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| Infant [pv Armand et Ceinwyn] [fini]. | |
| | Invité | |
| Dim 30 Sep 2007 - 16:49 | |
| Il est un rituel de sang, un rituel de mort que jamais une âme mortel n'écrira, de peur que pour elle aussi les yeux détourne le regard. Ainsi que le soleil. Il est un rituel où l'horreur se même au plaisir, et où le sacré fait place au profane. Il crée des monstres qui s'abreuvent de la sève des autres. Il est un rituel qui donne mort et vie. Dans cet ordre, bien que la renaissance n'arrive pas toujours... Il est un rituel nommé étreinte.De retour. Étrange pour Quenthel de se dire cela en rentrant dans ce cimetière. Elle qui avait pensé ne s'y arrêter qu'une nuit y songeait maintenant comme un refuge constant. Elle s'était déjà nourrie en route, bien avant que ne se profil la grille de fer et ses ailes qui faisaient rempart tout autour du cimetière. Chez elle, pouvait-elle l'appeler ainsi ? Oui, car elle l'avait décidé. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'elle traînait derrière elle un corps inanimé, mais dont le coeur battait encore. Le porter aurait risqué de tacher ses vêtements. Somptueux au demeurant. Un habit de chasse vert, dont la veste cintrée brodée de fils d'or laissait dépasser un jabot et des manches de dentelles. Un pantalon en daim teinté d'un vert sapin, un ton plus sombre, que ceignait son baudrier de cuir, où étincelaient Rage et Insouciance. Et de hautes bottes cavalières ornée d'éperons à la douce molette comme on porte un bijoux. Sur sa tête, vert de chasse reprenant du même fil les broderie de la veste, un petit tricorne sur sa chevelure d'ébène. Et pas une tâche de sang, un vrai miracle pourrait-on dire. Bref, à présent elle entrait dans le cimetière ; Sa demeure, son refuge ; Et se dirigeait avec assurance vers deux tombes, mitoyennes. Mais ces tombes étaient coiffées chacune d'une lourde pierre, et en s'approchant on pouvait entendre des cris, des coups portés contre l'inébranlable pierre. Que cachait donc ces tombeaux ? Des choses qui apparemment voulaient en sortir. Choses, oui, cela devait bien être le mot, pour qu'elles frappent comme des possédées contre les parois de pierre. Pour comprendre, il nous faudrait revenir une nuit avant... Maintenant qu'elle avait décidé de s'établir en ce lieu, alors qu'elle revenait d'un lointain voyage au nord, Quenthel ne pouvait décemment pas le laisser à l'abandon. Il lui fallait des personnes, les plus sûres possibles. Et quoi de plus fidèle – en théorie- qu'un infant ? C'est dans cette optique là qu'elle avait, avec soin, choisit huit individus, dont plusieurs élémentaux qui traînaient un peu trop loin d'Elament. Elle savait que la cité risquait de réagir, mais si on ne trouvait jamais les corps... qui pourrait dire qu'elle était la cause de leurs disparitions ? Personne, bien évidement. Elle les avait donc étreint, chacun leur tour, ne leur donnant que quelques gouttes de son sang. Cela suffirait bien assez au départ. Puis, cédant à une ancienne et cruelle tradition, les avait enfermé chacun dans une tombe avant qu'ils ne reviennent à eux, exsangue car elle leur avait tout pris et si peu donné. Elle n'en voulait que deux, les plus fort, les plus brillant ; Et ils étaient huit. C'est ainsi que commença leur baptême de sang. Chacun s'éveillant avec horreur pour se trouver confiné dans cet espace si réduit, sans air, tout en étant immortel. C'est la peur, la folie puis la Soif qui les prit : chacun, l'un après l'autre, tandis qu'ils griffaient avec désespoir le marbre de leurs prisons. La rose noire les avait écouté faire. Elle les avait regardé comme on se diverti d'un spectacle ; Aucun pour l'instant n'avait d'importance. Celle-ci, ils se la forgeraient par après, d'eux même. Le premier sorti, et à ceci comme au suivant, elle dit "Vous êtes huit. Trouve les autres, tue-les, et revient moi.". Ils ne la connaissaient pas, et pourtant chacun lui était attaché : n'avaient-ils pas bu son sang ? Même quelques gouttes suffisaient. D'instinct ils sentaient qu'elle avait le pouvoir sur eux. Mais surtout, pour le moment, la Bête les pressaient de se nourrir, de tuer, tandis que déjà le sang maudit faisait son effet. Le premier se mit en chasse, en trouva un et le tua, tandis qu'un autre, la deuxième sortie le trouvait à son tour pour le tuer. Qui en libéra un autre pour mieux l'envoyer aux enfers, alors qu'un peut plus loin deux autres se battait. Un d'en eux survécut à son assaillant, mais pas à l'autre qu'il voulu tuer et que pria les pierres de lui obéir, alors juste que sa première victime venait juste de les briser en morceaux. Et il tua un de ses frères à son tour. Chacun buvant le sang de qui il tuait, aspirant le peu de forces qui restaient dans ses corps sans vie. Quelle cruelle condition pour un caïnite, que de s'être fait aspirer tout son fluide vital, en échange de quelques gouttes. Deux. Ils n'étaient plus que deux ; Alors Quenthel les appela à elle : ses fidèles enfants, ses fidèles chiens, et les laissa s'abreuver à ses poignets même. Elle était la Mère qui nourrissait ses enfants d'un lait vermeil. Et profitant de leur égarement devant tant de changement, tant de violence et tant de merveilles, les prit tout contre elle pour doucement les bercer des Origines de la Famille, de la Camarilla et de ses règles, de la Jihad, de la Géhenne, et de l'Amour qu'elle leur portait, à eux, ses touts petits, ses protégés, ses anges et ses gardiens. Elle les enlisa dans la toile des traditions et de sa fourberie et eux, encore si inexpérimentés, se laissèrent prendre. Souviens t-en. Il est un rituel nommé étreinte, mais il en existe un autre. Celui-ci