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 Suite d’une soirée arrosée [Die]

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MessageSuite d’une soirée arrosée [Die] EmptyLun 13 Oct 2008 - 16:30

[HRP : Seconde moitié de post... Peuplons un peu cette partie du forum !]

Vega avait grimpé les escaliers sans perdre trop de temps, mais sans courir non plus. N’exagérons rien. Il avait juste préféré ne pas perdre son avance et précéder les autres clients qui sortaient. L’air de la nuit lui avait caressé le visage et il avait humé avec plaisir un air moins enfumé et plus sain que celui de la taverne. Ca faisait du bien ! Il tenait toujours dans sa main celle de la fée qu’il avait guidé jusqu’à dehors. L’air frais aiderait peut être la demoiselle à dégriser, mais Vega aurait bien voulu qu’il n’en soit pas le cas. Il leva les yeux au ciel, contemplant les étoiles pour s’apercevoir qu’elles ne resteraient plus très longtemps visibles. Le temps avait filé à une vitesse folle, il ne devait rester qu’environ quatre heures de nuit. Bah, ce serait déjà quatre heures de sommeil après tous ces jours à dormir sur la route.

Ses iris, noirs depuis son coup de sang dans la taverne, avaient viré rapidement au gris clair, phénomène courant pour l’Aasimar qu’il était, même si il n’avait jamais vraiment saisi toutes les raisons de ces changements. Il posa son regard vers l’entrée du bar pour voir qu’il commençait à vomir de la foule, aussi entraina t’il la fée un peu plus loin du passage. Près de la façade du bâtiment voisin, de l’autre côté de la rue, ils ne seraient pas sur le chemin des badauds. Son sac, qu’il avait posé sur son épaule en sortant du bar, lui semblait plus lourd encore que lorsqu’il était sobre, aussi le déposa t-il au sol. Celle manœuvre l’obligea à enfin libérer la main de la fée. Dans l’autre main de l’Aasimar se tenait sa hallebarde, toujours empaquetée pour le voyage. Il avait hâte de trouver ses quartiers, un lieu à lui, pour enfin la déballer.

"Je ne connais pas encore grand-chose de cette ville, mais au moins je peux déjà dire qu’elle est accueillante. Oui, une ville sympathique et fort charmante…"

Il tourna son regard vers Dierebel, la remerciant dans un sourire pour sa compagnie. La fée avait semblé farouche et calculatrice lorsqu’il l’avait vue pour la première fois. Maintenant, elle semblait bien moins dangereuse, plus ouverte. Elle aimait se donner en spectacle, il l’avait bien vu, elle était moins sauvage qu’il aurait pu le penser. Son interprétation pouvait néanmoins être fausse, mais il était lui-même un peu trop grisé pour réfléchir plus en avant. Le regard de l’Aasimar se fit plus scrutateur, détaillant sans retenue la demoiselle. Il pencha sa tête sur le côté, en esthète qui appréciait la beauté d’une sculpture vivante. Il ne pensait pas Dierebel du genre à être outrée par ce regard. Si c’était le cas, elle n’était pas aussi aventureuse qu’elle le paraissait. En tout cas il voulait savoir où se situaient les limites de la jeune fille avait de tenter de les outre-passer. C’était qu’il y avait du monde autour d’eux, et sa réputation se devait d’être bonne à Elament, si il voulait vivre correctement de la profession qu’il envisageait. Et puis si c’était déjà trop et qu’elle décampait… Tant pis ! Il aurait juste encore une fois la démonstration de la complexité féminine…
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MessageSuite d’une soirée arrosée [Die] EmptyLun 13 Oct 2008 - 17:24

Die avait laissé ses doigts tièdes se glisser autour de ceux de Vega et s’était laissé entraîner de l’autre côté de la porte avec grand plaisir. Un peu bousculée par la foule des étrangers qui se saluait sur le perron, l’air frais colora ses pommettes d’un rose pâle. Enfin, un peu de fraîcheur…

