant que possible.

Lorsqu'il sentit finalement la forte proximité entre lui et Aurélia, Galdor sentit son poulx augmenter malgré lui. Il commença à voir tous les traits du visage d'Aurélia en précision, découvrant un nombre incalculable de points superbes à ses yeux à chaque seconde qui passait. Il sentit certaines pulsions monter en lui, mais il s'efforça de les refouler tant bien que mal, au prix de quelques longues secondes d'effort mental.

Lorsqu'elle lui prit finalement la main en reculant quelque peu, geste qu'il comprit aisément, il retrouva le sourire caractéristique qui se tenait toujours sur ses lèvres. Il serra doucement la main d'Aurélia.

-Bien sûr...

Il la guida en douceur, et lui montra chacune des pièces de la maison, tâchant de ne négliger aucun détail qui saurait être utile d'une façon ou d'une autre. Il ne lâcha pas la main de la jeune elfe durant toute la ''visite'', jetant de fréquents coups d'oeils à son visage. Il était heureux de ce simple contact, et il espéra le garder aussi longtemps que possible.

Aurélia avait aussi senti cette tension qui s'était installée entre eux et juste le fait d'être prêt de lui faisait naître en elle des sentiments nouveaux, qu'elle n'aurait jamais cru qui auraient pu exister. Heureuse de sentir la main de Galdor dans la sienne, elle la petite Elfe suivit son guide dans les moindres recoins de la maison. Elle sentait une envie presqu'incontrôlable en elle, une chose qui lui disait de se rapprocher de lui à nouveau et de lui avouer la manière dont elle se sentait quand il était là...mais comment expliquer de tels sentiments? Y avait-il des mots pour décrire cela? Lorsqu'ils eurent terminé le tour entier de la maison, qui, étonnamment, était bien plus grosse qu'elle n'y paraissait à première vue, les deux Elfes revinrent finalement au point de départ de leur discussion: le salon. Les yeux scintillants de joie, et la main toujours dans celle de son compagnon, Aurélia se plaça devant ce dernier et lui dit, un grand sourire sur les lères:

''C'est un endroit magnifique. Je suis vraiment honorée de pouvoir y vivre avec toi...''

Sentant son coeur battre à tout rompre, et ne sachant comment réagir à une telle manifestation physique des sentiments qui naissaient pour lui, la jeune femme prit une grande inspiration pour calmer un peu ses nerfs. Depuis qu'elle était arrivée dans cette citée, nombre de choses s'étaient produites, toutes plus étonnantes les unes que les autres, mais l'épreuve qu'elle subissait maintenant était la pire de toute. Désirant briser le silence qui s'était installé entre eux, Aurélia continua de regarder son compagnon dans les yeux avant de lui dire:

''Je pense que j'ai trouvé une manière toute simple et agréable de te montrer ma gratitude.''

Elle approcha doucement sa main libre vers la joue du jeune homme, guettant à chaque instant une réaction. S'il réagissait mal, elle devrait arrêter rapidement, elle ne souhaitait surtout pas le brusquer! Elle posa ses doigts fins sur la douce joue de Galdor et approcha son visage du sien pour aller, doucement, poser un baiser sur son aute joue(celle où il n'y a pas sa main!). TPuis, tremblante sous le choc des sentiments qui se battaient à l'intérieur d'elle, elle s'éloigna tranquillement de lui et enleva sa main de sur sa joue. Seules leurs autres mains étaient toujours unies.

Galdor se contenta de conserver son sourire lorsqu'Aurélia lui dit se sentir honorée de la nouvelle vie qu'il lui offrait dans sa demeure. Il hocha la tête d'un mouvement précis et rapide, absorber par les traits de la jeune elfe. En quelques minutes, son attitude envers Aurélia s'était complètement transformé dans son esprit. Alors qu'il la voyait plus tôt comme une jeune fille charmante, perdue qui nécessite une aide quelconque, il la voyait maintenant comme la plus belle des créatures qui lui ait été donné de voir. Un changement de pensée brusque, mais qui conservait pourtant sa nouvelle place au sein de toutes les pensées qui se bousculaient en ce moment dans l'esprit du Ménestrel.

