Entre en ville

Lun 10 Nov 2008 - 17:32

Abhorash arriva devant le sportes monumentales de la cité, celle dont on dit que jamais elle ne scedèrent façe à l' ennemie. Impréssioné et fasciné par une telle hauteur, Abhorash approchat lentement de l' entrée de la ville, comme mut par un pieux respect.

Il avait entendu dire qu' il fallait touché le symbole qui représentait son élèment. Son element à lui était l' air et le vent. Il s' approcha du symboles corrspondant et, hésitant et timide, il toucha le symbole correspondant, priant interieurement que la prote ne l' envoie pas à l' autre bout de la plaine, comme elle le fait avec les démons.

Lorsque sa paume toucha la porte, celle-çi s' ouvrit dans un énorme grincement. Abhorahs pénétrat alors dans la cîté, se dirigeant vers le collège où une place devait lui être reservée.

EDIT staff : attention à la longueur des posts pour les prochaines fois.

Mais sur la longue avenue menant à la vaste Ecole, il y avait un marché.
Un marché fréquenté par des centaines et des centaines de personnes, s'étouffant à peine lorsque venant la nuit. On y vendait de tout, on troquait ou on achetait, certain préférant recevoir des espèces sonnantes et trébuchantes à la place de vieux objets dont l'utilité était encore à deviner.

Et les ruelles, les ruelles...
Il n'y avait réellement que deux rues, dans toute la cité, qui n'étaient pas surplombées par d'autres voies, par d'autres chemins. Les ruelles de la ville s'entremêlaient, au sol, dans les airs, faisant un véritable labyrinthe. Et pour parvenir à une maison située à à peine quelques mètres, il fallait parfois faire des détours, descendre des escaliers jusque dans les ombres, et remonter, remonter encore, vers le c iels.

Parfois, les chemins s'ouvraient seulement entre terre et ciel, au dessus, les routes pavés d'ellesite, en dessus, le granit. Mais toujours, la beauté régnait.

Mais ce qui frappait le plus dans la grande cité, c'était la vie qui y jouait son ballet. Les visages imperturbables des elfes, les silhouettes tassées des nains, les sourires trompeurs des nymphes, les regards ensorceleurs des fées...

D'ailleurs, il en était une, le visage, les yeux bandés, avançant aveugle, le corps parcourut de runes et de symboles tatoués... Pourtant, son pas ne vacillait pas, et jamais elle ne percutait personne... Sûre d'elle, fière, arborant sur la partie découverte de son visage un sourire de prédatrice, elle s'avança vers la porte qui venant de s'ouvrir.

Elle ne voyait pas réellement le jeune homme devant elle, mais un millénaire (et plus) d'aveuglement avait permis le développement exponentiel de son pouvoir... Aussi le voyait-elle, d'une certaine façon. Tarna - car c'est ainsi qu'on la nommait - le voyait grand, à la carrure tentatrice, capable de changer aussi. Son parfum ressemblait à celui des forêts du nord. Humus, sève et feuilles. Un nymphe, ou un elfe.

Sans un mot, elle se campa devant lui, fixant à travers ses bandes les yeux verts de son futur interlocuteur.

(pour le physique de mon perso, voir sa fiche)

Alors que le nymphe traversait sans entrain ni enthousiasme les rues de cette ville qui lui deplaisaient, Abhorash fut "aborder", fautes d' autres termes, par une fée qui semblait contenir en elle puissance et sagesse. Cela lui fit oublier ces rues si bruyantes, ces gens si préssés et ces... cette... vie si futil. Dans l' ancienne forêt où il était, il n' y avait pas tout ce stress et ce bruit. C' était plus calme, plus serein, chaque êtres étaient en harmonie avec son envoronnement et faisaient son possible pour le proteger. Alors qu' ici, tout n' était que batiments, maisons, atelier... Rien de naturel.

Enfin bon, Abhorash ne gardat pas sa surprise et sa curiosité pour lui. Froncant un peu les sourcils, le regard sceptique et curieux, Abhorash trouvait cette créature des plus étrange. Mais dans les forêts d' où il venait, les fées étaient nombreuses, la plupart affectueuse, mais Abhorash preferais nettement les fées masculine. Il haissait toutes les femmes, sans exeption. Mais haire ne voulait pas dire manquer de respect. C' est pourquoi Abhorash se forcat à saluer l' inconnue d' un signe de tête et de dire:

-Bonjour, je peux vous aider?

Boum boum, boum boum.
Grâce à l'Air, elle écoutait son coeur à lui battre. Puissant, écrasant les côtes sous sa puissance. Un coeur en bonne santé, et ce simple son lui en disant parfois plus sur les gens que de les voir. c'était ça, sa force. L'Air, et sa maîtrise presque parfaite qui avait eu pour conséquence, il y a quoi ? 300 ans ? D'avoir la possibilité de devenir professeur de l'Air. Mais, égale à elle-même, la Fée avait refusé. Pourquoi accepter des contraintes quand elle pouvait avoir la liberté ? Elle soupira et se laissa trois secondes, perdue dans le bruit de ce battement. L'envie de l'arracher du corps de ce mâle lui empli un instant l'esprit et un sourire de pure méchanceté s'afficha sur son visage.