La petite fée soupira à nouveau, dévorant de ses fines narines avec une délectation toute particulière le parfum de la nuit. L’air était presque glacial, humide, ça sentait les pavés imprégnés de pluie. Die tenait toujours la main de l‘aasimar qui l’entraîna un peu plus loin pour poser ses lourdes bagages au sol (l’idée lui était également vaguement venu qu’il n’aimait pas trop le contact forcé avec les ivrognes qui squattait le devant de la taverne et qu’il s’était écarté par pudeur). Durant un instant elle se demanda si elle aurait pu être capable de se battre avec de telles armes. Mais cette pensée s’effaça vite de son esprit. Elle suivit le regard de Vega vers le ciel, la vue des constellations lui déroba un sourire songeur.
Puis elle posa ses prunelles sur celles de son compagnon. Il lui semblait tout à coup que son regard s’était éclairci, comme si ses iris avaient changé de couleur. Elle n’y avait pas prêté trop attention, mais elle avait l’impression que son regard était ténébreux quelques minutes plus tôt. Elle fut ravie de constater pourtant que leurs yeux étaient assortis. Ils étaient maintenant aussi froids et expressifs que ceux de la fée. Cela lui plu…

Il lui avait lâché la main et elle en profita pour resserrer le nœud de sa robe dans la nuque. Elle était habituée depuis toujours de porter de grandes robes aux dos nus pour laisser l’espace nécessaire à ses ailes ambrées. Ce soir, elle n’avait pas fait d’efforts particuliers, sa parure était bien simple, elle n’avait pas prévu de sortir et encore moins de rencontrer de nouveaux compères. Sa toilette ressemblait aux tuniques des gitanes et saltimbanques avec ses nombreux jupons froissés qui gonflaient sa frêle silhouette. Habillée d’un gris sombre et de quelques bracelets en or blanc au poignet droit (ah, la jolie mélodie des bijoux indiens : « Cling, Glinc… »), elle se cachait sous sa houppelande de laine noire, la resserrant autour des épaules de temps à autres. Sous le fin tissu de sa robe se dessinaient les cintres d’un corset bien serré…
Spoiler:

Elle escalada le rebord d’une fenêtre en silence, ne craignant sans doute pas que son propriétaire fusse derrière les rideaux à l’observer et la blâmer pour venir se dégriser sur le bord de sa vitre. A présent elle était à la hauteur de Vega…

Citation :
"Je ne connais pas encore grand-chose de cette ville, mais au moins je peux déjà dire qu’elle est accueillante. Oui, une ville sympathique et fort charmante…"

Elle haussa les épaules amusée.

« Moi je ne l’ai pas aimée tout de suite, il m’a fallu du temps pour me faire à tout ce monde, toutes ces races… Cette diversité et ce chahut permanent. Je vivais dans une communauté à l’abri de toute civilisation auparavant, cela m’a demandé un certain temps d’adaptation. » se confia t-elle soudainement, « Mais je suis heureuse qu’elle vous plaise, il y fait bon vivre quand on y a prit ses repères… »

Elle marqua une pause en contemplant la voie lactée.

« D’ailleurs, vous avez déjà trouvé un logement pour vos premiers soirs ici ? » demanda t-elle innocement.

Enfin, si l’on arrive à la croire innocente…
Elle ne laissait pas son nouvel ami espérer, certes, non. Son vague baiser était une invitation sur la piste de danse. Trop proche de la bouche, à la commissure des lèvres pour lui montrer qu'elle l'appréciait, et tant bien même qu'il lui plaisait. Sa demande avait-elle un rapport ? Très certainement... Et même si elle songea à sa promesse de revenir à Serek et Clad, ces deux derniers devaient apprendre qu'elle n'était pas de parole quand son histoire l'appelait ailleurs. Sa tête s'inclina pour recevoir une réponse, sur le côté, comme une enfant qui supplie qu'on lui confie un secret.
Non, elle était loin d'avoir encore cette innocence qui la caractérisait quelques années auparavant.

D’ailleurs, elle s’allume une cigarette qu’elle avait caché dans son décolleté. Les même que Clad.
Sans doute lui avait t-elle dérobé.

