Une poupée de porcelaine...

Une frêle silouhette se découpait dans l'obscurité naissante du soir.
Cette silouhette semblait être une petite fille, aux longs cheveux blancs qui se balançaient au gré du vent, miroitant d'une douce lueur argentée à chacune de leur ondulation.
Ses mains étaient serrées et ramenées contre sa poitrine, telle une prière silencieuse.Ses yeux étaient fermés, et ses cils finement ourlés, inclinés dans une courbe gracieuse.Son teint était pâle, comme une poupée en porcelaine.

Une petite poupée, que quelqu'un aurait abandonné là, au bord de cette falaise abrupte, à la lueur des étoiles qui commençaient à apparaître.
Elle était vêtue d'une robe blanche qui lui arrivait aux genoux, et de collants noirs au bout des quels il y avait deux petites chaussures, noires également, qui finissait de faire ressembler la fillette à ce jouet délicat, qui peut se briser à chaque instant.
Sa tête était légerement inclinée vers le sol, et sur ses lévres des mots murmurés se formaient à une vitesse modérée.
Elle releva soudain la tête, et s'éleva un peu dans les airs.
Ses sourcils étaient fronçés, et ses mains avaient perdu leur position de prière pour laisser place à deux poings sérrés dans un mouvement de colère.
Un vent puissant, différent du vent naturel qui soufflait toujours au bord de ces falaises, apparut, risquant de faire tomber la fillette qui se trouvait juste au bord du précipice.
Mais elle ne tomba pas, au contraire elle semblait rassurée de voir ce vent violent se lever.Elle s'éleva dans les airs, les bras tendut en avant.
Ses cheveux violament agités par ces bourrasques, lui fouaittaient le visage, faisant disparaître la pâleur de sa peau sous un scintillement argenté de mèches folles.

Lorelaï avait été se balader pour se changer les idées et se forcer à réfléchir. Elle avait choisi les falaises en croyant qu'elle y serait seule. Elle avait enfilé sa lourde cape, pas celle qu'elle portait habituellement, mais la plus chaude, pour se protéger de la fraîcheur du soir et des vents. Elle portait aussi une robe noire de sorte que seul son visage blanc était visible sous sa capuche.
Elle arrivait au sommet lorsqu'elle vit une fillette au bord du précipice, elle crut qu'elel voulait s'y jeter... elle courut vers elle et lorsque le vent sembla vouloir la pousser, elle l'attrappa et se jeta vers l'arrière. Elles tombèrent toutes deux au sol, enroulée dans la cape.

Nakusu courait déja depuis des heures. Il venait juste du cimetierre, et depuis, il ne s'était pas aretté. Il freina en voyant une fille se jeter sur un autre, pensant qu'elle allaient se battre. Tel un chat, il sauta en arrière, se cachant le plus possible, a plat ventre. Il observait de ses yeux rond, refletant la lune, comme la mer. Un silence pesant s'installa, et l'on entendait plus que les vague qui frappait la falaise, rejettant l'écume en l'air, par une force brutale. Il s'approcha a quattre patte, d'une grace féline, cherchant a voir ce que ces êtres etranges faisaient enroulés dans la cape.

* Ceci ne m'inspire rien de bon. Deux personnes qui se battent, c'est triste. Et puis, a coté d'une si belle chose. *

Il regardait a présent la mer, ses vagues, et ses reflets d'argent. Il pouvait sentir son parfum se mélanger a ceux des deux personnes allongés non-loin de lui, et il fermait les yeux, bercé par un rythme magique, produit par le vent caressant l'etendu bleue.

Syllia regarda avec surprise la jeune fille se jeter sur elle.Le vent retomba aussitôt, et Syllia resta sans bouger, recouverte par la cape de l'inconnue.Ses lèvres s'arrondirent comme si elle voulait dire quelque chose, mais se refermèrent presque aussitôt.Elle se degagea doucement, et resta debout, à regarder la silouhette étendue sur le sol.La brise s'intensifia, et la fillette tourna brusquement la tête, comme si elle sortait d'une rêverie.

