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| Une cavalière qui surgit hors de la nuit. | |
| | Invité | |
| Lun 8 Mai 2006 - 22:29 | |
| Une cavalière qui surgit hors de la nuit, son nom elle le signe de deux L qui veulent dire Lay-Ing Lullaby. (comprenne qui a un peu de culture)
Lay-Ing se trouvait dans sa chambre. N’importe qui aurait pu voir qu’elle ne se trouvait pas dans son état normal. Elle ne tenait pas en place et avait déjà renversé la moitié des meubles de sa chambre en se traitant d’incompétente. Pourquoi faisait-elle cela ? La raison était simple, ça s’était produit et elle n’était même pas là à ce moment. Elle s’était jurée de tous les protéger et elle avait faillit à sa tâche. D’aucun lui aurait dit qu’elle ne pouvait pas être partout, ce à quoi elle aurait répondu qu’il aurait fallu.
Sur le grand lit à baldaquin, un des rares éléments du mobilier en debout, se trouvait quelques affaires, principalement des vêtements mais aussi quelques accessoires. La jeune femme se défit de son pantalon de cuir et de ses bracelets ne gardant que son dos nu. Là où elle allait, ses habits de tous les jours ne seraient sans doute pas des plus appropriés. S’asseyant sur le lit, elle contempla quelques instants les vêtements qui y étaient posés tout en modifiant légèrement sa coiffure, coiffant ses cheveux en une queue de cheval qu’elle entortilla et remonta, la fixant sur l’arrière de sa tête au moyen d’une barrette. Un pantalon de cuir possédant de nombreux renforts, ainsi qu’une veste assorti. Chacun des deux vêtements étaient ornés de nombreux motifs tribaux, du cuir doré sur du cuir noir.
Certes, ces autours étaient beaux mais, ce qui l’étaient le plus, c’était le manteau, dans les mêmes ton, avec dans le dos une grande croix. Encore un vestige de ses études de chasseuse de démon. A présent, il était temps pour Lay-Ing la buveuse d’âme de repartir en chasse. Elle se para de son armure de cuir puis fixa par-dessus la veste ses deux bracelets, autant des armes que des décorations. Étrangement, ils semblaient faits pour se porter ainsi mais, c’était sans doute le cas. A ses pieds, elle chaussa une paire de botte assortie, la semelle en était plate et on voyait qu’elles étaient faites pour courir. Puis pour compléter le tout, elle enfila le long manteau.
La jeune femme était à présent fin prête, ou presque. D’un pas résolu, elle se dirigea vers son armoire et l’ouvrit, à l’intérieur, elle ne prit qu’une seule chose, une ceinture. Sur cette simple ceinture de cuir dont elle se ceint la taille, pendait une bourse, un ensemble de dague et une longue épée. Cette lame avait un nom, la Frost Tiger Blade, leur rencontre datait de son voyage en direction d’Elament, c’était une histoire bien étrange mais, le moment était peut-être mal choisit pour penser à ça.
A présent, il ne lui restait qu’une chose à faire, appeler son remplaçant. S’agenouillant dans un léger bruit de métal et posa une main au sol. Fermant les yeux un instant, elle se concentra et en appela à la magie qui était en elle. Sur le sol se dessina alors une flaque qui grossit puis prit une forme vaguement humaine ou plutôt Layenne. En quelques instants, le nombre de professeurs de la faune répondant au doux nom de Lullaby avait doublé. L’une était la vrai, l’autre un simple golem d’eau qui allait jouer son rôle le temps de son absence. Probablement personne ne s’en rendrait compte et certainement pas ses élèves.
Puis elle s’éclipsa, Alice sur ses talons. Avant de refermer la porte laissant la créature aqueuse seule, elle lui avait simplement murmuré ce mot : "Fais".
Aussi étrange que cela puisse paraître, Lay-Ing venait de donner la vie. Le golem la servirait jusqu’à ce qu’elle le libère ce qu’elle comptait bien faire à la différence de nombreux mage qui eux les gardes sous leur ordres jusqu’à la fin de leurs jours les traitant parfois même comme des esclaves. Heureusement rare étaient ces mages car, quand on a atteint un niveau tel que l’on peut réaliser ce genre de miracle, généralement, on a également acquis un peu de sagesse en cour de route.
Elle ne s’éternisa pas dans l’école et s’en fût avant même d’avoir croisé qui que ce soit, mais, il faut bien dire qu’il était tard, ou tôt, tout était une question de point de vu. A l’entrée de la ville, l’attendait un cheval. Zeck avait bien fait son travail, mais il est vrai qu’elle l’y avait un peu aidé en lui envoyant Alice ainsi qu’une forte somme d’argent dès qu’elle avait apprit la funeste nouvelle.
Lay-Ing se mit en selle et constata qu’il n’avait pas chaumé en découvrant fixé au côté de la bête une arbalète à répétition. Voila qui risquait de lui être des plus utile. Le temps pressait aussi ne perdit-elle pas trop de temps en contemplation. D’une geste de la main, elle déclancha son pouvoir créant une longue tentacule qui alla ouvrir la porte. Elle s’engouffra alors dans l’ouverture qui se referma juste après le passage d’Alice.
A présent, il n’était plus temps de reculer, d’ailleurs, il ne l’avait jamais été, la seule chose qu’il aurait été possible de faire aurait été de ne pas partir seule mais, elle refusait d’impliquer qui que ce soit d’autre qu’elle là dedans et puis, seule elle ne l’était pas puisque Alice était avec elle. La Kneazle n’était d’ailleurs pas en reste par rapport à sa compagne, elle aussi avait eu droit à une armure de cuir, mais, cela suffirait-il ? Son amie l’espérait sincèrement mais, si tout se passait comme elle l’avait prévu, Alice n’aurait même pas besoin de se battre.