Ses oreilles pointues se rabattirent à moitié lorsqu'Aurélia parla d'une façon de le remercier, signe qu'il s,en trouvait fort nerveux. Cependant, il tâcha de se maîtriser, et ses oreilles reprirent leur emplacement habituel. Pourtant, elle ne firent que se rabattre jusqu'au bout lorsqu'il sentit la main d'Aurélia sur sa joue. Comme s'il étouffait, le ménesrel entrouvrit la bouche pour mieux respirer, et ses yeux se fermèrent à moitié l'espace d'une seconde alors qu'il tâchait de taire au mieux les pulsions incroyablement fortes qui montaient en lui. Même s'il aurait voulu bouger, ce qui n'était pas le cas, il en aurait été incapable.

Le baiser qu'Aurélia lui donna sur la joue fut ce qui suffit alors à détruire ses efforts. Il eut l'impression de se sentir exploser de l'intérieur, et un sentiment de bien-être comme il n'en avait jamais ressenti auparavant devint de plus en plus fort en lui alors que les secondes s'écoulaient. Il sentit à regret les lèvres d'Aurélia se détacher de son visage, et il retrouva partiellement ses sens, tournant les yeux vers le visage de la jeune fille, qui semblait autant, voire plus, troublée qu'il ne l'était lui même après ce dernier geste.

Alors qu'il était figé dans un silence qui ne voulait pas s'en aller, Galdor finit par faire le seul geste qui lui passsa par la tête, mais qui définissait pourtant à la perfection ce qu'il pouvait faire avec ce qu'il pensait mainteannt. Il leva doucement sa propre main de libre, et elle se porta sur la joue d'Aurélia cette fois. Il se sentit presque frissonner au contact de la douce peau satinée de l'elfe, et il caressa doucement la peau de la feune fille, sa lèvre inférieure tremblant imperçeptiblement alros qu'il s'éxécutait.

Aurélia n'avait aucune idée des sentiments qu'elle avait fait naître chez son nouvel ami, et de voir ainsi ses oreilles se rabattre fut pour elle un grand étonnement. L'avait-elle choqué? Apparemment non, car il souriait, semblant flotter sur un nuage depuis sur dernier geste. Mais, d'un côté, il semblait également embarassée. La pauvre petite ne savait plus quoi en déduire, car son comportement était tout à fait inhabituel, et elle ne comprenait pas ses propres réflexes. Pourquoi avait-elle tant envie de se rapprocher encore plus de lui? Pourquoi son coeur battait-il à tout rompre alors qu'elle le regardait? Longtemps elle avait cru avoir trouvé l'amour dans les bras de Danen, mais maintenant, elle savait que ce n'était pas le cas. Ses sentiments pour l'Elfe étaient bien plus forts que ceux qu'elle avait eus pour le Kérestia, et seulement maintenant, elle arrivait à comprendre. Comment pourrait-elle donc expliquer tout cela à l'élu de son coeur? Comment pouvait-elle être certaine que ses sentiments ne la trompaient pas, encore une fois? Toutes ces questions se bousculèrent dans sa tête l'espace de quelques minutes, puis tout s'arrêta alors que le jeune homme se rapprochait d'elle. Il lui caressa la joue, et la petite Elfe ne put s'empêcher de fermer doucement les yeux, pour apprécier le contact des doigts de Galdor avec sa joue. C'était tellement agréable qu'elle aurait pu rester comme ça durant des heures, mais elle avait tellement envie de le regarder encore une fois que ce fut plus fort qu'elle. Elle ouvrit les yeux, scrutant avec douceur les moindres traits de celui qui se trouvait devant elle. Elle n'avait jamais remarqué à quel point il était beau! Les caresses de l'Elfe lui donnèrent encore plus envie de se rapprocher de lui, ce qu'elle fit subtilement, jusqu'à se retrouver à seulement quelques centimètres de lui. Aurélia passa doucement un bras autour du torse de Galdor, pour se rapprocher encore un peu plus. Leurs visages étaient tellement près qu'elle pouvait sentir le souffle de l'Elfe sur sa joue. Aurélia tourna légèrement la tête et approcha tranquillement son visage de celui de l'elfe. Elle guettait sa réaction à chaque seconde, espérant qu'il ne souhaiterait pas la repousser, l'arrêter dans son geste. Apparemment, il ne voulait pas l'arrêter et ne trouvait pas la situation désagréable! Leurs lèvres se frôlèrent doucement et la jeune femme ferma les yeux pour apprécier ce contact.