-"Tu a raison..."

Murmura elle, sans qu'on puisse savoir à qui elle s'adressait.Elle reposa ses yeux tristes sur la jeune femme, et tendit vers elle sa main frêle.

-"Pardon."

Ce n'était pas la chose qu'il convenait de dire, mais elle ne savait que dire d'autre.Elle savait seulement, que quand on a fait quelque chose de mal, il fallait dire pardon.Elle n'avait pas vraiment fait quelque chose de mal, mais elle n'avait pas aidé l'inconnue tout de suite, et le vent lui avait dit qu'il fallait le faire.Syllia était totalement ignorante de la vie en societé, bien que son apparence laisse penser qu'elle était quelqu'un qui était né dans un milieu riche et raffiné.Sa main toujours tendue vers la jeune femme, elle tourna la tête vers un point précis.Sa voix résonna, claire comme du cristal:

-"Sors."

On entendit le bruissement des feuilles, puis plus rien. Nakusu haletait, le coeur battant, ayant compris que cette jeune fille venait de s'adresser à lui. D'abord une fille se jette sur une autre, puis seul une fille se releve. Avait-elle assassiner l'autre? Maintenant, il était trop tard pour fuit, elle l'avait repéré, elle allait le tuer. La sueur coulait partout sur son visage, et ses tremblements s'intensifiaient. Il se releva tant bien que mal, sortit doucement, puis se decida. S'il devait mourir, il le ferai avec honneur. S'il devait y laisser sa vie, il vangerai la fille morte. Il hesita a degainer son arme, mais il sentit le coeur de la personne a terre battre. Il pouvait entendre un leger souffle, ce qui apaisa son coeur. Il n'etait pas en face d'un assassin. Il se laissa tombé en arrière, soulager, et jeta un grans soupir.

* J'ai bien cru y rester ....... *

Lorelaï se redressa sur ses coudes. La tête lui tournait un peu, elle s'était cogné le front en tombant. Elle fit une légère pression sur l'égratignure et plissa les yeux:
" Mais que faisais-tu au bord de cette falaise...??!"

Aprecevant Nakusu elle ajouta:
" Que se passe-t-il ici?"

Elle s'assit en repliant les genoux sous elle.
" Es-tu élève à l'école d'Elament? demanda-t-elle à Syllia.

Elle ne comprenait plus ce qui se passait. Elle avait d'abord cru que la gamine allait se suicider, mais maintenant, elle en doutait et voulait comprendre.

Syllia regardait alternativement la jeune femme et le garçon.Ses yeux brillaient legèrement, comme si elle était excitée, ce qui était le cas, comme à chaque fois qu'un -deux en l'occurence- humain se tenait devant elle.Son regard s'arrêta sur l'inconnue quand celle ci lui demanda ce qu'elle faisait là.Elle parut encore plus surprise, qu'elle ne l'était déjà, comme si c'était évident.La jeune femme posa d'autres questions, et Syllia ne savait que répondre.Ce qui se passait? Rien voyons! Toutefois, elle répondit à la dernière question, qui était assez façile:

-" Oui...je crois.Sa veut dire qu'on va à des cours? Alors oui."

C'était une réponse hésitante et pas très claire, mais quand on discutait avec Syllia, il fallait s'y habituer.Voyant que le jeune garçon paraissait encore plus incapable de répondre qu'elle, elle essaya tant bien que mal de répondre à la deuxième question:

-"Il ne se passe rien.C'est vous qui..."

Elle s'interrompit soudain.La brise qui agitait ses cheveux en permanence s'était à nouveau intensifiée.

-"Il ne se passe rien."

Répéta elle, l'air confuse.

"Ce n'est pas un temps pour rester ici, mesdemoiselles."

