(je tiens à préciser que Saisei est un démon plutôt pacifique et qui si besoin est il ne se battra pas)

Un caillou qui roule.

Un simple coup de pieds négligeant, poussant un caillou, vérifiant s'il n'y avait pas un brin d'herbe ou quelque chose de vert dans cet endroit.
Franchement à ton idée d'incendier un terrain tout entier ? Les arbres mettent tellement de temps pour pousser et si peu pour brûler... Saisei fit un étrange lien avec son pouvoir sur la foudre bleue, elle aussi, si elle frappait un arbre, pourrait le carboniser.
Le démon s'accoupit au sol et regarda plus en détail le sol.
Il ne jurait pas tellement avec le paysage, tout de noir et de pourpre vétue, il venait de rencontrer un groupe de voyageur qui avaient eut le malheur de le croiser. Saisei les avait tué sans sourciller, son grand-père réclamant du sang... Le démon y avait finallement trouver son compte : quelques provisions pour les jours à venir et une écharpe brune qu'il s'était empresser de prendre, aujourd'hui en plein été elle ne lui servirait pas mais une fois l'hiver présent elle le sauveras certainement des rhumes en tout genre. Saisei avait les cheveux noirs, ils avaient un peu pousser depuis et descendait dans le dos du démon, celui-ci les aurait volontier attachés ou tréssés mais il ne savait pas faire. Il n'aimait pas avoir les cheveux longs, durant les combats ils venaient souvent devant son visage pour lui boucher la vue et ainsi l'empêcher de voir distinctement ce qu'il faisait.
Dans son dos, en plus des cheveux, se trouvait une épée à double tranchant dans son fourreau large. Puisqu'elle était dedans on ne pouvait voir la lame qui était d'un bleu flamboyant, s'illuminant même lorsqu'il n'y avait aucune lumière directe dessus. L'épée maudite de la famille de Saisei, lorsqu'il mourra il faudra qu'il la confit à son fils, si fils il avait... Et si il n'avait pas de descendance ? Il parait qu'il y a des démons dans les environs, Saisei pouvait le sentir, ses semblables n'étaient pas loin, mais le jeune bâtard n'en avait jamais vu. Quel genre de démons ? De séduisante succubes ? D'inquiètantes liches et vouivres ? Des chiropterans ? De simples gobelins ? Saisei n'en savait rien, et au fond il ne voulait pas vraiment savoir. Chaque fois qu'il y pensait son ancêtre le pressait de les trouver, de les rencontrer et d'entrer dans leur guerre face aux éléments.

Saisei se redressa et épousseta ses genoux et marcha quelques pas. Observant autour de lui le paysage qui s'offrait à lui. Au loin les collines verdoyantes Devëlite contrastaient avec la noirceur des monts sur lesquels il se trouvait. Quelques rares arbres avait survécus à l'incendie qui, il y a bien longtemps, avait ravagé cet endroit. Saisei regarda un instant derrière lui et vit ses traces de pas.

*... Peu importe, je ne cherche pas à me cacher...*

Saisei recommenca à marcher, au hasard, sans raison...

Après les petites difficultés qu'Odereur avait eu pour entrer dans la cité, il avait cherché un moyen de sortir de la cité sans être vu et sans attirer l'attention. Il c'était changé et était passé de la toge blanche à une noire. Pas de chance pour lui, il fessais un soleil de plomb à l'extérieur, et il n'y avait aucun moyen de se mettre à l'abri des rayons de soleil. Odereur suais a grosse goutte en dessous de sa toge, heureusement pour lui, il avait pensé à prendre une gourde d'eau fraiche.

*Bon sang, qu'est ce qu'il fait chaud, je n'aurai pas du mettre la noir aujourd'hui. M'enfin bon, je ne pouvait pas rester avec la blanche toute taché non plus.*

Odereur regarda plus en détail le terrain qui l'entourait. Le sol n'était que poussière, et le peu d'arbre qu'il y avais n'avait plus de feuille. Il remarqua des empreintes de pas sur le sol, malgré un faible vent elle n'avais pas encore disparues.

"Hum... Il y a quelqu'un dans les environs, les empreinte sont encore toute fraiche."

*Dois-je aller a sa rencontre ou continuer ma route?*

Odereur était perplexe, il ne savait pas s'il devait trouver cette personne, car elle pourrait peut-être l'aider à trouver un coin un peu plus à l'abri des regard, ou devait-il être prudent et ne pas se faire repérer? Après un petit temps de réflexion, il décida d'aller à sa rencontre.

"Qu'importe la discrétion, j'irai plus vite en y allant plutôt qu'en trainant dans les environs."

Odereur suivi les traces, puis il arriva en vue d'une drôle de personne. Plus il approchais de cette personne, plus il se disait qu'il n'avais pas fait le bon choix. Il n'était pas impressionné par l'armure que portait cette personne, il en avait combattue quelque une qui en portait de bien plus conséquente. Non ce qui lui faisait le plus peur était l'épée qu'il portait. Ce n'était pourtant qu'une épée comme il en avait rencontré, mais celle là, elle ne lui inspirait pas confiance. Comment une épée pouvait-elle le mettre dans un tel état de panique, ne sachant quoi faire Odereur décidât qu'il valait mieux ne pas surprendre cette personne et qu'il fallait mieux s'annoncer avant de continuer a approcher. Il restait encore quelque dizaine de mettre entre lui et l'inconnu, lorsqu'il hurla:

"Eh! Monsieur, attendez moi."

Aillant réussi à capter son attention Odereur se mit à courir à petite foulé pour rejoindre son interlocuteur.

[J'espère avoir fait quelque chose de pas trot mal, sinon j'adore ta fiche]

Une voix derrière.

Saisei se retournerais, sortant son épée flamboyante de son fourreau, chargeant le pauvre ère de son regard placide, tranchant le corps au niveau du ventre, sous les côtes et au dessus du bassin, évitant ainsi de rencontrer trop de résistance de la part des os, seulement la colonne vértébrale, et encore, avec un peu de chance son épée tomberait pile entre deux vertèbres et couic ; plus d'étranger.

Mais non, Saisei ferma les yeux, reprenant le dessus face à l'esprit de son aïeul qui lui avait envoyé ce plan, simple mais efficace certes, mais sans doute cet homme, vétu de noir comme lui, avait un but précis. Saisei s'arrêta et se retourna, regardant l'homme s'approcher, le démon ne souriait pas, par contre ses yeux vert étaient à la recherche d'une arme ou de quelque chose qui pourrait lui indiquer les intention de cet homme ; difficile d'apercevoir quelque chose sous la lourde toile noire. Le démon soupira et replaça une mèche de cheveux derrière son oreille, oreilles poitues que le démon comptait bien faire passer pour celles d'un elfe. Les oreilles poitues, les canines légèrement dévellopées et la trace maléfique qui apparaissait lorsqu'il était faible étaient les seules preuves physique qui pouvait indiquer aux personnes qui le regardaient que Saisei était un démon.
Lorsque l'homme sera plus près de lui et qu'il pourra distinguer clairement le visage de l'autre, il appercevra des tiques parfois, sur une mâchoire, un sourcil ou même un oeil.

