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| Deuxième service [Privé - Vykirinos] | |
| | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Jeu 23 Avr 2009 - 18:12 | |
| Il était venu pêcher, il l'avait fait. Le peu de poissons qui restaient en cette fin de saison avaient fini dans la besace, ce qui suffirait pour la semaine. C'était la deuxième fois depuis le début de l'hiver qu'il ramenait du poisson, tout ce qu'il pouvait trouver : Au tout début de la saison pour les piéger alors qu'il fuyaient les eaux froides de la Lagune, et en fin de saison pour récupérer les retardataires ou les courageux qui avaient décidé de rester. Autant dire que c'étaient pas les plus nombreux. La besace trempait désormais dans l'eau à côté de son propriétaire, installé dans une position pour le moins… Décontractée. Il était allongé sur le dos dans à peine dix ou quinze centimètres de profondeur d'eau, les fesses posées contre un rocher sur lequel il avait étendu ses jambes levées et croisées. Il aura pu s'adosser au rocher en question quitte à avoir le bas du corps dans l'eau à la place du haut et d'être face au soleil et au paysage : Il l'avait fait, quelques minutes. Puis Messire avait eu envie de faire dans l'original. De fait, son pantalon était en grande partie trempé et lui aussi, mais comme il aimait l'eau, ça ne le dérangeait pas le moins du monde ; Au contraire, faire une pause ainsi était une véritable habitude de détente. Quand il ne prenait pas de bain à grandes eaux, il se contentait de s'y tremper un peu et d'y rester un moment, seul et tranquille. Non pas pour méditer sur le sens de l'existence mais juste admirer un calme rare qu'il appréciait… Et aussi pour s'adonner à l'une de ses activités favorites : Ne rien foutre. Le cadre l'y invitait aimablement, et le fait d'être seul ici ne l'obligeait à rien ; A peine avait-il "l'obligation" de rentrer avant la nuit, ce qui laissait une horaire plutôt flexible. Il n'avait qu'un objectif moral : Ne pas rentrer bredouille. Ca se faisait sérieusement pas. Mais ça, c'était réglé, il s'était honoré de son devoir.
Il aimait cet endroit parce que c'était un coin plus ouvert que les autres. Ouvert sur l'eau et le ciel, comme un lac tant la rive opposée semblait loin. Entre deux arbres courbés sur l'eau, il y avait quelques gros rochers et un simili de plage, bien que le bout de terre qui s'enfonçait progressivement dans l'eau tînt plus de la gadoue que du sable fin. Enfin bon on y était bien, et à cette heure-ci le soleil tapait en plein. D'ailleurs, outre le fait de ne rien glander peinard, Tranlthanas entretenait son teint déjà bien hâlé. C'est vous dire si la Nature c'est bon pour la santé… Bon évidemment jvous charrie, il en a pas grand chose à carrer des bienfaits naturels ; Juste qu'après des mois de grand froid, d'humidité et de temps maussade, la possibilité de se caler en plein soleil, sans vent froid pour jouer les troubles-fête, c'était carrément le pied. Il n'utilisait son pouvoir d'Igni pour se réchauffer que lorsque les températures devenaient démentiellement indécentes, mais en général il évitait soigneusement d'en sur-profiter parce que jouer trop sur la magie ça serait perdre progressivement sa résistance acquise physiquement au fil des ans. Trop de confort ramollit, c'est vérifié et prouvé. Et puis en cet instant il appréciait le contraste entre la tiédeur du soleil d'après-midi et le froid de l'eau dans laquelle il était allongé. Profiter, vite, avant que ça se remette à peler sévère…
L'elfe s'étira longuement, gardant ostensiblement les yeux fermés. Ecouter suffisait largement à être attentif à ce qui se passait autour, à l'affût du moindre bruit, bien qu'il fût persuadé que personne ne passerait ici : Tout simplement parce que peu de gens avaient quelque chose à y glander, et que personne n'était jamais venu l'ennuyer en cet endroit de toute façon. L'Est, c'était loin et personne n'y venait à moins de vouloir atteindre les Falaises ; Déjà dans le principe y avait pas beaucoup de monde, et y'en avait encore moins en cette saison. Et puis on fait pas les choses à moitié quand on s'trouve un p'tit coin d'paradis : On prend soin d'en trouver un pas trop facilement accessible à tous les péquins lambdas ! Objectivement, c'était pas difficile de trouver ce lieu. Après tout, c'était au bord de l'eau, et en la suivant on finissait par tomber dessus, question de logique ; En revanche en passant par la terre – ce que tout le monde faisait - fallait avoir l'envie - et surtout l'idée - de s'enfoncer dans cette partie de la Lagune, de la fouiller jusqu'au bout. De chercher quelque chose quoi : Il y avait de nombreux mois en arrière, Tranlthanas s'était cherché un coin peinard : Il l'avait trouvé. Et jusqu'ici, aucun problème à signaler. Nickel. Sauf qu'étrangement c'est quand on est le plus convaincu d'être ultra seul que quelqu'un vous tombe sur le râble par pur hasard... C'est ça ouais, par hasard. |
| | | Invité | |
| Dim 26 Avr 2009 - 20:14 | |
| Maintenant elle avait un nom, elle avait un lieu, elle savait ou chercher. L'idée que l'enfant lui est mentit était toujours présente mais quel intérêt cette petite femme aurait elle eut à le faire? Aucun c'est pour ça qu'elle y allait s'en réfléchir d'avantage. Beaucoup pensaient que les guerriers et guerrières étaient des forces de la nature sans cervelle ne pensant cas taper sur ce qui se présentait à eux. Erreur, elle avait eut une éducation, savait lire et écrire, elle savait penser, envisager des stratégies et concevoir qu'on puisse lui tende un piège. Bien sur elle avait tendance à aimer taper dans le tas, mais elle faisait la part des choses, bien que certaines fois celle ci se faisait difficilement. Elle n'aurait pas eut cette once d'intelligence elle aurait tué bon nombre de jolies rouquines qui correspondait à la description que sa lignée faisait de la démone.
Pour aller à la Lagune il fallait passer par la forêt Darke de ce qu'elle savait il fallait s'enfoncer profondément dans cette foutu forêt à la mords moi l'noeud pour enfin tomber sur cette endroit. Quel plaie, elle n'avait pas le temps de jouer la petite fille perdu. Elle avait un excellent sens de l'orientation quand elle était dans la nature que l'espace l'entourait - on ne pouvait pas en dire autant quand elle était en ville - elle aimait les choses instinctives et non maîtrisées par l'homme. De plus la Lagune était un endroit d'eau elle pouvait toujours se guider avec son pouvoir l'endroit le plus humide devait être le bon. Elle avait pénétré depuis un moment les frontières de la sombre forêt elle avait croisé divers créatures qui pour la plus part avait pris la fuite en la voyant. Il y avait eut des oiseaux bleus, des drôles de poulets, une sorte de hérisson lui était tombé sur l'épaule mais sous la surprise la pauvre bête s'était vue dégagée et une fois au sol avait apprit à voler avec un bon coup de pied dans le dèrche. Elle avait tué plusieurs genre de gros moutons qui l'avaient chargés quelle idée aussi de venir se frotter à de l'acier. La forêt n'était pas une balade de santé mais faire de l'exercice était toujours le bienvenu. Alors que l'air commençait à devenir plus humide elle su que se qu'elle cherchait n'était plus très loin ainsi que celui qui était la raison de ça venue dans ses lieux. Bien sur fallait il encore qu'il soit là. Ce n'était pas une certitude mais la petite semblait le connaître assez bien et puis de toute manière elle n'avait aucune autre piste pour le moment.