Un jeune homme s'avança de l'ombre. Il passa la main dans ses cheveux qui s'ondulait sous le vent, regardant les personnes présentes sur les lieux. Il y avait deux femmes, dont une semblée génée et l'autre bléssé, puis un garçon possédant oreilles et queu de chat. La scène était inhabituelle, mais il savait qu'il aurait à s'en habituer. Ses méches tombait devant sa figure, et cela le genant, il changea le sens du vent. A présent, il avait le visage dégagé, et on pouvait voir son large sourire.

"Escusez moi, je ne me suis pas présenté, je suis Kyuusei, nouveau professeur dans l'etablissement se trouvant au coeur de la cité. J'enseignerai en option la Monologie, une étude sur les artefacts importants, les bénédictions et malédictions, et tout ce qui va avec."

Il s'aretta et s'avança vers la falaise. Il s'aretta juste au bord, à la limite de tomber, et s'areta, contemplant la mer. Il ferma doucement les yeux, faisant signe au autre d'écouter avec lui. On entendait seulement le vent caresser la mer, les vagues s'ecrasant sur la falaise, dégageant de petits nuages d'écumes, s'envolant ensuite comme des flocons. L'étendus d'eau paraissait pure, et avait des reflets d'une intense beautée, d'un bleu glacé, et les vagues se formaient avec une élégance imcomparable.

" La mer me parle. Le vent me raporte ses murmures. Et vous savez ce qu'elle dit? Il va bientot avoir de l'orage, et il devrait même se mettre a pleuvoir. "

Mais a peine avait-il finit de prononcer ces paroles qu'un bruit grondant dans le ciel, déchirant le silence comme une lame, succeda a un flahs lumineux de forme arqué. Les premiers éclaires étaient apparus, et des nuages noirs s'etaient formés au dessus d'eux. De fines goutelettes tombèrent d'abord, mais la pluie s'intensifia, et des gouttes grosse et lourdes tombaient a présent sur la terre qui commençait a devenir plus foncée. Kyuusei jetta un regard inquiet autour de lui, puis recula de quelque pas et se retourna.

" Si vous prenez le chemin par lequel je suis venu, vous pouvez arriver rapidement a un abris a l'interieur d'Elament. Pour ma part, je penses rester ici et profiter de cette pluie chaleureuse. Elle devrait durer une bonne heure, et ne devrait pas etre plus froide qu'en ce moment, parfais..."

* Alors c'est lui le nouveau professeur... Je savais qu'il y avait un nouveau, mais on ne s'est pas encore croisé... probablement pcq mon bureau de psychologue n'est pas avec celui des autres professeurs...

Il pleuvait à torrent. Lorelaï savait qu'elle devait se lever et se dépêcher, mais quand elle voulut se mettre sur ses jambes, une douleur insupportable lui vrilla la jambe et elle retomba au sol.

* C'est bien ma chance... depuis que je suis ici, je n'arrête pas d'avoir des ennuis. D'abord je me fais attaquer et presque tuer dans cette forêt, et maintenant je me bousille la cheville en voulant sauver une fausse suicidaire!

Relevant le bord de sa jupe noire d'une main blanche, elle s'aperçoit que sa cheville droite est marbrée de bleus et de noirs, et qu'elle a doublé de volume. En tombant, le talon de son escarpin s'est brisée et elle s'est tordue la cheville. Dans l'émotion du moment, la douleur est passée inaperçue, mais le mouvement et son poids ont réveillés la douleur qui ne se fait plus oublier à présent.

Lorelaï ne dit rien, en colère contre elle-même et la situation, elle se contente de regarder sa cheville comme si elle saurait la guérir en la fixant...

* Je vais devoir déchirer ma jupe pour m'en faire un bandage si je veux pouvoir rentrer à l'école.

Mais n'avait-elle pas eu le temps de réagir que Kyuusei l'attrappa et la plaça sur son dos. Il la mit bien en place, et commença a marcher, lançant un regard explicite à Nakusu et Syllia pour le suivre. Il avait remarquer l'état de la jambe de Lorelaï lorsqu'elle avait soulever sa jupe, et il avait assez d'experience pour savoir que la laisser rentrer seule était indigne et dangereux.