[ EDIT ] Die reporta son regard sur l'aasimar. Elle se rendit compte qu'il la scrutait et cela lui arracha un sourire faussement gêné. Progressivement elle baissait la garde. Elle effaçait son caractère de peste et se dévoilait un peu plus à chaque seconde. L'alcool n'y était pas pour rien.
Elle avait tendance à parler plus, trop à son gout, elle n'aimait pas laisser l'impression de se faire connaître. Pourtant elle ne trouvait pas Vega désagréable au contraire... Il avait céder à ses caprices et acceptait sa présence avec galanterie. D'habitude, les hommes qu'elle rencontrait se tenait à carreau avec elle mais avec agacement. Son attitude les blessait. Malgré tout, elle n'arrivait pas à culpabiliser, elle était elle-même. Ele ne mentait pas. Elle assumait son tempérament d'aguicheuse et de peste, provocant toujours de plus en plus.
Mais Vega lui était sympathique. Et puis, il la regardait comme une oeuvre d'art. C'était plaisant...
Ce regard insistant lui arracha un "Quoi ?" nerveux plus un rire. Malgré le froid, elle ne dégrisait pas. La tête lui tournait, son estomac la brûlait, sa raison lui parlait d'écœurement, sa folie de plaisir. Son sourire ne la lâchait plus...
Elle souffla en l'air une bouffée de cigarette avant de la jeter au sol, presque intacte. En fait, elle mourrait de faim...
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MessageSuite d’une soirée arrosée [Die] EmptyLun 20 Oct 2008 - 23:24

Spoiler:

Vega avait détaillé du regard, sans aucune gêne apparente, la mise de la fée assise en face de lui. Les parures d’une femme donnaient des indications sur la demoiselle. Celle-ci connaissait sa beauté, assez pour ne pas avoir avec la rehausser avec des accessoires inutiles. Elle ne portait qu’une robe noire, assez aisée à mettre et à porter, surtout avec des ailes dans le dos. Ca voulait aussi dire qu’il s’agissait d’une tenue aisée à retirer. Vega se laissait doucement bercer par son imagination. La jupe était plutôt encombrante, mais Vega adorait ce genre de multi-couches de tissus. Il avait l’impression de déballer un présent emballé dans plusieurs couches de papier cadeau, comme une belle surprise. Et puis ça collait assez avec le caractère « expansif » de Die. A part ça, à peine quelques bijoux, pour souligner sa féminité sans la concurrencer.

Die se mit à bouger et s’installa sur un rebord de fenêtre, assise sur le parapet de pierre froide et grise. Ainsi, il n’avait pas à baisser le regard pour observer son visage. Son haussement d’épaules était enfantin, mais aussi sensiblement lascif. Vega détestait les gestes de gamins, mais là, cela paraissait plus adulte que puéril.

Elament avait de quoi surprendre, l’Aasimar comprenait ce que disait la Fée. Du monde partout de l’agitation, un camaïeu de races et de pouvoirs, la Cité était déconcertante sur bien des points. Vega avait grandit loin de l’agitation lui aussi, et même comme un parfait reclus pendant la première partie de sa vie. En totale autarcie dans la forêt, avec Dorcha sa mère, ils avaient toujours pris soin d’éviter les villes, villages et même les humbles fermettes, ne côtoyant d’autres humanoïdes qu’au gré des besoins charnels de sa mère. Et puis il avait abandonné Dorcha. Ses pas l’avaient mené à la Baronnie. Pour un sacré bazar… C’était aussi une ville bien animée. D’une existence recluse, il avait presque immédiatement connu la cohue. Ses premiers mois avaient été difficiles, il réagissait de façon agressive à presque tous les stimuli communs. Et puis ce sentiment d’oppression causé par la foule s’était estompé, jusqu’à disparaître. Vega comprenait parfaitement Die, même si ces souvenirs remontaient à bien loin dans sa mémoire. Dans Elament, pour lui, la nouveauté, c’était la magie, les Elementalistes par centaines qui grouillaient de partout, alors que dans la Baronnie ils n’étaient qu’une poignée. Cela devait changer certains codes, mais au fond une ville restait une ville…

Il n’avait pas répondu aux premières paroles de la Fée, mais sa question le sortit de son mutisme. Ca le surprenait, mais il sentait aussi la petite excitation du libertinage, celle du jeu de l’amour et du hasard, qui lui faisait se poser la question cuisante : Ou voulait elle en venir ?

Il ne répondit pas immédiatement. D’abord il voulait avoir le cœur net sur les intentions de la jeune femme. Elle avait dit à Serek et Clad qu’elle voulait revenir, mais dans un sens elle n’avait pas laissé d’affaires là bas, à ce qu’il semblait voir. La tête de la jeune femme s’inclina, elle attendait une réponse. Pendant ce petit laps de temps elle s’était allumée une cigarette. Vega en supporterait l’odeur sans sourciller, il n’était pas sensible à ce genre de fumée, ça ne le dérangeait pas. Il sourit et changea de posture. S’approchant du mur, celui dans lequel était creusé la fenêtre, il y appuya son épaule, en appui sur la pierre froide et sur sa jambe gauche, un peu déhanché. Son regard n’avait pas quitté Die.