constitue une laisse à trois chaînons, parfaite et imbrisable. De celui-ci nait amour et haine, avec pour origine la même vitae. Ne boit jamais trois fois le sang de ton semblable, jeune infant, Car ce rituel se nomme vinticulum, et il t'asservira à jamais.Deux maillons. Le premier lors de l'étreinte, le deuxième afin de mieux les abrutir. Et le troisième ? Nous y venons... Le troisième alors qu'elle les libérait de leur tombe, les laissant à peine croquer ses chairs que déjà elle les rejetait pour mieux les considérer, leur disant de ne pas bouger. Et ils obéïr, car ils n'avaient pas le choix. Trois maillons, je vous ai dit, pour un asservissement sans fautes, qui subsiste même après la mort. À présent, pour toujours, elle était leur seul soleil, leur seule lune. Ils lui vouaient un inconditionnel amour. Quenthel les regarda alors enfin. L'amazone à la forte carrure, à la côte de maille et à l'épée bâtarde, et l'elfe qui maîtrisait le feu. Tout deux aussi blonds qu'elle avait les cheveux ébènes. Elle les laissa s'abreuver jusqu'à plus soif, à présent. Les laissa boire jusqu'à ce qu'ils achèvent cette sécheresse qui les avait déjà deux cycles nocturnes torturés. Ils avaient encore à apprendre, mais savaient l'essentiel : la Camarilla, l'obéissance, ce qu'ils avaient à faire, et avaient assez de cartes en main pour survivre. Elle leur en donnerait d'autres, mais pas pour l'instant. Car le portail du cimetière s'ouvrait, sans qu'aucune odeur ne lui parvienne. Mais l'instinct le lui soufflait : d'autres caïnites, elle le sentait. Ses enfants recevront leur nom de baptême plus tard et feront connaissance plus tard. Pour l'heure, elle leur écartait le corps vidé après s'être relevé. Leur intimant de se taire, ce qu'ils avaient toujours fait jusqu'à présent, elle se tourna vers les nouveaux arrivant alors qu'ils approchaient. La Famille appelle ses membres, devant les tombes aux regards aveugles. HRP : Je n'ai pas encore fait la description tant du caractère que du physique des deux infants, mais ça ne serait tarder. En attendant, je joins deux images :
Dernière édition par Quenthel le Mar 29 Avr 2008 - 20:16, édité 1 fois |
| | | Armand Sulimo Nombre de messages : 319 Âge : 36 Race : vampire Poste : Bras Droit de Sybaris Magie Contrôlée : eau Feuille de personnagePuissance: (870/1000) | |
| Lun 1 Oct 2007 - 12:35 | |
| Marchant rapidement sous la clartée de la lune, amorçant alors son déclein, Armand revenait au cimetière, la jeune et douce Ceinwyn sur les talons. La terre détrempée par les intempérie, qui avait apparament tous fait pour la gorgée d'eau jusqu'à plus soif, s'enfonçait sous ses lourdes bottes qui n'avait plus de noire que quelques parties préservées de la boue omniprésente. Armand grimaça à cette pensée, lui qui n'aimait pas vraiment que ses vêtements sois rendue plus sale que la crasse... Fort heuresement pour lui, son pantalon conservait sa couleur noire d'origine et sa cape ne trainait pas à même le sol. Quand à sa chemise de flanelle blanche, elle demeurait sous sa cape et ne risqauit donc pas grand chose. Toutefois il se félicitait d'avoir fait changer Ceinwyn de tenue, car sa simple robe n'aurait pas appréciée non plus tous cela.
Passant le portail, Armand se dirigea vers l'allée où il avait trouver Ceinwyn d'un pas ferme, quoi que prudent, une main refermée sur la garde de son épée. Mais qui serait assez fous pour se mettre en travers du passage de deux Enfants de la Nuit? Dont un âgée de 300 ans?
Sur ce, il lensa par dessus son épaule:
"Je souhaite que tu me raconte comment c'est déroulée ton...ta transformation. Cela rique d'être pénible, je m'en doute, mais c'est capitale pour que tu fasse un trait sur tous cela et te concentre sur le présent par la suite. Il m'a falut près de cents ans pour régler seul mon passé...C'est pourquoi nous revenons ici."
Armand stoppa soudain net, en apercevant une silouhette en face deux, puis deux autres...
*Des vampires, ou en tous cas la première. Les deux autres ont plus l'air de zombies*
En cet instant, Armand craignit pour Ceinwyn. S'il ne craignait pas le moins du monde deux nouveaux nés, il ne pourraient les arrêter s'il se retrouvait au prise avec leurs génitrices...Et le devenir de Ceinwyn l'inquiétait alors...
*Mais rien ne dis qu'ils nous veulent du mal...*
Demeurant obstinément là où il se trouvaut, à quelques pas du vampire en face de lui, Armand garda le silence, une interrogation muette dans le regard dédaignant sans le cacher les deaux autres derrière.
Dernière édition par le Mar 5 Fév 2008 - 11:05, édité 1 fois |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Mer 3 Oct 2007 - 12:48 | |
| Ceinwyn suivait Armand, légére, bien qu'elle marchait dans la même boue que son maitre. Elle s'interrogait fortement sur la raison de leurs retour en ces lieux. Ce n'était pas pour y dormir, car Armand avait dit posseder une maison alors que voulait il donc faire au cimetierre... Les bottes de la jeune vampire étaient, elles aussi, tachées abondemment par le sol détrempé, mais cela ne la genait aucunement, elle suivait le vampire, insouciante. Elle ria intérieurement, oui, Armand avait eu raison de la faire se changer, elle imaginait l'état dans lesquel aurait été sa robe. Son pantallon était propre de toute souilloure, aucune tache ne venait éclaircir les jambes de la jeune fille. Elle suivait donc le vampir, reconnaissant l'endroit ou Armand l'avait débusqué. Elle regarda son maitre, s'interrogeant de nouveau sur leur retour. Il avait l'air nerveux, du moins attentif, prêt à toute enventualité. En sa compagnie, la nouvelle née se sentait protégée et pour rien au monde elle n'aurait voulue le quitter en cet instant.
