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 La nostalgie du traqueur

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Shin
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Shin
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MessageLa nostalgie du traqueur EmptyMer 3 Sep 2008 - 14:45

Journée de pluie estivale, humide et chaud, étouffant.

Cela faisait bien longtemps que l'elfe noir ne s'était pas promené dans les galeries rocheuses de Súrion. Après tout les trois dernières saisons s'étaient faites propices à la chasse et au besoin primordial d'un ambitieux élementaliste Aqua, entre glace, eau et vapeur. Peut-être était-ce le moment de se poser, de sortir de toute cette foule d'Elament et de ces pilleurs démoniaques, de tout ses gens qui le critiquaient, qui l'admiraient, qu'il le côtoyaient. Toute cette masse lassante qui bouge et dont il était l'une des flèches les plus rapides d'habitude. C'était sans compter les nombreuses blessures morales dont il souffrait en silence.

Entre le blues du drow et l'insatisfaction grandissante de ses traques, il se sentait fatigué de plus en plus, devenant aigri, solitaire, dégoûté. Il y avait tout d'abord ce profond dégoût pour les créatures à durée de vie plus courte et dont les talents le surpassaient ou les progrès se faisaient plus rapides. De quoi donner un coup à l'orgueil du persévérant qu'était l'elfe noir, toujours à s'entraîner, à apprendre, à essayer et à expérimenter. Ces petites choses d'à peine une vingtaine d'année et qui peuvent rivaliser avec lui en un tour de main comme si dix fois plus d'existence qu'eux ne suffisait pas, comme si le fossé d'un siècle de guerre n'était qu'une maigre crevasse qu'ils pouvaient sauter aisément.

Ensuite il y avait tout cette foule d'innombrables hypocrites qui le disait arrogant, égocentrique, vulgaire. Doué d'un minimum d'intelligence et d'un profond pragmatisme, l'elfe noir savait ce qu'il faisait mais ces réflexions qui revenait à ses longues oreilles finissaient par le saouler. Shin avait compris sa place dans la société et le pouvoir qu'il pouvait exercer sur son entourage. Possédant le sens des responsabilités et la fibre paternelle, il avait son rôle à jouer. D'un côté, il devait protéger la citée par ses propres moyens, ainsi que de nombreuses personnes à qui il avait promis une aide. Pour cela il devait constamment être à la hauteur de ses actes et régulièrement augmenter leurs ampleurs et la maîtrise de lui-même et de ses dons. Cette responsabilité nouvelle lui imposait plus lors de ses entraînements dont la précédente raison était un pur nombrilisme.

Ensuite, il s'était proclamé maître temporaire de certaines personnes. Lesquels...ahem...ne l'avait pas remercié. Entre un Raziel dans les choux, une Eryllis...bref passons, une Ruby coincée par ses principes et sa propre puissance, cela était déjà beaucoup. Mais en plus, il lui revenait des échos de ce que pensait Coralline et il lui tardait de la revoir pour lui expliquer qu'il s'était trouvé à une trentaine de mètre au-dessus d'elle durant toute la scène de la forêt Darke, laissant cette jeune pousse travailler dans sa lancée. Ce qu'il lui avait laisser voir, c'était l'ampleur de ce monde. Entre cette bête terriblement passionnante par la puissance charismatique qu'il inspirait et ce démon terriblement...démoniaque, c'était passionnant à quel point ils pouvaient se révéler stimulant pour cette jeune fille et cela aurait été dommage de gâcher tout cette stimulation à cause de quelques larmes versées par la gamine.

Elle devait le détester, mais c'était nécessaire, la chance avait bien tourné mais la gratitude se ferait sûrement mince. Enseignement par la souffrance. Cependant depuis les démonstrations dont elle avait fait preuve dans l'Aréne et dont il s'était fait spectateur discret, il pouvait bien lui révéler la terrible manipulation. C'était cela que l'elfe noir avait le plus à travers de la gorge. Il n'était pas un maître ordinaire et ses leçons tournaient toujours d'une manière tellement dramatique que çà pulvérisait ses disciples à la mesure de leur démesure.