[HJ: Désolé, c'est ps très long, mais j,ai manqué de temps ^^']

Même plus tard, Galdor ne saurait dérire la joie qu'il ressentit à ce moment. Le frôlement de ses doigts sur la joue satinée d'Aurélia, puis le rapprochement qu'elle fit. Alors qu'elle rétrécissait de secondes en secondes l'espace qui se trouvait entre eux deux, Galdor sentit son coeur s'accélérer encore une fois, même s'il n,aurait jamais cru qu'il pouvait battre plus vite que la vitesse à laquelle il allait déjà. Il suivit des yeux le moindre mouvement éxécuté par la jeune fille, se sentant sur le bord de la crise de nerfs tellement il sentait son poulx aller rapidement.

Finalement, lorsqu'Aurélia passa ses bras autour de lui, il se sentit chavirer. Alors que ses doigts, n'ayant pas quitté un instant la joue d'Aurélia, continuaient à caresser la joue de celle-ci, il passa son autre bras, doucement et lentement, autour de la taille de la jeune fille. Finalement, la dernière action fut ce qui acheva de l'enflammer.

Lorsqu'ils furent si proches qu'ils purent sentir le souffle de l'autre, Galdor vit les lèvres d'Aurélia s'approcher, puis sa tête se pencher. Il fit finalement le seul geste qu'il put, alors que leurs lèvres se frolaient: il acheva le geste, et embrassa doucement Aurélia, lentement aussi tendrement que possible, savourant ce joie de bonheur parfait tant qu'il durait.

(ce n'est pas grave, moi non plus je n'ai pas eu beaucoup de temps)

Aurélia ne savait pas trop comment son nouvel ami réagirait, mais quand il la prit doucement par la taille, ses doutes s'envolèrent comme des oiseaux dans une belle journée de printemps. Son coeur aussi battait de plus en plus vite alors que leurs lèvres se rapprochaient dangereusement. Quand elle sentit que Galdor approfondissait le baiser, la jeune femme sentit des papillons dans son ventre et elle continua de l'embrasser tendrement. Elle resserra son étreinte et rapprocha encore un peu son corps de celui de l'Elfe, si cela était possible. Quand leur baiser cessa, les oreilles d'Aurélia se rabattirent sur sa tête et elle se mit à rougir. Elle regarda Galdor avec un sourire gêné, puis lui dit:

''Galdor, je pense que...que je t'aime.''

Aurélia ne savait pas trop comment exprimer ce qui se trouvait dans son coeur, tout ce qu'elle savait c'était que, cette fois, elle aimait réellement.

Ven 5 Jan 2007 - 20:20

[HJ: Dsl, mais j,ai pas eu trop le temps de répondre ces temps-ci. Mais me revoilà^^]

Pour Galdor, il sembla que le temps s'arrêta l'espace d'un instant, c'est à dire le temps que durant le baiser qu'ils échangèrent. Finalement, ils se séparèrent lentement, et un sentiment de regret fit son apparition un instant dans l'esprit alors qu'ils se désunissaient lgèrement, de façon à pouvoir se voir. L'elfe ne put s'empêcher de sourire lorsqu'il vit les oreilles d'Aurélia se rabattre sur ses temps, et il rit intérieurement en la voyant changer de couleur aussi rapidement. Lorsqu'elle prit la parole, Galdor s'efforça d'entendre tout ce qu'elle disait, vu que son attention était encore fortement centré sur son visage. Au prix de nombreux efforts, il arracha donc suffisamment sa conscience à la contemplation de la jeune femme, pour écouter ce qu,elle venait de dire.