" Je te ramene, ne t'inquiete pas .. "

Il commença a marche dans la nature, sous une pluie battante et froide, se faisant de plus en plus fort. Il ne voulait pas s'aretter, et rentrer le plus vite possible, mais les nuages gagnait en épaisseur, et le temps se faisait froid. Il posa alors doucement Lorelaï, enleva sa veste, lui posa sur le dos et la repris sur le sien.

* Il ne fait pas froid, il ne fait pas froid ... *

Après une vingtaine de minutes, le profil de la cité se dessina, puis s'approchait a chaque pas, jusqu'a que ses couleurs se dévoilent, et que sa silouhette se remarque nettement. Il avança jusqu'au bout, éssouflé, près a rentrer.

* Enfin ... *

Syllia hésita un moment quand le jeune homme lui demanda de le suivre.Elle aurait aimé rester içi, le vent y était bien, il était de bonne humeur.Mais la jeune femme était blessée par sa faute, elle devait la raccompagner.
Elle entreprit donc de se placer à côté d'eux avec un air coupable.Elle était très petite par rapport au jeune homme, mais marchait pourtant aussi ou même plus vite que lui.
Quand ils arrivèrent elle poussa un imperceptible soupir, et baissa la tête.Elle jeta ensuite un regard timide à la jeune femme, et demanda d'une petite voix:

-" Ca va mieux?"

Elle resta là, à la regarder, les mains derrière le dos et le visage coupable.

[désolée pour ce petit post, mais je suis fatiguée]

[On ne te demande pas d'en faire des tonnes. Tu as le droit d'être fatiguée ou un peu feignante si tu veux! ^^*]

Kyuusei deposa la jeune femme sur un rocher près de l'entrée et se laissa tomber par terre, essouflé. Il haletait alors qu'il avait été silencieux tout le long de l'effort, et a présent il n'arrivait plus a se contenir. Le froid le glaça, mais il s'efforçait de ne pas tremblé pour ne pas gener Lorelaï, et la pluie l'enervait. C'etait d'ailleur la première fois qu'une tombé d'eau fraiche et pure l'agaçait. En admirant les nuages, il se rapella des tempetes de mers, de l'ocean enragé, mais aussi des lendemins ou le soleil brillait, et les poissons sautaient autour d'eau, naviguant sur une longue traversée, a la recherche de légendes et d'utopie.

* J'espère que je vais trouver ici de quoi combler ce manque. Je ne pense pas être fait pour rester sur la terre ferme. Je ne me souvient même plus pour quelle raison j'ai quitter mon bateau, cela remonte a loin maintenant, mais je n'ai pas le droit de laisser tomber mon post, et de laisser ces femmes a l'abanddon ... *

Il se releva avec difficulté, poussant sur ses dernières forces, et reussi a esquisser un sourire que l'on voyait bien forcé. Il repris Lorelaï sur son dos, avec un douleur attroce dans sa colonne vertebrale, mais il ne laissa rien paraitre sur sn visage et reprit la route droit devant, car ils étaient bientot arrivé à la gigantesque cité d'Elament.

Lorelaï fut surprise que le jeune homme la soulève et la porte sur son dos. Cet acte de galanterie était d'autant plus surprenant qu'ils ne se connaissaient pas. Elle voulut protester, mais savait que c'eut été inutile et risqué dans l'état de sa jambe.

* Je ne connais même pas son nom.

La douleur l'engourdissait, et sa tête élançait un peu alors qu'elle se laissait porter par l'inconnu. Lorsqu'il la posa pour souffler et lui mettre son manteau, elle le remercia doucement. Plus tard, la petite lui demanda si elle allait mieux.

" Oui, mentit-elle, pour ne pas l'inquiéter ou la blesser. "

Puis, elle décida de se risquer et demanda à son sauveur:

" Quel est votre nom?"