Saisei vivait avec un bruit perpetuel dans la tête : son aïeul, enfermé dans on épée qu'il avait constament sur lui. Cet ancêtre était... Très violent, démonique et ayant un certain goût pour le sang. Saisei, par rapport à son éducation n'avait pas cette agressivité des démons originels. Par contre l'ancêtre ne cessait de lui siffler des plans, des tentations ou simplement des hurlements...
Combien de fois Saisei à réalisé ce qu'il disait juste pour le faire taire, avoir un peu la paix, quelques secondes dans sa vie déjà trop longue.
saisei respira et se décida à sourire un peu, un sourire de politesse, sans réelle émotions.

"Bonjour. Que puis-je faire pour vous ?"

*TUE-LE ! Pense au sang, son sang, par terre, mettons un peu de couleur dans cet endroit sombre et désertique, je suis sûr que lui même serait fière de faire quelque chose d'aussi noble. Allons regarde le ! Cet imbécile ne sais certainement pas à qui et à quoi il a affaire, prouvons lui la supériorité de la race démoniaque. Tu sais tout comme moi que les Autres autours n'attendent que ça de toi. Plus tu tueras plus tu leur seras intérressant.
Souviens toi, tu es une arme, tu es mon arme, tu dois faire ce que je dis !*

L'homme s’arrêta et se retourna. Odereur accéléra la cadence jusqu'à arriver devant son interlocuteur. Essoufflé et à bout de souffle d’avoir courut durant tout le trajet, il repris sa respiration laissant ainsi sa nuque à découvert, enfin il se permis de baisser momentanément sa garde, puisque l’homme n’avais pas porté sa main à son épée.

« Bien [respiration] le bonjour, [respiration] Monseigneur. »

Odereur se redressa, pris une bonne bouffé d’air frais, et tout en parlant regarda l’homme ainsi que son accoutrement. A première vue il n’était qu’un simple guerrier, mais tout les sens d’Odereur lui hurlaient le contraire.

« Je m’excuse de vous importuner mais je cherchai un endroit tranquille pour pouvoir me reposer sans être vue par personne et je me suis perdu. Est ce que vous pourriez m’aider s’il vous plais. »

*Quelle mensonge minable, mais j’aie vraiment trouver que ça pour lui demander un endroit tranquille.*

Tout en disant cela Odereur n’avais pas arrêté de regarder le visage de l’homme. Il put de cette façons s’apercevoir que l’homme en question résistai à quelque chose. A quoi, Odereur ne pouvait le dire, il n’avait aucune expérience de ce genre de chose.

« Ah ! veuillez m’excuser j’en oublie mes bonne manière. Je me présente, je me nomme Odereur et je suis nouveau dans la région. »

Odereur se rendit compte qu’il avait la bouche sèche et la gorge en feu, il tira sa gourde de dessous sa toge, ce qui eu pour effet que l’homme porte sa main à son épée. Odereur arrêta son mouvement et attendit quelque seconde, puis tout doucement il sortie sa gourde, sans geste brusque. Il l’ouvrit en bue quelque gorget, puis la tendit à l’homme.

« Vous avez peut être soif, ce n’est que de l’eau. »

Les paroles qu'Odereur venait d'entendre le laissa de marbre, mais il ne pu s'empêcher de méditer sur ce que sont interlocuteur qui répondait au nom de Saisei venait de lui dire.

*Des démons? Comme les créatures que l'on m'a décrite dans quelque un des livres? Je pensait qu'ils n'étaient qu'une légende. Ils existent donc vraiment. Il a l'air d'en savoir beaucoup sur la région, autant que j'en profite.*

Odereur s'inclinat, le bras droit sur le ventre et la main gauche au loin derrière, pour rendre le salut que sont interlocuteur lui avait fait.

"La question n'est pas impolie, enfin je trouve, j'y répondrai donc en toute franchise. Je suis à la recherche d'un endroit tranquille et à l'abri des regards indiscret qui se trouverai en dehors de la cité. mais je vous avouai que, pour le moment, je n'ai encore rien trouver, même pas un démons."

Le regard que lui lançai sont interlocuteur ne le rassurait pas, il avait l'impression qu'il attendait quelque chose.

"En ce qui concerne ma confiance en mon pouvoir, je ne peut pas dire que mon pouvoir est d'un faible niveau, il est suffisamment puissant pour que je m'aventure loin sur ces terre sans avoir à craindre pour ma vie."

Odereur laissa quelque instant de répit à Saisei pour comprendre le sens des parole qu'il venait de prononcer. Odereur fixa le visage de Saisei, et soudain son sens du danger se mis en route, il lui indiquai que Saisei était dangereux, il ne savais pas pourquoi mais il l'en avertissait.

"J'espère avoir répondu a votre question, messire Saisei. Si je puis me permettre je souhaiterai à mon tour vous poser une ou deux questions. Tout d'abord, connaitriez vous un endroit tranquille et a l'abri des regard indiscret? Et que faite vous si loin de la cité, d'habitude les gens ont peur de s'éloigner davantage que les collines, un fléau parcourt souvent les Monts. On les appelle les démons. Ou alors êtes-vous réellement sûr de votre puissance élémentaire?" Dit Odereur en reprenant les paroles de Saisei avec un petit sourire au lèvre.

[ Si jamais mon interruption dans votre RP est déplacée, j'effacerai mon message... Pour le moment je joue la carte de l'incruste : ) ]


Elle, elle était là depuis un bon moment, elle avait pris refuge au coeur d'un immense chêne tué par la foudre pour se protéger quelques heures du soleil de plomb qui l'assomait. Elle s'était assoupie là, sans penser qu'en cet endroit peu recommendable, baisser la garde de la sorte était une véritable folie.
Mais la chaleur qui pesait sur les monts décharnés avait eu raison de sa méfiance et pour attendre que le soleil change de zénith, elle s'était trouvé un petit coin de paradis, là, dans le creux que formait la chair brûlée d'un arbre. Quelques soupirs de bien être auraient pu la trahir, mais qu'importe, à cette heure de la journée rares étaient les démons.
Pourtant, au bout d'une heure ou peut-être deux, un bruit de pas l'éveilla. Ses paupières s'ouvrirent d'un coup d'un seul laissant apparaître deux pupilles noires dilatées comme jamais. Ses muscles se crispèrent, elle évita de bouger et s'arrêta presque de respirer. Le bruit s'éloigna un peu, elle restait cependant prête à bondir hors de sa cachette pour riposter à la première attaque venue.

