Opale se sentit immensément rassurée lorsque F'lith lui parla de Ramith, et l'étrange sentiment disparu en même temps qu'elle se sentait plus détendue. Légèrement euphorique, elle se permit même un sourire vraiment naturel.

Lorsque F'lith lui fit sa remarque sur ses cheveux, elle rougit furieusement et se mit à les arranger fébrilement, détestant ne pas avoir l'air présentable. Finalement, elle fut gagnée par l'hilarité de F'lith et se mit à rire aussi. Habituellement, son rire n'était pas un beau rire, qui faisait emprunté et synthétique ; mais pour une fois, elle exprimait un sentiment sincère et non artificiel.

"Je ne pensais pas donner une telle image de moi," se désola-t-elle faussement.

Elle démêlla rapidement ses cheveux en passant ses mains dedans. Cependant, ils étaient trop fins et il y avait trop de noeuds, aussi abandonna-t-elle cette idée.

"Notre déjeuné sur la falaise ne fut pas très réussi," diagnostiqua-t-elle. "J'espère que nous pourrons y retourner tranquillement une prochaine fois."

F'lith, après avoir intensément profité du rire pur qui s'écoulait de la bouche d'Opale, s'arreta de rire en même temps qu'elle et la regarda lutter avec ses cheveux fins pour tenter de les démeler.

"Tu ne pensais pas donner une tel image de toi... ah bon... C'est peut etre moi qui me trompe."

F'lith sourit. Elle s'était faussement excusé, alors il avait le droit de faire percé l'ironie sous ses mots. C'est sans perdre son sourire que F'lith répondit à Opale. Apres tout il s'en était tous deux tirer vivants et c'était déjà en soit un exploit.

"C'est déjà bien qu'on s'en soit tirer vivant.... merci infiniment de t'être retourné pour essayer de me sauver. Ca m'a touché. Vraiment. Ecoute pour une prochaine fois oui a une condition : on emmene Ramith pour nous proteger."

Devant l'air effaré et surpris d'Opale, F'lith éclata de rire une fois de plus.

"Humour pourri pourri, quand tu nous tient ... désolé je n'ai pas pu m'en empecher... Serieusement oui il faudrai y'aller mais attendons que je connaisse mes pouvoirs un peu mieu. Cette après midi je dois voir Ruby pour rattraper les cours. Meme si ca ne sers à rien contre les démons, au moins je me battrai avec toi. Et puis nous pourrions demander à Lyana si elle compte ou non netoyer la région bientot. En attendant si ce soir tu sors de l'infirmerie, je t'invite Aux Milles Et Une Saveurs. Sinon, et bien je t'y invites pour demain."

F'lith ne se rendit compte du sens dans lequel pouvait etre pris ses paroles seulements quelques minutes après les avoir prononcés mais peu lui importait. Il avait envie de diner tranquillement avec elle, et si elle acceptait, alors ils le feraient.
Il souriait tranquillement en attendant la réponse d'Opale, en la regardant simplement, elle et son visage... et ses cheveux... ses cheveux qui encadraient des yeux... des yeux...

La remarque de F'lith la surprit, et elle afficha un air de fausse bouderie lorsqu'il précisa qu'il plaisantait.

"Je ne me suis pas beaucoup battue, finalement," précisa-t-elle. "Je maîtrise peu mon élément, et en dehors de ça, je ne sais absolument pas combattre. Et les lames d'air que j'ai créé étaient pitoyables."

Elle poussa un soupir énervé, toujours agacée lorsqu'elle se rapellait ses difficultés à se faire obéir de son élément. Elle n'était pas habituée à ce qu'une chose lui résiste autant.

"Le cours avec mademoiselle Ruby va sûrement t'apporter beaucoup," approuva-t-elle. "Je ne la connais pas, mais elle a l'air calme et douce."

Elle marqua une pause, surprise par l'invitation ; cependant, une grande satisfaction étreignit son coeur, et un sourire s'ouvrit une fois de plus sur son visage. Décidément, F'lith avait l'art de la mettre dans un drôle d'état. Elle avait du mal à se reconnaître.