Et alors qu'ils reprenaient leur route, elle vit un peu plus loin, une espèce de hutte qui pourrait leur servir de refuge:

" Il y a une petite cabane vers la gauche, allons nous abriter un peu, ça vous permettra de vous reposer, et nous pourrions attendre que la pluie cesse, ou diminue au moins."

Kyuusei remarqua lui aussi le petit cabanon, assez etanche pour servir de refuge. Il marcha doucement vers cet abris, ne pouvant aller plus vite souffrant d'une grande fatigue. Lorsqu'ils arriverent, il deposa gentilment Lorelaï et s'asit dans un coin, soufflant a un rythme hallucinant, remplissant ses poumons d'air pure pour se revitaliser. Lorsqu'il reprit assez de souffle pour parler, il décida de répondre à la questionde Lorelaï.

" Je croyais m'être présenté tout à l'heure .... escusez mon impolitesse, je m'apelle Kyuusei, tout simplement. "

Il toussa, ayant surement attrapé froid en manche courte sous cette pluie tranchante et ce froid pénétrant. Il se recroquevilla légerement, cachant son état faible pour ne pas inquiété la jeune femme mal en point. Il se demander combien de temps allait encore durée cette pluie, mais d'après ce qu'il avait présentie, il n'y en aurait pour peu de temps avant de voir un bel arc en ciel se profiler à l'horizon. Il s'essuya le front, et posa l'arrière de sa tete contre le mur, évitant de croiser le regard de Lorelai.

" Elle doit surement me prendre pour un rustre, a l'avoir amené comme cela, moi simple inconnu, sans demander son avis... "

Lorelaï s'adossa elle aussi contre le mur, et avisant un foyer, elle se traîna doucement à côté pour y allumer un feu à l'aide du petit bois et d'une pierre.

" Voila...ça vous réchauffera un peu, vous êtes trempés... Je suis Lorelaï, psychologue d'Elament. "

Elle baissa le regard gênée.

"Merci pour tout à l'heure... vous avez été vraiment gentil de m'aider. Vous auriez pu me laisser me débrouiller toute seule. Vous avez été un vrai gentlemen... Je n'aurais pas pu m'en tirer sans vous."

Retirant la veste trempée de Kyuusei, elle détachant sa cape,et la lui tendit.

"Enfilez ça, il ne faut pas que vous attrapiez une pneumonie, j'ai encore besoin de vous..."

Et elle sourit.

Il prit la cape après hésitation, mais il savait qu'il en avait déja trop fait, et qu'il était au bout de ses limites. Il se recouvrit alors de celle-ci et l'aida a allumer le feu.

" Merci beaucoup, mais c'est tout naturel. Alors comme ça, vous êtes psychologue? C'est un métier ma foie très intéréssant j'imagine. "

Après avoir ramasser des prindilles seches et avoir frotté avec un baton, une rougeur apprue. Il souffla alors dessus, et le feu s'alluma.

" Vous connaissez bien l'école? Je n'ai juste eu le temps que de m'installer dans mon bureau. Ensuite, j'ai entendu parler d'un bord de mer, et je suis venu pour contempler cela. Et je penses avoir pris une excellente initiative, au moin, j'aurais aider quelqu'un aujourd'hui. "

Il se réinstalla dans un coin , se laissant imprégné par la chaleur de feu. A present, il était assomé par la fatigue, et il avait du mal a garder les yeux ouverts, mais il avais la vlontée de tenir, et il arrivait a donner l'impression d'être en meilleur forme qu'il ne l'était.

* Je me demande bien ce qu'ils faisaient, tous, sur la falaise .. *

Lorelaï se radossa au mur, la fatigue prenait le dessus sur elle. La chaleur n'aidait pas non plus, elle ferma les yeux un instant, puis il lui parla.

" Oui, c'est un beau métier. On se sent utile... Et l'école est magnifique. Je me sens enfin chez-moi depuis que j'y suis arrivée. J'y ai mis fin à mon errance... "

* C'est la seule chose positive que j'aie retirée de cet errance...