" Eh Monsieur ! Attendez-moi ! "

Ils étaient deux, sûrement des démons, et l'instinct de fée de Dierebel ne lui soutenait pas le contraire. Elle avait horreur des démons. Leur odeur, leurs poils, leurs yeux, tout l'insupportait et la dégoûtait chez eux. Imobile et silencieuse au possible, elle écoutait la conversation en catimini. Elle avala sa salive avec effroi lorsque la voix du dénommé Odereur commença à provoquer l'autre voix. "Sensai" avait-elle cru comprendre.
La voilà mise dans un beau pétrin. Il n'aurait plus manqué que l'arbre ne serve de cible d'entrainement aux deux voix pour que cela ne devienne un comble...

* Promis, je ne m'assoupirais plus n'importe où, pitié, laissez-moi m'en sortir... * Implora t-elle intérieurement. * Je suis vraiment trop bête, décidément. Je me met toujours le nez dans les ennuis. *

(Je répond par un carré d'improvisation)

Sourire poliment.

Mais Saisei ne put s'empêcher d'aggrandir son sourire lorsque Odereur lui répeta la phrase qui lui avait précedement dites. Il était malin, il ne donnait pas sa confiance gratuitement, il ira un peu plus loin que les autres.
Le démon du se retenir néanmoins de trop sourire et de montrer ainsi ses canines à son interlocuteur. Ainsi c'était un moyennement puissant élémentaliste. Saisei cligna des yeux. Son grand-pêre ne cessait de lui susurer des mots de guerre, da monstruosité et d'arbre. Saisei ne faisait plus réellement attention à se que disait son ancêtre, aussi n'était-il pas surprise d'apprendre qu'une âme effrayée se trouvait au coeur d'un arbre, et qu'elle n'attendait que d'être dévorée. Bon d'accord pour ce coup là tu fais fort grand-pêre.
Saisei s'autorisa un regard sur le coté, plus précis pour l'arbre le vieux, y en a plein ici ; même s'ils sont mort. Saisei inspira et expira par la bouche, presque soupirant.

Je ne suis pas élémentaire.Saisei tourna plus franchement la tête et regarda en direction de la citée."Je n'ai pas le droit d'y aller."

Le démon se tût puis se retourna vers Odereur.
Il cherchait un endrois à l'abris des regard indiscret ? La première question que Saisei se posa était : Pourquoi ?
Mais en même temps ce n'était pas ses affaires, aussi décida t-il de laisser cette question muette et orpheline de réponse. Saisei regarda autour de lui, n'hésitant pas à faire dos à Odereur, histoire de regarder autour de lui, se souvenir des endroits discrets qu'il avait pu voir. Sauf que.

"Il n'y a pas d'endroit plus discret que celui qu'on décide. Il vous suffit de vous faire cet endroit discret. Mais si j'était vous j'éviterais de la faire ici. Oh certes vous pourriez attendre que je soit partit pour être ainsi seul mais j'ai l'intuition qu'un arbre nous observe.
Ne me demandez pas pourquoi." Oui parce que Saisei se voyait mal expliquer qu'il avait un ancêtre dans l'épée qui lui parlait d'un arbre avec una âme en son coeur."Ceci dit je crois qu'à deux lieux au nord il y a une clairière morbide entre les Monts et les marais. Les bêtes éclipsantes aiment s'y reposées, mais une fois que vous les aurez fait fuir plus rien ne vous dérangera... Théoriquement."

Saisei se tût un instant et laissa à Odereur le soin de répondre à ces propositions.

Odereur se laissa quelque instant de réflexion pou assimiler ces nouvelle donnée. Saisei souriait, il devait préparer quelque chose.

*Il n'est pas un élémentaire, et il peut pas aller dans la cité. Donc il n'est pas faux d'en déduire que seul les élémentaires peuvent entrer dans la cité.*

La suite de ces paroles paraissaient dénuer de sens. Comment un arbre pourrait observer, ils étaient tous mort.

*Un arbre qui peut observer? Il doit donc être vivant, et qui dit vivant dit cœur qui bas. Je pourrait peut-être savoir si ce qu'il dit est vrai.*

Odereur se mit en position de départ de course, ferma les yeux, et se concentra sur son ouïe. Maintenant pour lui il n'y avait plus rien, lentement il commença à écouter. Le souffle du vent qui cour sur les Mont, le bruit de son propre cœur qui bat, puis vint le tour du cœur de Saisei, il était calme, il n'avait pas peur d'après ce sons. Soudain un autre battement, différent celui-là, plus faible mais bien plus rapide. Il devait appartenir à une personne de petite taille. Un homme? Une femme? Cette personne avait peur, elle avait dû les voir. D'un coup d'un seul, il descendit tous les muscles de ses jambes. Il disparue du champ de vision de Saisei, il courait à pleine vitesse pour atteindre la cache de l'intrus avant qu'il ne le perde. La mince couche d'air qu'il avait mise sous ses chaussures lui donnait l'impression de patiner sur le sol, il se déplaçais à grande vitesse de cette façons et gardait tout de même le contrôle de sa trajectoire. Un appuis, il tournas à droite en angle droit, un autre il pivotât de 10° vers la gauche, un obstacle, il le contournât sans efforts. il continua sa route jusqu'à atteindre un arbre qui devait être à une vingtaine de mètre derrière Saisei.

"Je t'ai trouvé" murmurât-il.

Odereur appuya sa main contre le tronc de l'arbre creux où se trouvait l'intrus et décocha une lame de vent. Il maquait toujours sa cible car il n'était pas capable de viser convenablement sa cible, mais en étant à bout portant, il n'avait aucune chance de la manquer. La lame trancha horizontalement l'arbre en deux, et quelques cheveux de 'l’intrus par la même occasion. Heureusement qu'elle était plus petite qu'un homme normal sinon elle aurait, elle aussi subit le même sort que l'arbre. Odereur pointa sa main en regardant l'intrus avec des yeux à faire peur.

"Si tu ne veux pas subir le même sort, tu a intérêt à te tenir tranquille, je n'aime pas que l'on m'espionne."

Son coeur s'était mis à faire de plus en plus de bruit dans sa poitrine. Dierebel n'était pas dupe, elle savait qu'elle finirait pas se faire repérer à un moment ou à un autre. Les créatures d'ici, démoniaques, elémentaires, ou peu importe qui elles soient, avaient toutes une raison bien précise pour s'être rappprochées d'Elament. Chacun possédait un pouvoir qui lui donnait une force d'instinct hors-norme. Même elle avait acquis ce sixième sens au fur et à mesure du temps qu'elle avait passé dans la cité. C'était peut-être d'être toujours sur a défensive depuis l'arrivée des démons à Elament... C'était peut-être la peur, la crainte ou l'orgueil qui sait ?

