Ce n'est pas le soir, mais ce n,est ni le jour, ni la nuit. Ce moment de la journée qui hésite entre la clarté et la noirceur, qui n'est ni jour, ni soir. Un vent doux mais froid souffle lentement. Des feuilles d'arbres, tombés depuis longtemps mais pas encore ramassé sont soufflés par le vent. Une d'entre elle, d'un jaune rougeâtre, tombe au pied d'une jeune femme. Elle est jeune, mais son âge est difficile à déterminer. Elle a entre 16 et 26 ans... Sa longue chevelure noire tombe au creux de son dos et boucle seulement aux pointes. Son teint est blanc comme le lait, et ses yeux verts purs tirant parfois vers le gris. Elle porte une cape d'un gris sale. Il est évident qu'elle marche depuis plusieurs jours et qu'elle est épuisée. En voyant enfin les murs tant recherchés, elle se sait enfin sauvé, le sachant, son corps se permet finalement le repos plus que mérité. Elle s'effondre à moins d'un mètre de l'entrée de la cité, son corps protégeant le sac contenant ses maigres biens.

Aleïa venait de faire ne lngue journée de marche a la suite des précédentes et malgré sa condition physique, elle commençait à ressentir de la fatigue. Le soir arrivait tout doucment. Et depuis son départ, la mer lui manquait. Mais peu importe, elle touchait enfin au but et pourrait se concentrer sur son pouvoir et apprendre amieux le maitriser enfin.
C'est en s'approchant de l'entrée de la cité, qu'elle fut intriguée par une forme allongée sur le sol. Son coeur battait, elle avait beaucoup combattu et pouvait reconnaitre un corps inerte. Malgré son recul vis à vis des êtres vivants, Aleïa avait du coeur ( il fallait seulement la connaitre ). Elle alla vers le corps et tout doucement le toucha pour vérifier si la jeune personne étendue sur le sol était encore en vie. Son poul battait mais elle semblait épuisé

Aleïa approcha de la bouche de la fille une gourde remplie d'eau
" il faut boire un peu "

* moi qui voulait rentrer sans me faire remarquer c'est loupé. pourvu qu'elle aille mieux *

La fraîcheur de l'eau sur sa peau la réanima et elle accepta de boire à la gourde qu'on lui tendait. Une inconnue se tenait devant elle. Lorelaï lui remit sa gourde en la remerciant et dit:

- Je suis bien à la cité d'Elament? Vous y habitez?

Aleïa parut soulagée de voir la jeune fille reprendre un peu de ses forces.

" Je suis comme vous, je viens d'arriver." Dit elle en réponse

Aléïa espérai que la jene fille ne lui en voudrais pas trop de répondre si sèchement mais elle avait été si déçue par ses congénère qu'elle avait encore du mal a faire confiance et prenait toujours des distances.

" il commence a se faire tard peut -être devrions nous entrer ? "

"Au fait je suis Aléïa"

* Vivement que je puisse me reposer je n'en peux plus et mes cicatrices me font tant souffrir*

Lorelaï se releva péniblement et fit un timide sourire à Aléïa.

- Je m'appelle Lorelaï. Je suis venue ici dans l'espoir qu'on pourrait me renseigner sur mes origines. J'ai été abandonné toute petite et recuillie par des elfes, mais je ne sais rien de mon passé.

Puis fouillant dans son sac, elle tendit un onguent à Aléïa:
- Cela devrait diminuer la sensation de brûlures de vos cicatrices.

(Je t'attends Aleïa!)

[ hj : désolé mais pb d'ordi ]

Aléïa prit l'onguent mais attendit avant de l'appliquer. Elle avait fait beaucoup de mal avant d'arriver ici et elle se méfiaitd etout le monde.Dans son for intérieur, elle sentait que Lorelaï n'était pas méchante mais le doute s'insinuait dans son esprit. Depuis ces batailles elle se battait contre elle même. Elle ne comprenait pas ce qui lui arrivait mais le fait d'être renvoyé de la haut ni était pas pour rien.

Puis regardant Lorelaï Elle lui dit :
" - Je suis désolé mais je n'ai jamais connu d'elfes et je ne crois pas que l'on se soit rencontré auparavant.
Sinon pouvez-vous me dire ce que contient cet onguent ?"

Puis son regard se perdit dans le vague loin loin d'ici.

Lorelaï bégaya:
" Je...je ne... je n'susi pas une..elfe...je suis...rien... en fait...je ne sais pas, je ne sais plus qui je suis...ni quoi... "

La fatigue l'atteignit, une larme coula sur sa joue. Elle se s"agenouilla, reprit l'onguent, la dévissa et et remit le pot ouvert à Aleïa:
" Ce ne sont que quelques extraits de plante. Sans danger."

Elle se releva, tendit la main à l'ange et dit:
" Allez, viens, garde le pot, j'en ai d'autres. Nous ferions mieux de rentrer avant la nuit. "

Aléïa s'excusa, elle ne voulait pas faire de la peine à Lorelaï. Et elle lui tendit un mouchoir pour essuyer ses larmes.
Elle prit ensuite l'onguent et commença e s'en appliquer car hélas les douleurs n'avaient pas disparu.
Elle prit la main de Lorelaï qui semblait épuisé et la dirigea vers le coeur de la cité.

"- Tu as raison allons dans un endroit ou nous pourrons nous reposer car je crois que tu en as vraiment besoin."

Lorelaï se laissa guider, aveugle à l'animation dans les rues de la cité, à la beauté de l'architecture et à tout ce qui pouvait se passer autour d'elle. Elle se sentait comme une enfant perdue. Elle ne s'apercevait pas que ses vêtements sales, ses égratignures, sa chevelure en bataille et les traces de larmes sur des joues attiraient l'attention.

"Ou va-t-on, Aleïa? finit-elle par demander"