Le jeune satyre déambulait , se promenant à la petite chance au milieu du réseau tortueux des rues et ruelles d'Elament, sa première journée en cette patrie en sera donc une de découverte.
Entrant dans un coin plus actif et bruyant il leva les yeux et regarda chaque parcelle de cette nouvelle civilisation, la première qu'il eu jamais vue et habitée. Ses oreilles perçevaient une multitdes de sons et, alors que les couches des différents sons s'affinaient, il perçut un léger bruissement de notes à ses oreilles. Une musique franche et mélancolique s'imposa en son esprit, en devint maître. Il ne perçevait plus que ça. Une musique obsédante à l'infinie. Rapidement, guider par ses oreilles fines, allongées et à l'ouïe fine, il trouva la source de cette douce chaleur qu'était la musique.
Il regarda l'immeuble. "A la note de musique" on lisait sur un panneau de bois. Il poussa la porte, déclencha un léger carillon métallique et entra, ses pas résonnant sur le plancher en acajoux. Il trouva l'homme qui faisait office de musicien, qui était par le fait même propriétaire de l'établissement, il le laissa finir sa chanson avec respect et contemplation, ses yeux brillants.
Lorsque la dernière note résonna dans l'air et que l'artiste leva les yeux, un point d'intérogation dans chaque oeil, Derval parla, souriant et essuyant ses yeux mouillés:

"Votre mélodie est une chose du coeur, de l'esprit et du temps. Une chose si profonde, des méandres de l'océan. De la chaleur du soleil. Par bleu que suis-je?...sans mots! Jamais si belle chose n'à toucher le coeur d'un satyre. Aurais-je l'audace de tenter ma chance? Coucherais-je maintenant avec la musique, chaque nuits? Qui sait...peut-être la vie m'en donnera le plus exquis des plaisirs. Êtes-vous la vie? "

Et comme s'il crachait une chose brûlante d'un désir sans bornes il continua après une courte pause:

"Feriez-vous l'honneur à un jeune satyre de le prendre comme apprenti? Me prendriez-vous? Si toute fois la chose est possible...

Il resta là, les membres tremblants et le coeur battant.

Le Ménestrel en était tout retourné, d'abord car c'était son premier "client" ensuite parceque ce client aimer le travail du ménestrel et ensuite parceque sa façon de s'exprimer était d'une poésie parfaite il s'empressa de poser sa luthe et de le saluer le plus poliment possible et lui remercia des compliments et enchaina :

"Jeune homme, qu'entendez vous par apprenti ? M'aider au magasin ? ou prendre des cours de musique ?"

Le jeune satyre laissa tomber ses épaules, une tension s'échappa. Il se gratta le bout du nez, cachant un sourire trop dévoilé et remplie de joie. Ses yeux révélait un amusement et une franche joie d'être accepté dans cette société.
*C'est déjà un premier signe d'acception la curiosité. Espérons le meilleur pour moi.*
Et divaguant dans ses penser:
*Toujours ai-je été appelé par le clapotement de l'eau, la soufflerie du vent dans les herbes hautes, le tambour du tonnere, le chant des oiseaux et j'en passe. Toute contribution venant ajouté à la symphonie naturelle, quintescence des sens, serait pour moi le bût ultime de toute mon existence.*
Derval parla d'une voix clair, quoi que tremblante tant il se sentait gêné:
"Monsieur, pour moi devenir votre apprenti serait de vous aidé autant à tenir l'échope, à construire les luth et instruments, à jouer la divine musique et à vous aider aux cours des élèves. Finalement apprendre le métier, c'est ce que je veux. Le plus beau métier qui soit, j'en rêve monsieur! La musique m'obsède tant monsieur."
Et il regarda le ménestrel dans les yeux, ayant un regard à la fois décidé et implorant, la physionomie changer par le poids de la demande qu'il venait de formuler. Son espace psychique ouvert au plein jour, tel une fleur. Une fleur où le vent souffle. Encore et encore.

