C'était la nuit, une nuit très étoilée. Suzuna avait décidé de s’écarter de cette nouvelle cité, encore trop étrangère pour elle. Elle roda autour à la recherche d'un lieu pour dormir, l'atmosphère était calme et douce, idéal pour se reposer à la belle étoile.

C'est ainsi que la Gorgone se retrouva dans le cimetière, ce lieu avait aiguisé ça curiosité car elle n'en avait jamais réellement vu et les rites funéraires n'étaient pas les mêmes dans son ancienne communauté.

L'endroit rendu étroit par le nombre impressionnant de tombe collé les unes aux autres, ne gêna pas Suzuna, qui se faufilé entre les recoins. Elle trouvait que le cimetière avait un certain charme si l'on faisait abstraction du coté morbide de la chose. Toutes ces tombes abandonnées, où des plantes grimpaient dessus... C'est l'illustration parfaite, de la nature reprenant ces droits sur la création humaine, se lieu n'en était que plus reposant.

Elle inspecta quelques sépultures avant de trouver un coin assez sympathique, sous un arbre, quelques mètres dépourvus de tombes.

-ça fera l'affaire, puis je sens que cela va être tout à fait confortable.

Elle s'installa sur le sol jonchait de feuilles mortes, et bougea les doigts de façon très rapide et élégante. Du lierre, fonça sur elle pour lui faire un oreillet et la recouvrir pour la protéger du froid.

Elle restait consciente que ce lieu ne devait pas être très fréquentable, mais avec son extrême sensibilité tactile, elle pouvait ressentir la moindre vibration sur le sol à plusieurs mètres et en plus ses petits compagnons reptiliens demeuraient une sonnette d'alarme sur en cas de danger. Elle sera prévenue d'une manière ou d'une autre de la moindre personne ou créature s'approchant d'elle.

Message édité par Sen Chizu : les couleurs sont désormais interdites dans les messages rp pour plus de lisibilité =)

HRP : je précise que ce post n'est pas un dans lequel Quenthel joue, mais un de ses infants qui la secondent dans sa tache (cf le rp avec Armand et Cein, non je n'invente pas sur le coup XD). Si néanmoins ça te dérange trop de jouer ''seulement'' avec un pnj, dis le moi par mp, je pense pouvoir m'arranger.
Voici l'avatar de la personne en face de toi. Je précise que c'était un elfe avant d'être vampire, mais comme il ne montre pas ses dents, il fait juste elfe tout court.



Il y avait sûrement bon nombre de lieux où il faisait bon de dormir. Le cimetière n'en faisait pas partie, mais pourquoi pas si on n'était pas dérangé par les tombes et leurs murmures. Les morts effrayaient, repoussaient bien souvent les gens une fois la nuit tombée. Crainte, superstition. Les morts aussi ont le droit à leur repos, qu'on les laisse en paix, loin des suppliques des vivants, de leurs soufflent et de leurs coeurs plein de vie. Ils sont partis, ne reviendront plus, mais leur âmes restent souvent accrochées par les pleurs de ceux qui les ont aimé. Si ces pauvres gens savaient, ils délaisseraient le froid de la pierre pour rester dans leur foyer et les laisseraient s'en aller. Il n'iraient plus orner de chrysanthèmes le dernier hommage aux morts et le cimetière serait encore plus lugubres, sans plus aucun éclats de couleurs ou senteurs de pétales séchées.
Si ils savaient, si ils savaient...

Et si elle savait, cette élève égarée ? Sûrement ne se serait-elle pas engagé ici où la chance est plus traître qu'aux alentours. Certains soirs, il n'y avait effectivement personne, et nul ne pouvait se douter de ce qui rôde entre les mausolées. Si la gorgone peut étouffer ses pas par empathie de la terre, certaines créatures appartiennent aux ténèbres qui déposent la nuit sur leurs épaules son doux manteau glacé, silencieux et invisible. Ainsi, celle que Terra avait choisit ne savait et ne devinait qui pouvait garder ces lieux. Innocente encore, des vérités du monde et de ses horreurs, on aurait dit. Heureusement pour elle, la maîtresse des lieux étaient absente ce soir et seul un de ses enfants gardaient le chemin funèbre.