"C'est avec plaisir que j'accepte, merci beaucoup pour cette invitation," répondit-elle sincèrement. "Je ne sais pas si je pourrais sortir de l'infirmerie aujourd'hui, tout dépendra de ce que l'infirmière dira sur mon état."

F'lith ne pu s'empecher de sourire et de s'étirer quand Opale accepta, un sourire au lèvre, son invitation.

"Alors j'espere que l'infirmière viendra sous peu revérifié l'état de tes blessures.
Je ne sais pour Ruby, j'appréhende un peu se moment parce que je ne sais pas si je serai capable de faire ce qu'elle me demande. Mais je suis persuadé que c'est un bon professeur pour enseigner une matière aussi importante à Elament."

F'lith regarda attentivement Opale une fois de plus. Elle avait de grands yeux qui exprimait tant de chose. Si parfois Opale ne parlait pas, au moins, son visage le faisait pour elle. Chacune de ses expressions étirait son visage sous un angle gracieux qui explicitait son humeur.

"Tu n'es pas pitoyable." Ajouta F'lith d'un ton sec et sur de lui.
"C'était un démon majeur, et même si tes pouvoirs étaient dix fois plus puissant, je doute que tu aurai pu lui faire quoi que ce soit.
Moi je ne maitrise pas du tout mon element, donc tu sais, c'est pire que toi. Et pour le combat, comme tu n'as malheureusement pas pu le voir sur Peter, je me débrouille. Etant donné que je chassais pas mal étant petit on m'a elevé pour que je sache faire ce genre de chose... "

Le sourire de F'lith s'envola à ses pensées... on l'avait élevé pour le combat, pour qu'il soit mauvais ... pour qu'il soit ce qu'il n'est pas.

"Je ne suis pas mauvais "murmura t'il...

Opale resta quelques secondes silencieuse, ne sachant pas comment elle devait réagir. Puis elle posa doucement sa main sur celle de F'lith.

"Bien sûr que non, et je le sais bien," dit-elle doucement. "Tu es différent des autres Drow. "

Elle hésita à continuer, se souvenant de la réaction de l'Elfe Noir devant le Démon à la falaise. Il lui avait presque fait peur ; et elle craignait qu'il ne devienne vraiment comme cela.

"En tout cas, je suis contente que Ramith ne te plaise plus," ajouta-t-elle avec un peu plus d'assurance.

Elle réalisa soudain son lapsus et rougit jusqu'à la racine des cheveux.

"Euh non ce n'est pas ce que je voulais dire," rectifia-t-elle, confuse et en colère contre ses paroles qui l'avaient lâchement trahies. "Je voulais dire que je suis contente qu'elle n'est pas plus éveillée ta colère, tu vois ? Je me rapelle... comment tu as été aux falaises..."

Elle retira sa main, peu habituée à maintenir un contact tactile aussi longtemps, et cela la gênait.

F'lith remerciait interieurement Opale du récomfort qu'elle acceptait de lui donner jusqu'a ce qu'elle fasse son lapsus. F'lith devait alors mettre toute ca concentration a ne pas sourrire, fier. Il faisait de son mieux pour faire comme si elle n'avait rien dit, et comme si elle n'était pas rouge pivoine.

"Je comprends ce que tu ressens. Moi aussi ca m'a fait peur ... elle eveillait mon enervement aussi simplement qu'un bébé endormi... Sur les falaises c'était la peur je crois.... ca m'a tellement effrayé... je ne suis pas décu de m'être repris a temps."

F'lith souria quand Opale retira sa main ... meme si le contact doux et chauds de la paume de la main d'opale sur le dos de la sienne était agréable, il avait l'impression de souiller une peau si blanche quand il regardait la noirceur évidente de la sienne.
C'est pour cela qui la ranga soignesement contre son ventre... toute la noirceur de son corps le dégoutait de plus en plus, surtout a coté d'Opale.

Il la regardait droit dans les yeux. Il avait envie de l'embrasser [sens propre du terme : prendre dans ses bras]. Il n'avais jamais embrassé qui que ce soit et il voulait sentir le corps d'Opale contre le sien.
Puis il regarda une fois de plus sa main et observa le noir, qui meme si il était clair, était noir. Il était un elfe déchu. C'était une Oréade. Il fallait qu'il oublie ... ce ne serai jamais possible ...