La lumière se fit plus vive signe qu'elle allait quitter le couvert des bois, en temps normal elle aurait dit qu'elle arrivait vers une clairière, mais là en l'occurrence il s'agissait de la Lagune, saint Grâal. Bon une chose de faite maintenant il fallait encore savoir ou était le sud le nord l'est et l'ouest. Descendant des Monts elle était face à la forêt puisqu'elle avait marché presque tout droit elle devait être à l'est d'Elament. Encore fallait il savoir ou était Tranlthanas; à l'Est oui d'accord mais l'Est c'est large. Alors qu'elle réfléchissait elle continuait toujours à cogiter sur le faite qu'elle avait très peu de chance de tomber sur lui et que sa recherche avait un pourcentage bien plus important d'échouer, que le destin vous prouve le contraire. Une forme au loin, était ce lui? Très peu probable surtout un Igni au bord de l'eau. Le peu qu'elle en avait rencontré à Elament n'aimait pas plus que ça l'eau. Ce n'était pourtant pas des trolls, que risquaient ils avec un peu d'eau? Peut-être ne savaient ils pas nager tout simplement? Aller savoir. Elle marchait dans sa direction, ses yeux fixés sur cette forme qui se rapprochait de plus en plus. Il était encore à plusieurs mètres mais sa suffisait.
Sa démarche était naturelle, elle ne cherchait pas à se dissimuler pas plus qu'elle ne semblait agressive, pourtant le son de ses bottes de cuir sur l'herbe était étouffé. Plus elle approchait plus un sourire se dessinait sur son visage, c'était lui, il était là! Elle remercia mentalement la gamine pour les infos. Enfin devant son rocher elle sauta dessus en lui lançant sur le visage l'étoffe rouge vif qui tomba doucement sur ses yeux.
"Tranlthanas, tu as oubliéééééé"
Alors qu'elle venait de poser ses pieds sur le rocher elle glissa et se retrouva sur le pauvre sauvageon qui se reposait tranquillement. Les mains de part et d'autre du visage de l'homme, ses genoux avaient imités ses membres antérieur. Elle avait reçu le plus gros des éclaboussements, c'était donc une entrée des plus ... étrange et une Vykirinos ruisselantes de gouttelettes d'eau qui se présentait à lui.
"-ça" |
| | | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Mer 29 Avr 2009 - 17:01 | |
| Non mais on vous l'avait dit que ça durerait pas, c'est toujours la même histoire ! Il aurait dû mettre les bouts quelques minutes avant, comme ça personne serait tombé sur lui. Ca, c'était fait, brisé, foutu : Pas de sieste pour tout d'suite. Objectivement, dans le principe, c'était vraiment chiant d'être dérangé comme ça, question d'éthique personnelle quoi. Du coup, si la personne était un-e parfait-e péquin-e lambda, ça maravait sévère et réflexe, sur-le-champ, parce qu'on s'incruste pas comme ça dans la tranquillité léthargique d'un Sauvageon. Surtout pas quand celui-ci chauffe au quart de tour et est capable de vous planter la main sur la table avec un poignard parce que vous lui avez renversé du jus de viande sur le bras. C'était lui qui avait décidé et imposé. Comment ça, "c'est marqué nulle part" ? Pas besoin, ça vous apprendra à vous faire discret et à pas venir secouer. Parce que retourner s'allonger et pioncer avec un cadavre rôti aux trois-quarts ou un tas de cendre à côté de lui, ça l'ennuyait pas. Les cadavres et les tas de cendres ça fait pas d'émeutes, ça bouge pas et ça la ferme bien comme il faut. Et en plus ça rendait service à la Nature et aux autres bipèdes pensants. Tâche dont Tranlthanas s'acquittait avec joie.
Mais là… Là… Là non. Là l'objectivement chiant n'était pas suffisant, c'était le subjectif qui gagnait. Tout d'abord, la voix, en l'appelant par son prénom, l'avait irrité d'avance. Et puis, second point important, il ne l'avait pas reconnue ; Comment aurait-il pu ? Il avait de très bonnes oreilles, pas une bonne mémoire. Et quelqu'un d'inconnu qui prononçait son prénom comme ça, c'était pas bon. Donc pour lui, c'était péquine lambda qui venait prendre rendez-vous pour le dépôt de bilan. Ca allait cramer grave d'abord, on essayerait de comprendre de quoi elle parlait ensuite : L'elfe, gardant une apparence immobile et calme, se prépara à lui balancer un bon sort de déflagration bien senti… Quand un truc lui tomba sur les yeux. C'était quoi encore cette invention ? Il avait pas envie de jouer à colin-maillard. Lorsqu'il rouvrit les yeux, ce qui l'étonna le plus fut de voir rouge. Rouge, rouge… Ca m'dit quequ'chose ce machin rouge. Il n'eut même pas le temps de l'écarter de sa vue pour vérifier ce que c'était qu'un truc… Avec des jambes visiblement… Venait de lui tomber dessus. Eh ben c'était pas léger, quand même, surtout quand on s'y attendait pas. Il y eut des éclaboussures, qu'il évita en partie grâce au tissu qu'il avait sur la tronche. Un dernier mot lui fit alors comprendre le comment du pourquoi de la situation, bien que la voix ne lui revînt pas plus qu'au début, et il renonça à tout faire sauter dans une gerbe de flammes ; A la place, il retira le tissu rouge de sur sa tronche avec un sourire ravi. Tadaaa ! Ni vu ni connu.
"Ah tiens, toi !", dit-il, content mais sans plus d'effusion.
Il examina alors le machin qu'elle lui avait balancé à la gueule et se souvint que ça lui appartenait. Ouaip. Il parut surpris qu'on le lui ait d'ailleurs ramené. Non, c'était ni un cadeau ni un souvenir, c'était pour les blessures parce qu'il avait rien eu d'autre sous la main. Il s'était attendu à ce que ça finisse recyclé pour un quelconque autre usage, ou aux oubliettes dans un coin. Mais pour sûr qu'il allait pas cracher sur un bien qu'on lui ramenait, c'est que c'était pratique ces trucs-là. La preuve. Il la remercia simplement. Bon, sinon, que fait-on, des gaufres ?… En fait c'est juste qu'à part la renverser dans l'eau pour l'embrasser et plus encore, Tranlthanas avait pas d'idée précise. Il manquait toujours cruellement d'imagination quand une femme dont il avait envie lui tombait dessus de façon pour le moins inattendue et sous un angle particulièrement attractif. Pas de raison pour que la contre-plongée lui aille moins bien que la dernière fois. Et la raison de sa venue, et pourquoi et comment, et tout l'tremblement ? Sauvageon ne se pose pas ces questions. Il est juste surpris de la voir, il s'était fait très rapidement à l'idée qu'il ne la reverrait jamais, ou en tout cas pas directement dans cette position. Mais il était content, ça lui suffisait bien.
Il retira ses jambes du rocher afin d'être plus à l'aise. Ca allait ptêt rappeler quelque chose à la dame, mais ce qu'il allait faire, l'elfe le faisait surtout parce que la situation s'y prêtait encore une fois : Il ne renversa donc pas la femme, mais l'embrasser, il n'y manqua pas, se redressant soudainement – allez les abdos – pour l'amener vers lui avec sa ceinture rouge comme il l'avait fait avec les menottes de glace, afin d'atteindre ses lèvres encore une fois et de mieux se meurtrir le menton sur les pics qui tenaient lieu de gardes. La simple sensation de brûlure qui le tirailla alors à cet endroit, où les blessures étaient encore présentes, suffit à lui tirer un frisson d'envie.