Il n'avait plus de nom à lui, et seul celui de sa mère courrait dans son sang ; Qu'il avait d'abord prit puis corrompu. Sa compagne parti en chasse, il demeurait le dernier gardien, ce soir. Pourtant il n'était pas libre de faire ce qu'il avait envie, c'est à dire rester tranquillement à l'écart et laisser qui voulait aller où il voulait. Les ordres ainsi que la peur le maintenait, de façon bien plus efficacement que si un aigle tenait les débris de son coeur empoisonné entre ses serres. Bientôt, il serrait trop tard pour un quelconque salut ; Si il avait encore déjà une chance.
La forme, l'ombre au teint et à la chevelure lumineuse s'avança dans le cimetière, auréolé de sombre par sa triste tâche : empêcher les gens de dormir n'importe où, n'importe quand, une fois que les heures de visite étaient tombées. Il y avait deux raisons à cela : éviter une mort prématurées à des élèves inconscient du danger. C'était pourquoi Elament avait chargé Quenthel de garder ce lieu, chose qu'elle faisait en interprétant comme elle l'entendait le mot garder. L'autre raison, et l'unique qui comptait pour l'ancien elfe, était que la rose noir n'aimait pas que n'importe qui entre, sorte et reste dans son domaine. Le n'importe qui englobant toute la population terrestre aérienne et souterraine bien évidemment.
Il ne se permit pas un petit soupir. Son sire avait beau être officiellement absente, on ne savait jamais. Parfois même il croyait la sentir alors qu'elle n'était pas là. Illusion de l'esprit, reflet de la peur. Autrefois, il avait été élève, mais déjà les souvenirs s'estompaient, comme trop dilués alors qu'il essayait de se rappeler. Son être entier se rebellait contre sa mémoire pour l'empêcher de se détourner le temps d'un battement de ses cils de neige de son but.
Trois fois son sang il avait bu, et ses ordres il se devait d'exécuter.

Le vampire s'approcha à pas feutrés, la lune dans ses cheveux ivoires et sur sa peau de la même matière, semblait-il. Il ne se pressait pas, l'ayant vu appeler le lierre de sa puissance pour la recouvrir comme un linceul. Ne l'aurait-il pas aperçue à ce moment qu'il serait sans doute passé à côté. Mais pourquoi s'inquiéter de ce qui n'était pas arrivé ?
Il y avait plutôt à redouter ce qu'il adviendrait.

La gorgone ne pu profiter longtemps d'un repos, pourtant bien mérité, que des vibrations sur le sol lui indiquèrent une personne s'approchant d'elle. Ses serpents se mirent immédiatements en positions d'attaque, cependant elle attendi un petit moment juste le temps que cet imprudent s'approche plus près d'elle, elle venait déjà de faire un plan au cas où la situation dégénaire.

*Mieu vaut ne prendre aucun risque*

En un éclaire, Suzuna fit un geste de la main pour repousser le lière avec son pouvoir, se releva sur sa queue, son poignard dans une main l'autre pret à utiliser Dame nature pour l'aider. Le dos courbet, ses compagnons sifflairent bruyament et férocement, ondulants de façon désorientés, cachant à moitié le visage de la fille.

Elle fut assez stupéfaite par la beauté du garçon, ces longs cheveux blancs, ses yeux, il semblait intérréssent, et complexe.

*Son allure ne peut être que celle d'un elfe.*

Cette race n'était pas frenchement aggréssive, il ne paraissait pas représenté un danger, mais Suzuna à appris au fil des années de ne jamais se fier au apparence.
Elle ne bougea pas durant un moment, elle le scrutait de haut en bas avec ses yeux perçant.

-Apparement tu ne sais pas jeune homme qu'il est extrément dangereux de réveiller une gorgone, la moindre des politesses seraient au moins de te présenter.

Elle attendi calmemant une réponse de l'inconnu.

HRP : Toujours le pnjauquelilfaudraitquejetrouveunnom o/


Le vent ne soufflait pas et pourtant l'amas de végétation s'agitait, grouillait comme infusé de vie. Oh, il n'étais pas surpris, étant lui-même élémentaliste. Un tel promptitude de réaction le laissait juste un peu plus laconique. Plus les nuits passaient, plus l'entrain le désertait de même que de moins en moins de choses le touchait. Non-vie mon amour, quand me tueras-tu réellement...
Le vampire attendit patiemment, sans brusquer les choses. Destin venait toujours bien assez vite, et son destrier était infatigable.