Et il n'eut pas à le regretter. les paroles qu'il entendit furent pour lui une explosion de joie jusqu'aux tréfonds de son être. Peut-être cette exaltation était-elle due uniquement au fait des circonstances du moment présent, il s'en moquait maintenant. Tout ce qui comptait, c'était que les mots qu'il entendait étaient ceux qui pouvaient le rendre le plus heureux du monde. Ses pensées se replacèrent l'espace d'un instant, puis il parla doucement, caressant de nouveau la joue d'Aurélia avec son pouce.

-Je crois que je m'en rend compte...

Une fois qu'il eut prononcé ces mots, il sentit son poulx reprendre de la vitesse, et il sentit bien ce qui occupait ses pensées. Espérant de tout son être qu'il ne ferait rien pour tout gâcher d'une quelconque ^façon maintenant, il se ravança, et se pencha pour poser un nouveau baiser sur les lèvres de l'elfe, à peine un effleurement, mais qui causa en lui un renouveau incroyable. Il se rendait bien compte dorénavant des sentiments qui s'éveillaient depuis quelques instants en lui vis à vis Aurélia, et il ne pouvait faire qu'une seule et unique chose: obéir à ses impulsions immédiates. Présentyement, il lui était tout simplement impossible de résister à des envies aussi fortes.

Mar 9 Jan 2007 - 20:56

Aurélia fut étonnée par la simplicité de la réponse de son ami. Elle s'était attendue à une réaction peut-être plus vive, mais il avait fait une remarque plutôt simpliste. Elle resta bouche-bée un bon moment, jusqu'à ce que Galdor vienne à nouveau poser ses douces lèvres sur les siennes en un baiser timide, comme un effleurement. Ce nouveau baiser fit naître d'agréables frissons de joie dans tout le corps de la jeune Elfe et elle ne put faire autrement que de prolonger le baiser. Elle se colla un peu plus contre lui, le serrant dans ses bras comme si elle avait peur qu'il ne s'envole subitement. La jeune femme arrivait à peine à croire ce qui lui arrivait, jamais elle ne se serait attendue à un tel bonheur. Soudainement, tous les malheurs qu'elle avait vécus depuis son arrivée à Elament cessèrent de la tourmenter et elle ne pensa qu'à une seule chose: le moment présent. Après un long moment, leurs lèvres se quittèrent à nouveau et, posant ses yeux sur son compagnon, Aurélia se remit à rougir.

''Je dois admettre que je suis étonnée.'', avoua-t-elle.

Dim 14 Jan 2007 - 15:09

Une nouvelle explosion de joie traversa Galdor. Il sentit une hésitation chez Aurélia, mais elle ne dura même pas une seconde. Lorsque celle-ci prolongea le mince baiser qu'il lui avait donné, il fut aux anges durant l'espace d'un instant. Ils détachèrent finalement leurs lèvres, et Galdor sortit de son monde imaginaire pour entendre ce qu'Aurélia lui disait. Il mit d'ailleurs quelques secondes à comprendre ce qu'elle venait de dire.

Elle était étonnée? Pourquoi? Parce qu'il ne l'avait pas brusquée, peut-être même brutalisée comme l'avait fait l'homme qu'elle avait connu avant? Cet homme, il lui était pourtant redevable en un sens, ar s'il n'avait pas fait ce qu'il avait fait, jamais il n'aurait rencontré Aurélia. Et ça, c'était quelque chose qu'il bénissait maintenant. revenant aux mots de la jeune elfe, galdor se contenta de sourir à nouveau.

-Si ça, ça t'étonnes, j'ai l'impression que tu ne manqueras jamais de surprise ici.

Son sourire s'étria, pour devenir une expresson é;nigmatique, qui se plaisait à laisser en suspens certaines informations que d'autres auraient souhaité savoir au lieu d'avoir à émettre des suppositions à l'avenir. Toutefois, il ne comptait pas tout dévoiler sur lui même d'un seul coup. Il aurait le temps, de toutes façons, si elle restait ici. La pensée de l'avoir à la maison le fit frissonner de joie.

Demeure du Ménestrel

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