C'était devant la Cuillère en Sucre que se tenait cet étrange écriteau en ardoise. Mais ce n'était certainement pas pour des tartelettes au pudding que la jeune journaliste à la peau blanche comme la neige avait décidé de venir s'asseoir sur la terrasse ombragée. Un verre d'un liquide non défini était posée sur le bord de la table tandis qu'elle griffonait à une vitesse casi-amusante un feuille de papier presque entièrement noircies de ratures. Tandis qu'elle écrivait, elle écoutait d'une oreille curieuses les jeunes élèves, les professeurs, les habitants ou autres commerçants en pause, papoter tout autour d'elle. Par un aussi joli début de mois de mai, les cafés étaient bondés. Cela donnait du fil à retordre à la jeune femme qui avait du mal à se concentrer sur les discutions vraiment intéressantes. Elle n'avait pas vraiment de piste sauf celle du combat qui avait eu lieu la veille sur la Colline. Les bruits courraient pas mal et vite. Mais elle n'avait pas tout saisit. Il parassait qu'Apharez (Reine des Enfers et impitoyable démone au demeurant) avait fait irruption au dernier cours de médecine et que le professeur et les élèves présent avait tenté tant bien que mal de la repousser pour leur défense. Elle avait également cru comprendre qu'un jeune igni du nom de Erkios avait été kidnappé avant d'être retrouvé, visiblement sous l'effet d'un sortilège, en train de faire du grabuge plus loin. Rien était sûr mais après tout, la presse à scandale n'était pas faite pour être correct et exacte. Que manigançait Apharez avec un élève ? Cette histoire lui échappait. Elle pris une autre feuille et griffonna encore en rédigeant un article sur Layna et Wind, leur inventant une tendre et douce romance. Ces derniers temps, Amélie avait un peu de mal a rédiger des articles pinçants, tranchants. Et la prochaine parution du numéro sept la mettait sous une épée de Damoclès. Elle priait pour trouver une idée saugrenue ou tomber sur une scène de ménage. Elle prit une gorgée de son verre et fit mine de réfléchir tandis qu'elle tendait l'oreille en direction de deux adolescentes qui parlait tout bas d'un tombeur mais dont elle ne saisissait pas le prénom...

Certaines nouvelles têtes arrivaient dans le café, mais la serveuse leur expliquait gentillement que les deux seules places restantes étaient les deux chaises en face de l'amazone. Pas mal la connaissait de réputation et s'enfuiaient vers d'autres cafés, ou d'autres, surtout de jeunes élèves, manquaient de culot et étaient trop timides pour la déranger. Surtout qu'Amélie avait une tête peu chaleureuse ainsi concentrée, sur le qui-vive, dans la chaleur, la foule, avec l'angoisse de la précipitation. Certains qui avaient vraiment soif pourtant, choisirent de tourner encore un peu dans les rues afin de trouver des places. Elle n'avait même pas remarqué que les deux chaises vides en face d'elle auraient pu être prise par des énergumènes venus pour saccager sa scéance espionnage. Elle glissa une main dans ses cheveux en renversant la tête en arrière... Quelle chaleur ! La jeune femme scandinave avait du mal à supporter une telle canicule. Mais elle n'avait pas le choix. Un long soupir lui échappa. Les deux jeunes filles qu'elle espionnait commençaient à monter d'un ton à force de glousser.
Parfait... Elle allait pouvoir entendre le prénom et l'anecdote !

Eragon se proùmenait dans les ruelles et laissa Saphira dehors
*je reviens vite!* lui commuiniqua til par pensé
il entra dans le café et balaya la pièce d'un regard
Il chercha des yeux une table vide
il alla s'assoir

(Le sujet est réservé à moi et Eal !!! Merci de supprimer ton post. Une autre fois peut-être !)

[zut je voulais le lui dire...pris de vitesse...]