Elle changea quelque peu d'avis lorsqu'il lui dit qu'il lui faudrai raconter son passage dans le monde des ténèbres... Elle repensa au visage de celui qui l'avait étreint, elle frissona. Il était beau, mais il n'émanait pas de lui la bienfaisance qui émanait à présent d'Armand à son égart... Elle soupira légérement, espérant avoir révée, que l'être qu'elle avait aperçut n'était que le fruit de son imagination et qu'il n'avait rien à voir avec elle lorsque son guide s'arreta brusquement. Elle stoppa à son tour à quelque pas de lui, consciente que quelque chose n'allait pas. Elle regarda ce qui pouvait interloquée le vampire ainsi et apperçut trois silouhettes. Elle se dénigra interieurement.
*Tu aurais été seule, tu n'aurais rien remarquée, il va peut etre falloir que tu fasses un peu plus attention ma grande.*
Elle regarda plus attentivement les silouhettes et se demanda si elles appartenaient à des vampires. Elle regarda Armand, leurs présences semblait le troubler, elle se rapprocha de lui, de plus en plus inquiete Son immobilité l'effraya encore plus, elle ferma les yeux. Elle se persuadait elle même qu'elle ne craignait rien, Armand était avec elle, pour l'instant, et si il devait arriver quelque chose elle se défendrai du mieux qu'elle pouvait. Elle cacha donc sa peur, attendant une réaction des uns ou des autres.
[Eh eh vous n'avez pas du tout les mêmes réfférences en matiere de vampire, c'est assez marrant à voir! Quenthel, tu t'inspire plus de la mascarade que l'age des tenebres non? Moi je prefere de loin Dark Age ^^ mais bon... question, quel est ton clan preferé??? (je suis trop fan)] |
| | | Invité | |
| Lun 4 Fév 2008 - 21:33 | |
| HRP : Désolée pour le... retard. Même si dans le cas présent c'est un bien grand euphémisme. Armand > Zombies, non. Ils ont toujours leur volonté mais sont attachés de façon irrémédiable à Quenthel en l'aimant aveuglément, même si ça ne les dispenses pas de la haïr en même temps. Ils sont tenus de lui obéir avec la plus grand loyauté.
Claquent les fouets du reproche alors que les codes sont violés ;
Ainsi ils vinrent tout deux, le maître et son apprentie nouveau-née collée à lui comme un poulain à sa mère. Ils vinrent tout deux puis s'arrêtèrent ensemble, un temps de retard pour la petite. La rose noire l'examina quelques instants avant de se détourner des cheveux ailes-de-corbeau et du teint de cendre. Trop récente, encore trop avenante pour l'intéresser. Le regard de la caïnite se porta plus volontiers sur son sire, car elle ne doutait pas un seul instant qu'ils avaient ce genre de rapport : il la couvait bien trop du regard et était trop inquiet pour ne se soucier que de lui. Amusant presque, alors qu'elle-même dédaignait son propre sang et le reléguait aux basses besognes. Mignon. Dans sa tête, ce n'était pas un compliment.
À pas lents elle s'approcha, mesurée et voluptueuse dans sa tunique. Et derrière comme deux diablotins ses infants qu'une main à peine tendue vers l'arrière firent s'arrêter. Geste anodin mais si plein d'autorité. Sur ses deux visiteurs qui ne pouvaient pas plus qu'elle revoir l'astre du jour elle posa l'ardeur de l'or. Ses deux prunelles vives et farouches qui allait s'opposèrent au miel des paroles qu'elle prononça "Voilà deux caïnites bien sûrs d'eux. Mais qui sont-ils pour briser ainsi la Tradition ?" Elle semblait parler à ses nouveaux nés, mais la voix portait bien trop et son attention ne leur était pas accordé. Comme une marionnette de théâtre, comme une vaste pièce où elle jouait et dont le scripte était écrit par elle. Comme le décors qui semblait avoir été posé de sa main. Comme les répliques qui semblaient préparées. Comme l'avenir déjà écrit. Et pourtant.
Ha, deux petits étourdis, deux ombres qui se perdent dans celle qui s'est entièrement donnée à la nuit. Peut-on comparer deux êtres qui semblent encore sous le joug de quelques émotions à quelqu'un qui les à offert en sacrifice ? Peut-être, peut-être pas, dans tous les cas bien que de la même race leurs mondes étaient séparés. Cela Quenthel le ressentait, bien plus que lorsque son chemin avait croisé celui de l'elfe noir nommé Suiton. "J'attendais plus de l'ancien sang. Tant dans son comportement que dans son enseignement." Se retournant vivement vers ses serviteurs, à elle encore de demander. "La combientième mes tout petits ?" Et à eux la charge en sifflant de dégoût de lever cinq doigts en murmurant "Hospitalité…". Hochement de tête approbateur comme à des chiens qui font les beaux, la poupée damnée se tourna à nouveau vers les visiteurs et récita. "Hospitalité. Honore le domaine d'autrui. Présente toi à celui qui y règne. Sans son approbation, tu n'es rien." Et il sembla qu'un souffle de vent se leva comme pour appuyer ces ancestrales phrases. Cette règle si ancienne que le temps lui-même ne se souvenait plus de la création. Durs ces yeux qu'elle posa sur les intrus. Dédain non dissimulé pour les ignorants, pour les hors la lois.
"La Rose noire. Quenthel. Vous êtes sur mon domaine."
Menace à peine voilée.
Car il en est certaine que même les morts ne doivent ignorer.