Tu sais que tu es presque trop belle ?

Opale fut intérieurement satisfaite de voir qu'il n'avait pas l'air d'avoir remarqué son trouble ; ou que tout du moins, il faisait semblant de ne pas y faire attention. Il aurait été difficile de faire abstraction de la couleur pivoine qui coulorait à présent les joues de la nymphe.

Elle hocha imperceptiblement la tête à ces paroles, et appuya sa tête sur l'oreiller, alors que sa peau reprennait sa pâleur habituelle. Elle fixa le plafond, pensive ; avant de reporter un peu brusquement son attention sur F'lith, surprise par ses dernières paroles.

"Trop belle ? Pourquoi, crois-tu qu'il existe une limite à la beauté ?"dit-elle en l'observant.

Comme toujours, elle ne songea pas à le contredire par fausse modestie. La corde sensible de son égo avait une fois de plus vibré sous le compliment.

F'lith refléchissant quelque instant à ce qu'il allait répondre avant de le faire, la regarda attentivement. Elle était belle. Et personne ne pourrai contredire cela.

"La beauté ne se définit pas comme un cas général. Chacun à sa vision de la beauté et apprécie ce qu'il apprécie. Mais dans certain cas, comme le tien, tout le monde serait d'accord sur le faite que tu es belle. Tu fais donc preuve d'une beauté qui, je pense qu'on peux le dire, dépasse les limites.
Si j'ai dit trop belle en revanche...c'est parce que .... "

F'lith se redressa à coté du lit. Il remonta ses manches afin de dénuder ses bras, et il les tendit devant lui. C'est d'un air dégouté qu'il continua a parler.

"Regarde ses bras. Regarde leur noirceurs innés... regarde ensuite la blancheur et la pureté de ta peau.... oui ... a coté de toi... je me sens ... enfin c'est ca qui me fait dire que tu es presque trop belle. Me voir à coté de toi.... j'ai l'impression de souiller innomablement le paysage."

F'lith, géné, n'osait plus levé les yeux pour regarder Opale.

Opale ressentit une certaine peine en l'entendant parler ainsi. Le dégoût de soi était un sentiment qu'elle ne connaissait pas, et une telle réaction la laissa perplexe.

Puis après une seconde d'hésitation, elle avança ses mains et les posa sur les bras de F'lith.

"Je ne comprends pas pourquoi tu dis une chose pareille," dit-elle avec sérieux. "Je m'en voudrais de te rendre triste par mon apparence. Moi je trouve que le noir est une couleur tout aussi belle que le blanc. Et je te trouve très beau F'lith."

Elle se sentit un peu gênée de dire cela, n'ayant jamais été très douée pour les compliments. Nerveusement, elle porta une main à sa poitrine, la blessure redevenant douloureuse.

Rougissant et réagissant au quart de tour, F'lith leva la tete et regarda Opale.

"Tu ne me rends pas triste ! Au contraire ! Tu es très belle et te regarder est un plaisir que je n'ai que trop rarement... merci... pour... enfin ... ce que tu viens de dire... merci..."

Agréablement surpris par la réaction d'Opale, F'lith avait retrouvé son sourire. Il n'était donc pas si moche que ca...

En revanche, quand il vit Opale porté brusquement une main sur sa blessure, il la regarda inquiet.

"Ca te fait encore mal ? réallonge toi normalement. L'infirmière t'a donné une pommade ou pas ? J'espere qu'elle va arriver vite."

Les questions et les idées se bousculaient dans la tête de F'lith. L'aidant a reposer l'oreiller bien sous sa tête, il n'osait pas demandé a Opale si il pouvait regarder la plaie. Il se souvenait de ce qu'il lui avait fait au falaise et elle ne tennait pas a ce qu'elle y repense.

" Elle est coriace apparement cette plaie, mais bon, ca devrai se refermer assez vite. Il faut juste faire attention a ne pas trop bouger afin de ne pas la réouvrir. "

F'lith s'assit ensuite sur le lit à coté d'Opale la regardant dans les yeux.