Et en contre-partie, il était l'ombre. Celui qui progresse plus lentement, qui est pourtant plus vieux et qui aide les jeunes pousses à le dépasser. Des fois, l'envie lui prenait de vouloir se venger de cette injustice naturelle, mais les principes fondamentales de la société lui faisait clore le bec sur ses désirs déviants.

Cela devait arriver, la coupe était pleine et évitant de se tenir responsable de ces défoulements sur quiconque, il préférait souffler dans un lieu à peu prés calme et d'habitude inhabité. Dans l'obscurité, il s'allongea sur le bord d'un couloir et inspira profondément en se soulageant les tensions de son corps et les nerfs de son esprit.
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MessageLa nostalgie du traqueur EmptySam 6 Sep 2008 - 4:11

Sa pipe était mouillée, le tabac qu’elle contenait, plus qu’imbibée. Son cache œil encastré dans sa fourrure n’avait pas glissée, fort heureusement, car se trouver l’orbite vide un jour comme celui-ci ne devait pas être plaisant outre mesure. Notre taciturne compagnon pestait tranquillement dans sa langue d’orque, sa voix profonde et grogneuse se voyant étouffer par la pluie du dehors, la journée étant d’un désagréable fou pour quiconque possédait une fourrure quelconque, et mine de rien, la pluie rafraîchissait certes, mais au prix d’avoir un poids supplémentaire, et ça devenait vite lourd, et ça puait également, du poil qui mouille. Plusieurs fois il s’était secoué, bien sûr, sans grand résultat.

Sa démarche de félin, cette habitude à courber les pattes avant chaques pas lui donnait un balancement lourd et assuré, mais par une journée comme celle-ci, sous la pluie, dans la chaleur, il n’avait que l’air de crouler sous son poids, si ce n’est ses muscles qui jouaient sous son cuir. Ses oreilles tombaient dans sa nuque, sa crinière dégouttait sur un sol déjà bien trempé d’eau de pluie. Sa queue, naturellement élevée, traînait peut être un peu trop près de la terre, elle battait parfois, doté d’une idée, secouant pensivement toute la charge humide qui la sillonnait, de la pointe des gouttes tombaient. De son poil grisâtre ressortait une teinte plus foncée, alors qu’il s’élevait sur ses pattes arrière pour monter sur une grande pierre, un peu trop hautes, d’un bon tout d’instinct. L’hymne à la roche bougea un peu, fit tomber quelques petits cailloux, mais fini par se stabiliser, Marth, immobile, attendant que tout cella cesse, qu’il puisse continuer son périple, tranquillement, mais non pas moins accompagné d’un temps tout aussi solitaire, malheureuse rencontre.

Si au moins il pourrait venter ! Un soupire significatif saisit les nasaux du félin, il n’aimait pas la chaleur et la pluie, et depuis bien longtemps, il cherchait un abris digne de se nom, ne serait-ce qu’un creux quelque part, de sûr et de sec. De ce qu’il savait à présent, c’est qu’il n’était pas près de mourir assoiffé de quelle que manière que ce fut, le simple geste de sortir la langue de sa gueule le noyant presque… Mais c’était beaucoup dire, car malgré tout, il fini par trouver ce qu’il cherchait.

Ce fut tout à fait par hasard, la pluie brouillant ses perceptions olfactive et auditive, alors que marchant sur plusieurs amoncellements de pierre, il constata l’arrêt subite de son champ de vision pour un endroit plus dégager et verdoyant, mais toujours aussi ruisselant et mouillé. Certes, il était alors descendu par quelques autres rochers, ne désirant pas sauter à terre. Dans sa descente, il avait aperçu qu’en fait, il se trouvait exactement au dessus d’une grotte…

Sans trop d’hésitation, d’un dernier petit bond, il y fit irruption, et quand bien même était-il lourd, il n’en restait pas moins à demi félin, et il n’eut ni grande exclamation sous ses pattes, si ce n’est un clapotis léger de l’eau qui recouvrait le sol de l’endroit. Cela dit, avec l’ombre, il faisait déjà un tantinet plus frais, bien que l’humidité agressait toujours la bonne et bienheureuse bête à sang chaud qu’était la majorité des habitants de ce monde.