Quoiqu'il en soit, elle était là, cachée dans sa souche creuse, appeurée. Elle écoutait le fil de la conversation sans vraiment écouter. A vrai dire elle cherchait plutôt un moyen de prendre la pourdre d'escampette sans se faire remarquer.
Progressivement, elle avait regroupé ses forces et son esprit dans une même unité de défense. Elle avait collé ses mains aux parois de l'arbre et lentement sa peau commençait à durcir, durcir...
Sa peau s'écaillait et le phénomène ne faisait que s'étendre. Ses bras étaient recouverts d'écorces puis son dos... Ne restait plus que son visage et sa longue chevelure à ne former plus qu'un avec le cadavre du chène mort pour disparaître de la visibilité de chacun...

Et pourtant, aux derniers instants de sa transformation elle entendit un sifflement terrible. Comme si quelqu'un remuait l'air avec force, un ouragan ou une tornade, elle n'en savait rien. Tout ce qu'elle comprenait, c'est que quelqu'un se déplacait avec une vitesse incroyable autour de sa cachette. En quelques millièmes de secondes, elle se jumela avec l'arbre...
Mais à peine sa tranformation était terminée qu'elle sentit quelque chose lui échapper. A sa grande surprise, le tronc se coupa juste au dessus de sa tête sans prévenir... Qui avait osé ?

Et puis elle vit cette mèche de cheveux brune, toute soyeuse et légère, flottant dans l'air...

* Ne me dites pas que,... Ne me dites pas que,... Il a osé ? *

Oui, qui avait osé couper une mèche de cheveux de la belle, si fière et orgueuilleuse de sa longue tignasse d'ébène. Qui ?
La colère la gagna. Et si son coeur battait de peur jusqu'à présent, il avait finit d'opter pour se secouer au rythme d'une rage sans merci.

Pendant quelques secondes qui paraissent une éternité, seul un tronc s'effondre au sol, laissant une souche vide et une mèche qui flotte dans les airs...

Soudain, sans prévenir ni mise en garde, deux racines sorties tout droit du sol attrappe avec une vivacité indescriptible les deux poignets d'Odeureur sans lui laisser le temps de battre d'un seul cil. Les deux serpents d'écorces se ressèrent avec force avant d'immobiliser ensuite ses deux chevilles.
Puis le reste du tronc s'éclate dans tous les sens au sol laissant apparaître une petite fée (enfin, petite... De la taille d'une enfant dirons-nous) qui survole le sol, les bras croisés et l'air mauvais.
Elle n'a pas l'air d'être une gentille fée qui lance des sorts pour faire rêver les enfants, non. Elle a plutôt l'air d'être une "Clochette" peste et farouche qui s'entête de jalousie et de colère à chaque contradiction.

D'un geste brusque, elle récupère son bien entre ses doigts avant de voler rapidement jusqu'à Odereur et lui brandir sous le nez :
" Non, non et non !!! Je ne sais pas qui t'as permis de faire cette infamie, mon petit, mais sache que ce manque de respect va te coûter très cher. Goujat !!! "

Elle s'élève un peu plus loin pour contempler ses cheveux avec tristesse : " On m'avait prévenue que la galanterie se perdait, mais heureusement qu'on m'avait également dit que la bêtise restait bien ancrée dans l'âme des hommes ! " ajoute t-elle avec un air mélodramatique en serrant ses trois petits bouts de mèches de rien du tout dans son petit poing comme tenue au desespoir d'avoir perdue toute sa belle chevelure.

[HS]Je pensait que tu répondrai à Saisei c'est pour ça que je ne répondait pas dsl de l'attente Dierebel[/HS]

Entravé comme il l'était, peut de personne (humaine) pourrait se sortir d'une telle situation. Les poignets et chevilles attachés ne lui laissait pas beaucoup, voir pas du tout, de liberté de mouvement. Dans cette situation sa vitesse ne lui servait pas à grand chose.

Surpris pendant quelque instant d'une telle violence venant d'une femme aillée de petite taille, Odereur ne réagit pas tout de suite au parole qu'elle venait de prononcer. Il ne pue pas voir les geste de Saisei car il aurai fallut qu'Odereur aie des yeux dans le dos.

Odereur prit une grand respiration, il devait se calmer, il devait trouver un moyen de désamorcer la situation. Tout d'abord, il se sentait un peut vulnérable dans cette position, il lui fallait tout d'abord qu'il se libère.

*Alors.... Quel propriété de l'air je vais pouvoir utiliser ici? Je ne peut pas bouger les bras, ni les jambes. *

Odereur sera les poings. Tout ses mouvement était entravé. Tous, non, il lui restait les doigts, ainsi que sa tête et son cerveau.

*Utiliser les doigts pour créer des mini lame de vent pour trancher les lien qui m'immobilise les poignets, puis utiliser mes mains pour me libérer les jambes, puis mettre en place une protection de vent autour de moi au cas ou elle voudrai encore me ligoter.*

Cela aurai été un bon plant s'il pouvait disposer de quelque seconde pour le faire.

*Non pas possible, trop d'inconnue pour prendre le risque. Alors que faire?*

La solution lui apparue aussitôt. L'armure de vent, était une armure qui déchiquète tout ce qui peut être déchiqueter en fonction de la puissance que l'on y met. Odereur ferma les yeux est se concentra, un faible courant d'air commença a l'entourer. Puis ce courant d'air commença a accélérer, et tout en accélérant il devint chaotique. Odereur étendit ce courant sur tout son corps. La force et le chaos conjugués du courant, vinrent à bout en quelque dixième de seconde des liens qui lui enserraient les membres. Odereur resta attentif à cette femme mais ne tenta rien d'autre, il attendait de voire ce qu'il allait se passer ensuite. Juste au cas où, il réactiva la couche d'air sous ses pieds.

[HS] Pas de problème, je pense juste que c'est plus juste et équilibré de jouer chacun son tour. Après c'est à nous de gérer les réponses des autres, non ? [/HS]


La fée avait tourné les yeux vers Saisei, écoutant ses paroles avec sagesse, les liens de Mère Nature avaient commencé à se déserrer petit-à-petit. Elle haussa les épaules, lâchant au gré de l'air sa précieuse mèche au sol. Elle poussa un long soupir en reconsidérant le jeune aéra qu'elle tenait entre ses griffes. Mais lorsqu'elle le vit fermer les yeux, les racines qui l'avaient capturé rejoignirent le sol en moins de deux. Elle ne tenait pas à se faire mal !

Ses petits ailes de bronze s'agitèrent dans son dos pendant qu'elle oscillait la tête de droite à gauche avec un air navré. Elle se posa devant le jeune garçon avec un air apitoyé et approcha son visage plus près du sien, si près qu'on aurait presque cru qu'elle aurait pu l'embrasser.
Elle scrutait son visage avec une certaine animosité dans le regard. Ele pencha la tête vers la droite, comme si elle lisait dans ses pensées...