HRP : Mouarf, le pire c'est que je l'avais déjà fait y'a quelques mois ce post, mais que je l'ai perdu dans une RAZ >_<. |
| | | Armand Sulimo Nombre de messages : 319 Âge : 36 Race : vampire Poste : Bras Droit de Sybaris Magie Contrôlée : eau Feuille de personnagePuissance: (870/1000) | |
| Sam 9 Fév 2008 - 12:37 | |
| Avec toute la patience acquise après plus de trois siècles, Armand écouta celle qui se disait être la maîtresse des lieux. Combien de fois avait il pénétré, sans le savoir, un lieu qu’un autre membre de sa race revendiquait pour siens ? Il n’aurait sus le dire. Au début Armand se serait contenté de passer son chemin, terrifié ou désireux de passer son chemin. A présent il ne réagissait plus de la même manière. De toute façon un être un temps soit eux saint d'esprit ne tournait pas le dos à non pas un mais TROIS vampires. Fut il lui même un vampire... Et de plus, le fait que la jeune Ceinwyn soit présente n'arrengeait pas les choses.
Un rien surpris par la première remarque de la vampire, Armand fit un effort pour ne pas le laisser apparaitre dans son maintient.
*Mais qu'est ce qu'elle croit? Que elle seul détient le sang originel? Que elle seul est l'exemple à suivre?*
Décidé a ne rien laisser transparaitre, Armand fit un pas en avant afin de laisser également Ceinwyn hors de portée des trois vampires en face de lui:
-"Je me nomme Armand Sulimo, et je ne me justifierais en aucun cas quant à mon comportement. Mes actes ne concernent que moi, bien que je respecte les croyances et les volontés des autres. Du moins celles acceptables.L'ancien sang coule il est vrai dans mes veines, mais il n'a encore jamais engendré qui que ce soit de notre race. Tout au plus la jeune derrière moi en a-t-elle profité. Quand a la tradition, je ne la connais pas et donc ne la respecte pas. Navré mais je ne croit qu'en moi. Toutefois je n'ai aucun désir de prendre le domaine de qui que ce soit. Encore que bien des mortels puissent revendiquer le cimettiere pour eux..."
Armand acheva la drnière phrase en laissant son regard vagabonder deci de là, attendant une réponse de la vampire, mais accentuant sa pression sur l'épaule de Ceinwyn pour la maintenir en retrait, à l'abris des deux monstres (car ils n'étaient rien d'autres pour lui) en retraient de son vis à vis. |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Sam 9 Fév 2008 - 18:52 | |
| Ceinwyn écouta les remarques de la vampire avec incrédulité...
*Et bien, elle s'y croit pas qu'un peu elle*
Elle ria intérieurement, de l'ancien sang... Et bien elle devait être deçue, même tres déçues, Ceinwyn était jeune, bien trop jeune. Ses habitudes mortelles ne l'avait pas quittées, ses désirs aussi. Sa nouvelle vie de Vampire s'ouvrait nouvellement à elle, et même si elle commencait legerement à comprendre en quoi cela consistait, elle était loin de pouvoir se comparer à une "habituée" vampire. Elle repensa au fait qu'Armand, lui, avait cette experience qui lui faisait tant défaut. La présence de son maitre la rassura terriblement.
La pression de la main de ce dernier sur son épaule l'empecha de dire le fond de sa pensée, elle se tut donc ne sachant si elle devait ou non se présenter. Elle se mordit legerement l'interieur de la bouche, ce qu'elle avait à dire n'aurait pas forcement plut à la vampire.
*Les cimetierres ne devraient appartenir à personne, c'est un lieu qui devrait être reserver aux morts, aux vrais. Cette endroit est mal choisit pour enfanter... Par respect non pour les morts mais bien pour les vivants qui survivent à ces décés.*
Elle resta en retrait, sans baisser les yeux ni le visage, désireuse que la rose noire ne croit pas que Ceinwyn était désolé ou quelque chose dans le genre. Elle regarda Armand, sourit légérement puis posa les yeux sur les deux vampires (encore plus jeune qu'elle dans la nuit!). Son sourire se figea, elle montra une legere reflexion puis tourna les yeux vers la gardienne...
"Pourquoi les avoir enfanter?... Qu'ont ils fait pour attirer sur eux votre baiser?"
Elle serra les dents, les vampires se croyaient tout permis, mais jouer avec la vie des autres n'est pas un jeu... Tuer était plus acceptable en general que de creer des êtres tels... |
| | | Invité | |
| Mer 13 Fév 2008 - 21:34 | |
| Mais il y en a des encore moins bien lotis que les nouveaux nés : les bannis. Que ce bannissement soit volontaire ou non, conscient ou non, je plains celui qui a à subir les ans sans aucune attache à quelque clan que ce soit. La métamorphose est déjà bien assez dure, mais si en plus l'enseignement ne suit pas, je pense que cela doit être intolérable. Ne pas apprendre, ne pas suivre mais surtout ne plus être protégé par la Tradition est une chose que je conçois, au vu de mes études, très difficilement. Il existe en effet chez ces êtres aux mœurs sanguines certaines règles (voire le manuscrit dédié) qui assurent une relative sécurité à tous. Les briser, ne pas les suivre revient à se mettre à dos toute la communauté vampirique qui n'aura de cesse de traquer le rebel. D'une part pour que d'autres ne suivent pas son exemple et d'autre part pour éviter qu'il ne trouble l'orde.
_ Introduction de "Essai sur les bannis", par Nathaniel. Daté d'avant sa transformation. Archivé par Quenthel.
