Rencontre [PV Elrohir]

Et voila une année de plus dans cette école attendait Elrohir, lui qui n’aspirait qu’a venger l’honneur de son père et à protéger sa famille. Bien qu’il logeait dans la cité avec sa mère, il ne pouvait rester trop longtemps enfermé dans la même battisse qu’elle. Le simple fait de voir le visage du fils rappelait celui du père, et ça c’était trop pour le jeune elfe.

Le voici donc flânant dans les ruelles qu’il ne connaissait que trop bien, il adorait beaucoup ce parc au bout de la rue, il y allait souvent avec son père et à présent ce havre de paix l’aidait à se recentrer sur son avenir. Il aperçut la fontaine au loin et sans prendre vraiment attention à ce qui l’entourait, il se déplaça d’un battement de cil de plusieurs mètres. Une seconde à l’entrée du parc, il se retrouva la seconde suivante assit sur le bord de la fontaine avec un livre ouvert en son milieu. Pour ceux qui ne l’avaient pas vu entrer, Elrohir pouvait donner l’impression d’être là depuis des heures.

Mais cette fois ci, le passionnant roman qu’il tenait entre les mains, ne suffisait pas à le distraire. Quelqu’un attirait son attention, Elrohir sentit même que l’air ambiant changeait quand il approchait de l’inconnu. Ne voulant pas perdre son temps à chercher avec ses yeux la raison de cette perturbation, il laissa libre court à son élément afin que ce dernier l’amène vers l’autre personne. En quelques instants son corps fut comme aspiré par le vent, Elrohir sentit cependant que son ami élémentaire ne l’avait pas envoyé très loin ; en effet l’elfe n’avait fait que le tour de la fontaine.

A présent Elrohir fixait le jeune homme assit sur le bord du bassin, il tenait son menton entre ses mains et regardait vers le vide, comme songeur.

*Ce garçon est étrange, et vu comment l’air influe autour de lui, il ne peut être qu’un aera. C’est sans doute pour ça qu’il me perturbait* pensa l’elfe.

Elrohir décrocha son sourire le plus amical avant de lui tendre la main et de lui lancer :



Son ton si jovial, voir puéril pour certains, ne ressemblait pas à Elrohir. Mais sans doute que la tristesse qui émanait du jeune homme face à lui, poussa l’elfe à se comporter ainsi.

Abhorash…Abhorash. Ce prénom ne lui était pas inconnu, mais ou l’avait-il vu marqué ? Abhorash Na’Gash !!! Oui c’était le nom inscrit sur la feuille d’enregistrement aux cours de l’air à l’école d’Elament, celle qui se trouvait sur le haut de la pile avant qu’Elrohir n’y dépose la sienne.

*De mémoire, je crois qu’il est en première année. Et il ne fait que confirmer son appartenance aux aéras*songea t’il

Le jeune elfe se frotta nerveusement le derrière de la tête avec sa main gauche, un signe de gène évidente.

« Bah à vrai dire c’était facile pour moi de le voir. L’air réagit différemment au contact des Aéras que par rapports aux autres élèves de l’école. Donc une fois qu'on sait voir ce style de perturbation, il n’est pas difficile de deviner si la personne est oui ou non en accord avec l’élément souffleur. »

C’est alors qu’Elrohir remarqua que sa main droite n’avait toujours pas quitté celle de son interlocuteur. L’elfe retira sa poigne avec vitesse et non sans caché de légères colorations sur ses joues habituellement si pale. Elrohir se rassit convenablement à coter de son camarade et fixa le sol sous ses pieds.

« Euh…vous…je veux dire…tu…euh…ça fait longtemps que tu es arrivé dans la cité ? » demanda à voix basse l’elfe gris.