" Tu es jeune, je te pardonne cette erreur. Remercie la Terre que je sois dans l'un de mes rares jours de bonté. " finit-elle par dire en se reculant, avec un air si calme, poli et sincère qu'il en paraissait odieux.

En vérité, Dierebel n'avait pas envie de se battre, ni même de s'attirer des ennuis. Elle n'était pas venue pour ça aujourd'hui. Mais puisqu'elle était à présent à découvert, rien ne lui servait de jouer un jeu qui n'était pas le sien.

Elle se détourna d'Odereur pour aller vers Saisei.

Ses yeux gris le fixait avec curiosité et amusement, elle s'arrêta à deux pas à peine de lui, comme si elle allait obliger ce dernier à subir le même sort qu'Odereur, mais elle se contenta de ramasser une racine blanche à ses pieds qu'elle enfourna aussitôt dans sa petite besace. Elle lui sursura si faiblement qu'elle ne fut pas sûre qu'il puisse vraiment l'entendre :

" Les intentions ne m'intéresse pas. La faute était là... "
Se rapprochant doucement d'un pas léger

Saisei observait.

En tant que démon, en présence de deux élémentaire d'une certaine puissance certaine, il valait mieux jouer profil bas. Il ne pouvait les attaquer et encore moins attirer l'attention sur lui. Le jeune garçon et la fée étaient en confrontation direct. Le démon observait attentivement. La petite femme semblait maitriser la terre, élément difficile à cibler car partout à la fois, pour toute créature terrestre du moins. Odereur quand à lui, Saisei avait mis du temps à le deviner mais en était maintenant sûr, maîtrisait l'air. Elément tout aussi omniprésent que la Terre, encore que, on pouvait deviner que l'élément terre viendrais de dessous ses pieds. L'air pouvait venir de n'importe où...

Le démon soupira, le destin ne le gataît décidement pas. Remarque que pour le moment on ne lui avait pas encore posé de question sur lui ou son pouvoir. Combien de fois avait-il du trancher net le fil de vie d'un élamentiens trop naïf pour penser que la première chose que l'on demande à quelqu'un est : "Quel élément maîtrisez-vous ?". Peu de personne réagissaient 'normalement' lorsqu'il avouait de pas maîtriser un pouvoir 'normal'.

*Les imbéciles...*

Mais déjà la fée s'approchait, Odereur était libéré ; cherchait-elle une nouvelle proie ? Elle ramassa une racine et la mit dans un petit sac, sans doute avait-elle des connaissance en médecine ou cuisine. Saisei n'était pas vraiment calé en matière de cuisine, se contentant de dévorer un paon blanc ou un Kambä de temps à autre... Souvent grillé au feu de bois, c'était suffisant pour lui...
Mais la fée sursura quelque chose, Saisei n'était pas sûr, il n'avait pas très bien entendut... Mais il avait clairement compris les mots suivant : intentions et faute. Lui reprochait-elle quelque chose ?
Cette fée aimait intriguée peut-être ? Saisei n'était plus sûr de rien, et tandis qu'elle se rapprochait encore le démon l'observait. Elle n'était pas mieux faite que d'autre femme, la seule différence était la taille, plus petite, mais pas plus tassée, comme certains pourrait croire. Comme les lutins et petite fée qui éclairait les bois durant leur fête. Plusieurs fois le démon en avait croisé.
Cette fée serait de la même race ? Mais pourquoi elle ne devrait pas être aussi... petite.

Vraiment étrange...

[HS]Apres quelque temps me revoilà. J'aie eu un petit passage à vide et de déprime. Pas trop d'idée pour la reprise.[/HS]

Odereur se décrispa un peu, il était bien content que cette femme l'oublie un peu. il resta tout de même sur ces gardes, il ne connaissait que trop bien le caractère changeant et retord des femmes. Elles pouvaient aussi bien dire une chose, en faire une autre, tout en pensant à ce qu'elles pourraient lui faire subir.

Par les quelque geste de la femme, la tension venais de retomber. Odereur décida qu'il serai peu t'être temps qu'il s'excuse. Odereur s'inclina et dit :

"Veuillez excuser ma brusquerie. Je ne suis qu'un idiot. Lorsque j'ai apprit qu'il y avait quelqu'un qui nous espionnait, j'aie penser que c'était un démons. J'aie donc préférer agir et ensuite de poser des question. Je m'en excuse encore une fois, j'aurai due m'en assurer avant de faire preuve de violence. Si j'avais sue, je ne vous aurais pas attaqué. Toute la faute de cette perte de cheveux m'incombe, que puis-je faire pour me faire pardonnée?"

Odereur regarda en direction de Dierebel et Saisei. Il espérais qu'elle serai indulgente, après tout il était le seul en faute, il ne fallait pas que son nouvel "ami", s'il pouvait l'appeler comme cela, subisse la colère de la petite femme.

La petite fée haussa les épaules avant de reprendre position sur la branche sèche d'un arbre en décomposition. Elle ne devait pas peser bien lourd. La branche aurait du craquer depuis bien longtemps. Même une plume aurait eu raison de sève sèche et de l'écorce usée du tronc desséché.

" Peu m'importe vos excuses le mal est fait. Hey ! Faites comme si je n'existait pas... Dur de faire l'impasse sur une aussi jolie créature que moi, bien que décoiffée, mais faites, faites, je ne tiens pas à déranger ! "

Elle posa alors ses deux coudes sur ses genoux et posa son visage sur ses deux petites mains refermées en poings. Elle les regardait tous les deux avec insistance. Elle les observait, les jugeant sûrement en son fort intérieur.

Sur son minois pâle se lisait tout son orgueil, sa fierté et surtout son sarcasme. Odereur ne l'intéressait pas tant que ça au final. Sa jeunesse et sa fougue l'insupportait. Il voulait bien faire mais était maladroit. Erreur de jeunesse sûrement. Il était peu galant et malhabile. Très certainement immature.
Quant à Saisei, lui, silencieux, d'un calme olympien et mystérieux, déclenchait la curiosité malveillante de Dierebel. Audacieux, sa galanterie avait apaisé momentanément l'hystérie de jeune femme vaniteuse et capricieuse qui lui faisait face. Mais elle ne l'appréciait pas pour autant.
Elle le savait aussi démoniaque qu'elle, au moins. Car son silence charismatique était semblable au sien. Il en disait plus que les mots.

Ses yeux scintillants scrutaient les deux étrangers avec malice.
En un mot : énervant.

Bigre.

Saisei déglutit, si Odereur réagissait toujours ainsi lorsqu'il apprenait qu'il y avait des démons aux alentours ; il valait mieux que l'ancêtre reste calme. Même lui et son expérience aurait du mal face à la rapidité de l'attaque du jeune homme.
Le démon rejoint ses mains et ajusta ses gantss, des gants en cuir, brun foncé, taché et vieux, le bout des doigts s'effilochaient suite aux usages fréquents. Ce n'était pas la première fois qu'il subissait les préjugés de ces collègues démoniaque. Mais il avait beau tout savoir c'était toujours dur de se dire d'être détesté pour ce que quelqu'un d'autre avait fait...