Quenthel s'humecta délicatement les lèvres, son sourire narquois à présent dédaigneux. À la nouveau né, d'un ton sec qui n'attendait pas de réplique. "Bien plus de choses que tu n'as fait pour attirer l'attention de ton sire, sans aucuns doutes." Puis revenant sur l'ombre qui la patternait avec l'onctuosité du poison. "Ainsi donc, vous croyez pouvoir survivre sans les règles de vos ainés. Vous croyez pouvoir passer outre ce que notre Père a dit. Vous croyez pouvoir être protégé par d'autres et faire votre vie comme vous le voulez. Vous croyez pouvoir tirer une croix sur vos origines." Elle avait à chaque fois un peu plus monté le ton. Ce genre de personne lui donnait presque envie de vomir, dissimulé à merveille sous la froideur du masque de porcelaine. La caïnite continua, portée par le silence du lieu. "Agir selon tes propres règles, c'est un bien beau principe, un bien beau précepte. Mais à quoi crois-tu que ta survie tient ? À tes propres compétences ? Ne me fais pas rire. Tu ne l'as pas connu mais la Famille ne l'a pas oublié, tout comme ton sang ne l'aurait pas dû. La chasse de sang nous ciblait tous jadis, Anarchie et Diablerie. Peut-être ne connais-tu pas ce dernier mot, ancien sans clan sans attaches et sans éducation, mais il désigne un acte abominable, celui de boire la vitae de sa Famille et d'en tuer le membre."
Elle laissa quelques instant planer la phrase, tandis que dansait la Bête dans ses yeux fauves. Caline, féroce.
"Il était un âge où chacun d'entre nous s'entretuait, et bien que cela continue c'est de manière beaucoup plus discrète et jonchée d'obstacles. Crois-tu pouvoir vivre éternellement loin de tout cela ? Crois-tu pouvoir sans cesses la protéger sans être toi-même au moins partiellement à couvert ?" Ses yeux s'étaient plantés dans ceux de Ceinwen, l'espace d'un battement de coeur. "Quelle existence bien paisible vous avez du mener pour ne pas craindre la Mort pendant votre sommeil. Ou bien quels horribles songes sous le soleil avez-vous dû faire vous sachant sans défense. Mais un vrai prédateur ne saurait se tenir tranquille." Elle se retourna brièvement vers ses infants. "Je sens que vous êtes troublés par eux et que ma manière de faire vous déplait, ce n'est pas la peine de le cacher. Mais au moins je leur apporte la garantie de survie. Tant qu'ils se plient au règles. Sulimo Armand, peux-tu en dire autant de ta protégée ?" Allons-donc, ils n'étaient pas obligés de savoir qu'elle était une exilée. Ni qu'elle n'avait aucun pouvoir. Découvrant légèrement ses babines alors que les pétales rouges s'entrouvaient, à la rose noire de continuer dans un souffle.
"Et si je soufflais à cette bise, à elle et à d'autres. Si je lui soufflais que j'avais trouvé deux parias, et que mes mots arrivaient à la Famille... Que feraient vos propres règles face à la chasse de sang ?"
Inquisiteur, son regard. |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Jeu 14 Fév 2008 - 18:19 | |
| Ceinwyn posa ses yeux sur la rose noire, le regard brulant de fureur... Non mais pour qui se croyait elle? Elle arrivait comme ça et balançait ses règles aux deux vampires en pleins visages.... Lorsque ses yeux se posèrent dans ceux de Ceinwyn elle se mordit la lèvre si fort que le sang humecta légèrement sa langue... Furieuse elle écouta le discours dénué de sens de la vampire. Oui, pour Ceinwyn ce discours n'avait aucun sens, la rose noire déblatérait sur des règles qui pour la jeune vampire n'avait aucun sens.
La menace qu'elle leur jeta n'eut pour effet sur Ceinwyn que d'augmenter la fureur grandissante qui était en elle. Elle se retint de montrer les crocs. Elle planta son regard dans celui de la vampire et d'un geste brutale sembla balayer sa remarque.
"Ici, cette citée et les lieux qui l'entourent se nomment Elament, étant mortel et même après aucune règles stupides autres que celles en vigueur en ces lieux ne sont parvenues à mes oreilles. Seul le "règlement" d'Elament et à appliquer à Elament! Vampire ou mortel tous doivent s'y plier... Tu parle de tes "protégés" et de leur survie, mais quel illusion, pour "survivre" il faudrait déjà être en vie. Tu nous jette au visage ta soi disant ancienneté au sang, mais bien que ton age dépasse de très loin le miens tu semble bien naïve. Ecoute ta poitrine, aucun son, essais de sentir ta poitrine, aucun souffle ne la fait se soulever, bouge ta langue dans ta bouche, aucune salive ne vient à son encontre... Tu peut faire semblant d'être en vie, mais tu est et restera à jamais morte... Est ce pour cela qu'il faut renier les principes qui nous ont animés lors de notre vie?"
Ceinwyn reprit son souffle, une fureur frénétique prenait petit à petit le contrôle de ses sens. Elle souria, froidement.
"Les lâches se cachent derrière les règles pour expliquer des actes malsains et stupides" Et désigna du menton les deux infants "Mais ces actes restent des abominations, d'un être dérangé ou terriblement seul" Son sourire se fit carnassier "Et ses êtres sont plus que pitoyables... Qu'ils soient mortels ou immortels!"
Ceinwyn ferma les yeux, reprit lentement le contrôle d'elle même. Elle s'approcha d'Armand et lui prit la main. Elle regarda les deux infants avec dégout.
