Déjeuner au sommet de la colline [libre]

Marween respira l'odeur de menthe sauvage qui flottait dans l'air. Que cela sentait bon, que c'était agréable de sentir aussi cette odeur de fleurs enivrante en ce dimanche de mars. Elle voulait se sentir libre, profiter des moments qu'elle vivait. Elle avait finit ses examens et était tranquille jusqu'au résultat. Elle était contente d'avoir put apporter de l'aide à Vilkia pour réviser l'examen de potion et l'attention de marween était portée sur Selene et le tatouage.

Sa cape verdoyante au soleil se soulevait légèrement à la fine brise qui se faisait sentir. Il était presque midi et marween sentait son estomac se manifesté. Elle avait marché toute la matinée dans la forêt puis était retournée sur ses pas pour arrivée aux collines qu'elle avait admiré pendant quelques minutes.

Un sourire éclaira son visage et elle commença à rire puis tomba dans l'herbe jusqu'à rouler en bas de la colline pour s'arrêter enfin. Le souffle court et le coeur battant, elle se releva les yeux brillants. Ce sentiment de liberté qui l'envahissait lui faisait du bien. Marween remonta au sommet de la colline et sortir un sandwiche de sa cape. Elle commenca à modre dedans à pleine dents pour soulager son appêtit.

[Libre]

[Je vieeens ! ^^]

Kaede s'était ... perdue ? Oui, c'est ca.
Elle avait voulu quitter un peu la ville, preférant l'extérieur. Et puis, pour elle c'était une bonne raison pour balader sa nouvelle louve ... Celle-ci, malgré son air déterminé, gardait toujours un ou deux mètres de distance, et ne s'approchait que lorsque Kaede s'arrêtait ou l'appelait. Elle, n'en était nullement vexée ou décue, elle jugeait normal que la louve mette un peu de temps à s'habituer à son odeur et à sa présence.

Celle-ci dressa les oreilles. Kaede écouta à son tour. Un rire résonnait, non loin. Elle se mit en route dans la direction d'où provenait le bruit, curieuse, et elle apercut Marween. Elle l'avait déjà entr'apercue plusieurs fois, notamment aux examens, mais elle ne lui avait jamais vraiment parlé. Voila une occasion !
Elle fit quelques pas. La jeune fille ne semblait attendre personne, ce qui rassura Kaede, elle se serait mal vue en train de s'incruster dans un rendez-vous, quelqu'il soit. Elle avanca encore, et fit un signe de la main à Marween, qui avait surement du s'apercevoir de sa présence.
La louve restait là, deux mètres en arrière.

Marween regardait au loin les nombreux nuages. elle adorait imaginer des formes qu'ils avaient. C'était l'un de ses pastants favoris lorsqu'elle avait encore sa mère. C'était si amusant. Maintenant, ni sa mère ni son père ne pouvait s'amuser avec elle à cela. Elle soupira; Elle avait quand même 18 ans ! Il fallait qu'elle fasse preuve de maturité quand même. Elle finit d'engloutir son sandwitche et soupira. Elle sortit une fine lettre de sa poche et lut la fine écriture de sa mère.

Citation :

Voici venir les temps où vibrant sur sa tige
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Les sons et les parfums tournent dans l'air du soir;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Chaque fleur s'évapore ainsi qu'un encensoir;
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige;
Valse mélancolique et langoureux vertige!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir.
Le violon frémit comme un coeur qu'on afflige,
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir!
Le ciel est triste et beau comme un grand reposoir;
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige.
Un coeur tendre, qui hait le néant vaste et noir,
Du passé lumineux recueille tout vestige!
Le soleil s'est noyé dans son sang qui se fige...
Ton souvenir en moi luit comme un ostensoir!

Ce poème, Marween le connaissait par coeur. Sa mère le lui avait donner après une dispute avec son mari le jour de la St Valentin. Le père de Marween ne savait pas que c'était sa fille qui le posédait et dans sa mort, il ne s'en soucierai guère. La Terra soupira et rangea le poème dans sa poche. Soudain, elle vit un visage famillier: Kaede, une jeune fille que Marie avait rencontré en cours. La jeune fille lui sourit et elle s'approcha de l'aqua. Rejetant ses cheveux en arrière, elle eut un large sourire.

-"Bonjour, Kaede, pas vrai?"