Saisei croisa le regard d'Odereur et lui sourit plus franchement. Qu'il ne s'inquiète pas, Saisei était adulte, il pourrait sans problème maîtriser cette jeune fée.
Celle-ci s'entrenait d'ailleur avec le jeune garçon, elle se fichait de ses excuses et répliquait qu'elle ne voulait pas déranger et demander ainsi qu'on l'oublie. Saisei sourit plus franchement lorsqu'elle demanda de faire comme si elle n'était pas là.

"Mademoiselle. Cette rencontre n'a aucun but. Le jeune Odereur et moi même nous sommes rencontré par hasard. Je ne vois point de raisons de vous ignorez."

Saisei souriait toujours aussi poliment.
Il préférait avoir un oeil sur cette fée, son caractère ne semblant pas des plus délicat. Mais qu'importe, si elle l'observait ainsi alors il allait faire pareil... Mais différement.

*- Tu veux de l'aide poussin ?
- Je n'aimes ni le ton qu'elle emploi, ni la manière dont-elle me scrute.
- J'ai compris...*

Et alors que Saisei soutenait le regard de l'impertinente, son ancêtre agissait. Le grand-pêre de Saisei était mort il y a bien longtemps, enfermé spirituellement dans son épée il possède quiquonque la porterait... Sauf s'il s'agit de Saisei, son descendant. En tant qu'esprit il possède différents pouvoirs propre à son état tel que...
Passer en forme ectoplasmique dans le dos de la fée et lui effleurer la colonne vertébrale, provoquant ainsi un frisson glaçé jusque dans la nuque. Mais pourquoi s'arrêter là...

Saisei sourit, il voyait l'ectoplasme agir. Elle voulait se moquer d'eux, pourquoi pas ? Le soir tombait, la brume se levait, mais qu'iomporte. Saisei ne craignait pas les créatures de la nuit, on pouvait même dire qu'il était l'un d'entre elles...
Mais le fantôme se détourna un instant du cou de la fée qu'il était occupé à chatouiller et sourit diaboliquement :

*Te sentirais tu coupable poussin ?*

Dierebel avait des frissons depuis un moment. C'était comme si une petite bête s'était amusée à lui taquiner le cou. Par expérience, elle savait que peu d'insectes vivaient ici à cause du climat aride. Quelques serpents, quelques scorpions, quelques scarabées... Mais en haut des arbres, de là où elle était perchée, aucun insecte de ce désert étrange ne pouvait y grimper.
Par crainte, elle passa une main sur sa nuque. Mais cette sensation glaciale ne s'arrêtait pas. Ses yeux se plissèrent d'ennui. Mais qu'est-ce que ça pouvait bien être ?
Elle posa sa paume tiède sur sa nuque comme pour effacer cette dérangeante sensation. Des frissons la secouait fébrilement de haut en bas. Du froid ? Elle avait froid ? Ici, en plein sous le soleil acharné des Monts Décharnés ? Quelque chose clochait.

Oh, et si un des deux garçons lui jouait un tour ? Arf, elle leur revaudrait ça. Après tout, même si elle s'était sentie en faute, c'était elle qui était là depuis le début. Elle était arrivée la première et avait été dérangée en plein pendant sa sieste. Elle avait du calmer les ardeurs aéra du jeune Odereur. Lui en avait déjà pris pour son grade...
Alors...
Alors...
Alors, une dernière possibilité s'imposa à elle. Ce grand garçon aux cheveux sombres en bataille et aux vêtements usés, celui qui restait d'un calme olympien... C'était lui qui lui jouait un tour. Forcément. C'était délicat, fin, précis et discret. Ce n'était pas ni brutal ni impulsif, comme Odereur aurait pu faire. Elle riva ses yeux sur lui lorsqu'un nouveau frisson la parcouru.
Il était distant, silencieux, froid, impassible. Elle adorait ce genre d'hommes mais se défendait bien d'y toucher. C'était le genre...
... Démoniaque.

Le genre qui réveillait en elle ses pulsions de femme amazone. Son goût pour le sang, la mort et la chair. Elle n'avait pas d'origine succube mais avait toujours douté en avoir.
Plus elle songeait, plus ses pupilles grises s'assombrissaient. Bien sûr, trop occupée à défendre son égo surdimensionné, Dierebel était passé à côté de quelque chose de bien plus dangereux que la perte de ses cheveux. Saisei était un démon qui devait errer ici depuis un long moment.
La petite fée se sentit idiote et s'en voulu de ne l'avoir compris plutôt. Elle et Odereur courraient un grand danger. Si Dierebel ne se trompait pas sur Saisei, il ne donnerait pas cher de leur peau dès la tombée de la nuit.

Son attitude avait soudain changé. Comme calmée, elle claqua l'air chaud avec ses deux fines ailes pour atterrir doucement au sol. Elle sortit de sa besace un petit châle de laine dans lequel elle emmitoufla ses deux épaules et sa nuque. La peur donnait une impression de tristesse à son regard, sa fierté avait comme disparu, ses pupilles couleur acier avaient cessé de soutenir avec impudeur leurs regards et flottait dans le vague.

La présence du jeune aéra commençait à dissiper de la vapeur d'eau. L'impression de froid s'était éloignée. Elle renifla, avec dédain, regardant sur son avant bras les derniers frissons qui s'estompaient.
Son visage se redressa vers Saisei.

"Je crois qu'il est temps de rentrer de toute manière, les portes de la Cité ne nous attendront pas pour être closes cette nuit. Chers amis du hasard, rentrons à la maison... " déclara t-elle en fixant toujours Saisei avec défi.

Maintenant, elle ne tarderait pas à savoir s'il était élémentaire...

Comme c'était amusant.

L'ancêtre s'en donnait franchement à coeur joie. La petite fée frissonnait sous ses caresses. Si elle savait ce qui lui arrivait réellement. Sa peau était aussi douce et lisse qu'un pétale de roses, il n'y avait plus que la couleur qui changeait. Il y avait bien longtemps que l'esprit ne s'était aussi amusé. Il se réjouissait de la sentir faible et effrayer dans ses mains. Ca en était presque excitant...
Il devait se faire violence pour ne pas prendre possession du corps de son descendant et se jeter sur cette petite femme. Malheureusement pour lui Saisei lui lança à ce moment précis un regard incendiaire.
L'ancêtre sourit et laissa la fée atterire, mais il n'allait pas la laisser filer ainsi il continua à la suivre, la chatouiller, lui souffler dans le cou lui effleurer ses si précieux cheveux...