"Armand n'est pas mon père, celui qui m'a fait était sans doute un lâche, qui n'a pas eut l'envie ou le courage d'expliquait à une jeune femme perdue ce qu'il venait de faire d'elle, qu'il venait de détruire sa vie. La malédiction que les père insufflent à leurs enfants est impardonnables. Oui, c'est vrai ils ont l'air de t'écouter comme de gentil chien écoutent leurs maître, mais je penses que le sentiments qui les animent à ton égart est un profond dégout et une haine sans borne. Pour ce qui me concerne, lorsque je mettrais la main sur mon père, je le tuerai sans aucune hésitation. Armand ne respecte peut être pas tes fameuses "règles", mais l'amour qui me donne, et les clefs de la continuation de mon existence qu'il me tend sont amplement suffisante pour faire de lui une personne bien, il est droit et des principes l'animent encore... Cette existence est pour moi préférable à celle que tu nous propose; enfermé dans le carcan de la loi vampirique... Nous étions auparavant humain et il est bon de s'en souvenir..." |
| | | Armand Sulimo Nombre de messages : 319 Âge : 36 Race : vampire Poste : Bras Droit de Sybaris Magie Contrôlée : eau Feuille de personnagePuissance: (870/1000) | |
| Sam 16 Fév 2008 - 14:42 | |
| Le pire venait d'être commis, là sous ses yeux. Celle qu'il aurait du protéger de toute ses forces s'était mise en avant, juste devant une vampire au moins aussi agée que lui. Et s'il y avait bien une leçon qu'Armand n'avait pas encore enseigner a Ceinwyn s'était de ne jamais, au grand jamais, se faire ramrquer par un aîné. En effet ceux ci, a l'image d'Armand parfois, massacraient sans pitié les plus jeunes lorsqu'ils représentaient ne serraisse qu'un semblant de menace. Pire si Quentel dessidait de lancer ses deux abominations sur elle, Armand ne pourrait la sauver que si elle même n'attaquait pas. Enfin peut être n'en arriverait il pas là...Il l'espérait, bien qu'il n'ésiterait pas un seul instant à mettre en pièce ces deux rejetons à la première occasion!
Lorsqu'il reprit la parole, s'était d'une voie posée et ferme, mais son regard tourné sur Ceinwyn exprimait assez de désaprobation pour faire fondre un iceberg...
-"Calme toi, inutile de chercher querelle. Chacun est libre de vivre comme il l'entend. Que ce soit enfermé dans des préceptes par ferveur ou peur du monde, ou libre de ses propres choix. Sache que si tu ne respecte pas un minimum tes semblables, alors tu ne vivra que par la peur.La peur de leur représaille."
Puis, se tournant vers Quentel, après s'être placé devant Ceinwyn:
"-Si nous avons été créé dans le seul but de servir une seule et même volonté, alors c'est un échec car nous consrevon notre identité au fil des ans. Celui qui m'a engendré ne m'a rien enseigné, et je pense qu'il en va de même pour toi sans quoi tu ne perdrais pas ton temps à me menacer. Pour ma part je pense que s'il existait une "Famille", elle s'est éteinte depuis bien longtemps. Sans doue ettoufée par ses propres règles..."
Armand tentait de faire gagner calme et assurance a sa voie, car il voulait sincérement pouvoir vivre e paix avec une si déterminé voisine.
-"Ceinwyn ne dépend de moi que par son bon vouloir. Elle est libre de ses actes et ne me doit rien, si ce n'est ma tranquilité quand je la demande."
Armand se demandait si la peur ne faisait pas partie des entiments qu'éprouvait Quentel en cet instant, car lui même s'était montré agressif de par le passé, alors qu'il craignait certains de ses congénères. La Rose Noire agissait elle de même? Voulais elle que tous se leitn aux règles qu'elle avait aprise, de façon a garantir sa sécurité? Une idée germa soudain dans l'esprit d'Armand: La "race" des vampires de part le monde ne survivait que lorsque certains individus réussisaient à engendrer suffisament des leurs pour maintenir une certaine stabilité. De plus le fait que nombre de vampires ce soient rangés du côté des démons ne faisaint qu'empirer l'absence de "hiérarchie" vers qui se tournée, car ces jeunes étaient facilement attirés par ls démons. Alors pourquoi ne pourraient ils pas créer ici, à Elament, une nouvelle assemblé? Certe Quentel y serait certainement très opposés, vu que la dite assemblée ne rendrait de compte à aucune des anciennes lignés, mais s'il parvenait à lui faire comprende qu'elle garantie de sécurité cela représenterait...
"-Au lieu de nous disputer inutilement, pourquoi ne pas nous unir? Il y a passablement plus de vampire du côté des démons que dans la citée, ce en quoi nous sommes tous menacés. Si personne n'agit, Elament ne sera jamais le havre de sécuritée auquel elle espire, mais un nid de frelons incontrolé d'où jaillirons toute sortes de jeunes, tous aussi incontrolable que dangereux..." |
| | | Invité | |
| Mar 19 Fév 2008 - 20:55 | |
| Ho, Ironie. Ho Naïveté des paroles de la douce jeune et vaine, que cueillait le cruel sourire qui barrait la lisse porcelaine de la rose noire. Délicieuse fureur qui déformait les traits de Ceinwyn et dont Quenthel se régalait.
Ironie. Ho, Ironie.
Elament, cette cité à laquelle elle semblait s'accrocher mais dont le cimetière ne faisait pas vraiment parti. Trop loin des murailles protectrices, les tombes avaient semble t-il leurs propres règles. Et comme elle parlait cette étourdie, avec tant de passion encore dans son coeur. La caïnite en rit intérieurement. Cela était si drôle de voire cet infant parler de non vie avec cette ardeur propre à ceux qui possèdent leur propre vitae. Doux rire moqueur, comme si elle pauvre abandonné allait encore réussir à lui apprendre quelque chose dessus. Non, ce n'était même pas encore un vrai vampire. Trop d'émotions encore. Elle le perdrait avec l'âge, lorsqu'elle comprendrait vraiment la malédiction. Pour l'instant ce n'était qu'un grain de blé de l'été qui essayait d'expliquer au sol du champ la dureté d'un hiver qu'il n'avait jamais connu. Si vainement la belle s'époumonait, effleurant les ténèbres mais ne les ayant encore jamais embrassé, n'ayant encore jamais senti la froideur de leurs lèvres sur les siennes ; Sur son coeur, pour mourir encore un peu plus.
