Le bâtiment :
Le Palais du Palais est un bâtiment de coin de rue surpassant en taille et en volume tous ceux se trouvant aux alentours.
Il a été construit à l’aide de grosses pierres cendrées qui ne sont plus visibles qu’à la base de la bâtisse, le reste ayant été recouvert de chaux. Celle-ci, blanche au départ, a peu à peu perdu sa couleur pour virer au beige voire gris à certains endroits. Des poutres en bois soutiennent le tout ainsi que l’immense toit de tuiles bleues anthracite.
Malgré son imposante construction, l’auberge – le salon de thé, la boulangerie ou même le café, c’est selon… - est accueillante et chaleureuse.
On y accède de trois manières.
La première, par une petite porte de bois arrondi en hauteur qui donne sur le salon de thé.
La seconde est l’entrée à deux battants qui donne dans l’auberge.
L’auberge et le salon de thé sont eux-mêmes séparés par une double porte qui se retrouve la plus part du temps fermée après le couché du soleil.
La troisième est une entrée strictement réservée aux personnels de cuisine. Elle permet à ces derniers de se débarrasser des déchets.
A l’arrière de l’auberge se trouve une coure intérieur à laquelle on ne peut y parvenir que par la rue. L’entrée est large, suffisante pour laisser passer une calèche et un cheval. Cet espace comprend les écuries ainsi qu’une partie où se trouvent lapins, cochons, poules et autres animaux de fermette.
Le salon de thé et la boulangerie :
Heure d’ouverture : du levé au couché du soleil.
Dans la première pièce du rez-de-chaussée se trouve la boulangerie qui fait aussi office de salon de thé.
A l’extérieur, on y accède par la petite porte brune et, si on se trouve trop pressé que pour boire et manger à son aise, on peut aussi passer commande à l’extérieur, devant l’étal.
A l’intérieur, une vaste pièce aux couleurs chaudes, dont l’orange foncé prédomine, est décorée de multiples tables aux nappes de dentelle. Au fond de la pièce, au centre, se trouve une grande cheminée surmontée de chandelier et d’un tableau représentant la cité vue de la montagne. Les fenêtres sont encadrées par des rideaux jaunes attaché par des rubans bordeaux sur le côté de ces premières. Malgré ces grandes ouvertures, la lumière reste tamisée.
Idéal pour ceux ou celles qui souhaitent passer un bon moment dans un endroit chaleureux et délicat, le salon de thé vous accueillera dans une ambiance raffinée et vous servira vos moindres désirs sucrés ou salés.
L’auberge :
Ouverture : Du soleil aux zénith à très tard dans la nuit.
Le rez-de-chaussée de l’auberge est constitué d’une vaste sale à l’ameublement rudimentaire.
Il s’agit avant tout d’un endroit où se retrouver, manger et boire, faire la fête et se réchauffer au près de son énorme antre où brûle le feu.
Les murs sont décorés de quelques trophées de chasse ici et là.
Des tables de 4, 6 ou 8 personnes se trouvent alignées sur le côté du mur gauche. Au centre, une gigantesque table pour accueillir de grands groupes de personnes tels qu’une unité de soldats ou les invités d’une fête quelconque. (Attention ! Pour cela, il vous sera recommandé de réserver la table un mois à l’avance.)
A l’entrée, sur la gauche, une estrade pour les ménestrels et autre troubadours.
A droite, l’escalier menant aux étages supérieurs afin que les habitants des chambres puissent accéder à leurs habitations sans avoir à traverser la salle.
Le mur droit, quant à lui, est réservé à un long comptoir aux tabourets de pierre sombre. Vous trouverez, à la barre, le gérant de l’établissement, surveillant de son regard inquisiteur les clients et empêchant l’accès aux cuisines.
Celles-ci sont accessibles par une entrée sans porte, derrière le comptoir, et si votre nez perçoit une agréable odeur, c’est que c’est de là qu’elle vient.
Les chambres :
Elles ne se ressemblent pas toutes et s’étalent sur 5 étages.
Les trois premiers sont occupés par 10 chambres à chaque fois.
Ces chambres sont aménagées sommairement : un lit au matelas de paille, une commode, un bureau et une chaise ainsi qu’un coffre où ranger son bagage. Une seule fenêtre encadrée par des rideaux noirs et donnant sur la rue. Les murs sont couverts d’une chaux et repeint d’une couleur jaune pastelle.
Les suivantes, aux quatrièmes étages, sont nettement mieux meublées.
Les murs sont de couleurs chairs et, les rideaux, d’un bordeaux noble. On y trouve une garde-robe, des lits baldaquins, un bureau de bois sombre, une chaise à dossier ainsi qu’un petit salon constitué de deux fauteuils de cuir et d’un tapis de couleur brune.
Ces chambres sont aux nombres de 6.
Et, enfin, au dernier étage, l’appartement des employés, le gérant dormant en bas, dans une pièce adjacente à la cuisine.