La houppelande de la jeune femme avait glissé un peu sur une de ses épaules alors qu’elle avait pris la cigarette dans son décolleté. Vega se souvenait très bien de la réaction de la jeune femme lorsque Serek avait touché ses ailes, ou Clad frôlé son visage. Elle ne se rebellerait alors certainement pas d’un tel geste. Il approcha sa main droite de l’épaule dénudée et y remonta le châle, non sans frôler la peau nue du bout de ses doigts.

« Tu as hélas devant toi un sans domicile fixe pour cette nuit. Si j’étais arrivé plus tôt, j’aurais pu trouver mes quartiers, ou un logement temporaire, mais… erreur de timing. Je n’ai même pas encore repéré où était mon futur « bureau ». »

Ses doigts quittèrent l’épaule pour approcher –doucement, on n’effarouche pas une demoiselle- du visage de Die. Une mèche de ses cheveux bruns lui balayait la joue, il la plaça derrière l’oreille de la jeune fille. Beaucoup de femmes aimaient ce geste, qu’elles considéraient comme attentionné et tendre. Pour Vega c’était surtout un bon moyen de rapprochement. Il n’aimait pas la gagaterie, mais si ça pouvait servir sa cause…

« Peut être connais-tu un endroit ou je pourrais trouver un lit accueillant, chaud et de préférence jusqu’à une heure bien avancée de la matinée ? »

Vega était plutôt un actif, il n’aimait pas traîner à sommeiller, ou alors c’était un faux sommeil. Mais paresser dans les bras d’une fille était un luxe qu’il appréciait, et qu’il n’avait pas eu le loisir de renouveler depuis le début de son voyage. Dans la Baronnie, les femmes ne manquaient pas, et appréciaient généralement l’exotisme que représentaient les soldats du corps d’Elite. Se rapprocher d’une personne qui avait côtoyé des démons les grisaient en quelquesorte. Et les Elementalistes n’allaient pas s’en plaindre, d’autant plus que dans leurs rangs on ne trouvait presque que des hommes.

*Bah, ne te fais pas non plus trop d’illusions mon gars… Ce serait agréable, mais si ce n’est pas ce soir, ce sera demain…*
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MessageSuite d’une soirée arrosée [Die] EmptyLun 3 Nov 2008 - 20:53

Dierebel rit. Elle pensait avoir été claire comme de l'eau de roche, cependant, et elle ne savait pas s'il le feignait, mais il ne semblait pas avoir compris son invitation. Quoique...
Elle bascula son visage sur le côté, comme pour effacer au contact de sa joue la caresse de Vega sur son épaule. Ses yeux s'animaient malicieusement. Vega lui plaisait de plus en plus et elle avait du mal en s'en cacher. Il y mettait les formes, une danse par galanterie, une mèche de cheveux replacée presque avec romantisme... Et la pudeur dans ses questions pour détourner l'impudence de la demoiselle. Sa politesse, sa présence... Un homme prévenant comme elle en avait besoin à cette heure tardive de la nuit et comme elle avait toujours su voler le coeur pendant une nuit pour abandonner sa solitude.
Elle fixait ses yeux de ses pupilles d'acier :

"J'ai un atelier à deux pas de là, il est bien trop grand pour moi. J'ai un grand divan en velours très confortable et un bon lit, vous choisirez là où bon vous semble vous éterniser jusqu'aux heures tardives de la matinée... Cela ne me dérange pas, je n'aime pas me lever aux aurores quand je veille tard. Et puis, je n'ai pas d'obligations demain." répondit-elle sans le lâcher du regard.

Choisir son lit ou son divan ? Il était peu probable que la demoiselle dorme dans son divan pour céder la tiédeur de ses propres draps pour ce presque inconnu.

Elle lâcha un soupir se rappelant sa promesse de rentrer à la Chope Hurlante. Elle n'avait pas envie de laisser sa compagnie s'enfuir, quoiqu'il n'avait pas trop l'air farouche.

"Et si j'allais dire adieu à Clad et Serek et que je vous offrais l'hospitalité ? Mes paupières se ferment toutes seules !" proposa t-elle.