La pression du tissu rouge se relâcha bien vite : Il glissa et tomba sur le ventre de Sauvageon, qui se laissa lentement retomber en arrière, allant s'appuyer sur ses coudes sans quitter des yeux le regard glacé de cette femme, qui, pour lui, restait toujours une exquise inconnue. Inconnue dont il avait presque oublié que, pour un baiser, elle avait voulu lui péter les dents. Normal après tout si ça lui avait pas plu, n'empêche qu'elle lui en avait quand même rendu un bien, de "baiser" : Il en avait encore un peu agréablement mal à la lèvre inférieure, à ce propos. Et puis il avait bien d'autres traces du combat, mais ça, c'étaient les souvenirs habituels de conséquence. L'idée de retourner en marave pour un nouveau baiser lui parut d'abord probable, puis un peu moins probable que ça en avait l'air, mais toujours aussi peu dérangeant ou angoissant à ses yeux. Ca avait été plus un jeu qu'une vengeance réelle, en tout cas il l'avait pris comme tel car il prenait bien les choses comme il les sentait et comme il le voulait ! Et ça avait été drôlement pas mal. Si ça repartait pour un tour, il ne dirait pas non, bien que, une fois levé de sieste, il avait rarement envie de combattre. Ensuqué, la grosse flemme. Elle était revenue le voir, c'était peut-être bien pour quelque chose à part la ceinture, non ? Parce que sinon elle aurait pu la lui jeter à la gueule et partir, ou même ne pas la rendre du tout... Il ne s'imaginait rien, car ça aussi il avait la flemme. Qui vivra verra ! Tout ce qu'il savait c'est que maintenant qu'elle était là, il comptait bien en profiter, coup de poing vengeur ou pas. Elle lui plaisait énormément, ce n'était ni de sa faute, ni de la sienne. En revanche, la provoquer, c'était bien de "sa faute" à lui. Il fallait bien insister encore. Dans le doute, ne t'abstiens surtout pas.
"J'ai très envie de toi", dit-il avec un naturel déconcertant, de son profond accent étranger. Puis, après une pause : "Qu'est-ce tu voulais ?"
On passe du coq à l'âne si on veut, d'abord. De toute façon il avait des trucs à dire et ne faisait pas de ronds de jambes pour ça. Donc, forcément, y avait pas de transition ; En même temps entre eux deux, peu probable qu'il y en ait sérieusement besoin. Il replia ses jambes. Ses hanches, elles, restaient emprisonnées, clouées au sol, et c'était loin de le gêner. Et toujours les bras de la dame de part et d'autre de ses épaules, les mains dans l'eau, comme pour l'empêcher de se relever. Bah, de toute façon il avait la flemme. |
| | | Invité | |
| Dim 17 Mai 2009 - 22:58 | |
| Il retira d'un geste fluide le tissu de ses yeux et afficha un sourire ravie accompagnée d'une constatation contant mais sans plus. Oui c'était elle, ni plus ni moins, de toute façon elle n'attendait pas une effusion de joie à son arrivée loin de là, après tout elle l'avait bien plus que frapper pour un baiser. Baiser qu'elle lui avait rendu avec plus de violence. A vrai dire elle ne savait pas trop comment agir maintenant qu'elle l'avait trouver. Maintenant qu'elle était au dessus de lui comme ça. Son regard de glace avait été capturé par ses deux iris ambrées à l'instant même ou il avait retirer l'étoffe de ses yeux. Pourquoi? Elle n'en savait rien, comment pouvait il autant la fasciner alors qu'il n'était qu'un mâle? C'était peut-être normal ou pas... elle s'en fichait éperdument. Ses instincts se réveillait et doucement sa raison perdait pied sans cet océan d'incertitude qui la plongeait d'une cette perplexité qui la rendait immobile et indécise sur ce qu'elle devait faire.
C'est d'ailleurs en partie pour cette raison qu'elle n'avait pas bouger quand il l'avait attraper avec l'espèce de foulard carmin. Ainsi il l'attira à lui, l'obligeant à plier l'échine pour suivre le mouvement. Ce geste lui rappela la nuit de leur duel. Celui ou elle l'avait enchaîner avec des menottes de glace. En y repensant une vague de chaleur traversa tout son corps. C'était agréable, tout comme de sentir les lèvres du sauvageon sur les siennes. Elle savait qu'il se blessait en l'embrassant, il le savait également et pourtant il le faisait. Il n'avait peur de rien ni des conséquences de ses actes ni même de la douleur. Cette pensée la réconforta dans son choix, celui de le faire devenir le père de son enfant. Il avait toute les chances de devenir fort et robuste. Après tout elle était en ce moment comme un animal, une femelle cherchant le patrimoine génétique le plus éloignés du sien pour assurer la meilleure descendance qu'elle puisse avoir. Alors lors ce se baiser elle ne se défila pas broncha pas. Quand il eut terminer et qu'il se laissa retombé doucement, prenant appui sur ses coude elle se permit à cette instant de réagir. Sa main fouetta l'air et gifla la joue du bel étranger. Ce geste était plus pour la forme que pour montré un refus, d'ailleurs dans ses yeux il n'y avait pas une once de haine, de dégoût ou quoi que ce soit dans le genre qui aurait put la mettre hors d'elle. Sa position a elle n'avait pas changé, toujours à quatre pattes au dessus de lui, ses cheveux ébouriffés par le vent et mal peignés encadrant son visage dans une sorte de rideau noir. - Citation :
- "J'ai très envie de toi"
Voilà ce qu'il lui avait dit sur un ton nonchalant, il aurait pus lui parler de la pluie et du beau temps ou encore même de sa dernière chasse que ça aurait été pareil. Elle ne s'en offensa pas le moins du monde et prit ses mots comme t-elle. Elle esquissa même un léger sourire pour lui répondre."-C'est un bon début..." - Citation :
- "Qu'est-ce tu voulais ?"
Enfin ils y étaient. La question fatidique. Certes elle n'était pas venu ici et ne l'avait pas chercher durant plusieurs jour uniquement pour lui rendre le tissu, cependant ça restait toujours une histoire de ceinture. Sa raison était partit loin, vers l'infini et au delà, ses instincts avaient prit le pas. Doucement elle se penchait vers lui. Effleura sa bouche de ses lèvres pour venir lui chuchoter à l'oreille - comme une douce promesse d'une maîtresse possessive et sauvage - les quelques mots qui résumait tout."Toi!" Elle lui mordilla le lobe de oreille avant de l'embrasser avec avidité. La suite, elle s'en tamponnait comme de sa première dent de lait. Peur de ce qui pouvait arriver? Nullement c'était l'instinct qui parlait et chez les amazones cet acte était tenu secret. Rien n'était divulgué, alors avoir peur d'une chose inconnu était totalement impensable pour elle. Pour le moment son esprit embrumé de pensait juste qu'à ce sauvageon, à ses lèvres, de sa peau et de cette douce chaleur qu'il éveillait en elle. |
| | | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Mer 27 Mai 2009 - 18:03 | |
| C'était un bon début ? Bah un peu étant donné que sans ça, il l'aurait jetée de côté et se serait barré en grommelant. Donc oui, déjà c'était une bonne base en soi, songea distraitement Tranlthanas en remettant lentement sa tête droite, face à la dame. Elle était dans cette position deux secondes plus tôt, mais il venait tout juste d'essuyer une bonne gifle "bien méritée" avec toute la désinvolture qui se devait : Avec la même désinvolture que celle avec laquelle on lui avait distribué la correction, de fait. Il fit craquer sa nuque comme pour se remettre d'un violent choc, puis, amusé, il leva les yeux au ciel : C'était fou comme on s'y faisait vite, à ce genre de petites attentions. Tordues mais délectables... En tout cas autant que l'unique mot qu'elle lui adressa ensuite après un petit silence, mot qui tint lieu de réponse à sa question. Réponse jugée suffisante et qui tira un rire charmé à l'elfe.
