Reiiki entra pour la deuxieme fois dans le magasin d'artefacts. Il avait retrouvé l'évantail que Itto lui avait demandé de retrouver. Il alla chercher son employeur.
"Bonjour ami marchand, j'ai rempli ma mission. Je vous fait mon rapport"
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Reiiki toqua a la porte, elle devait etre bonne. Il faut dire aussi qu'il avait passé deux jours a chercher l'adresse de cet homme, et la, il affichait un air maussade et lassé. Ce n'est pas ce genre de travail qu'il aimait accomplir, mais pour 200 pieces d'or, pourquois pas. Personne n'ouvrit. Reiiki tappa du pied sur le sol et se retourna. apparement, il avait encore changé d'adresse...
"bordel, c'est la 16e maison que j'essaye, a chaque fois c'est quelqu'un d'autre ou personne n'est la. Je sent que je vais lui rendre son fric a ce vieil elfe."
La porte s'ouvrit dans un grincement strident. Reiiki se retourna et afficha un large sourir. Enfin, il trouvait la bonne personne. Un vieil homme se tenait sur le pas de la porte. Reiiki, lorsqu'il croisa son regard sentit son esprit sondé et comprit que le vieil homme lisait ses pensées. Il sortit le bout de bois de sa cape et le tendit au vieux. Celui ci se retourna sans un mot et alla chercher l'éventail. C'était un objet dégageant une aura particulière, presque visible. Le bout métallique, pouvant trancher, brillait a la lumiere du soleil couchant. Il le déplia, et une bise tiède carressa la joue de Reiiki, fesant voler ses cheveux. Il put alors apercevoir les motifs de l'éventail. Il évoquait l'ésprit du vent, symbolisé par deux dragons aux queues entrelacées, leurs tetes traversant les nuages. Reiiki le prit et le fourra dans sa veste. Il regarda le vieil homme dans les yeux et sourit avant de faire volte face et de s'en aller.
Sur le chemin du retour, la nuit se mit a tomber, et Reiiki ne connaissant pas la ville, se perdit quelque peu. apres avoir demandé son chemin a quelque clochard, il s'engagea dans une ruelle sombre. Il marchait, silencieusement: Des bruits venaient de partout... La, un gobelin sortait des poubelles pour essayer de voler la bourse, déja assez vide de Reiiki. Il sortit a peine la lame de son katana qui dissuada le petit voleur. Mais ce n'était pas pour le gobelin qu'il l'avait sorti. Une présence, meme plusieurs, le guéttaient dans l'ombre. Les sens aux aguets, il attendit. Soudain, une lame sortit de nulle part. Reiiki, nullement surpris l'ésquiva. Mais celle ci revint, apparement accroché au niveau du manche par une chaine. Il recut une entaille a la joue. Il se frotta la blessure, et regarda partout autour de lui, rien ne laissait apparaitre cet énemi tapis dans l'ombre...
**C'est un ninja et il utilise une arme que je n'ai jamais vu avant... Mais ils n'agissent jamais seul.**
En effet, des shuriken sifflèrent aux oreilles de Reiiki. Il fit un pas de coté pour esquiver une nouvelle attaque du katana accroché, mais ne le laissa pas repartir. Il attrapa la chaine et l'enroula autour de sa main. Puis, il tira de toutes ses forces, fesant tomber un des ninjas du toit. Il brandit son Katana et trancha l'homme en deux au dessus de lui. Il fit une roulade pour eviter le sang qui gicla autour de lui, et se releva juste a temps pour arrèter deux shurikens envoyés par son deuxieme adversaire. Au clair de lune, une silhouette tomba du toit et se releva, juste en face de Reiiki, dans le prolongement de la ruelle.
"Qui vous envoi?!"
-Vous avez ici un objet tres rare et puissant. Nous avons senti son aura dès qu'il est sortit de la maison d'Edgor. Ce vieux l'a gardé caché pendant longtemps. Mais maintenant, il nous appartient a nous, le clan Oshiba!!
Le ninja sortit deux wakisashy et fonca sur Reiiki. Il trancha sa cible... La cape de Reiiki vola en morceaux. L'homme sourit, puis baissa la tete. Une lame traversait son toraxe. Il se retourna: La rue était illuminée par une lueur blanche, telle l'éclat de la lune. Des plumes passèrent sur son visage, il cracha du sang et tomba par terre. Reiiki essuya le sang sur sa lame. Ses ailes brillaient dans la nuit... Il repris le morceau de sa cape, un peu racourcie, ramassa l'éventail et s'en alla.
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"Voila, Il tendit l'objet Je ne vous facturerait pas les cadavres en plus. Je vien chercher mes honoraires, maitre Elfe."