Par une nuit sans lune un groupe de 4 personnes sorties de la forêt environnant la citée, ils étaient dans un état de très grande fatigue, comme s’ils avaient couru un marathon de 25 km. Il y avait 2 femmes et 2 hommes, l’un des hommes avait sur ses habits une grosse tache de sang au niveau du torse, une des femmes portait de vilaine trace de blessure sur tout le corps qui saignait encore.
« Regardez-moi l’état dans lequel se trouvent mes cheveux. Franchement on aurait dut savoir qu’il y avait de dangereuse créature dans les environs. » S’exclamas Elisabeth.
« C’est vrai, on a failli se faire dévorer par ces trucs, j’y ai laissé 3 de mes chakrams dans ce combat. Bon de toute façon ce qui est fait est fait, nous savons maintenant à quoi nous en tenir. Comme convenue nous attendrons tes rapports dans la forêt. Si l’on doit se replier, je t ‘enverrais Balo pour te le dire, et si l’on ne peut pas se replier, on viendra se réfugier dans la cité. » Dit Lamiro
Odereur regarda d’un œil rapide ses compagnons. La seule qui pourrait réellement se plaindre aurai dû être Carine au vu des blessures qu’elle avait, mais comme à son habitude elle resta muette. C’était un des traits de Carine qu’Odereur admirait le plus, elle ne se plaignait jamais. Puis il se regarda un instant avant de dire :
« Mince, ma toge blanche toute neuve, elle est toute tachée de sang. Comment vais-je faire pour me présenter dans la cité dans ces habits ? Et puis vous comptez laisser Carine se vider de son sang, ou vous allez la soigner, parce que vous vous plaignez mais elle aurait besoin que vous vous occupiez d’elle avait que vous vous occupiez de vous. »
Les paroles d’Odereur venaient d’avoir l’effet d’une douche glacé. Lamiro et Elisabeth pâlirent de honte. Ils avaient l’habitude d’oublier Carine lorsqu’elle ne parlait pas.
« Carine où est passé ton chien Nog? Tu devrais toujours l’avoir avec toi et tu le sais. » Demanda Odereur.
« Nog n’est pas loin il surveille les environs, et de toutes façons sa zone d’action est suffisamment grand, nous somme toujours dedans. Je suis aveugle pas encore idiote, mais je te remercie de tant prendre soit de moi. »
« Bien, Lamiro, Elisabeth, je vous la confie. Faite très attention à elle, n’oublier pas qu’elle est nos yeux. »
« Bien chef. » Dirent en même temps Lamiro et Elisabeth.
Carine avait beau être aveugle, elle avait été capable de remplacer ses yeux par une vision du monde bien différente des nôtres. Elle ne voyait pas l’extérieur du monde elle voyait grâce à son don, elle se repérait en fonction des flammes que chaque être vivant possède. Ce qui faisais d’elle une personne capable de détecter la moindre présence vivante. Odereur les quitta donc sur cette dernière mise en garde. Lorsqu’il arriva devant la porte, il se retourna pour constater que ses compagnons étaient partis. Puis il regarda à nouveau la porte.
*Donc d’après nos renseignements, seul les utilisateurs peuvent entrer, toute autre personne s’en voie refuser l’accès. Il y a donc un mécanisme particulier que seul un utilisateur peut utiliser. Hum! Quel pourrait-il être ? *
Odereur regarda fixement la porte comme si la porte pouvait parler pour lui dire la réponse. Ne comprenant pas où pouvait être le mécanisme, il se mis à chercher en tâtonnant la porte. Sans s’en apercevoir sa main glissa jusqu’au symbole sur la porte et lorsque sa main les frôla, Odereur entendit un déclic. Surprit, il fit un bon pour s’écarter de la porte et se mis en positon de combat par réflexe. Lorsque la porte fut complètement ouverte, Odereur se rendit compte que la belle et fier cité dont on lui avait tan rabâcher les mérites était en reconstruction, elle ressemblai plus à un champ de bataille qu’à une ville. Odereur encore méfiant entra dans la ville.
« J’espère que la tache de sang sur ma toge ne m’apportera pas trop d’ennui. »
Lorsque Odereur entendit le claquement de la fermeture des portes il se rendit compte que même si c’était une nuit sans lune, la place dans laquelle il venait de rentrer était bien éclairée donc que personne ne pourrait la manquer. Lui qui penser entrer sans se faire repérer cella être une tache ardue de ne pas trop attirer l’attention.