Elle remonta le bord de sa jupe et lanca un nouveau coup d'oeil à sa cheville qui n'avait pas changé d'aspect. Puis ramassa ses cheveux en une longue mèche et les tordit , l'eau fit une petite flaque à côté d'elle. Elle luttait de toute les façons possibles contre la fatigue.


Quelle heure peut-il bien être?

"Commencez-vous à avoir un peu plus chaud?"

" Oui, ne vous inquietez pas pour moi, je vais bien. Par contre, votre cheville est mal en point, mais je n'ai pas le necessaire pour la soigner. "

Il se leva, s'avança vers la porte et regarda le ciel dehors. On pouvais voir la fin des nuages noirs, donc, la fin de la puie. Il se concentra, et changea le sens du vent pour aider l'evacutation des mauvais nuages, puis il repartit se rassoir.

* J'aurais pu faire cela bien avant, mais je n'y ai pas penser ... *

Il s'etira, lui aussi fatigué de cette épopée, mais il ne voulait pas s'endormir, et se décida a regarder le feu, en continuant la discution.

" Vous me parlez d'errance. Mais que faisiez vous avant de venir ici, si cela n'est pas indiscret, bien sur .. "

Lorelaï sourit tristement. Son regard se perdit aussi dans les flammes. L'air s'était radoucit, faisant place à une brise fraîche après la lourdeur de la pluie. L'orage prenait fin.

Il va croire que je suis monstrueuse quand il saura...

" Je suis partie à ma recherche... Voyez-vous, je ne sais rien de mes origines... J'ai été abandonnée, petit bébé. On en sait si mes parents sont morts... ou s'ils m'ont tout simplement délaissée. Des elfes m'ont trouvés au milieu d'une forêt. Ils m'ont ramenées, et le Roi m'a adopté. Seulement, il n'a jamais pu identifier ma race. Il croit que je suis née de parent tout deux métis. Je pourrais être le mélange de 3 ou 4 races... À 21 ans, j'ai décidé d'essayer de retrouver mes parents, ou des gens les ayant connu... N'importe quoi servant à m'identifier... et j'ai abouti ici, dernièrement. Voila tout..."

Son histoire terminée, elle retint les larmes qui lui montaient aux yeux, ne voulant pas ajouter une crise de larme aux malheurs de cette soirée.

Kyuusei la regarda longement, et remarqua qu'elle avait l'air très serieuse dans ses propos. Il essaya d'imaginer une telle situation, chose facile, mais il n'arrivait pas a iaginer ce qu'elle pouvait ressentir. Elle cherchait a retrouver sa race, et lui cherchait a fuir la sienne. Il rit un instant d'une telle situation, puis se repris,

" Vous savez, vous ne connaissez pas vos origines mais, je me demande si ce n'est pas une bonne chose, puisque cela a fait de vous quelqu'un d'exceptionnel. Ne pensez vous pas qu'en arrivant au bout, vous pourriez être déçu, ou même devenir quelqu'un d'autre? "

Il s'aretta, pensant être aller trop loin, et que cela ne le regardait pas. Il regarda le feu, géné d'avoir eu de tels propos, et s'essuya les cheveux, encore mouillés de la tempéte qu'ils venaient d'essuyer.

" Escusez moi, je ne voulait pas ... "

Lorelaï n'avait jamais vu les choses sous cet angle, mais ça n'adoucissait pas la plaie toujours à vif d'avoir été abandonné... peut-être... Elle se déplaca légèrement pour pouvoir le regarder en face tout en lui parlant.

" Le plus difficile est de ne pas savoir ce qui est advenu de mes parents... M'ont-ils laissés là pour me sauver? Ont-ils été tués? Ou ne voulaient-ils tout simplement pas de moi... Et de ne pas appartenir à aucune race... C'est comme de ne pas avoir d'identité... Je porte un prénom elfique, et à Elandhil, on me traite comme une princesse, mais je ne suis pas de ce peuple... et je le sais..."

Elle se tut puis murmura à nouveau:

" C'est juste de ne pas...savoir..."