Pourtant, pour que tout se passe comme prévu, il lui restait le plus dur, en trouver un pour pouvoir l’interroger. Elle avançait, seule, ou presque dans la nuit noir et obscur, à la merci du premier brigand venu. Après tout, si on tentait de s’en prendre à elle, que pourrait-elle bien faire ? Avait-elle la moindre chance ? Peut-être que oui, peut-être que non. Au yeux de beaucoup, elle n’était qu’une gamine et il n’était pas rare qu’on la prenne pour une enfant, alors dans la nuit, qui sait si on ne la prendrait pas pour un nourisson.
[HJ]: vous l'aurez comprit, ce post ne s'adresse pas aux habitants de la cité. Pour le moment, je ne vous en dis pas plus mais, dès que j’en aurais trouvé un (et oui restons un peu dans le mystère) tout vous paraîtra clair mais, rassurez-vous, mon petit délire n’influencera pas votre vie d’habitants de la cité. Par contre, les démons, si vous voulez venir, vous êtes gentil, vous venez pas à cinquante. |
| | | Invité | |
| Mar 16 Mai 2006 - 21:51 | |
| Elle avait galopé toute la journée. Le soleil disparaissait à l’horizon en même temps que les dernières forces de sa monture. Étrangement Alice ne semblait pas fatiguée de sa longue course et était même prête à continuer, mais qui veut aller loin ménage sa monture et ça, Lay le savait bien. Ce qu’elle ne savait pas par contre, c’était où était ce loin. Elle était partie au hasard des chemins espérant tomber sur l’un d’eux mais, jusqu’alors, ça chasse n’était pas pour ainsi dire fructueuse. Bien vite, le cheval fût libéré de la selle et du filet et se laissa brosser. Après l’effort le réconfort. Pour la jeune femme, c’était plutôt après la course, j’ai les bras en compote. Au bout de ce qu’il lui sembla une éternité, elle en eut enfin fini avec l’animal mais, il lui restait beaucoup à faire. Préparer le feu mais aussi le repas, quoique, pour celui-ci, le pain de nain qui se trouvait dans une des poches de la selle ferait parfaitement l’affaire. Mais, il restait le feu. D’ordinaire, on l’allume pour éloigner les animaux, elle, au contraire, elle voulait attirer l’attention de certaines bêtes avec son feu. Il ne restait que peu de temps avant que la nuit n’engloutisse les derniers restes du jour aussi se hâta-t-elle d’aller ramasser quelques branchages ainsi que des herbes sèches. Elle perdit encore un peu de temps pour obtenir à l’aide d’une pierre et d’une de ses dagues une étincelle pour embraser les herbes puis le bois. Si son pouvoir avait été celui du feu, les choses auraient été plus simples. Une fois le feu bien démarré, elle le contempla quelques instants, le regardant danser au milieu du cercle de pierre. Dans ses yeux, on voyait un mélange de fascination et de peur. Peur, mais de quoi ? Pas du feu, ce qui l’effrayait, c’était d’arriver trop tard, mais comment arriver à temps dans un endroit dont on ne connaît même pas l’emplacement ? Et bien, il vous faut un guide pour cela. Le guide viendrait mais, elle ne devait pas l’effrayer, elle devait avoir l’air sans défense, faible et à sa merci, ainsi, il ne se rendrait compte que trop tard de qui est la proie. Elle glissa ses armes sous la selle dont elle se servit d’oreiller puis prit son manteau en guise de couverture. Ce n’était pas le lit le plus confortable dans lequel elle ait dormi mais, ça ferait l’affaire. Pendant ce temps, à quelques mètres de là, une créature approchait. Il avait été repéré mais ne le savait pas encore. Pour lui, du gibier s’était endormi et, ce soir, il pourrait s’endormir le ventre plein. De sa race, il n’était pas le plus puissant, loin de là même, aussi s’approcha-t-il discrètement, rampant au sol, l’oreille aux aguets à l’écoute du moindre bruit qui pourrait réveiller sa proie et la faire fuir. Il passa alors dans le cercle de lumière qu’avait créé le feu et l’on pu voir ses traits. Il semblait presque humain, la même morphologie, la même manière de bouger. Nombre s’étaient trompés et Lingar comptait la dessus. Evidement, ce n’était qu’une forme d’emprunt. Sous sa vraie apparence, il possédait cornes et ailes de parchemin, car, Lindar était l’un d’eux, un démon. Il s’approcha encore un peu plus, se relevant, il fit le dernier pas. Le voila au-dessus d’elle. Quelques instants il admire sa beauté, si belle, si appétissante. Ce soir il aura l’estomac plein. Déjà il ouvre la gueule pour l’égorger mais, à ce moment là, la dormeuse reprend vie. Ses yeux s’ouvrent et en un éclair, l’une de ses dagues est contre la carotide de la bête. Un geste, un mouvement, une seconde, rien que cela et elle a neutralisé celui qui voulait être son bourreau. Peut-être lui laissera-t-elle s’amuser un peu avec son corps mais, pour l’heure, elle a grand besoin de lui et, c’est à Lindar de prendre la place de la victime. Bientôt, il saura qu’il faut toujours se méfier des proies un peu trop faciles. Suite ici |
| | | Invité | |
| Jeu 18 Mai 2006 - 4:53 | |
| [HJ] Lol le titre du post ! Sa fait un peu zorro ! Un cavalier, qui surgit au fond ce la nuuuuit... lalalaaaaaa...lalalallaaaaaaaaa[/HJ] |
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