Le mordillement à l'oreille le grisa tant qu'il se mit à ronronner par pur réflexe tandis qu'un grand frisson le parcourait, lui hérissant le poil dans le sens premier degré du terme. Puis le ronronnement s'étouffa, il sentit la brûlure mordante le reprendre au menton ; Bon, eh ben plus qu'à se faire mettre des piques lui aussi, il aurait déjà les trous de faits... Sa lèvre s'écorcha aussi au passage, ça allait saigner sévère à force de contacts aussi insistants mais ça ne le dérangeait pas vraiment. Les baisers lui rappelaient trop de sensations agréables pour qu'il les évite à cause de ces trois gardiens zélés mais inutiles ; Au contraire, ça ajoutait même un truc en plus. Une douleur bien connue, celle des brûlures qui achevaient de l'enflammer en cet instant et qui, loin de lui inspirer l'envie de meurtre, attisait son désir. Faudrait juste s'accommoder du goût du sang, mais ce n'était pas bien compliqué. Tranlthanas se dit brièvement qu'il aurait pu répondre un truc, ouaip, il aurait pu, après tout il était dans la capacité physique et mentale de le faire. Sauf que c'était vachement long et ennuyeux de chercher comment tourner une phrase. Surtout quand on pouvait s'en passer allègrement, lui le premier. Et surtout quand on vous en empêchait avec beaucoup d'amabilité. Elle commença à se reculer ; Lui, sourire en coin aguicheur accroché au visage, la dévora toute entière de ses yeux brûlants l'espace de quelques secondes avant de la rattraper, saisissant son visage entre ses mains pour lui rendre son baiser avec plus de violence encore.
Il se redressa d'un coup, se retrouvant assis dans quelques centimètres d'eau à peine, la dame à cheval sur lui. Il ne chercha pas à l'entraîner dans un autre endroit, c'est sur place-même, entre l'eau et la berge, qu'il continua à la couvrir de baisers, quittant ses lèvres pour aller voir ailleurs, goûter d'autres endroits tandis que ses mains retiraient un à un les obstacles vestimentaires présents. Quelle idée de rester là quand on sert plus à rien, aussi… Lui-même ne garderait pas longtemps l'unique vêtement qu'il portait, mais il ne mâchait le travail à personne, pas même et surtout pas à elle. Il se contenta de lui saisir une main pour la porter à la corde qui lui tenait lieu de ceinture, l'invitant clairement à tirer sur le nœud. Sauvageon était brusque dans ses gestes car après tout chez les siens les ébats étaient toujours comme un genre de duel, aussi amusant que les autres et duquel on ressortait aussi avec des…. Séquelles. La guerrière pourrait donc s'accommoder aisément de ce jeu de lutte serrée, tout pareil que celui de l'autre nuit, avec ses propres feintes, approches et esquives, où l'on prenait et perdait le dessus avec la même facilité. Du contact musclé, fougueux, disons, histoire de faire plus sensuel ; Fougueux mais pas dominateur à tout prix et encore moins humiliant. Ces notions-là étaient bannies de ce type de combat pour lui. On réservait l'acharnement de la domination à ses ennemis.
Comme en combat normal, l'une des principales qualités de Tranlthanas restait l'imagination, aussi trouva-t-il à inventer nombre de jeux pour surprendre sa nouvelle amante. Si elle pouvait bien faire tout ce qui lui plaisait, il ne lui laissait en revanche pas un moment de répit, la dévorant avec ardeur comme le feraient les flammes, jusqu'à marquer sa peau de ses morsures tant elle lui faisait envie. Il aurait désespéré de voir un jour une humanoïde comme elle ; Toutefois au moment de relâcher son étreinte il ne s'endormirait pas, pas avec une telle femme à son côté. Il ne lui laisserait pas la satisfaction de filer trop facilement, ou de le voir se présenter trop béatement à la moindre potentielle lame traîtresse ! Il leva une main pour toucher les cheveux noirs, jouant avec les tresses compactes car glisser ses doigts serait mission impossible dans cette crinière qui, bien que magnifiquement épaisse, était terriblement emmêlée. Il esquissa un nouveau sourire en coin tout en cherchant de son regard les deux remparts de glace qui tenaient lieu de mirettes à la dame. Il aurait encore pu parler, ouaip. Mais non. En revanche son regard s'attarda quelques seconde sur l'eau et il eut une idée : Il se débrouilla alors pour changer de position si celle-ci ne lui permettait pas de se lever directement, jouant de contorsion pour se remettre debout en portant la guerrière contre lui. Puis il s'avança dans l'eau froide, les y immergeant jusqu'au ventre : Il relâcha lentement la jeune femme pour qu'elle reprenne pieds, silencieux. Son silence n'attendait rien de particulier, lui se contentait de prolonger un peu la rencontre. Quelques secondes de gagnées en sa compagnie lui étaient très importantes, autant essayer d'en grapiller un max. |
| | | Invité | |
| Sam 6 Juin 2009 - 21:08 | |
| Doux ronronnement à ses oreilles, il aimait ça? Alors elle ne si prenait pas si mal finalement? Mais pas le temps de réfléchir qu'elle était en train de le faire taire en imposant ses lèvres sur les siennes. Le goût du sang, il avait du s'entailler avec ses ornements, barrière sans effet contre lui. Ce goût cuivré n'était que mieux. Ca lui rappelait les combats plus normaux, plus protocolaires, ceux dont elle avait l'habitude et était passer maître. D'une certaine manière cette sensation la rassurait même si elle ne voyait pas ce qui pouvait la mettre mal à l'aise maintenant. C'était même plutôt agréable ce genre d'échange. Cette manière d'être avec un homme. Jusqu'à maintenant les relations qu'elle avait eu avec eux était resté très succincte ou alors très violente jusqu'à ce qu'ils tombent.
Elle se recula quelque peu pour reprendre son souffle, elle manquait de pratique et habitude. Il fallait un début à tout et c'est aujourd'hui qu'elle prenait son premier cour de langue, bien qu'elle ne l'ai jamais entendu parler un mot de son langage maternel. Ce sourire en coin la laissa tout feu tout flamme atomisant littéralement ce qui lui restait de conscience. Ses yeux ardents qui la regardait la laissait comme nue et sans défense. A cet instant ce n'était plus qu'une âme sauvage et rebelle, un animal qui ne réagissait plus cas ses bas instinct. Visiblement il savait y faire et elle se laissa guider. Il saisis son visage entre ses mains et lui rendit un baiser encore plus fougueux, plus violent et bien plus ardent. D'un coup d'un seul il se retrouva assit, elle ne put que suivre le mouvement et finalement s'assit sur ses talons pour ne pas écraser les jambes du géniteur présumé. Il descendit ses lèvres sur le corps de la guerrière celle ci ne broncha pas, rejetant même légèrement la tête en arrière sous ses attentions très.....attentionnées. Cependant elle serra contre elle ses bras quand il essaya de retirer ses vêtements, c'était dur de faire confiance à des êtres que dont on ne parlait jamais hormis comme des sacs à semence pour faire les nouvelles génération d'Amazone, cela dit, la réaction de Tranlthanas la rassura, le faite qu'il hésite un instant et qu'il réessaye la détendit quelque peut. Mais jamais un homme au grand jamais n'avait vu son corps nu. Elle n'avait pas de complexe elle avait apprit à faire avec ce corps marquer par les combats. Elle avait conscience qu'elle était bien moins belle que certaine femme de la cité qui elles avaient une peau lisse et sans aucunes cicatrices, mais elle c'était faite une raison. Sur son épaules la marque des crocs que sauvageon avait laisser lors de leur combat. Sur les cuisses de nombreuses entailles d'épées ou de griffures de même que sur les flancs ou le dos. Elle n'en avait pas non plus énormément c'était déjà un peu trop à son goût. Pour l'aider, il lui prit la main et l'incita à faire de même. Le mettre à nu en tirant sur la cordelette qui faisait office de ceinture et retirer le bout d'étoffe noir qui lui servait de pantalon. Ce qu'elle fit rapidement d'ailleurs c'est fou ce que les bas instincts apprennent vite.