Le Ménestrel lui aussi était comblé ! Ce n'était pas une plaisanterie et il avait en face de lui l'homme tant recherché ! Il ne pu s'empêcher de lui dire :

" Dans mes bras ! "

C'est alors qu'il s'avanca vers lui et lui serra vivement la main avant de le prendre dans ses bras avec quelques tapes sur l'épaules et de revenir en position normale lui avouant :

"Tu es l'homme que je recherche ! Je suis comme un chef d'orchestre sans baguette et sans musicien ! Mais avec toi... enfin une personne curieuse à la musique ! Si seulement la guerre se faisait à coup de rythmique ! On en serait pas là ..."

Il resta quelques peu nostalgique et continua :

"Avant toute chose mon ami il me faut quand meme quelques information sur toi,
Premiérement : Quels jours et à quels moment pourrais tu venir m'aider à la boutique ?
Seucondement : As tu déja travaillé dans le domaine du bois ou de la musique ?
Et troisiéme mon cher... ... Ziméo ? non... heuh...
c'est comment toi déja ???"

Le jeune satyre soupira d'aise. Ses yeux brillaient des milles feux de l'esprit. Il regarda le Ménestrel bien dans les yeux et lui dit son nom. Le nom que la nature lui avit donné à sa naissance.

''Derval Berdnih, monsieur. Ça c'est mon nom''

Il enchaîna de sa voix autant assurée que chantante:

''Moi je me dévouerai à vous pour la musique. Je me ferai un coin dans l'établie si la place le peut. Vous le voulez monsieur? Je serrai présent à tout moment. L'école sera rare pour moi. Mais la musique vaut tout sacrifices.''

Un peut plus fierment il annonça:

''Monsieur je suis un Terra. Le bois ça me connais! Les arbustes que je peux façonner sont très nombreux. Je peux mélanger les essences, prendre une propriété de l'un pour ajouter à l'autre. Je ne suis pas asser développé pour créer de grands arbres. J'ai réussi, par contre, suite à une ennuie mortelle à former un jeune chêne. Le bois, la nature, ce sont mes géniteurs, tout simplement. Je les connais, ils me connaissent et c'est à votre disposition.''

Derval suivit son geste d'une courbette respectueuse. Ses cornes frétillants un rosier poussa au pied du Ménestrel. Un tout petit rosier, grand comme une pomme. Un rosier avec deux roses parfaites, un rosier sans malice. Un rosier sans épines. Étrangement.

//HJ:...oui je sais ça fait longtemps!!!!! Mais j'ai eu un problème, désolé Au moins j'ai répondu //

Le Menestrel sourit en voyant la fleur des fleurs : la rose...
Il lui serra alors vivement la main et avait un sourire qui faisait au moin quatorze fois le tour du visage, il fouilla dans une pile de papier immense....

"Bon heuh... j'ai pas trop d'outil à te préter alors tu iras t'acheter les tiens, tiens, prend cette liste tu iras les acheter... je te les payes.... Pour ton salaire, je te promet rien ce sera en fonction de ce que je vend, donc essaye de nous faire connaitre !"

Il lui lance alors une bourse d'or

"Tiens mon jeune apprenti..."

-Un ciseau a bois 24 mm
-Un ciseau a dégarnir
-5 gouges de sculteur 89 mm, 96 mm, 103 mm, 114 mm, 124 mm
-Un fermoir de 12 mm
-Un ciseau de tourneur 130 mm
-Un grain d'orge de tourneur
-Un pinceau large
-Une lime
-Une équerre de menuisier
-Un fil a plomb
-Du vernis
-De la peinture blanche noire et marron
-Du bois de chêne, de hêtre, de frêne
-De l'étain
-Du fil de cuivre
-Des plaques de métal
-Un fer a souder


"l métal c'est pour... c'est secret, tu l'apprendras bien assez tot ou plutot en temps voulu"