Elle sauta au sol, pieds joints, ses bottines firent un bruit sec et bref. Son sourire ne cessait de s'élargir. Sans qu'elle en ai vraiment besoin, elle posa sa main contre le ventre de Vega, comme pour se retenir de sa petite acrobatie.
Elle haussa un sourcil provocateur en retirant sa main sans oublier de profiter de cette occasion pour laisser une caresse par dessus ses vêtements. Elle aurait presque pu toucher sa peau.

"L'alcool réjouit les papilles mais aussi mon sommeil !" ajouta t-elle en retirant mine de rien sa paume de la chemise de Vega.
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MessageSuite d’une soirée arrosée [Die] EmptyLun 24 Nov 2008 - 17:04

Spoiler:

Dierebel semblait de bonne humeur à cette heure peu avancée de la matinée, et Vega devait avouer qu'il était aussi plutôt content de se retrouver ici et maintenant. La demoiselle était de fort bonne compagnie et l'emploi du temps qui se profilait pour les prochaines heures était tout à fait enthousiasmant. La fée le regardait avec son regard pétillant et malicieux, et son imagination s'emballait un peu, aidée par les vapeurs d'alcool qui brouillaient encore un peu ses synapses. Elle disposait d'un logement tout près apparemment, et était disposée à l'y accueillir. Le divan ne l'intéressait pas, il avait un tout autre but, et se doutait que Die savait à quoi il songeait. Elle était trop maline pour l'accueillir naïvement chez elle. Vega allait répondre favorablement à son invitation quand la demoiselle soupira et reparla de leurs compagnons de beuverie.

Ah, oui Clad et Serek, tous les deux étaient encore en bas, et Vega devait avouer qu'il était loin de trouver que leur présence lui manquait. Ils étaient bien mieux tous les deux sans eux, non? Mais Die venait de sauter au sol, apparemment décidée à bouger. Merde. S'il ne voulait pas qu'elle lui échappe, il devait y mettre un peu du sien après tout. Son jeu pour le moment n’avait pas été très tactile. Celui de la jeune fille un peu plus, et il apprécia la main de la demoiselle posée contre lui, dans un geste qu’on pouvait croire innocent. Mais en fait le regard de la fée était trop appuyé pour ça. D'autant plus que sa main trainait un peu, faisant tressaillir l’épiderme de l’Aasimar. Du monde remontait toujours de la taverne par l'escalier étroit. Moins de personnes, le débit s'était un peu tarit, mais ces badauds là marchaient un peu moins droit que les premiers à être sortis, ce qui rendait toujours aussi peu aisée la redescente vers le bar. Ces couche-tard étaient donc d'eux mêmes une bonne excuse pour ne pas aller saluer les deux autres. Mais le petit jeu qu'ils avaient en cours réclamait plus de persuasion que la simple logique.

Vega avait toujours à la main sa longue hallebarde, enrubannée pour le voyage, à la lame recouverte de bandelettes, afin de la protéger l'humidité des montagnes qu'il avait traversées. En un geste vif mais assez bas pour ne pas l'effrayer ou la faire reculer, il plaça le long manche de son arme près de la demoiselle, presque à l'horizontale. Cette "barrière" l'empêchait de se diriger sans faire de détour vers l'entrée de la taverne. Il exprimait ainsi son avis sur les plans de la belle.

"Si tes paupières se ferment, que tu es fatiguée, tu tiens vraiment à replonger là dessous? Bon courage pour remonter le courant."

Il fit une petite pause accompagnée d'un regard tout aussi plein de sous entendu que celui de Die quelques secondes plus tôt.

"Et puis il faudrait t'attendre et ce serait une torture."

Il en rajoutait un peu, mais bon, il fallait bien ça... L'Aasimar pencha un peu son buste en avant, sur le côté, de telle sorte que ses lèvres effleurent les mèches de la chevelure brune de la jeune femme. Il s'enivrait de son odeur. Se courbant un peu plus, il déposa un baiser sur le coin de peau nue de l'épaule de la jeune fille que sa houppelande refusait de couvrir en glissant sans arrêt. Son autre main, celle qui ne tenait pas son arme, effleurait du bout des doigts la hanche de la jeune fée.

"Je meurt d'envie de voir à quoi ressemble l'atelier d'une si jolie demoiselle..."