Il était brusque mais pas brutal. Il s'avait ce qu'il faisait et à chaque fois que Vyk plongeait ses yeux de "mère" gelé dans ceux embrassés de Tranlthanas elle se sentait en confiance. Pourtant elle écarquilla de grand yeux lorsqu'elle sentit un corps étranger au creux de sa matrice. C'était une drôle de sensation ça chauffait un peu mais ce n'était pas désagréable du tout même au contraire. Il lui fallut un petit temps d'adaptation avant que tout son être de suive le mouvement. Le mimétisme faisait le reste, elle imitait à peu près les même geste que sauvageon, bien qu'elle ne comprenait pas toujours pourquoi il lui tenait la jambe ou les bras de tel ou tel manière. Elle ne voulait pas faire d'acrobatie, juste avoir un enfant, enfin elle restait docile pour se premier round essayant d'apprendre ce que sauvageon lui enseignait en cet instant. Pour la surprendre il la surprenait mais il en fallait peut pour la demoiselle. On pouvait clairement voir que c'était une pucelle.... jusque là. Parfois elle usait de son pouvoir pour agir sur l'eau histoire d'avoir plus d'appuis dans les attitudes qu'il lui faisait prendre. Elle était pourtant endurante mais elle fondait comme glace au soleil entre ses mains experte. En revanche si il mordait elle gardait son répondant par crocs et griffes. Ce n'était pas un corps à corps de tout repos et chacun en sortirait marquer comme la première fois lors de leur affrontement. S'endormir ? Qu'elle drôle d'idée elle n'y avait même pas pensée ne serais ce qu'une seconde, oui elle était épuiser et avant besoin de récupérer un peu mais elle savait qu'elle était plus endurante que ça ou tout du moins elle l'espérait. Prendre la poudre d'escampette c'était une solution mais c'était aussi un risque de partir sans être féconder. Plus elle passerait de temps avec lui plus elle avait de chance de voir son ventre s'arrondir. Il joua avec ses tresses alors qu'elle reprenait son souffle essayant de comprendre ce qu'il venait de ce passer, c'était une attention agréable qu'il avait pour elle, même si il était claire qu'il ne pourrait jamais passer sa mains dans ses tignasse émaillé.... peut-être qu'un peigne en acier... et encore. Ce sourire et ses yeux... jamais encore elle n'avait trouvé d'armes plus déroutantes que celles ci. Non pas que son coeur s'affolait en le voyant mais il avait une attraction terrible sur elle. Et pour la deuxième fois à moins que ce ne soit troisième , mais ça on s'en fou un peu, il put contempler le sourire de la guerrier. C'était également la première fois qu'on la portait ainsi elle se s'en plaignit pas et entoura les épaules musculeuses de sauvageon avec ses bras. Une fois leur corps immergé jusqu'au ventre il la relâcha délicatement et silencieusement. Que faire, elle ne voulait pas partir tout de suite. Doucement hésitante elle passa ses bras autour de la taille du vagabond et se colla lentement à lui pour essayer de récupérer un peu de sa chaleur et de son odeur comme aurait pu le faire un chat ou tout autre animal aimait le chaud. Elle voulait la belle maintenant qu'elle avait apprit les règles du jeu elle allait pouvoir tester correctement la bête. |
| | | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Mar 9 Juin 2009 - 20:37 | |
| La guerrière venait de l'entourer de ses bras et de s'approcher encore de lui. Difficile de s'en plaindre quand on tient plus que tout à faire durer le plaisir, et manifestement elle était d'accord pour. L'elfe s'en satisfit carrément et il referma donc plus fort ses bras sur elle, l'enfermant à nouveau dans la gangue musculaire. Moment de tranquillité. Penché sur elle, la tête dans son cou, il ferma les yeux quelques secondes… Avant de les rouvrir aussi sec : Ouais, il avait bien vu, il lui avait laissé une marque de morsure. Nan, pas celle de la dernière fois avec les crocs de panthère, une de tout à l'heure avec ses quenottes d'elfe. Toute une différence de taille et de profondeur, fort heureusement pour la dame. Il n'avait pas planté à vouloir lui déchiqueter la peau - même si des fois sous le coup du plaisir il en avait bien été tenté – mais il y avait tout de même une trace, qui ne resterait pas très longtemps, pour sûr. Mais, comme pour se faire pardonner - bien que l'idée ne l'effleura pas une seconde - Tranlthanas se mit à lécher très succinctement la blessure, du bout de la langue, à la manière d'un chat faisant la toilette d'un de ses congénères. Rien de plus naturel à son sens comme réaction après le corps à corps qu'ils venaient de livrer, et il en avait bien d'autres de ce style. Il faisait la même chose avec Tyrol ou Solmyr. Il avait compris que ça faisait partie des instincts et attitudes qu'il avait adoptés à force de se transformer en félin ; Comme quoi, on s'installe très vite dans les habitudes. La seule différence, mais pas des moindres, était que ce geste se teintait de bien plus de sensualité qu'à l'ordinaire avec la guerrière, même si à la base ce genre d'action était déjà très sensuelle dans le sens ou elle faisait appel à des sensations physiques dont la plus grande majorité des gens faisait semblant de réprouver les effets en temps normal. Hé, c'était pas pour rien qu'on sortait de chez les primitifs, hein : Son peuple avait toujours été tourné vers le contact charnel et les sens, vers l'instinct animal. Et ce côté était d'autant plus exacerbé chez lui qu'il avait pouvait réellement se transformer en animal. De feu, certes, mais quand on se retrouvait dans un corps qui n'était plus celui qu'on avait l'habitude d'avoir, on devait apprendre à voir, à vivre le monde sous cette nouvelle forme. Puis les deux formes déteignaient l'une sur l'autre, et ça donnait parfois des mélanges un peu bancals. Comme là. Au final, ce piètre soin prodigué, sa logique de bipède pensant lui demanda pourquoi il venait de le faire puisque ça servait très concrètement à rien, en fait ; Puis il vint comme évidence que peu importait, que ça lui plaisait de le faire et que va donc mourir, la logique. Il continua donc, se baissant lentement pour atteindre une à une les quelques semblants de morsures qu'il avait laissé sur le corps de cette dame déjà bien assez marquée. Chose que Sauvageon appréciait réellement puisqu'une femme ainsi blessée prouvait sa valeur et sa combativité. Et une combattante… Ca se dégustait délicieusement entre deux bonnes raclées. La chair trop tendre lui était terriblement déplaisante en comparaison, tellement molle, alanguie, sans intérêt… souvent doublée en sus d'un caractère ennuyeux, voire carrément pénible.
Elle et lui ne s'étaient pas dit un seul mot depuis le dernier qu'elle avait prononcé, il y avait... Euh… Un bon bout de temps en tout cas. Ils devaient avoir en point commun le fait d'aller à l'essentiel et d'éviter les ronds de jambes - autres que physiques bien sûr, pour le coup. De fait, comme parler aurait usé de l'énergie dont il avait encore besoin, Tranlthanas resta ostensiblement silencieux ; Il fallait dire que ses lèvres, comme ses mains, étaient assez occupées comme ça, déjà reparties à l'aventure. Fatigué, il l'était, oui. Mais il avait encore envie et le désir était le plus fort, tenu en éveil par le simple fait de l'avoir gardée contre lui et de goûter encore à sa peau. Oui, ils étaient tout de même plus endurants. Alors du tonus, que diable ! Elle n'avait pas filé et lui avait même souri, il avait encore sa chance. Fallait être joueur ; Seul petit souci léger, l'eau froide que le bas-ventre appréciait rarement. Pas pratique, même s'il était vrai que c'était agréable de se délasser dans l'eau. L'elfe rinça d'une main la sueur qui collait encore quelques mèches de cheveux à sa peau, puis partit une nouvelle fois dans un délire de caresses et d'étreintes brûlantes, très décidé à remettre le couvert ! Il savait ce qu'il voulait et comptait bien à ce qu'elle le suive dans ce très tentant projet. Sans attendre il la provoqua par le biais de nouveaux jeux tandis que lentement, tout autour d'eux, l'eau commençait à chauffer. Du froid hivernal elle passa à la chaleur estivale, le tout en quelques secondes. Hop, un problème de réglé, héhéhé. Désormais il était venu le temps, pas vraiment des rires et des chants – quoique, des rires il y en aurait de la part de Sauvageon – mais de la seconde mi-temps. De la belle, du retour de la revanche. Sa revanche à elle. Les réactions de la guerrière ne se firent d'ailleurs pas attendre : Rapidement il fut clair dans ses gestes qu'elle ne voyait pas d'inconvénient à repartir à l'attaque. Audacieuse, elle fut prompte à prendre les choses en mains. Bien évidemment, Sauvageon ne lui facilita pas la tâche. La lutte musclée reprit donc, dans l'eau tout d'abord. La magie vint mettre son nez par là pour pimenter un peu le tout, à croire qu'ils allaient s'épuiser inutilement en relances ; En fait, ils ne faisaient que se mettre en train. Puis, mettant fin aux jeux aquatiques, Tranlthanas attira la dame à lui et l'entraîna sur la berge où il se laissa tomber avec elle. Sauvage que seul l'instinct guidait, elle le prit d'assaut, ; Il fit mine de se dérober avant de laisser aller à elle, puis de la repousser avec un sourire. Juste pour la forme. Plus que du répondant, cette fois elle avait l'initiative. Les mains agrippées à ses hanches, il résista encore un peu. Et finalement il laissa retomber son dos et sa tête contre le sol en signe d'abdication, sourire en coin accroché aux lèvres.