Puis elle sortie de son lit d'humus et de lierre, combattante sauvage dont déjà se dressait le venin, sifflant. En position de combat elle était, cette élève-guerrière, femme hybride, femme serpent. Il en avait rarement vu de pareil, sinon dans les manuels qui décrivait si mal la vie qui animait chaque brin de sa chevelure qui ne s'entortillait que pour mieux rejaillir.
Si fraîche encore, qu'un instant il songea au fait qu'Ingi dominait Terra avant de repousser cette pensée. Non, non. La rose avait son âme, la partie de son coeur déjà morte mais pas encore la totalité de son être. Tant qu'il le pouvait encore, pouvoir préserver quelques aspects d'humanité était plus doux que le plus pur des nectars. Et bien plus précieux encore.

L'infant ne s'avança ni ne recula. Tempéré, alors que pourtant l'essence du feu coulait en lui. Même si sa peau demeurerait de glace à présent. Il observait de ses yeux platines, les détachant de la coiffe reptilienne pour entrapercevoir ceux de jades, farouches au milieu de la peau blanche – mais moins que celle de son sire, décida t-il. Son corps se finissait en une queue, à la façon d'une sirène terrestre. Intéressant, certes, mais elle ne voudrait sûrement pas qu'il l'étudie.

Elle prit la parole alors qu'il se faisait la remarque et tandis que, sous ses longues manches qui dissimulait entièrement sa main, des griffes de métal venaient se loger au bout de ses doigts. D'une voix, cave, il répondit.

''Et qu'en soit témoin les pierres, ainsi que les herbes folles dont tu raffoles, il est encore plus dangereux de s'endormir en ces lieux, quelle que soit ta race, alors que l'heure des visites est plus que dépassée.''
Il fit une petite pause, puis repris d'une voie plus basse, plus sourde.
''La moindre des politesses étant de ne pas violer le domaine d'autrui.''
Et celui de Quenthel, son sire, était le plus sacré.

La réaction de cet inconnu l'étonna, il ne fit rien, il ne montrait ni peur, ni colére, ni surprise, se contentant de restait là avec lassitude. Il la scrutait, apparement son physique l'intruguait, tout comme elle elle l'était par lui, et son absence de réaction ne le rendait que plus dangereux au yeux de la Gorgone.

Le garçon parlait d'une très belle manière, très soutenu, sa voix était douce, sans aucune aggréssvité, l'on ne pouvait que deviner une pointe de tristesse.
Suzuna réagit à ses paroles, se détendant légerment, elle n'avais pas du tout peur de lui, elle ressentait bizarement de la pitié, ce qui ne faisait habiluement pas parti de son caractére bien au contraire.

-Tu as raison, on a pas à violer un lieu qui ne nous appartient pas... Mais qui est le propriétaire de celui la? Sans te vexer je ne pense pas que se soit toi. De plus ici c'est un cimetièrre, et les seul maître d'un cimetièrre, selon moi, son ceux qui y habite sous nos pied en ce moment même.

C'est vrais ça ne pouvait être lui, il n'avait pas l'étoffe d'un propriétaire en colére, quelqu'un était au dessus de lui, une personne puissante, elle en était certaine.Quelque chose la génait dans les paroles de l'elfe, elle a la désagréable impréssion qu'il la sousestimait, comme si elle ne pouvait pas se défendre d'une menace, peut étre la prend il pour une de ses petites éléves écervelé de la cité d'Elament, une vraie insulte pour la gorgone qu'elle ait.

-Puis di moi, jeune homme, quels sont les dangers qui me guéte en ce lieu, en cet instant, que je ne puiss combattre.
Elle ondula sur sa queue, s'approchant un peu plus de lui, le fixant dans les yeux, tentant de découvrir ce qu'il peut bien se caher sous cette apparence rigide et inherte.
-Ah!! et se n'est pas pour me justifier, mais je suis ici car je n'aie pas trouver d'endroit pour me reposer.