Grâce à l'Air, de nouveau, aux fils qu'elle lançait toujours autour d'elle, comme les lignes d'un pêcheur, Tarna décela un mouvement de tête. Salutation ? Curiosité ? Elle ne savait pas trop mais ne percevait rien d'intéressant dans la respiration du jeune homme en pleine santé devant elle. Elle leva légèrement le visage, son sourire maintenant disparut et inspira une fois, profondément. Non, il ne sentait pas l'eau et c'était une chance, sa chance. Il ne mourrait pas dans l'instant. Mais toutes ces fragrances de terre parasitait un peu son odorat d'Aera.

Sèche, mais langoureuse, sa voix à elle demanda :

" Nous nous demandons quel est ton pouvoir. "

Toujours, la Fée parlait à la première personne du pluriel. D'aussi longtemps qu'elle se rappelait, elle l'avait fait. Ou alors, était-ce son ermitage solitaire prolongé dans les Monts décharnés qui avait provoqué ce "glissement" de sa raison, elle ne savait pas et s'en moquait. De toute façon, elle était parfaite, se disait-elle.

Tarna était venu des Monts dans la cité pour observer. Son acuité sensorielle lui hurlait que le monde changeait dans les Enfers et, même pour elle, vivre là-bas devenait difficile mais ça, jamais elle n'aurait le courage de l'avouer. Sa fierté, bien trop importante, étouffait tout signe de faiblesse. C'était une chose de vivre en prenant garde aux charognards et aux démons, s'en était une autre de fuir la pluie et la neige des pics acérés. L'eau, malédiction perpétuelle. A Elament, elle savait qu'elle n'aurait pas trop de mal à trouver un poste important et un toit duquel la pluie ne goutterait pas. Bientôt, elle se rendrait à l'Ecole pour exiger devenir Gardienne de la Cité.

Mais Garder, c'était pour Tarna un mensonge, elle se moquait de l'invasion des démons dans la ville tant qu'elle était à l'abri de la pluie - égoïsme féérique. Elle, rien qu'elle et toujours elle. Qui aimer plus qu'elle-même, après tout, alors que les Citadins ne valaient même pas la peine qu'on se penche sur leur existence ?

Mais alors qu'elle était en chemin pour exiger et non demander, la Sais-Ailes avait perçu le parfum suave d'un mâle solide, et ses appétits, son instinct de fée, tout cela avait fait dévier sa route. Une proie en apparence assez facile. Elle se pourlécha les lèvres en attendant sa réponse.

Sur ce coup-çi, Abhoash ne s' occupas même pas de tenter de masquer son etonnement. Qui était donc cete femme qu' il ne connaissait même pas et qui lui demandait qu' elle était son pouvoir?

De quoi ce melait-elle, et d' ailleurs, pouquoi s' en mellait-elle? Voulait-elle mieux le connaitre pour mieux le vaincre? Ou peut-être son travail l' obligeait à poser cette question à chaque nouvel habitants. Peut-être était-elle une soldate voir même... La protectrice... Non, impossible!

Alors que devait-il faire? Répondre ou ne rien dire et prendre le risque de contrarier cette femme qui semblait si puissante?

-Mon pouvoir, c' est de controler l' air. Enfin, sois-disant...

Pouruoi sois-disant? Parcequ' Abhorash ne controlait pas son "don", il n' obéissait qu' à l' instinct et rien d' autre. Abhorash pourrait être en danger que son Don ne ce manifesterait peut-être pas. Et c' est cela qui l' abbatait, être largement moins puissant que ses congénères Aéra.

[désolée, j'ai oublié de te dire que je suis absente la semaine. Au fait, je pourrais pas répondre le week-end prochain u_u' (noël, famille, obligations, mes excuses)]

Un Aera ? Pfff, c'était d'un ennuyeux... Tarna avait séduit il y avait 6 lunes un Aera aux abords de la Cité. Sur les Collines, si elle s'en souvenait bien - son esprit déplacé, souvenez-vous !. Elle lui avait fait croire qu'elle pourrait lui apprendre quelques trucs sur la maîtrise de l'élément air, en lui montrant ses propres capacités... Et il avait été si facile à convaincre ! Rapidement, il lui avait même confié qu'il n'avait plus de famille, qu'il était seul et qu'il était heureux de s'être fait une nouvelle amie... Heureux sont les innocents, dit le proverbe.