Lorsqu'il rouvrit à nouveau les yeux pour les river sur le ciel, l'elfe sut qu'il avait dormi. Damned. Combien de temps, euh… Ca faisait des minutes, combien exactement aucune idée mais il savait qu'il y en avait, en tout cas. Il se redressa lentement, chercha autour de lui… Là-bas, il y avait des affaires éparpillées. Peu, car apparemment pour certains, même en hiver ça sert à rien de se couvrir de trop. Il secoua lentement la théière qui lui servait de tête et par laquelle y avait pas que du thé qui passait, puis ses yeux tombèrent sur la femme à côté de lui. Ils avaient été deux à ronquer ? Tant mieux, il n'aimait pas laisser les inconnues au réveil, ni qu'elles le laissent lui. Elle ne ronflait pas, c'était bien, ça aussi. Tranlthanas s'étira longuement, bâilla même, puis entreprit tout de même de réveiller la dame en frottant sa tête contre la sienne et en lui mordillant l'oreille. Tout ce qu'il y avait de plus habituel. Enfin il se leva, s'étira encore et s'éloigna. Il revint presque aussitôt avec leurs affaires qu'il laissa tomber dans l'herbe, un peu plus au sec qu'au pied du rocher, sauf pour la besace de poissons qu'il remit dans le bouillon en attendant de lever le camp. Il se rhabilla ensuite parce que l'herbe et la terre, à force ça gratte, quand même. Mais il ne mit pas les ceintures tout de suite et se rassit en tailleur, tourné vers la guerrière qu'il observait tranquillement avec un sourire en coin, les bras croisés contre son torse.
"Tu es forte, toi."
Voilà ce qu'il reconnaissait, et ce depuis leur première rencontre, en parfait gentleman. Ou plutôt en parfait adorateur de guerrières indomptables. Bah, on s'en fout... Et puis elle était peut-être - sûrement - déjà au courant. Mais bon, il était juste carrément refait. |
| | | Invité | |
| Lun 6 Juil 2009 - 11:00 | |
| Oui elle ne c'était pas défilé elle voulait son enfant et elle n'allait pas lâcher avant d'être sur et certaine de l'avoir. Alors qu'elle avait emprisonner la taille de sauvageon dans ses bras, il fit de même refermant l'étau de ses bras la collant à son corps agréablement chaud. La tête poser dans le creux de son cou il resta un moment ainsi. C'était assez agréable à dire vrai elle aimait ce genre de contacte, son contacte. Une sensation étranges sur ses plaies toutes fraîches, il la léchait ?! Étrangement ça avait un effet plutôt excitant. Au cœur du peuple des Amazones le contact n'est que sommaire pour la plus part du temps, bien sur il arrivait que certaines femmes se retirent dans leur chambre à deux, mais pour la plus part des cas leur contact se résumait à celle du fouet, de l'acier et des poings. Rien vraiment de tendre, être enlacé était extrêmement rare, la bise de même, seule une franche accolade en signe de salue doublé d'une poignée de main pouvait être accepté. Alors autant dire que sa sensibilité à elle une novice en la matière était des plus exacerbé par les attentions de sauvageon. Cela étant, une délicieuse décharge électrique remonta le long de sa colonne pour émoussé tout son corps d'une douce sensation.
Vykirinos aurait put complexé sur ce corps marquer de cicatrice, mais non après tout elle n'était en rien une lady, son corps était utile pour se battre, chaque marque était le signe d'un combat que ce soit physique ou moral. Dans son dos l'on pouvait encore y voir des traces de fouet de ses entraînements et pas seulement. Sur ses flancs des coups d'épée plus ou moins profonds. sur son avant bras une morsure de vampire. Celle ci n'était franchement belle, elle avait du lui faire lâcher prise et sa peau avait été arracher en quelque sorte. Sur le haut de la cuisse vers l'extérieur la marque d'une lance qui avait du lui traversé la chair de par en par. Par ci par là il y avait aussi quelques cicatrices de flèches mais assez peu en faite. Elle était marquée à vie ça c'était sur, mais pour elle c'était une fierté un moyen comme un autre de prouver sa valeur, n' a ont jamais vu un guerrier sans blessures? Oui? sans doute des lopettes qui fuit le front et la violence des combats.
Si sauvageon avait remarquer qu'elle n'était pas causante, et si il espérait qu'elle le soit plus c'était peine perdu. A voyager seule, on prends des habitudes, lorsque vous vous trouver entourée par des frères ou sœurs d'armes c'est pour leur aboyer les ordres et les mener sur le chemin de l'enfer. Alors franchement elle n'était pas du genre bavarde elle disait ce qu'elle avait à dire et c'était tout. Pour leur les gestes était bien plus explicite que la parole et il ne fallait pas compté sur elle pour rompre le silence tout de suite. Si les mains et les lèvres de Tranlthanas était occupé Vyk ne restait pas immobile et appliquait ce qu'il lui avait apprit juste avant, elle agissait aussi à l'instinct pourquoi réfléchir quand sa parait naturel. L'eau froide elle ne la dérangeait pas du tout mais visiblement ce n'était pas vraiment le cas pour lui, mais un igni capable de se changer en félin de feu eu rapidement eu solution et le liquide qui les entouraient se retrouva a une température estival. Hum c'était pratique ça comme pouvoir. Après tout il lui apparut logique que chacun des dons est ses avantages. Il n'était pas le seul a avoir ce projet en tête et lui suivre était pour elle une évidence. L'attaque, oui c'était le mot. Si pendant le premier round elle était plus défensive, la elle se faisait offensive. Geste explicite et sur elle partait en croisade de ce terrain à conquérir le temps d'une journée... d'une nuit...d'une gestation. Alors que la lutte reprenait, ils firent usage de leur don pour pimenté la reprise du combat. Les échauffements n'étaient là que pour se mettre en jambe avant l'affrontement final. Tout d'abord dans l'eau il l'entraîna rapidement sur le plancher des vaches ou il se laissa tombé au sol avec elle. Cela allait il tourner au combat de bout ? Non l'eau de leur être allait vite se faire évaporer par l'effort qu'ils étaient en train de fournir. La sauvagerie reprit le dessus le mordant lorsqu'il s'approchait trop d'elle. Un éclat mutin dans les yeux elle se laissa submergé par ses instincts primaires. L'équitation elle connaissait et elle lui montrait comme les chevauchés ne lui faisait pas peur. La longueur, la fatigue que pouvait susciter le voyage vers la victoire ne lui faisait pas peur.