Ni plus ni moins, il se secoua, et les parois en firent grand cas, et l’échos bien plus, des gouttelettes, une armée, littéralement, s’abattirent à tout va, et Marth, après s’être bien débarrassé de cette nuisance, ressembla vaguement à un tas de poil hirsute, ce qui n’était pas si faux, considérant son caractère peu avenant, généralement. Cependant, cela n’avait aucune classe, mais pour un demi orque, l’importance de ce genre de chose n’existait pas.

Il en profita pour s’étirer comme le font les chats habituellement, dans un geste bien leste, la colonne vertébrale dans le sens opposé au manière d’usage. Cela dit, après avoir fait le dos rond et son contraire, il constata que ses pattes pataugeaient dans une jolie flac, qui semblait s’étendre sur tout le domaine souterrain, ou presque, bien entendus. Avec la pluie, cela lui arrivait un peu moins qu’aux coudes, encore avait-il le ventre sec.

Cela dit, prit d’une envie toute féline, voir quasis indécrottable de tous chats qui se respectent, sauvage comme domestique, en voyant un bou de terre qui dépassait des autres, relativement assez large pour porter son corps, il pataugea jusqu’à lui et, tout en s’enfonçant un peu vers les ténèbres, certes il fini par toucher terre sèche, mais… Marth s’assit et resta attentif, curieux.

Son long et massif corps envoyait son ombre à ce qui restait de lumineux à l’entré de la grotte… et sans plus d’explication, sa queue claqua dans l’eau, derrière lui, sa longueur envoyait quelques sillons, avant qu’elle ne se mettre à onduler comme tant de fois, pensive, comme son détenteur.
Cela devait être habité, pensait Marth, une chose aussi grande et probablement profonde ne pouvait que renfermer quelques gêneurs, et peut être que piquer un somme dans un endroit comme celui-ci révélait de la folie, bien qu’une envie toute singulière ce fut installer dans son corps entier, et que l’idée même de se coucher de tout son long était une tentation en soit. L’œil ouvert, il s’accroupis légèrement, buvant l’eau à ses pattes, sa vision en deux dés, bien que cela il n’en avait pas conscience et d’ailleurs aucune notion, lui faisait voir les objects comme s'ils étaient tous collés les uns aux autres. Ce défaut réparer par plusieurs mois d’accoutumance, il pouvait relativement se faire une idée de la longueur qui le séparait d’un machin quelconque, que ce soit une cible, un ennemis, peut importe…

Floc floc, faisait sa langue.

Puis, il bailla, son énorme gueule, s’ouvrant longtemps, un « houaaaaaaaaarf » long se faisant entendre. Après ça, il resta assis, tapant encore parfois à la surface du tapis d’eau… car si, vraiment, quelqu’un ou quelque chose était en ces lieux, théoriquement, de ce qu’il avait apprit de son vécu, une réaction se ferait sentir face à un intrus, à des bruits inconnus… et pendant ce temps, la pluie fessait toujours sur les parois de l’entré. Les pattes attentives aux vibrations du sol, il ronronna à basse fréquence, semblant somnoler tranquillement, là, cul à terre.