Maintenant qu’il avait été clair sur ses intentions, elle pouvait le virer, ou l'accepter chez elle, de toute façon il ne pouvait pas la forcer, c'était un homme "bien élevé". Mais il prendrait très mal un refus, ça c'était certain. Peut être garderait il son air serein, amusé, en grand gentleman qui ne va pas s’énerver pour ça. Mais la jeune demoiselle avait lancé trop d'appels, émis trop de mots suggestifs, un "non" lui resterait en mémoire et serait vengé plus tard. Et il avait une très bonne mémoire.
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MessageSuite d’une soirée arrosée [Die] EmptyLun 24 Nov 2008 - 21:41

Dierebel fut surprise de se voire enlacée par l’arme bandée de Vega. Durant un court instant, elle écarquilla les yeux de stupeur mais le visage joueur de l’aasimar qui se rapprocha de son cou lui arracha un sourire. Comme il était bon de s’amuser ainsi au jeu du chat et de la souris ! C’était grisant de dégriser de la sorte… La petite fée tangua ainsi faite prisonnière entre l’homme et sa Fidèle. Elle manqua de rire par autodérision de sa propre attitude. Bien sûr que non, elle n’avait pas envie de retourner dans la fosse d’Hadès qui s’étendait sous leurs pieds. La compagnie des autres gents de la taverne lui suffisait largement pour ce soir. Et puis bien qu’elle soit attachée à Clad et qu’elle lui avait promis d’aller le saluer avant de filer lâchement au bras d’un autre compagnon que lui, il savait qu’elle n’était pas de parole ces soirs enivrants de trinques et de rencontres. Il ne lui en tiendrait pas rigueur, comme à chaque soir… Pas qu’elle ne soit une fille facile, non, même si Die se mystifiait de par ses aventures aussi nombreuses qu’étranges, elle ne dispensait que l’essentiel de ses charmes qu’à de rares hommes.
Une sorte d’élite, choisie sur on-ne-sait quels critères, mais qui faisait toute la différence aux yeux de la belle. Oui, malgré tout cet éventail de séduction, la fée mystérieuse n’offrait le gîte qu’en de singuliers soirs comme celui-ci…

Ce qui lui plaisait chez Vega ? A quoi bon chercher pourquoi ce soir-là, elle l’avait élu comme une personne inaccoutumée propice à lui faire passer le temps jusqu’à ce que le soleil se lève ? Ses yeux ? Sa pudeur ? Son charisme ? Son exotisme ? Peut-être bien son talent à persévérer dans ce jeu anodin et nonchalant de la séduction avec tact…

Quoiqu’il en soit, Die se laissa attirer par cette prison de tendresse et d’acier. Vega en rajoutait un peu, il surjoua même pour la rattraper au moment où elle tentait de lui échapper. Elle trouvait ce romantisme exacerbé soudain un peu de trop, toutefois, elle trouvait agréable qu’il aille au fond de sa créativité pour ne pas la laisser filer.
Elle laissa mourir un soupir aussi tiède que sa peau dans le creux de son oreille. Il avait compris, il avait été clair… Elle ne pouvait dès lors plus que se contenter que d’un signe soit d’approbation soit de rejet.

Sa main se posa à l’endroit du baiser. Calmement, silencieusement. Son sourire se fit plus flou, rêveur presque, comme si elle fut à deux doigts de le laisser se briser dans un refus… Alors…

Alors…

Alors soudain, sa main pointa le bout de la rue, plus précisément une bâtisse plus grande que les autres qui surplombait au loin les toits. Sans doute désignait elle de ce geste aussi doux qu’inattendu, le chemin qui menait à ce fameux atelier.
Sans que l’aasimar ne le sache, elle montrait également là où elle vivait. Sa petite planque froide et dénudée sous les toits d’où elle pouvait contempler toute la cité de la nuit et se saouler de la vision aussi éternelle qu’éphémère des astres qui tournent et puis s’en vont. Son petit chez-elle magique et étrange, aussi curieux qu’elle. Mais après tout, quoi de plus naturel pour une fée que de vivre au plus près du toit du monde ?

Elle commenta juste avec sa voix tout à coup tapissée de velours :

« Je ne saurai te faire attendre alors… »
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MessageSuite d’une soirée arrosée [Die] EmptyDim 21 Déc 2008 - 14:13

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