Alors que sauvageon s'était réveillé, elle, elle était toujours étendu dans l'herbe sur le côté son bras replié sous sa tête en guise d'oreiller, l'autre posé sur le coude près de son visage. Sa respiration était calme et fluide signe qu'elle ne se sentait pas en danger. Il entreprit de la réveillé, heureusement elle n'était pas du genre a être grincheuse, le contact était franc et doux ce qui lui évita de se levé en sursaut et de prendre son épée -qui d'ailleurs n'était pas à ses côtés- lentement elle battit des paupières et fit le point sur cet homme dont elle ne connaissait pas grand chose hormis son nom, son pouvoir et sa combativité qu'elle appréciait plus que tout autre. Un sourire, elle lui caressa la joue sans pour autant bouger. Alors qu'il se levait et allait chercher les affaires la demoiselle se releva s'appuyant sur son coude et le regarda, un coup d'œil à son environnement et enfin elle même. Sa main se posa sur son ventre alors qu'un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Elle le remercia pour ses vêtement d'un signe de tête et s'habilla évaporant l'humidité grâce à son pouvoir, une petite sphère d'eau se forma devant elle et elle la fit éclaté au dessus du lac sans bruit.
"-Mm t'es pas mal non plus. De tout façon il ne pouvait pas en être autrement pour le père de mon enfant."
Elle enfila ses botte, y accrocha les plaques d'armure qu'elle rajoutait dessus et s'approcha de Tranlthanas tout en raccrocher son épée à ses côtés. Ses yeux de glace dans ceux de feu de son compagnon de "combat" elle poursuivit sur un ton égal, naturel.
"-Je ne te lâcherais pas jusqu'à ce que mon ventre s'arrondisse. Je ne veux pas t'imposer ma présence durant ma grossesse si tu ne la veut pas, mais si c'est un mâle il vivra avec toi. Si c'est une fille j'en ferais une amazone. Un objection?"
C'était très rare qu'elle parle autant, mais au moins elle avait expliqué les choses de manière clair et précise voir même directe comme elle en avait l'habitude. Si il avait une objection à faire c'était comme ça et pas autrement. Elle ne lui laissait pas le choix sur ça. La détermination était une des qualités de la demoiselle et là Tranlthanas en avait un petit aperçu. Elle s'étira et fit craquer ses épaules avant de voir que la journée était pratiquement fini et le soir allait prendre le relais dans quelques heures, resté ici n'était pas un très bonne idée à son sens, bien qu'avec Ziréya elle ne redoutait personne. |
| | | Tranlthanas Courseaube
Nombre de messages : 296 Âge : 512 Race : Elfe Sabrone à l'état sauvage Poste : Emmerdeur (Peluche chauffante à l'occasion) Magie Contrôlée : Feu Feuille de personnagePuissance: (930/1000) | |
| Jeu 9 Juil 2009 - 8:04 | |
| "J'ai envie de plaisir et toi tu as besoin d'enfant. Ca me va."
Il n'avait… Pas d'objection particulière. Ils ne parlaient pas tout à fait le même langage : Elle pensait procréation, il pensait plaisir… Mais bon, c'était vraiment pas incompatible, et si chacun trouvait son compte, ça ne pouvait que aller. L'avantage était que la procréation, ça se faisait rarement à la première fois et on ne pouvait pas être sûr avant quelques bonnes semaines. Parfois, ça mettait une année entière avant de se décider à se faire… Hé hé. Inutile de préciser que l'elfe espérait que le ventre ne s'arrondirait pas trop vite, afin qu'elle ne le "lâche" pas de sitôt. Quant à la probable fille, elle la garderait si ça lui chantait. L'enfante n'était encore ni conçue ni née, Tranlthanas pouvait donc bien la sacrifier pour obtenir quelques instants de plaisir ; C'était pas comme si on lui avait demandé d'échanger Solmyr ! Quant à garder un fils, l'idée était tellement bonne qu'elle lui tira un sourire amusé. Deux enfants, c'était un bon début pour lui qui comptait en avoir bien plus. Il ne risquait pas de cracher sur l'occasion. Bon, fallait être franc, l'aveu de la guerrière le surprenait un peu : Il ne doutait pas du fait qu'elle savait ce qu'elle voulait, mais il se demanda depuis combien de temps l'idée lui marinait dans la tête. D'après le peu qu'il avait bien daigné comprendre, elle avait dû chercher avant de tomber sur lui. Eh ben ! On n'allait pas en plus se plaindre de ça. Comme quoi… Il essaya quelques secondes d'imaginer le genre de bestiole que ça pourrait donner. Physiquement, c'était aléatoirement cocasse, pour le reste, ça serait une fille ou un fils de guerriers, dans les deux cas. Sauvageon ne croyait pas une seconde aux histoires qui disaient qu'on aurait la guerre et l'aptitude du combat dans le sang, mais quelque soit le bord dans lequel il ou elle se trouverait, un entraînement strict serait au rendez-vous. Bref, ça ne serait pas n'importe qui. L'elfe éclata d'un rire franc et essuya le sang qui coulait encore de sa lèvre et sur son menton, sévèrement entaillés. Sourire et clin d'oeil à l'appui, il se contenta de répondre :
"Fais comme t'veux, si tu préfères agoniser tranquille..."
Elle avait déjà parlé déjà de grossesse et de rester avec lui ou pas pendant ce temps… Ouhlà… Il n'en savait rien lui. Les premiers mois de sa grossesse, Quarena s'était cachée, restant chez elle et refusant même de voir Tranlthanas ; Puis un jour elle était réapparue en disant que ça allait mieux mais qu'elle allait avoir besoin de son aide pour les mois à venir. C'était vrai qu'elle avait un sacré ventre à même pas la moitié du processus… Au final c'était logique car Solmyr avait été un beau morceau d'elfette ! Les femmes étaient assez grandes pour demander de l'aide si elles en avaient besoin. Inutile de tenir la main à des adultes. Si la guerrière décidait de ne venir que pour lui annoncer le résultat, il attendrait. Si elle voulait venir par intermittence en cas de besoin, elle pouvait. Si elle tenait à crécher en permanence avec lui, il y avait assez de place dans la grotte. Certes, Solmyr allait râler au début, mais elle serait sans doute contente de savoir que si c'était un petit frère, on pourrait le garder. Elle aurait peut-être plus de mal à comprendre pourquoi spécialement le petit frère… En effet, si un homme ou une femme de son peuple pouvait décider d'élever seul un enfant, ce n'était jamais en fonction du sexe. Un truc d'Amazone, à ce que Tranlthanas avait pu saisir… Il en avait entendu, des histoires sur les Amazones, et il croyait que c'était juste une légende ; Bon, apparemment, il en avait eu une vraie entre les bras. Pas de quoi être plus fier qu'un autre, mais annoncé comme ça aussi directement c'est que ça devait pas être une légende, finalement. Sauvageon détestait l'habitude que les humanoïdes en général avaient de traiter les femmes comme des sous-produits de demeurés ; Il détestait tout autant l'excès inverse. Certes, ce n'était qu'une réaction logique à la stupidité premièrement citée, mais à stupide, stupide et demi… Enfin après tout, elle ne s'était pas montrée spécialement horrible avec lui et ne l'avait pas tué dans son sommeil. C'était déjà quelque chose. Alors il ne se mêlerait pas de ce qu'elle compterait faire de sa fille. Lui en tout cas serait fier de retourner au pays présenter son petit dernier à tout le monde.
"Pas une objection, un service à demander, si t'décides de rester seule : Si le garçon est faible ou mal fait, tue-le."
Ils n'allaient pas s'ennuyer avec ça, autant s'en débarrasser tout de suite. Il n'en verrait pas la couleur et n'aurait pas de nouvelles, comme si une fille était née, et cela reviendrait au même. Un bébé faible ou malformé était tout simplement à jeter, personne n'en voudrait jamais, même pas et surtout pas lui. C'était comme ça dans son peuple. Soit on se chargeait de le tuer le plus tôt possible, soit on l'emmenait donner en pâture aux animaux de la Montagne. Ca apaisait les esprits, qu'ils disaient. Tranlthanas s'en foutait des esprits, mais de toute façon, comme les autres, il ne se serait jamais encombré d'un faiblard. Des problèmes pour respirer ? A jeter. Trop maigre ? A jeter. Un doigt manquant ou une vertèbre pas à la bonne place ? A jeter. Bien sûr, on avait rarement ce genre de spécimens, car à force de sélection, les risques diminuaient. Mais que voulez-vous, ça n'empêchait pas les ratés… Y en avait qui disaient que c'était parce que les parents l'avaient pas vraiment voulu, ou que l'un des deux n'avait pas pris de plaisir au moment de le faire. Dans le fond on n'en savait rien, c'étaient des superstitions comme d'autres histoire "d'expliquer" ces erreurs de la nature. Toutefois, très concerné par le sujet des enfants, l'elfe préférait mettre les chances de son côté : Il se pencha, ôta la main de la guerrière de son ventre et y posa un baiser. Ainsi il avait bonne conscience.