Saisei souriait toujours. Mais on pouvait maintenant voir une petite lueur maligne dans les yeux du démon. Ses oreilles pointues étaient aussi diriger vers la haut, comparé par rapport à avant. Il devait cependant se faire violence pour ne pas rire à pleine voix et dévoilé ainsi ses canines et briser l'illusion de l'elfe qu'il pouvait donner.
Saisei savait parfaitement qu'il était préférable pour lui qu'ils ne se doutent pas de sa véritable identité. Pour eux les démons n'étaient que des créatures sauvages et cruels, ils ne se doutaient pas que ces créatures puissent ressentir un quelconque sentiment. Tous ces préjugés le révoltait, c'est comme si lui considérait les fées comme de vulgaire petite peste hautaine et odieuse à l'image de Dierebel, qui était la seule fée qu'il avait jamais rencontré pour le moment. Non... Pas encore...
Mais voila que celle-ci proposait de rentrer avant la nuit.

"Vous n'atteindrez pas les portes avant la tombée de la nuit."Saisei ne se voulait pas aggressif mais on sentait que sa voix était différente d'avant"Les ténébres vous rattraperont même si vous partez maintenant , tout de suite sans même me saluer..."

Saisei sourit alors plus franchement, l'avait-elle appellé ami ? alors pourquoi ce regard de défis ? Ne savait-elle pas que, si pacifique soient-ils, les démons résistent difficilement à un défis. Saisei inspira et soupira lentement, tentant de garder son clame. L'ancêtre ayant sentit l'état du jeune démon s'était empréssé d'abandonner la petite femme pour se glisser à l'oreille de son descendant et lui sussurer des mots guerriers...

"Mademoiselle." *Tue-la, cette fille ne sert à rien d'autre qu'à te faire perdre la tête, elle va certainement raconter partout ton absentéïsme de discussion* "Vous devez savoir que..." *Et bien quoi ? Ne me dis pas que tu ne m'entend pas... Je suis le seul ici à savoir ce que tu es réellement* "Je ne suis pas..." *Un démon, une arme terrible intelligente et avide de sang* "Pas... élé-mentaire. et..." *Oui... Sens se tremblement qui te secoue les veines. Ton corps réclame tu sang* "Je ne peux donc pas... Entre à..." *Odereur aussi... Peux faire l'affaire...* "Elament..."

Saisei inspira bruyamment.
Pourquoi son ancêtre trouvait)il toujours les mots tentant, les mots qu'il fallaient pour que le gentil petit poussin se transforme en coq aggressif et audacieux. Un sourire déformais légèrement le visage du jeune démon, ses canines étaient presque visibles. L'épée dans son fourreau s'agitait, cela se traduisait par un cliquetis métallique répétitifs plus agaçant qu'autre chose.

À bien écouter un cliquetis provenait aussi de l'armure légère que portait Saisei

Dierebel recula d’un pas en arrière avec méfiance. Saisei venait de faire ses aveux, ceux qu’elle craignait depuis un moment déjà. Le silence se fit à sa sombre déclaration. Seule la légère symphonie du cliquetis de son armure se faisait entendre à présent.
Le plus inquiétant était encore la manière si naturelle et sincère avec laquelle il venait d’annoncer la couleur. Saisei était bel et bien l’une de ces créatures envieuses et dangereuses qui rôdaient autour de la cité.
Dierebel ne rompit pas le silence qui les enveloppait, elle se préparait juste à se défendre. Ses ailes s’agitaient précautionneusement dans son dos, prêtes à faire décoller leur propriétaire du sol s’il le fallait. Avec Odereur, ils risquaient leur peau à rester là sans rien faire. Il fallait agir et vite avant que le jeune homme qui leur faisait face ne laisse sa véritable nature parler.
Pourtant la fée n’était pas du genre à se battre. A vrai dire, elle avait horreur d’utiliser le précieux don que a terre lui avait offert pour souiller le sol du sang de ses ennemis.
Elle voyait son pouvoir comme le noble moyen de protéger leur race si particulière et transmettre ses valeurs à sa descendance. Se battre pour faire une démonstration de force, comme Odereur avait pu faire quelques minutes précédemment, était, aux yeux de la belle, une technique de combat peu courageuse et insultante pour leur mère spirituelle. Qu’elle soit, air, terre, eau ou feu…

Dierebel scrutait Saisei, se tenant prête à bondir au premier de ses mouvements, et pourtant…
Ce dernier avait avoué, poliment et simplement sa différence, sans haine ni défi. Il l’avait juste dit comme on se présente, pas pour leur faire peur ou les faire fuir.
Etait-ce pour mieux les manipuler ? Ou était-il vraiment différent ?

Ce n’était pas le moment de s’en soucier, Dierebel n’avait qu’une hâte, rejoindre son petit nid derrière les murailles de la cité. Et si elle ne faisait désormais plus confiance au démon qui lui faisait face, elle l’écouta sagement, approuvant même le fait que la nuit était dès lors inévitable.

Fallait-il le choisir comme compagnon de route ? Non.
C’était comme vendre son âme au Diable.

Dierebel connaissait le chemin le plus rapide pour rentrer à bon port. C’est pourquoi elle décida de tester Saisei en lui demandant, un peu sèchement :

« Par quelle route selon vous faut-il aller pour rejoindre les portes d’Elament au plus vite ? »

"Mademoiselle, vous devez savoir que je ne suis pas.... Pas... élé-mentaire. Et je ne peux donc pas... Entrer à Elament"

Odereur en avait entendue parler, mais c'était bien la première fois qu'on lui confirmait le fait que seul les élémentaires pouvait entrer dans la cité.

*Mais ou va-t-il passer la nuit, s'il ne peut pas rentrer dans la cité?*

C'était bien la première question qui lui vient a l'esprit lorsqu'il entendit les parole de Saisei. Mais malheureusement, ce n'était pas la plus importante. Comment pouvait-il survivre dans les environs s'il ne pouvait se réfugier dans la cité la nuit. Odereur était arriver de nuit avec ses compagnons, il savait donc que la nuit les démons se font plus dangereux et nombreux car même ensemble alors qu'ils sont capable d'abattre plusieurs élémentaire lorsqu'ils sont ensemble, avait eu beaucoup de mal à les vaincre.

"Par quelle route selon vous faut-il aller pour rejoindre les portes d’Elament au plus vite ?"

*Quel drôle de question, le plus cour chemin entre deux point est la ligne droite bien sur, tout le monde sait cela.*

Odereur commença a réfléchir, l'interrogatoire que Dierebel fessait subir à Saisei était pour le moins déroutant pour Odereur. Pourquoi toute ces questions? Qu'était-il en train de ce passer? Peu à peu, les paroles de Saisei commençaient a lui titiller le cerveau... Comment pouvait-il vivre si prés de la cité sans être inquiéter par les démons?

*Et si... Non pas possible..... Ça ne ce peut pas... Il ne peut pas en être un..... Et portant c'est là seul possibilité.*

[HRP]Dsl pour le retard.[/HRP]

Un éclarcissement de voix.