Et les mots se confondait alors que la flamme d'une bête inconnue de l'emportée dansait de plus en plus dans les yeux de la rose. Ho, cette belle gorge qui devait encore sentir l'Humanité mais dont le sang devait être plus riche. Ho ces lèvres encore si pleines de vie et de hargne qu'elle pourrait sceller dans un dernier baiser. Ho, prendre toute cette vie toute cette fureur et l'éteindre à jamais. Quenthel lutta légèrement contre la Bête, assez pour vouloir encore se gausser de l'élémentaliste.
L'étreinte, impardonnable, les enfants de Caïn cherchaient-ils encore le pardon ? Non. Et puis, qu'importaient la haine et le dégoût des autres quand on avait le pouvoir ? Encore des idées d'humain de vouloir acquérir la fidélité par des présents. Et du blablatage, encore, sur des beaux principes qui ne faisait pas le monde, ne le régissait pas, sur des notions dont les contours s'effaçait, floutés et insaisissables... Humanitas...
Se passant la langue sur les lèvres, rouge carmin sur rouge vermeil, la caïnite s'apprêtait à clore à jamais celle de Ceinwyn, projetant de lui attraper la gorge à la main. Mais l'autre ancien ne lui en laissant pas l'occasion, brisant le moment d'équilibre presque magique où le silence allait voir jaillir le sang en prenant la parole. Aussi invisible qu'il était venu le Fauve repartait, la Soif avec lui.
Légère diatribe d'un aîné, ou bien conseil que Ceinwyn devrait en effet prendre en compte. Loi ancestrale qui n'appartient pas qu'aux vampires : ne dérange pas ce que tu ne contrôles pas. On devait toujours s'incliner devant quelqu'un. Puis Armand s'adressa à Quenthel, qui sous le couvert de l'écoute calculait chaque paroles et voyait ce qu'elle pouvait en tirer. Ha, ainsi donc il ne connaissait même pas la Famille, ne savait donc pas qu'elle existait toujours plus rayonnante ; Et à forciori ne savait pas où elle se trouvait. Cela était bien, très bien pour les affaire de la rose. Avec attention elle suivi la fin du discours, la tête artistiquement penchée sur le côté. Ce discours offrait nombre de possibilités, mais elle voulait être sûre des intentions de son confrère. cela, c'était très intéressant : canaliser les jeunes, les asservir, les... hum, elle s'égarait. D'une voix posée où fleurait l'intêret, elle demanda. "Et que proposes-tu ?" |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Mer 20 Fév 2008 - 11:57 | |
| Ceinwyn avait regardé le regard désaprobateur d'Armand, elle écouta ses réprimandes, elle avait regardé son maitre se placer devant elle... "Chacun est libre de vivre comme il l'entend" avait il dit? Elle murmurra, tout doucement...
"Mais n'est ce pas cette même liberté qu'elle nous refuse?"
Soudain les yeux de Ceinwyn s'équarcillèrent, elle serra les dents, et le frottement de ses crocs entre eux émit un légers grincement... Avait elle bien entendue? Armand venait de parler d'union... S'unir avec cette... ce monstre? Elle baissa les yeux, peu importait son opinion... Elle se sentit jeune, terriblement fragile et... morte. Les habituels battements de coeur ne resonnaient plus dans sa poitrine, elle était morte et le savait mais... Comment pouvait elle l'accepter, l'ardeur qu'elle avait lorsqu'elle était humaine n'avait pas totalement disparus, elle était presque la même...
Un sentiment de malaise l'envahit brusquement, elle leva les yeux et vit le regard que la rose noir posait sur elle. Elle leva un sourcil et soupira, avait elle reveillait malgré elle un prédateur? Elle détourna son regard...
*Peu importe...*
Elle sentit quelque chose se briser en elle, bien qu'Armand l'accompagne, elle était seule... deseperement seule dans les ténébres. Au loin elle entendit la vampire parlait, "Et que proposes-tu ?"... Ceinwyn n'écoutait plus, emplit d'un profond malaise. Elle repensa à son père... souhaitant étrangement lui parler... Elle secoua la tête et revint à elle, elle leva les yeux vers Armand et attendit, docilement... |
| | | Armand Sulimo Nombre de messages : 319 Âge : 36 Race : vampire Poste : Bras Droit de Sybaris Magie Contrôlée : eau Feuille de personnagePuissance: (870/1000) | |
| Jeu 21 Fév 2008 - 22:35 | |
| Une vague de joie manqua de faire défaillir Armand après la réponse de la Rose Noire. Sa proposition, enfin celle qui allait suivre, n'était donc pas unilatéralement regetée! S'était déjà une victoire en soi, mais il fallait aller plus loin. Convaincre, ou mieux persuader, la Rose Noire du bien fondé de sa proposition. Conscient de l'importance du moment, Amand prit le temps de réfléchir a ses propos, alors que Ceinwyn réagissait à ses côtés:
-"Ce que je propose? Ni plus ni moins que la création d'une assemblé, ici à Elament. Nous la dirigeront tous deux de concert, avec pour objectif commun notre survie mais égalment la maîtrise de tous les vampires des environs. Le cimetierre comme la Rue de la Rosée seront considérés comme intouchables, de sortes que nous soyons réciproquement tenus de venir à l'aide l'un de l'autre si un tiers venait à se montrer menaçant. Nous prendront ensembles les principales décision, tout en reconnnaissant la mainmise de l'autre sur son havre. Il nous incombera de canaliser tous les jeunes des environs, mais également de tenir à l'écart toute les sources de danger pour nous."