*Ce n’est quand même pas son aura d’aéra qui me perturbe a ce point quand même ? Mais à part ses pouvoirs élémentaires, je ne vois pas en quoi ce garçon pourrait me perturber* pensa t’il

Le jeune homme en façe de lui était si... comment dire? Gamin semble trop péjoratif comme terme, et immature n' allait pas du tout avec son apprence. En fait, vu la façon dont Elrohir parlait et ce comportait avec Abhorash, on aurait put croire que dans ce corps d' ado se cachait en vérité en âme d' enfant. Cette nervosité, cet gène et puis cette question qu' il pose juste pour faire la conversation, tout cela donnait à Abhorash l' impréssion qu' Elrohis semblait un peu perturber par lui. Etait-il donc si impréssionnant? J' en doute!^^

Toujours en souriant, Abhorash dit à Elrohir:

-On dirait qu' en t' en connais un peu sur... comment t' appelle sa déjà? Ha oui, l' élèment souffleur. T' est pas 1ère anné toi....

Ce n' était aps une question, juste une constatation. Mais quand Elrohir lui demanda si cela faisait longtemps qu' Abhorash était arrivé dans la cité, ce fut au tour d' Abhorash de rougir. Il ne savait pas pourquoi, il n' y avait aps de honte pourtant, mais les joues d' Abhroash se colorèrent un peu. Abhorash se leva, fit quelques pas, mis ses mains derrière la tête et dit:

-Heu... En fait... enfin... C' est... Sa fait... 3 jours.... Que je suis la.

Elrohir voulu rétorquer quand Abhorash lui demanda son année d’étude, mais il n’en eu pas le temps car le nymphe expliqua qu’il venait tout juste d’arriver. Une envie passa par la tête d’Elrohir, comme celle qu’on les jeunes garçons à l’école quand ils soulevaient la jupe de leurs camarades. Bien qu’Abhorash ne porte pas de jupe, il n’était pas difficile pour l’elfe de soulever quelques parties du corps du nymphe sans trop se faire prendre.

Tandis que l’elfe gris gardait sa main derrière la tête, il fit le signe d’un tourbillon invisible. Ce geste eut pour simple effet de faire sauter une des attaches sur le col de la chemise d’Abhorash, permettant d’entrevoir la fin d’un cou et surtout le début d’un torse… Elrohir devait afficher un air plutôt voyeur car il finit par se reprendre, tout en esperant que son interlocuteur ne l’avait pas vu agir.

*Mais qu’est ce qu’il m’arrive ? Je n’avais pas fait ça depuis mes 100 ans, je vais finir par passer pour un pervers moi !!*pensa t’il.

Essayant de couvrir son geste avant qu’Abhorash ne réagisse, Elrohir remonta le sol de sa veste et mima un semblant de frisson :

« Oh ! Je pense que le vent se lève par ici. Fait attention, il peut être assez virulent quand il se met à souffler. Mais si cela te gène je pourrais… »

Joignant le geste à la parole, l’elfe leva le doigt en l’air et regarda Abhorash d’un air interrogateur mais néanmoins malicieux. Elrohir espérait que le nymphe le dissuaderait de stopper ce vent qui amusait l’elfe autant qu’il lui permettait de jouer les provocateurs sans gène.

Tout mais pas ça, Elrohir s’attendait à n’importe quelles remarques, mais pas :

Citation :

«- N’arrête pas ce vent, ça ne sert à rien! Je trouve même qu’il fait un peu chaud... »

Autant qu’il pouvait s’en souvenir, remonté dans son passé de dragueur malgré lui, personne n’avait ce genre de réponse devant un tel événement. Déstabilisé, le jeune elfe regarda son comparse et dans un claquement de doigt sec et volontaire arrêta la progression du vent qu’il avait déclenché.

*Si il réagit comme ça pour une simple bourrasque, je n’imagine même pas devant un typhon* songea t’il

L’idée même fit sourire l’elfe, un sourire des plus obscène et très loin de son air charmeur de toujours. Essayant de son contenir tant bien que mal, il se rapprocha du nymphe, et l’aida a se rhabiller gentiment.