Opale s'allongea sans grand enthousiasme. Cependant, elle était contente que F'lith ait retrouvé le sourire. C'était étrange de sentir l'émotion de quelqu'un d'autre aussi contagieuse. Encore quelque chose qu'elle n'avait jamais expérimenté auparavant.

"Non, elle ne m'a pas donné de pommade," répondit-elle en se callant un peu plus confortablement. "Elle ne devrait pas tarder je pense, elle doit s'occuper d'autres personnes ou être dans son bureau."

Son regard se fit un peu plus sombre.

"Oui... L'air est un élément plus dangereux qu'il n'en a l'air. Quelle frustration qu'il m'ait blessé, moi à qui il appartient."

Elle ferma à demi les yeux, ressassant ce désagréable souvenir.

"D'accord. Je vais l'attendre avec toi si tu veux bien... et puis je resterai aussi un peu encore apres, meme si elle te fait dormir avant d'aller voir le professeur de l'Eau."

F'lith regardait Opale allongé tranquillement quand elle commenca a lui parlé de son élément.

"L'Air en soit ne t'as pas bléssé, le démon l'a plié a sa volonté. Si toi tu agis de concert avec ton élément, le démon lui le pli a sa volonté. C'est pour cela que les démons perdront toujours. Il faut que tu entretienne une bonne relation avec l'Air. Apres c'est seulement la facon dont je vois la chose ... je n'y connais pas encore grand chose...Ouvre les yeux silteplait.... si tu veux bien que je me noie dans un Océan de beauté."

F'lith souris, dans l'attente qu'elle réouvre les yeux. Il avait toujours se désir de se serrer contre elle, mais désormais il voulait juste qu'elle se sente bien.

"Arrete de te torturer avec tout ca. Ca ne sers a rien de ressasser le passé. Dis moi donc ce que tu sais faire ... tu sais faire léviter des objets ?"

Opale souleva ses paupières, comme toujours touchée par le compliment. Elle était un peu rassurée par les paroles, mais le sentiment d'échec demeurait toujours présent.

"Je ne sais pas faire grand-chose pour le moment, je n'ai pas pu suivre beaucoup de cours," répondit-elle. "Et je n'ai pas encore essayé d'exploiter mes connaissances pour faire léviter des objets."

Elle observa le parchemin froissé laissé par Ramith, demeurant sur la table de nuit. Elle leva la main et un léger courrant d'air le repoussa jusqu'aux pieds de F'lith.

"A part ça, et avec des puissances différentes, il n'y a pas grand chose que je sache faire," dit-elle en soupirant et en abaissant la main. "Je ne comprends pas comment j'ai réussi à faire des lames d'air, si faibles soient-elles, face au démon."

F'lith pris le mot qu'Opale avait poussé jusqu'a lui et il se dirigea vers la poubelle pour l'y jetter. Quand il revint, il s'assit une fois de plus sur le bord du lit, profitant des yeux ouvert d'Opale pour pouvoir les admirer.

"Tu as surement réussi à cause de l'instinct, de la peur .... ou du courage vu que s'était pour me sauver .... je ne t'en serai jamais assez reconnaissante. Merci infiniment.
Je pense que pour maitriser son pouvoir il faut, du calme, de la concentration.... et de l'experience...donc ca viendra je te fais confiance."

F'lith posa sa main sur celle d'Opale et dit d'un ton calme.

"Il faut que tu te reposes maintenant, alors n'essayes pas de faire trop d'effort, arrete de gigoter dans tous les sens et ne te stress pas... silteplait. L'infirmiere devrait bientot arriver."

Puis F'lith se rendit compte de la place qu'avait pris sa main et tenta de ne pas la retirer trop brusquement avec la surprise. Une fois de plus le rouge lui montait au joues et il se sentait géné. Il tenta de faire comme si de rien était, mais vu la gène qui devait être imprimé sur son visage...

'Il n'y pas de quoi me remercier, c'était normal. Il aurait été incorrect et inconcevable de t'abandonner sans rien faire."

Elle marqua une pause, et tourna son regard vers la fenêtre. Elle était masquée par les rideaux, alors la Nymphe leva un courant d'air qui les repoussa, lui permettant d'admirer le ciel presque trop bleu dehors. Pouvoir arriver à ce résultat simple sans effort lui procura une grande satisfaction.