Fermant les yeux, elle revit les moqueries des autres avants, face à ses oreilles rondes, sa petite taille, son corps plus rond que le leur... Même si elle était mince, elle n'avait rien des membres longs et gracile des elfes, ni leur taille élancée. Mais à vivre avec eux, elle avait appris à imiter leur grâce et leurs mouvements souples.

Kyuusei ne savait rien de son passé, ni de ses pensée, mais il savait qu'elle souffrait, peut etre comme il avait souffert. Il n'avait pas été abandonné, au contraire, mais il n'avait pas été accueillis. Cela était peut etre une coincidence, mais son histoire semblé etre l'antipode de la sienne.

" Je me demande ... "

Il se tut, il ne savait pas si aller plus loin arrangerai les choses, mais il n'avait pas l'habitude de taire ses pensées, et il pensait de son devoir de mettre les choses au clair. Il se leva, et la regarda dans les yeux.

" Si tu retrouve tes parents, et que tu apprends qu'il t'on laisser pour te sauver, je ne sais même pas ce que tu ressentira, car, même si cet acte est d'une grande force, ils n'auront pas partager ton enfance, et tu te sentira sous le poid d'une dette envers des personnes qui te sont inconnus mais qui partagent ton sang. Par contre, si tu apprend qu'ils t'ont abbandonné, tu sera pris d'un plus grand mal encore. Et la troisième solution .. "

Il s'aretta. C'etait la première fois, mais, il eut d'un coup peur des mots. Il recula d'un pas, et baissa la tête, l'air triste. Il se rassit, regardant toujours le sol.

" Escuse moi .. je prend cette histoire trop à coeur ... "

Lorelaï l'écoutait, pendue à ses lèvres. Elle ne s'aperçut même pas que ses larmes commencaient à couler, et qu'elle retenait son souffle. Lorsqu'il se tut, son coeur se serra dans sa poitrine et elle retint un gémissement. Elle ne s'était jamais autant confié à quelqu'un, ni n'avait jamais senti une si grande communication avec un autre être.

" Non...ne vous arrêtez pas...dites-le..." dit-elle, dans un souffle.

Elle planta son regard torturé dans les yeux de Kyu et ajouta:

"svp..." murmura-t-elle en posant sa main blanche sur la sienne.

Lorsqu'il sentit sa main froide sur la sienne, il tresailli. Il avait encore peur des mots, et remarquant son état de choc, il ne voulait pas plus la brusquer. Mais il avait appris, et il était dans ses principes d'aider les autres, même si cela engendrait des souffrances.

" Dans .. dans l'absolu, vos parents ont peut être été tués. "

Il s'aretta brusquement. Il avait insisté sur le dernier mot, et a présent, il déglutit avec difficulté, car il ne savait pas comment elle allait réagir. Mais peut importait si elle allait l'hair, a present, il avait dit ce qu'il devait dire.

* J'espère qu'elle saura être fort, elle a une grande responsabilité ici après tout . *

Il lui attrapa sa main avec les siennes, qui étaient réchauffés par le feu, et le regarda d'un air attendris, ne savant plus que dire ou faire pour la réconforter.

Lorsqu'il sentit sa main froide sur la sienne, il tresailli. Il avait encore peur des mots, et remarquant son état de choc, il ne voulait pas plus la brusquer. Mais il avait appris, et il était dans ses principes d'aider les autres, même si cela engendrait des souffrances.

" Dans .. dans l'absolu, vos parents ont peut être été tués. "

Il s'aretta brusquement. Il avait insisté sur le dernier mot, et a présent, il déglutit avec difficulté, car il ne savait pas comment elle allait réagir. Mais peut importait si elle allait l'hair, a present, il avait dit ce qu'il devait dire.

* J'espère qu'elle saura être fort, elle a une grande responsabilité ici après tout . *

Il lui attrapa sa main avec les siennes, qui étaient réchauffés par le feu, et le regarda d'un air attendris, ne savant plus que dire ou faire pour la réconforter.