Décidèment cette rencontre de plus en plus piquante. Il semblait à Saisei que ses canines pointaient plus sérieusement ses lèvres intérieures que d’habitude.
La fée avait sans doute devinée la nature du démon, ses yeux furibond et ses réactions défensives le prouvaient. Pour Odereur par contre rien n’était sûr, autant la jeune femme inspirait la vivacité d’esprit (et l’orgeuil) autant Odereur semblait encore naïf face aux réalités évidentes, mais ce dernier semblait sur le point de comprendre. Mais certainement qu’il serait aussi vif que la fée lorsqu’il s’agirait de réagir. Soit en l’attaquant soit en fuyant. Les deux serait au même de toute façon…

*Allons qu’attends-tu mon poussin… Puisqu’elle t’as découvert autant lui donner un avant goût de la puissance de notre race.*

Saisei devait avouer que l’envie de prendre son épée lui chatouillait largement le bout des doigts… D’ailleurs n’est ce pas des fourmillement dans les dernières phalanges ? D’un certain point de vue Saisei se détestait, il détestait cette partie de lui-même qui faisait pourtant son caractère. Cette envie destructrice qui caractérisait tous les démons, lui peut-être plus que les autres… N’était-il pas berserk ? N’était-il pas adepte de cette magie destructrice de transe et de destruction ? Oui Saisei était un destructeur. Il le savait et pourtant se voilait la face en espérant un jour pouvoir y échapper… Son ancêtre le lui rappelait chaque jour.

Lorsque la fée lui demanda le chemin le plus court pour rejoindre les grandes portes Saisei sourit poliment et s’éclaircit encore une fois la voix et posa son index sur son menton tout en regardant en direction d’un point lumineux au loin. Les lanternes de la ville éclairaient ainsi l’horizon. Saisei voulait y entrer, voir la ville illuminée de l’intérieur.
C’était vraiment injuste.

"Par là. Il suffit de traverser les Monts décharnés en direction du sud et l’on rencontre la cité. Après c’est à vous de voir s’il faut tourner autour de la muraille pour rejoindre la porte en elle-même… Et dans quel sens tourné… Mais il est trop tard. La nuit vous surprendra."

Saisei sourit sérieusement, dévoilant ainsi ses canines en partie.
Sur ce Saisei se tourna en direction du sud.

"Le premier arrivé mange les autres."


Plus tard...

Bon sang, ce gars avait des canines acérées ! Die le regarda, effarée. Elle fixait l’ouverture de ses lèvres qui dévoilait à chacun de ses mots, des petites dents piquantes et peu rassurantes.
Et le jeune aera qui ne réagissait pas ! Qu’il était bête celui-là. Bien qu’il savait partiellement maîtriser son don, un démon ne ferait qu’une bouchée de cet élève inconscient du danger. Comme ses pupilles grises ne cessaient de se poser sur le sourire carnassier de Saisei, ce dernier n’eu aucun mal à voir la surprise et l’effroi provoqué par son « Le premier arrivé mange les autres… ».

Le silence se fit. Là, oui, le démon avait jeté un froid morbide. Un coup d’œil vers Odereur… Sur son petit visage commençait à se lire progressivement qu’il assimilait les preuves une à unes. Personne ne commenta, pas un bruit, juste le vent tiède qui soufflait tranquillement sur la terre poussiéreuse des Monts Décharnés. Le soleil continuait sa descente vers l’horizon, doucement mais surement… Un craquement dans le dos de la fée ! Elle sursaute et se retourne. Ce n’est qu’une branche sèche qui cède. Un moment d’inattention qui pourrait lui couter cher…
Mais dans quel pétrin s’est-elle encore fourrée ? Voilà que le démon se tournait vers le sud, faisant mine de les accompagner. Ah, non ! Que nenni ! Lui, il allait rester là bien sage.
Seul point positif, la route vers le sud était effectivement la plus simple à prendre, mais rejoindre la muraille ne leur aurait servi strictement à rien, sinon à croiser quelques autres démons qui longeait la paroi de pierres magiques à la recherche d’une éventuelle faille. Il lui fallait regagner la porte au plus vite. Avec ou sans l’autre bêta d’élementaire.
Tant qu’elle épargnait ses fesses !

« Je crois qu’il est temps pour moi de rentrer, mais je n’ai pas assez faim pour vous prendre comme dîner très cher, nous jouerons une prochaine fois, peut-être. » finit-elle par répondre pour briser le silence pesant qui s’était installé.

Sa voix était charmeuse mais fausse. Die souhaitait simplement prendre congé sans encombres. S’il fallait, elle calmerait Saisei à l’aide de ses pouvoirs…
Quoique.
Mais lui, de quoi était-il capable ? Elle le jaugea de haut en bas. Il n’avait pas l’air de juste savoir se défendre ni d’avoir de principes sur les violences faites sur les femmes. Et puis, cette épée. Lourde et aiguisée.

Avec précaution, elle resserra sa besace contre son épaule et se dirigea vers le Sud.

« Bonne soirée, je file. On m’attend… » glissa t-elle avant de s’éclipser le plus vite possible vers la route.

* Marche plus vite Die ! Plus vite, bon sang ! *

(( Comme personne ne répond depuis un bon moment ... EDIT = ))

Die se dirigea à pas pressés vers la cité sans demander son reste et disparu vers le chemin qui menait à la cité.

Saisei partit, les derniers mots qu'il avait prononcé résonnait encore dans la tête d'Odereur. "Le premier arrivé mange les autres." Voilà donc ce qu'était un démons? On peut dire qu'ils sont intéressant, quelque peut amusant aussi.
En voilà un qui était joueur, après tout les démons sont aussi des êtres vivants doté d'une conscience. Ils pouvaient donc s'amuser comme tout le monde.
Mais bon il avait tout de même des jeux qui n'était pas forcement du gout de tout le monde.
Odereur aurai bien voulut continuer la conversation qu'ils avait commencer, peut-être même garder quelque contact avec lui. Après tout le but final de sa mission pouvait assez bien concorder avec les leurs.

Dierebel était partit elle aussi depuis un petit moment, mais qu'importe, c'était une grande fille même si elle ne dépassait très certainement pas le mettre, elle saurait donc se débrouiller. Elle avait des ailles, elle pourrait donc assez facilement passer au dessus des muraille.

*Autant essayer de nouer un meilleur contact avec le monde des démons, cela serai une bonne idée. Oui pour la suite des opérations il faudrait mieux mettre tout les atouts de notre coté.*

Odereur partit donc en direction des porte de la citée en allant a une allure peu rapide. Même s'il pouvait facilement rattraper et dépasser Saisei qui avait pris une bonne longueur d'avance, cela ne l'intéressait pas. Il laissait donc la victoire à Saisei.