Il faisait beau. S'en était agréable. Plus ce froid horrible qui l'avait glacé quelques jours plus tôt...mais passons sur cet épisode voulez vous? Non? Et bien tant pis.
Donc je disais... Le soleil brillait au dessus de la ville, la plage et les abord du lac étaient envahis par de la populace à trois élementias qui avait réussi à chasser Eal de sa sieste.Cette population était vraiment fragile. Il faisait quoi... 23 degrés, et eux étouffaient. Alors que cette température était une température basse de l'endroit dont il venait.

Il avait fermé exeptionnellement le dYsco, donnant par la même occasion une journée complète de repos pour son équipe. Lui en profitait donc pour marcher dans les rues, les mains dans les poches,les manches de son polo vert foncé retroussées.

Ces rayons provoquaient un certain bonheur à l'oréade, même si ça ne se voyait aucunement sur son visage toujours aussi calme et indifférent. Il était trés content. Et puis cette tranquilitée...ce charme des ruelles...Ce gloussement...

...

Ce gloussement????
Il tourna la tête et vut, plus loin dans la rue, droit devant lui, en plein dans son chemin, ce qu'il qualifiait de pintades se donner à une dépense d'énergie considérable et en plus elles polluaient son ouï.

Ne remarquant même pas qu'elles étaient attablées, qu'elles n'étaient pas seules, et que ça pouvait paraître impoli, il se rapprocha d'elle avec un léger énervement. Marchant calmement dans la ruelle, il fut enfin devant la table, toujours les mains dans les poches.

-"Mettez vous en sourdine."

dit il d'une voix calme mais glacial. Il aurait pu être plus direct et moin poli, il aurait pu réduire ça à deux mots, mais vu le soleil, il leur avait offert l'honneur supprême de leur épargner ça. Alors on dit quoi? Merci....
Mais...c'est quoi ce visage? Allez un peu plus de gratitude...pfffff....

Ah, le monstre ! L'idiot ! Le bête ! L'homme ! Le sauvage ! Ils les avaient fait taire. Amélie écarquilla les yeux et suivit l'homme des yeux la bouche grande ouverte. Elle allait le tuer, le réduire en bouillie, l'écarteler, le bouffer et puis le vendre aux enfants de Satan ! Ah, imbécile.
Vite, elle ferme la bouche, saisit ses feuilles, son crayon, met le tout dans sa besace et se lève et jetant quelques pièces sur la table et sort de la terrasse. Il a bien avancé et cela lui suffit. Elle le suit lentement, à son allure. Elle ne le quitte pas des yeux. Non, elle ne le lachera pas.

Il lui faut une idée vite ! Non, elle sait déjà ce qu'elle va lui infliger.

Elle le traque ainsi pendant plusieurs minutes... Mmmm... Comment entrer en matière ?

Certes, l'énervement avait fait oublié à la jeune amazone d'être un modèle de discrétion... M'enfin ! Elle s'était préparée à tout, une gifle, une insulte au-cas-où elle fut démasquée... Mais à un sceau d'eau... Moins !

SPLATCH !!!

L'eau lui tomba dessus d'un coup. Elle eu un petit cri de surprise et s'écarta un peu trop tard du jet d'eau. Ses cheveux lui collaient au visage et ses épaules trempées laissaient apparaître sous son vêtement blanc la tendre couleur vert pastel de son dessous... Elle plaqua ses bras sur son buste avec un regard épouvanté. Elle en était presque sûre, il l'avait fait exprès !!! Il avait du sentir sa présence...

Un éclair mélé entre colère et enthousiasme naquit dans ses prunelles... Comment ça depuis quand les pavés se soulèvent t-ils du sol pour vous faire trébucher ?

T'as raison pépère, on ne joue pas dans le même camp !

En voyant Eal se raccrocher comme un grand-père aux jambes fuyantes contre le mur, elle ne peut s'empêcher d'éclater de rire. Attentif aux autres, mais pas à lui. Le syndrome de l'ermite refoulé. J'aime personne et personne ne m'aime, enfin, je fais tout pour. Le pseudo martyr, le roi de la tyranie du ridicule... Un imbécile qui se croyait probablement plus fort que tout le monde. Raté pour le coup, un pavé, même quand ce n'est pas dans la figure, ça fait mal. Boite ! Boite ! songea t-elle. Au lieu de regarder là où il marchait, il préférer regarder là où marchaient les autres.

