La forge en elle-même ne s’étend pas sur une très grande superficie.
En entrant, le visiteur peut voir, sur sa droite, une table de bois simple accompagnée de quelques chaises à l’attention des clients et, plus loin, le comptoir du propriétaire, tandis qu’à sa gauche se trouvent quelques étagères et râteliers portant les armes déjà terminées. Seules deux colonnes et une poutre les reliant traversent cet espace.
Plus loin, sur la gauche, se trouve le foyer central de la forge. Assez grand pour permettre le travail de plusieurs forgerons en même temps te surmonté d’une cheminée, sa taille et sa puissance lui permet de rester allumer toute une nuit, pour peu qu’il y ait assez de combustible. La plus grande partie de l’espace qui reste est occupé par quelques enclumes et des tables de travail jonchées d’outils et autres instruments, ainsi que d’un bac d’eau pour refroidir le métal.
Derrière le comptoir se trouve une porte, close, dont l’accès est interdit aux clients. Celui-ci mène dans un couloir donnant accès aux appartements du forgeron par une porte a gauche et, plus loin, la réserve. Celle-ci occupe la plus grande partie de la superficie de la forge. Elle contient majoritairement des caisses, ouvertes ou non, contenant des matériaux divers et variés tel que des matières premières pour les armes, du cuir pour orner les poignées et, occasionnellement, divers pierres destinées à la décoration, quand les finances le permettent.
Dans un coin de la réserve, sous une lourde caisse, se trouve une trappe. Bien dissimulée, elle mène à un sous-sol qu’un des anciens propriétaires à « prêté » à un groupuscule dont il n’a jamais trahit d’informations et dont il a emporté le secret avec lui lors de sa retraite. Nul doute qu’il le gardera jusqu’à la tombe, puisqu’il ne mit même pas son successeur au courant des détails.