HRP : Par contre, je vois pas trop où tu vois une note de tristesse, m'enfin O_o


Elle était vive, peut-être trop. La gorgone ne s'agitait pas physiquement mais son esprit semblait virevolter à droite à gauche, emportant avec lui des mots à lancer comme des briques d'une maison en ruine. Si sûre d'elle, si fière, c'était sa faiblesse que de trop présomptuer. Nul sourire cependant ne vînt fleurir sur les lèvres d'albâtre car se moquer n'était pas dans ses habitudes. Pourtant, cela aurait pu être amusant de la voir ainsi discourir, de la voir s'agiter et la mettre en rage en la titillant un peu. Seulement, lorsqu'on est mort, on a l'impression d'avoir déjà tout vu, tout revu, que déjà les années ne comptent plus. Le fait qu'il était un elfe jouait sûrement aussi. Pragmatisme, condescendance envers les races qui ne savent ou ne peuvent saisir le moment où la goutte d'eau devient immortelle, celui où l'arbre déjà millénaire va mourir. Once de pitié peut-être, pour ceux qui croient que leurs actions sont décisives, qu'ils ont fait quelque chose au monde qui mérite d'être reconnu alors que tout est vain et retourne en poussière.
Ainsi l'ancien elfe, le nouvel esclave éternelle ne voyait son interlocutrice que comme vaine. Vaine de croire que ses paroles et ses actions pouvaient changer le cours des choses, vaine de croire pouvoir influencer dans la destinée. Vaine d'autant compter sur sa factice force. Il ne la voyait que comme une pauvre dionée que, si on l'appelle carnivore, reste dépendante de l'endroit où elle est et qu'on peut déraciner si aisément.

Il restait encore une trace de compassion dans ses yeux, faible flamme vacillante et éphémère qui pourtant brûla un instant dans son regard, avant que la mort reprenne ses droits et qu'il reprenne la parole. Sa voix était toujours douce, son être immobile.
''Ceux qui sont sous nos pieds sont morts et, par la même, ne peuvent prétendre à une quelconque propriété.''

''Ce lieux appartient à qui en a le droit ou le titre, bien qu'ici les deux soient légèrement partagé.''
Une pause, encore, afin qu'elle saisisse la moindre de ses paroles.
''Le droit revient à la cité, qui a défrichée ce terrain, en a fait un lieux de culte et de pleurs pour les vivants car la terre lui appartient et elle en fait ce qu'elle veut. Le titre en revient à lady Quenthel, qu'Elament a chargé de surveiller cet endroit afin que nul n'y rôde ainsi à des heures peu recommandables.''
Si jeune, si vaine ainsi de croire que montrer des armes faisaient rebrousser chemin. Il n'y a pas pire poignard que celui qu'on ne voit pas.
''Tu sembles oublier la bataille, ou peut-être même ne l'as tu même pas pas connue. Tu semble oublier que quelque soit la confiance que tu places en toi, tu es seule et les démons nombreux, inamicales. Tu sembles oublier que tu n'as pas le droit de franchir le portail si cela ne t'es pas permis.''
Il la laissa s'approcher, sans craintes tant qu'il n'était pas à portée du venin.
''Tu sembles oublier que tu n'es ni chez toi, ni la bienvenue en dehors des heures de visite, contrairement aux dortoirs si confortables de la cité.''
Pour finir, car c'était la vérité.
''Et surtout, tu sembles oublier ta place.''

Suzuna avait toujours vécu dans la nature et arrivait dans une grande cité, elle avait oublié l'un des premier principe, fondateur des civilisations moderne, la notion de propriété, on imposait à chaque lieu, un maître, même pour des cimetières. Cette règle on était obligé de l'accepter même si on l'a trouvait injuste, sinon il fallait partir, mais un cimetière n'est pas qu'un bout de terrain, il a beaucoup plus d'importance que cela, on y trouve des vies passé et des souvenirs, cela ne devrait pas se définir en une simple propriété, d'une seul personne, lady Quenthel en l'occurrence.

La gorgone ne voulait pas provoquer un scandale en ce lieu sacré, préférant se résigner à l'autorité qu'on lui impose, elle avait déjà eu assez d'action pour la journée.
Elle se détendit complètement, rangeant son poignard à sa place d'origine. Suzuna doutait de plus en plus des raisons, qui la font rester dans cette cité.

-C'est exact je n'aie pas vécu cette bataille qui as l'air de tant t'avoir marqué, mais moi aussi j'aie du me battre, déclara-t-elle, alors ne me prend pas avec autant de condescendance, je ne suis qu'une simple vagabonde, mais tu vois je respecte l'autorité de ta maîtresse et me retire de ce lieu où on ne peut trouver le repos que lorsque que l'on s'y trouve enterré.

Suzu s'avança encore plus près de l'elfe, sur lequel toute les paroles qu'elle lui adressait ne semblé l'atteindre. Elle ne put retenir son envie dévorante de le toucher, et effleura son visage de marbre des bouts des doigts, si froid, si lisse.

Elle conclue cette discussion, en lui susurrant ces mots à l'oreille:
-Quand à ma place, j'essaye justement de la trouver, c'est le souhait le plus primaire, tu ne trouves pas?

Sur ce, elle lui tourna le dos et se dirigea vers le portail, et partir une nouvelle fois dans la quête d'un endroit paisible où s'y reposer.