"En attendant, grâce à ces cocottes, je gagne ma vie facilement. Pas grâce à des paons dans ton genre qui déploient leurs plumes arrogament en pensant que c'est de l'intelligence." répondit-elle entre deux éclats de rire.

Oh, vraiment, elle le trouvait trop idiot d'avoir fait ça. Se servir de ses pouvoirs à tout va, ainsi comme va la vie... Les nouveaux élèves qui arrivaient depuis ces deux dernières années étaient, au goût de la jeune scandinave, un tantinet trop regardant par rapport à leur pouvoir. Ils s'en servaient pour un rien ! Alors que de son temps, pendant les cours, on leur enseignait que les choses exceptionnelles devaient rester exceptionnelles. C'était une franche attitude enfantine que de se bagarrer de la sorte. Et cela, Amélie, ça la faisait poiler gravement. Pas étonnant que ses articles superficiels fassent vibrer la ville entière !

"Remets-toi petit !" lui dit-elle avec un air faussement appitoyé.

Syndrome de l'ermite refoulé? Qu'est ce qu'il ne faut pas entendre comme idiotie. J'aime personne et personne ne...hein?! Ma pauvre, ce que ça doit être pénible d'avoir des idées aussi complexes. Pas besoin de se poser des questions sur ces autres êtres vivants, ils n'ont d'intéressants pas grand chose, pour ne pas dire rien. Être aimer ou ne pas l'être cela était bien inutile et confirmait l'esprit de minette qu'avait cette jeune femme et qui se montrait si bien aussi en voyant son super sujet d'étude, de la volaille.
Eal la prochaine fois, remets toi réellement à ton instinct.

Et ça cause et ça cause...

Le regard indifférent d'Eal était revenu. Et je précise bien cela n'est ni un style comme ses pseudos-camarades d'étude, ni une attitude rebelle dans une attitude pseudo-classe. Cela était naturel. Et généralement le jeune oréade ne se posait pas la question de savoir à quelle image on l'identifiait. Cela ne regardait que la personne en face de lui et son aptitude à perdre son temps.

Il était même beaucoup plus respectueu que la jeune femme. Lui, il ne faisait pas de différence entre les êtres vivants. Tous inintéressants, elle comprise.

Les mains étaient de retour dans les poches, sans attendre la fin de ce monologue de rue.Il tourna les talons, reprenant calmement son chemin. Mieu valait oublier cette chose.

Une question...
Une seule...
La plus importante de toutes...


Qu'est ce qu'il allait manger le soir?

Il n'avait pas mangé depuis deux jours entier et doucement un petit creu c'était formé dans son estomac. Il irait peut etre chercher des légumes dans un potager qu'il avait trouvé au détour d'une ruelle. Et avec ça de la viande? Boarf, il en avait mangé avant. Alors du poisson? Un sourire en biais se fit sur son visage, ça faisait longtemps qu'il n'avait pas mangé un Gurae. Sorte de poulpe des côtes . Chic chic, ça allait être bon ça...et l'assaissonnement? MMMM...voyons voir.

C'était son métier d'analyser les gens et êtres vivants au point d'en détordre leurs personnalités et d'y trouver à redire à parler encore et encore... Bref. Puisque cela énerve les appauvris d'écouter les riches (d'esprit)...

Elle avait compris ce qui l'énervait, elle. Toute entière. Cette espèce de facilité de contact qu'elle avait avec les autres... Qu'est-ce qui aurait encore pu plus l'énerver, autant qu'elle le fut pour avoir fait taire les deux gosses du café ? Le suivre bien sûr.