[Je prends la liberté de répondre, si quelque chose ne convient pas, qu'on me le dise par Mp. Cela dit, voilà ^^]
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Shin
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MessageLa nostalgie du traqueur EmptySam 6 Sep 2008 - 17:17

"L'émotionnel et le sensationnel incite le nombrillisme. Ceci est la stimulation première des traqueurs : l'ambition personnelle, l'intention de briller, protéger ce qui est cher à leur yeux, la survie. Avec le temps vient la lassitude et le traqueur est confronté à deux choix : Arrêter ou continuer en tant qu'outil de la société qu'il sert. On reconnaît là les qualifications du traqueur. Car on ne se bat pas pour sa survie, mais pour celle des autres, le temps que ceci ne peuvent se protéger seuls."
Légende d'un elfe noir, Chapitre du traqueur, Shinreï Suiton


Les yeux clos, les pieds déchaussés, il les baigna dans le ruissellement d'eau, se reliant au flux liquide qui parcouraient la terre en ce jour de pluie, ce qui lui permettait d'être averti sur la présence de corps étrangers dans le réseau aquatique, ce qui se faisait instinctivement avec son expérience. Tandis qu'il pouvait s'assurer aisément des alentours, il s'exerça à contempler la pluie avec sa perception d'Aqua, ce qui lui permettait de faire une esquisse du paysage avec tout ces impacts. Cela était un exercice difficile qui prenait un temps considérable pour s'habituer et élargir le champ d'observation.

L'elfe noir avait pris l'habitude de travailler cette vision à chaque temps pluvieux qui passait par là. Il s'isolait quelques part, mettait en place quelques moyens de sécurité qui assurait sa tranquillité, fermait les paupières et laissait aller son don induire ses sens les renforçant à la façon d'un élementaliste.

Au départ tout était flou, un paysage sans couleurs, ni différence et puis la mémoire d'Aqua répertoriait la forme de chaque lieu puis passer à un autre pour élargir le périmètre. Puis lorsque la vision se satisfaisait de la silhouette, elle jugeait la force de l'impact de chaque goutte, transformant la forme en roche, terre, tronc d'arbre, plantes, branches, feuilles. Cependant avec les rebondissements et les vents, tout ce petit monde pouvait se déformer et c'était ainsi que la mémoire s'entraînait, car elle ne devait pas mémoriser un lieu à un instant précis, mais sur plusieurs instants et avec le temps, ce n'était pas seulement les objets que l'on pouvait distinguer, mais aussi leur mouvement. L'elfe noir, avec son expérience, avait besoin d'une bonne demie-heure pour commencer à véritablement utiliser la pluie comme façon de voir la force du vent et repérer les intrus.

Cependant, en ce jour-ci, cet exercice se vit retardé par la visite d'un étranger qui frappait à intervalle régulier dans le réseau des ruisseaux. Ce qui eut pour effet, de réveiller l'elfe noir de son état de transe élementaliste. Avec son agilité presque féline, il se redressa avec grâce et se mit à remonter le cours du ruissellement jusqu'à l'origine de la turbulence.

En s'y rapprochant, il commença à percevoir une silhouette mouillée, ce qui avait tout l'air d'être une espéce poilue asses massive. Les ténébres firent place à une pénombre ce qui indiquait qu'à quelques détours de galeries, la surface était proche. Quand il arriva à une dizaine de métres du noyau de la perturbation, il le vit. Une sorte de grand hybride d'où émanait un profond grognement. Cette bête imposait par sa carrure de colosse, il provenait de lui une puissance physique particulière et l'elfe noir se dit que c'était le genre dont il aurait besoin de toute ses forces pour le combattre, foi de guerrier.

Seulement, cette bête charismatique ne sentait pas le démon. Ce qui le rendait approchable pacifiquement aux yeux du drow. Ce qu'il fit. Soudainement, sa voie s'éleva avec son assurance acquise.

"Cette pluie doit être pour votre pelage, un fardeau supplémentaire. Voulez-vous que je vous en débarrasse?"
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MessageLa nostalgie du traqueur EmptyDim 7 Sep 2008 - 22:53

La fourrure ébouriffée de Marth en disant effectivement long sur sa condition initiale, car même si il s’était énergiquement secouer, il restait encore ses résidus d’eau qui lui collaient après le duvet, il était donc hirsute de partout. Cependant, son visage, bien que plus ou moins somnolant, était toujours normale, et ses expressions ne changeaient pas beaucoup. Toujours les muscles crispés d’une manière qui lui donnait un air colérique son seul œil valide à demi ouvert avait des allures un peu absentes… cela dit.