Elle l'avait attiré à la lumière d'une nuit de pleine lune - car il est bien connu que la fertilité est plus importante les nuits de pleine Lune - sur un autel païen dans les bois, avait défait la bande qui protégeait les faibles de son regard et l'avait charmé d'un battement de cil. Pour le reste, ma foi, il n'est pas grand besoin de vous faire de description. Tarna espérait un enfant, comme toutes celle de sa race, une fois au moins dans sa vie, mais son ventre semblait fertile, ou ses proies trop faible. La puissance de son pouvoir de fée écrasait-il les facultés de reproduction des pauvres brebis qu'elle séduisait ? Elle n'en savait rien. Mais lorsque la Sans-Aile l'avait poussé du haut d'un précipice plus tard encore dans la nuit, il avait fait comme tout autre homme, fertile ou non : il avait hurlé à s'en briser la voix.

C'était donc ENCORE un Aera devant la Fée. Elle aurait préféré de loin tomber sur un Terra qui lui aurait tissé un lit de feuillage, ou quelque chose dans le même genre mais non, même pas. Comme elle était déçu. Il allait survivre, lui et ses yeux verts. Elle les aurait bien arraché à son corps, après, pour s'en faire une broche. S'aurait été du plus bel effet sur sa robe crême. Elle soupira et perdit un peu contenance, moins dangereuse, moins prédatrice ... pour le mâle devant elle.

Pourtant, elle ne cessa pas de le fixer, même à travers le tissu qui lui enserrait le crâne. Et, de nouveau, de cette même voix de porte de purgatoire, de soupir d'agonie, Tarna lui demanda :

" Nous nous demandons où tu désires aller. Nous pouvons t'y conduire si ton pas n'entrave pas le nôtre. "

Aaaah... Les Fées... Et leur constante façon subtile, perverse et désagréable de vous rabaisser...

[ je t'ai même pas demandé si ça te dérangeait pas de rp avec moi XD ]

Abhorash n' arrivait pas à se faire une idée sur la personne qui se tenait en façe d' elle, aveugle et pourtant plus voyante que lui, estropié et pourtant plus forte que lui. Il y avait quelque chose en elle qui génait, quelque chose... d' angoissant. Il dégageait d' elle un tel cynisme et un tel manque d' humanité qu' Abhorash ne put s' empecher d' être intimidé. Mais ce sentiment fut vite étouffé par cett haine qui lui tiraillait le coeur à chaque fois qu' il voyait une femme, qu' elle appartienne au peuple de la forêt ou non.

-Et bien, je cherche l' école....

Il avait accepter! Aussi incroyable que cela puisse paraitre, Abhorash avait accepter la compagnie de cette femme! Du moins, pour un moment. Abhorash n' était pas bête, il savait très bien que cette femme était puissante, et qu' elle pouvait sans peine le tué. Alors, autant s' en faire une alliée. Mais elle ne semblait aps être le genre de femme qui s eliait facilement d' amitié. De totues façon, jamais Abhorash ne la considererais comme une amis. Mais une alliée, sa c' était possible.

Nan, t' inquiete, t' ais-je fait une remarque? ^^

Le seul défaut à la pensée du Mâle (que Tarna ne pouvait naturellement pas connaître), c'était que la Fée, elle, ne considérait même pas les hommes comme des êtres douées de raison. Et les femmes, elles, étaient toutes des rivales qu'il fallait écraser du talon pour sa propre sécurité. Et plus celles-ci étaient belles, plus le danger qu'elles dégageaient était important.

Quant à sa propre identité... La Sans-Ailes se jugeait unique, précieuse, inestimable, et infiniment plus intelligente que la moyenne. De fait, les années lui avaient donné raison : elle avait survécu grâce à sa puissance et à son incroyable méchanceté de fée. Songer à toutes les autres fées de sa race qui étaient mortes durant tout ce temps l'emplissait de joie, car Elle, elle n'était pas une de ses faibles pareilles qui n'ont pas connu la main d'un homme pour les transformer et leur donner leur véritable nature.

Fées, grandes et petites, ont une nature bonne, protectrice, lorsqu'elles n'ont pas encore connu la trahison. Et de ce fait, si on considère que toute fée doit un jour être trahie, on peut dire que les Fées sont une race de femmes maudites, car le premier homme qu'elles connaissent les fera toujours souffrir. Violence, insulte... Qu'importe la méthode, la fée sera toujours trahie. Et alors seulement sa véritable personnalité (mesquines, cruelles), se révélera.

Là, Le Mâle n'était plus d'aucun intêret pour la fée, et son acte de le guider n'était en aucun cas altruiste. S'il suivait la même voie qu'elle, cela ne la dérangeait pas, et comme son futur rôle serait de le faire pour chaque personne qu'elle croiserait... Autant s'habituer dès à présent à faire preuve de "politesse" envers la populace.

" Bien. " coupa-t-elle " Tu peux nous suivre si tu le désires, nous allons au même endroit. "

Et sans attendre qu'il ne réponde ou ne réagisse, Tarna se retourna et s'engouffra dans l'avenue bondée, esquivant les gens avec élégance et agilité.

[Et bien continuons de rp, je me ferai un plaisir de te faire progresser et/ou connaître la cité XD J'ouvre le prochain topic, je t'enverrai le lien par mp.]

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