Elle transforme ses petits doigts blancs de la main droite en longues feuilles et les secoue devant sa robe casi translucide à cause de l'humidité. Avec la chaleur ça finira par sécher. Elle se râcle la gorge et cesse de rire, elle passe à l'attaque. La phase intéressante de sa vengeance. Elle a trouvé un point faible. Elle ne va pas s'arrêter en si bon chemin. Elle lui engage le pas, s'en se cacher. D'ailleurs, elle est presque à sa hauteur. Et elle le regarde de côté en secouant sa main devant son cou, avec ces yeux provocateurs, énervant, qui ne vous lâche pas. Elle ne dit rien, ça ne servirait pas à grand chose.

Amélie se contenta de s'arrêter à sa hauteur, de sourire et d'acquiecer.

"Je crois que nous empruntons le même chemin. Mon cher... Mon cher ?" demanda t-elle avec un air innncent comme s'il ne s'était rien passé auparavant... Quelle hypocrisie ! C'était bien une fille !

Robe légère ? Plutôt oui, une tenue formelle, blanc cassé en lin, assez courte et près du corps. C'était comme ça qu'elle était à l'aise. Des cuissardes blanches plutôt élégantes chaussaient ses pieds (et ses jambes) et une ceinture de perles glissait sur ses hanches. Elle avait également un long châle noir sur les épaules, probablement en lin quoiqu'il paraîssait plus lourd et qu'il était doublé à l'intérieur par un tissu rose pâle. Ce qui étonnait encore plus était la blancheur de sa peau (casi aveuglante au soleil) et de ses cheveux.

Elle n'était pas armée, non, Amélie prenait ses couteaux glaives ou autres la nuit ou bien quand elle s'aventurait hors de la ville.

Mais reprenons notre affaire !

Elle se met presque face à lui et déclare un nonchalant :
"Moi, c'est Amélie !"

Amélie sentait que la partie n'allait pas être simple. Mais elle s'en tamponnait l'oeil avec une patte d'aligator femelle, elle aurait sa revanche sur l'étrange associal assoiffé de silence qu'il était. Un léger blanc s'installa mais Amélie était douée pour combler le silence. L'ambiance était vraiment chaude, on sentait combien les deux êtres s'appréciaient. Non, je ne rigole pas !...

"C'est quoi au juste ta raison d'être dans le coin ?" hasarda t-elle pour le forcer à faire travailler ses cordes vocales, probablement engraissies par le manque d'entraînement. "Tu cherches un bon endroit pour boire et t'asseoir un peu loin de cette chaleur étouffante ?"

Elle avait envie de rire. Parce qu'elle savait très bien qu'il cherchait le calme, et certainement pas un toutou pour surveiller ses moindres faits et gestes... Mais comme elle avait décider de le faire suer jusqu'à la déshydratation totale...

Ca allait innonder chez les aquas !...

"Le Square Xéna, vous y avez pensé ? Les arbres y apaisent la chaleur sous leurs ombres." répondit-elle en véritable moulin à paroles en chef d'Elament.

La scandinave était loin de suer, mais la chaleur l'empêchait de respirer à sa guise. Si elle avait du courir, surement eut-elle étouffé.

"Je vous y accompagne, un peu de compagnie ne me ferait pas de mal." ajoute t-elle avec un large sourire, trop doux pour être sincère.

D'un léger geste de poignet, elle repousse quelques mèches rebelles de devant son visage en observant l'inconnu avec insistance. Elle veut se rappeller les moindres détails de son visage à défaut de connaître son prénom. Des traits sombres, ternes, sans expression. Un calme impressionnant qui devait probablement renfermer une bombe. Un volcan de pensées. Plus elle passait de secondes à côté de lui, plus elle le connaissait. A force d'espionner les gens, elle finissait par les cerner en quelques minutes.