Marth avait cessé de taper dans l’eau. Il observait, curieux, ronronnant toujours faiblement… pour son cas. Était-ce par déplaisir ou pas, c’était la grande question. De son œil il parcourra l’étrange créature qui lui offrait un service alors qu’il avait pénétrer dans le domaine sans demander quoique ce soit. Il pensa un bref instant aux orques de sa tribu qui étaient généralement accueillants avec les étrangers, si tout ce passait bien évidemment. Peut être cet homme à la couleur de peau foncé et aux oreilles pointues était du même genre. Peut être pas.

La pluie au dehors coulait toujours à flot. C’était une maladie de la région, il en était sûr, depuis qu’il avait eut la tempête en mer, il n’avait jamais eut une journée de soleil. Le ciel gris devait polluer d’oiseau étrange qui ne volaient que quand le ciel pleurait jusqu’à la déshydratation. Le seul bruit environnant était les gouttes, des gouttes et encore des gouttes qui tombaient partout, sur la roche, le sol, dans les forêts lointaine, voir dans l’eau qui parcouraient déjà la région, et à voir, le sol de la grotte, de la très grande grotte.

L’endroit de pierre était relativement fraîche, car il fallait bien avouer que mis à part par un temps ensoleillée, la roche n’était pas du genre à ce faire imbibée d’eau… peut être avec le temps changer de forme, mais certainement pas attraper l’humidité comme du bois ou de la mousse. Le poil tremper de Marth était donc déplaisant. Fort heureusement, il n’y avait pas trop de courant d’air… en fait, il n’y en avait aucun. Si ça n’était pas de leurs pattes communes, l’eau serait immobile, aux aguets de tout, ruisselant à l’entrer, créant une porte mouillée pour quiconque voulait bien s’insinuer dans les vieilles fondations d’une Élament lointaine.

Dans une habitude toute féline, comme nous pourrons constater bien souvent, Marth enroula sa queue autour de ses pattes avant, il bailla une deuxième fois, dévoilant encore pour l’heure une vallée de croc tout aussi hirsute, mais bien plus ordonner que la fourrure de l’hybride. Cela dit, il fini par répondre d’un ton profond et caverneux, tout en se secouant brièvement la tête, comme un perroquet qui aurait prit froid, sa voix rocailleuse frottant les murs de pierre.

« Pourrrquoi pas, si c’est en votrre pouvoirr. »

Il étirait ses « R » face à ses ronrons qui ne cessaient pas sans augmenter particulièrement, ses griffes de devant entrait et sortant de son petit bout de terre sec. Son œil, bien ouvert cette fois-ci, observait avec intérêt et une certaine suspicion l’elfe noir, mais cela, il ne connaissait pas toutes les races, n’aillant jamais vue que des orques et des hommes, et bien sûr, toutes les autres étranges qui furetaient dans la cité d’Élament, mais il n’avait jamais prit le temps d’apprendre qui était quoi.

Il bougea un peu des épaules, ses muscles répondant tout naturellement aux mouvements, roulant sous sa peau, comme un message non pas moins subtil qu’il ne fallait pas le rouler de quelle que manière que ce fut, Marth n’appréciant pas du tout qu’on rit de lui d’une manière ou d’une autre…

Sa tête, toujours un peu basse, semblait indiqué un épuisement d’ordre quelconque, et c’était peut être le cas, mais cela dit, ça lui permettait également de sauter plus en avant si le besoin en venant à conclure cette rencontre.

Certes. Il ne connaît pas Shin. Lui, Marth, qui était encore un étranger pour les autres et lui-même, dans la cité... Aussi n’avait-il aucun réflexe de politesse, d’admiration quelconque face au personnage ébène. Il était simplement Marth, hybride lion…

De son œil, il regardait, certes…
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