"J'espère qu'il sera pas… Ca ferait gâchis."
Neuf mois de perdus pour tout le monde. Même pour un elfe, c'était long. Et frustrant. Et puis il y avait les autres problèmes qui angoissaient toujours les siens : Les fausses couches, les morts-nés, les grossesses difficiles, les mères qui mourraient avant, pendant ou après … Mais la guerrière devait vivre dans la Cité. Là-bas il y avait des médecins et on faisait attention à ce que tout soit propre, alors il devait y avoir moins de risques que dans son pays. Enfin… Logiquement. Sauvageon se redressa, et, enfin, tendit la main pour récupérer la corde qui lui servait de ceinture. Il la renoua en silence, puis replaça le foulard rouge par-dessus. Il pouvait maintenant se lever sans risquer de perdre son futal et de s'étaler ainsi lourdement deux pas plus loin, dans la terre et la loose la plus totale. Mais avant de se relever pour de bon, il remonta vers le visage de la guerrière avec un petit sourire en coin, retournant mordiller son oreille.
"Quand tu es au troisième plateau", dit-il dans un murmure qui rendait son accent étrangement sensuel, "siffle fort."
Il m'a dit d'aller siffler là-haut sur la colline… Tranlthanas se leva finalement, attrapa la lanière de sa besace qui trempait toujours dans l'eau et, la glissant sur son épaule, partit par là où elle était arrivée, lui adressant un salut militaire en guise d'adieu... Un adieu qui forçait à se revoir.
"Passe quand tu veux !" |
| | | Invité | |
| Jeu 9 Juil 2009 - 11:49 | |
| Encore heureux que ça lui allait, de toute manière il n'avait pas d'autre choix. Elle savait se quelle voulait, et pour ce qui était du plaisir, si c'était cette sensation de bien être qu'il avait fait naître en elle durant leur affrontement alors elle n'était pas contre non plus. Après tout si elle avait bien comprit ça allait de paire. Cette enfant elle le désirait depuis un moment et elle n'allait pas faire marche arrière si près du but. L'instinct ou la raison peut importe lui disait qu'il lui faudrait peut-être du temps avant de voir son ventre s'arrondir, mais elle était prête à tout pour qu'il le devienne. Si il avait montré une objection et aurait voulu garder la fille, elle se serait battu pour la garder. Une Amazone restait une amazone, c'était dans les gènes, dans le sang. Ce flot de chaleur ardente qui les rendaient si détestable aux yeux du monde, mais qui les avaient aussi reconnu en temps que guerrière impitoyable. Depuis plusieurs génération elle tuait du démons, des clans de barbares avide de conquêtes. Non si c'était une fille il était hors de question qu'elle échappe à son destin. Celui d'une farouche combattante, l'art du combat n'est pas quelque chose d'inné mais qui s'apprend avec assiduité et discipline. Pouvoir combattre au côté de sa fille était pour Vykirinos la plus grande fierté - excepté de mourir au combat - qu'elle puisse avoir. Ho oui elle avait chercher avant lui. Longtemps avec exigence sur mesurant aux hommes qu'elle pensait intéressant mais aucun d'eux n'avait réussi à passer le premier tour et la danse c'était vite terminer en déclarant la guerrière vainqueur. Plusieurs avaient essayer de prendre le revanche pour sauvé leur honneur bafoué mais qu'importe Vykirinos ne donne jamais qu'une seule et unique chance de faire ses preuves surtout quand c'était pour elle. Voilas que Tranlthanas riait, ce qui, il faut le dire étonnant quelque peut l'Amazone. Garder un fils ne semblait pas lui déplaire.... parfais.
"Je suis une guerrière, même si je perd la vie je me battrais pour mettre mon enfant au monde... mais comme tu me l'as si bien dis... je fais comme je veux."
A vrai dire Vyk ignorait totalement les inconvénient qu'il pouvait y avoir parfois lors des grossesses donc se cacher ne lui venait pas à l'esprit et avoir peur serait faire resurgir sa peur d'avoir peur tout simplement inadmissible. Donc dans tout les cas ce genre d'idées ne lui étaient pas venues en tête. Avoir des nausées, des sautes d'humeurs et toutes les autres choses dans le même genre lui était totalement inconnu dans ce domaine. Bien sur elle ne cracherait pas sur l'aide de l'elfe, une fois le ventre tout rond pour se pouvoir et bouger avec facilité sa devenait plus difficile, tout du moins c'est ce qu'elle pensait. Tranlthanas, avait raison les femmes n'étaient pas des choses que l'on prend et que l'on jette après usage. Les Amazones à l'origine étaient une poignée de femme qui c'était soulevées contre la tyrannie des hommes pour prendre leurs destin en main. La légende dit qu'elle tue les mâles, mais pas forcement. Toutes ne le faisait pas. Si le père ne voulait pas de l'enfant là elle abrégeait la vie du nourrisson pour éviter qu'il ne vive une vie de misère. Mais le père n'était pas toujours tuer. Si il savait tenir son rang et ne pas se soulever contre la mère et sa fille alors il avait la vie sauve. Dans le cas contraire, si se retrouvait avec une boutonnière de sang.
" Ca va de soit. Que ce soit fille ou garçon chétif, malade ou mal formé le sort et le même la mort."
Le geste que fit ensuite sauvageon laissa Vykirinos sans voix. Cet homme ne ressemblait à aucune des descriptions de son peuple. Il semblait attentionné tout du moins impliquer dans le faite d'avoir un enfant. Doucement elle lui releva le menton de sa main plongeant ses grands yeux de glace dans ceux ambrée de son compagnon.
"Tu n'as absolument rien à craindre. J'ai choisi le meilleur avenir en te choisissant. Etant mon enfant il ne peut en être autrement. J'ai confiance tout simplement."
La détermination et la sincérité pouvait se lire sur le visage de la guerrière. Elle ne doutait pas de ce qu'elle venait de dire. Elle savait que son enfant vivrait. Elle avait fait l'objet d'une sélection à la naissance, le père qu'elle lui avait choisi était fort, résistant et avec ça visiblement en bonne santé. Il ne pouvait en être autrement. Elle vivait partout et nul part à la fois. Préférant la solitude des bois que le brouhaha des villes. Certes avec les petits boulots qu'elle avait réussi à avoir, elle avait gagner assez pour se prendre une piaule mais sans que ce soit vraiment le cas. Il y avait juste une table et une chaise de potable dans cette cage à poule, autant dire qu'elle préférait dormir à la belle étoile pour le même confort.
"Retenue, j'ai bien envie de remercier cette petite femme qui te connais..."
Elle le regarda partir un instant avant de le suivre. De toute manière c'était son intention première, ne pas la laisser en paix et resté à ses côtés tant que l'enfant ne sera pas là, en elle, dans sa matrice, puis par la suite à côté d'elle. D'un pas sur et lent elle lui emboîta le pas avec quelques mètres de distance. Elle avait les crocs et un bon petit lièvre ou autre ne serais pas de refus. Quoi que invité chez des gens il faut venir les mains plaine alors peut-être que si elle arrivait à trouver une petite biche... voilà aussi l'une des raisons pour laquelle elle laissait Tranlthanas partir devant. Après tout elle savait ou le trouver maintenant. |
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