« Je ne doute pas que tu es chaud mais je sen que les vents froids descendent vers Elament, et je pense qu’il vaudra mieux rentrer avant que nous attrapions froid. Non ? »

Tout en posant cette question, Elrohir arqua son sourcil en signe d’interrogation et décrocha un sourire bien moins graveleux que tantôt, mais avec toujours le même regard ampli d’étoiles.Non pas qu’il brûlait d’un désir charnel pour le jeune éphèbe, mais sa compagnie lui était agréable et l’elfe ne voulait qu’en aucun cas le mauvais temps n’écourte cette rencontre. Elrohir imagina déjà les deux garçons dans un café sympa, continuer cette agréable conversation, s’embrasser langoureusement…QUOI !?! Que venait il de penser ? Cela ne lui ressemblait pas, et il se promit en son fort intérieur d’arrêter ce genre de réflexion trop délurées pour un elfe de son age.

*Sans compter qu’il n’est qu’en 1ere année ! Ca pourrait jazzer à l’école* pensa t’il

Elrohir effaça les pensées qu’une telle réponse suggérait à son subconscient et se mit à réfléchir intensément.

*Me voila bien malin, ou vais-je pouvoir l’emmener sans que cela est l’air d’un rendez vous galant ?*songea t’il

Elrohir avait tourné le problème dans sa tête, il ne voyait pas d’échappatoire possible. Une boisson ? Non cela conduisait au bar et l’ambiance chaleureuse pourrait lui faire perdre son self-control. Une promenade ? Hors de question avec le temps qui menaçait. Une visite ? Oui c’est une bonne idée, en plus le jeune élève ne connaît pas encore Elament dans les recoins. Une question restait en suspend : Ou ?

« Bah si tu veux je peux te faire visiter divers endroits d’Elament. Du moins des lieux inconnus des circuits touristiques. Et puis après on pourra boire un verre chez moi ou autre part ? »

Elrohir blêmit, que venait il de dire ?

*Aaaah mais pourquoi j’ai sortit ça ? La c’est sur, soit il me colle son poids sur la figure, soit il va s’amuser à colporter mon attitude a toute l’école…pfff…Déjà que j’avais une réputation de fantôme, la a coup sur ça va devenir le Fantôme Vicelard* pensa t’il

L’elfe baissa la tête et complément envahi par la honte, il murmura un « Désolé » à peine audible.

[HJ: Je suis sincérement désolé pour l'énorme retard, gros problèmes au travail...disparition du net (ils veulent me tuer^^) Mais bon me voila repartit comme en 40]

"Un verre chez lui?!"

Abhorash n' en revint pas, cela se passait comme dans toutes ses histoires que l' ont racontait aux jeunes enfants: le héros qui invite une dame à venir boire un verre chez lui et qui, par la suite s' embrasse et plus encore. C' était trop beau pour être vrai, peut-être allait-ce être le même scénario...

Mais lorsqu' Elrohir baissat la tête, rouge de honte et prononcant un petit "déolée", Abhorash ne comprit plus rien. Qu' avait-il dit pour être dans cet état?

Dans un geste remplit de tendresse, Abhorash releva la tête d' Elrohir de sa main droite en lui disant:

-Je crois que je prefere aller tout de suite boire un verre chez toi, je suis assoifé!

Le tout accompagné du banale et habituelle sourire toujours aussi plein d' innocence et de tendresse.

La réponse d’Abhorash déstabilisa Elrohir, en effet il avait imaginé tous les cas de figures mais ça ! Jamais cela ne lui serait venu à l’idée. Une fois le choc de la réponse passée, Elrohir fit un sourire à son jeune compère et désigna la sortie du parc à quelques mètres d’eux.

Tout en allant vers sa maison, l’elfe pria en son fort intérieur :

*Faites que ma mère soit absente et que personne ne vienne nous déranger, je vous en supplie…*

Elrohir passa machinalement son bras autour des épaules d’Abhorash, comme deux bons amis le ferait, semble t’il. Profitant de ce rapprochement plus que complice, L’elfe demanda de sa voix la plus charmante et enjôleuse possible :

« Mais dis moi, tu as des vues sur une fille à l’école ? Il y en a des jolies, vraiment jolies. Moi, je les trouve toutes surfaites et pour te dire la vérité j’ai toujours cru que je ne trouverais jamais l’amour entre ces murs... »

Puis il rajouta en fixant les yeux du nymphe :

« Du moins c’est ce que je pensais jusqu'à aujourd’hui »