"J'espère y arriver... Et je pense que ça viendra aussi."

L'air ne lui résisterait pas bien longtemps, elle en était sûre. Les paroles de Kaomi à la Tour de Tÿlos lui revinrent en mémoire, et elle se promit de l'écouter, et d'avoir plus confiance en elle.

Elle remarqua alors le trouble de F'lith, mais ne se permit aucun commentaire, sachant que la dernière fois qu'elle-même avait piqué un fard, il ne lui avait pas faire remarquer. Elle s'installa un peu plus confortablement dans son lit.

"Je ne gigote pas," protesta-t-elle sans grande conviction. "Mais je vais me reposer un peu... Je me sens fatiguée, sûrement encore l'effet de ces calmants."

Lorelaï revint un moment plus tard pour voir comment se portait sa patiente. Elle fut surprise de la trouver éveillé:

" Tiens... déjà réveillée? Comment tu te sens? "

Lorelaï prit son stéthoscope et l'ausculta.

"Euh... Mieux qu'hier, c'est sûr. Mais j'ai toujours mal."

Opale observa l’infirmière avec appréhension alors qu’elle s’occupait de l’ausculter. Elle frémit lorsque l’instrument se posa sur sa poitrine, car il était glacé.

« Ma blessure va mieux ? » demanda-t-elle en essayant d’avoir l’air indifférente.

F'lith regardait la scene inquiet, ayant tourné les yeux pendant que Lorelai osculptait la poitrine d'Opale. [un peu de pudeur s'il vous plait ^^ je suis un maaale ^^]. Priant pour qu'elle aille assez bien pour sortir, F'lith compaissait avec l'inquiétude d'Opale. Il s'était placé de l'autre coté du lit [symétrie d'axe Opale s qui a Lorelai associe F'lith].

"Est ce que vous avez une idée de quand elle pourra sortir ? "

F'lith regarda par la fenetre et vit grace au Soleil qu'il était environ midi.

"Ayyyyyyyyyyyyyeeeeeeeeee j'ai oublié mon rendez vous avec Ruby a force de parler !! il est dans environ 1heure et il faut que je me prépare... bah c'est pas grave au pire... mais bon... Alors comment ca va se passer pour Opale ?"

F'lith regarda Lorelai d'un air interrogateur.

Lorelaï tâta doucement autour de la blessure. Aucune bosse ou enflure suspecte. Le pouls et la tension excellente... Elle mit un nouveau bandage propre sur la blessure et dit:

" Eh bien ma belle, tu peux retourner dans ton dortoir à condition de revenir me voir demain... d'accord?"

La jeune fille se rétablissait bien rapidement, ce qui étonnait l'infirmière, mais elle avait appris à ne plus se questionner sur les différentes races.

Opale fut au moins autant étonné que l'infimière, ne se sachant pas si robuste. Au moins, être Oréade lui aurait apporté ce maigre avantage.

Elle se redressa sur son lit, pas fâchée de pouvoir partir.

"Merci beaucoup pour vos soins," dit-elle à Lorelaï, "je passerais donc demain matin."

Elle se mit debout ; la douleur était présente mais faible, et ses muscles raident lui permettaient tout de même de bouger sans trop de mal. Elle fit craquer un de ses coudes et mit ses chaussures avant de ramasser les liens qui servaient à attacher ses cheveux, avant de se tourner vers F'lith.

"Je te laisse aller à ton cours, on se retrouve ce soir aux Mille et Une Saveurs. Bon courage !"

Elle salua les deux personnes présentes et gagna la sortie d'un pas raide mais sans boitrie.


Les dortoirs.

Après avoir regardé Opale partir, F'lith se tourna vers l'infirmiere. Il la regarda remettre en ordre le lit et ranger la table de chevet, le verre pour la potion...

" Merci beaucoup pour ce que vous avez fait. Je vous en suis très reconnaissant. Si un jour vous avez besoin d'aide pour un grand nétoyage de printemps, apellez moi, je vous aiderai. Je vous dois bien ca.

Encore merci."

F'lith s'éloigna et pris la direction de son dortoir pour se préparer pour l'apres midi qui allait venir, et qui allait etre longue. Il serai aussi pret pour la soirée...