Un immense sourire se dessina sur sa petite bouche au rose pâle et presque fragile. L'un de ses yeux cligna avec fermeté pour accompagner ce sourire en signe d'un acquiècement tout offert au jeune homme. Elle avait bien compris qu'elle avait trouvé aussi (si ce n'était plus) malin qu'elle. Chaque proposition était un habile piège où se dissimulait une nouvelle idée pour se débarrasser de son insolente présence. Croyez-vous vraiment qu'une jeune fille comme elle s'arrête au moindre obstacle ? Monter sur le toit ne serait pas un problème, elle avait grimpé sur des pins bien plus dangeureux que cela. La forêt est plus impitoyable que la ville. Mais étai-ce vraiment là le piège ? Elle réfléchit un instant, rapidement, cherchant où est le problème que cette cavalerie aux cieux...
Aux cieux...
AUX CIEUX ???
Mince !!!
Le soleil !!!
LE FEU !!!
A ce moment précis, elle commence à avoir peur... Elle jette un coup d'oeil en l'air. Le soleil brûle de tous ses rayons...
Supportera t-elle ? Il lui faut une idée vite...

"Et l'heureux toit élu sera ?" consulte t-elle l'homme pour savoir où escalader.

"Oui oui, faites, grimpez..." dit-elle avec un air on ne peut plus songeur.

Arg ! Pas l'ombre (et c'était le cas de le dire) d'une cheminée pour se protéger... Rien pour s'abriter. Elle allait cramer comme un vulgaire steack de cerf. Ah, il était rusé, mais elle ne le laisserais pas avoir le dernier mot. Elle le laisse escalader en premier, puis, grimpe agilement à son tour. Elle pose ses pieds sur le toit en constatant avec effroi la chaleur brûlante que dégage les tuiles sombres. Elle n'ose même pas s'asseoir. Elle grimpe un peu plus haut sur le toit, l'air de rien et observe le paysage. Déjà accepter une sieste avec un "mâle", ensuite se laisser griller, certes non. Dans sa semi-contemplation de la ville elle n'en oublie pas son principal objectif, le faire baver de remords. Il allait savoir qui elle était. Très vite. Elle se retourne.

"Merveilleux endroit, j'adore ce temps malgré la chaleur." avoue t-elle à demi.

"Peu m'importe !" lui répond t-elle avec un air si dédaigneux qu'on la croirait presque.

Sa peau si blanche est aveuglante sous ce soleil de plomb. La regarder brûle les yeux. Elle, silencieusement, sait que chaque minute qu'elle passe au soleil sans protection lui est fatale... Elle pousse un long soupir et marche gracieusement (euh... quoi ? bon, ok), enfin elle essaye de flotter au-dessus des tuiles glissantes sous ses fines semelles pour ne pas se casser la binette comme une vulgaire terra.Quelle était.

Elle s'accroupit sans s'asseoir.

Et soudain, elle a l'idée. Dieux ! Elle se sent trop imbécile de n'y avoir songé avant... Cette position hésitante, accroupie, cela lui rappelle un cours de fin de deuxième année... "Créer une protection naturelle et rapide à une agression extérieure"... Sera t-elle capable de le refaire ?

Elle ouvre ses deux paumes neige vers le soleil, un étrange liquide, presque solide, blanc et vaporeux glisse le long de ses bras... Un cocon de vers en pleine mutation ! La voilà la trouvaille ! Elle tisse un petit nid dans lequel elle se glisse naturellement. Protégé de la chaleur du soleil et du toit, allongée et blottie dans le blanc cocon, elle n'a plus à craindre la chaleur...

"Excellente sieste !" souhaite t-elle à ce garçon dont elle ne connait toujours pas le nom.

C'est dingue comme se servir de son don l'assomme.

"Ca dépend quel genre d'imbécile m'attend à l'extérieur..." soupira t-elle de sous son étrange parasol blanc.

Elle n'était pas vraiment protégée de la chaleur mais l'absence de brûlure sur sa peau était bien plus importante. Fichue cité ! Comme si fréquenter des idiots à longueur de journée fut un plaisir, il fallu encore qu'elle subisse les étés langoureux de sa froid carrure scandinave. Si elle avait perdu presque totalement son accent, elle n'avait pas perdu le goût de la neige et des épaisses forêts du nord. Sentant le ton décidément de plus en plus ironique et elle avait bien grand mal à se retenir de répondre quelques piques. D'ailleurs, par reflexe peut-être, elle murmura :

"Attention aux charognes, elles aiment bouffer la pourriture que personne ne veut au sol et qui se décompose au Soleil..."