Armand se garda bien de préciser qu'il faisait parti des Traqueurs Infernaux, mais bien que son chef aurait été ravie d'obtenir la tête de Quentel, cette personne là il ne la chasseraie pas. Puis, en un geste protecteur, il passa son bras autour des épaules de Ceinwyn avant d'ajouter:
-"Si nous n'intervenons pas qui le fera? Personne, et toi et moi seront seuls face a tous ceux qui en veulent aux vampires...Et ils sont nombreux, tant dans la ville que dans la région. "
Armand ne voulait pas en ajouter davantage avant de voir la réaction de Quentel. S'était déjà bien qu'elle ne l'ait pas interrompue! Il ne voulait pas non plus en dire trop, désireux de laisser Quentel dire ce qu'elle voulait, car si elle se braquait...he bien lui et Ceinwy n'auraient plus qu'a faire demi-tour...dans le meilleur des cas... |
| | | Invité | |
| Ven 7 Mar 2008 - 12:53 | |
| HRP : comme d'hab, désolée du temps de réponse :p. Les journées sont bien trop courtes, même si les jours s'allongent (haha, rigolez c'était un jeu de mots pourri !). _ Caashen, qui rentabilise les pc de la fac (du coup désolée si y'a des trucs spaces, jles contrôle pas tout à fait XD).
Marionnette vivante de l'Obscurité, liens détachés des cieux, coupés de leurs origines. Fils dont Quenthel se servait à présent pour tisser son avenir. Araignée articulée et ses toiles de manigance aux reflets noirs et pourpres, entralas qui captivent les proies et préservent de la chute. Temps, patience à la statue de la nuit pour achever sa sombre broderie. Mais elle prenait forme, déjà.
La caïnite écouta attentivement, d'un air désaffecté, clignant à peine les paupières à la phrase chuchoté par Ceinwyn, même si elle en prenait bonne note. La jeunette ne l'aimait pas – ce qui en soit n'avait rien d'original, mais il faudrait regarder de plus près l'influence qu'elle avait sur Armand. Ce dernier ne semblait, pour l'instant, pas prendre en compte les doutes de l'infant., or cela pouvait très facilement changer. à moins que les deux ne se concertent directement ensuite, ourdissant quelques plant contre elle. Paranoïaque. Oui, la rose noire l'était, et c'est cela qui avait jusqu'à présent assuré sa survie. Mieux vaut déjouer trop de complots que pas assez, mieux vaut se méfier plus que de raison. Paranoïaque. Oui. Pour pouvoir continuer sans un seul regard du soleil. Pour pouvoir chaque nuit à nouveau s'éveiller de la pierre froide. Pour pouvoir abreuver de sang un cœur qui ne battait plus. Paranoïaque. Pour être ce qu'elle était.
Laissant pourtant un instant de côtés ces pensées pour s'occuper d'autres. Après tout, si ils étaient deux, eux étaient trois, et elle essaierait de tirer le plus de profit de la situation. L'idée était alléchante à priori : lui assurer une communauté et sa protection qui serait quand même dérisoire face à la puissance de la Famille. Devait-elle réellement se lancer là dedans ? Monter une assemblée au risque d'éveiller l'attention ? Seule et tant qu'elle se tenait tranquille – au moins en apparence – la chasseuse ne constituait pas une menace. Mais qu'on apprenne sa bravade et il se pourrait bien que quelques princes se décident à tuer la menace, implicite, dans l'œuf. Quenthel avec. Non, elle ne pouvait accepter ainsi le pacte du premier venu, qui cherchait même peut-être à lui faire, à nouveau, commettre un faux-pas. Après tout, que valait cet Armand ? Par quoi était-il motivé ? Il lui proposait tant, mais était-il capable de tenir ses promesses ? L'allégeance de tous les vampires de la région, cela était si beau sur le papier, sur quelques paroles étouffées par le vent. De plus, commander à deux ne la tentait guère, même si ce n'était pas forcément problématique sur le long terme : l'assassinat était la règle après tout, dans ce monde que plus rien ne réchauffait. Ce qui la dérangeait vraiment était cet étalage d'enthousiasme, de proposition voire de rêves exaltés. Après tout, qu'avait-il lui à perdre à lui proposer cela ? Hormis la certitude d'un Elysée en sa demeure en cas de problème. Cette rue dont il lui parlait, en avait-il seulement le contrôle ? N'était-ce pas plutôt qu'un moyen de sauver sa peau ainsi que celle de sa douce ? La rose noire avait déjà rejeté, du moins temporairement, l'offre bien plus tangible de ce Suiton, lui demandant des preuves de son engagement et de ses compétences. Ce n'était pas pour accepter dans la même foulée l'utopie d'un doux rêveur. De la même espèce qu'elle, qui plus est, et qui ne semblait même pas baptisé pas la Bête. De surcroît, Quenthel ne se sentait pas particulièrement concernée par le sort des autres enfant de Caïne de la région. Ne se sentait pas investit de la mission sacrée de protéger ses semblables. Au contraire, éliminer ce qu'elle ne pouvait dominer lui semblait une évidence.
D'une voix fluttée après avoir laissé le silence prendre ses aises, elle répondit.
"Et que m'apportes-tu en gage de capacité. Toi qui te promène dans mon domaine et, un instant après, me fait ces propositions ? Tu ne me connais pas plus que moi toi et il doit y avoir tellement d'autres vampires qui s'empresseraient d'accepter…"
Visage mutin. Piège.
HRP : * file à son cours d'anglais o/ |
| | | Armand Sulimo Nombre de messages : 319 Âge : 36 Race : vampire Poste : Bras Droit de Sybaris Magie Contrôlée : eau Feuille de personnagePuissance: (870/1000) | |
| Dim 9 Mar 2008 - 13:45 | |
| Dans la situation présente, Armand se sentait tel un funambule sur la corde raide... La Rose Noire semblait analyser la moindre de ses paroles, de ses expressions. Quoi de plus normal d'ailleur pour un être apparament si méfiant? PLus d'une fois il avait repoussé les appels a l'aide des siens, pour des raisons de sécurité personnel. Aprésent il avait rencontré Ceinwyn, et la donne avait changé. Pour elle, bien plus que pour sa sécurité personnel, il voulait parvenir à un contrôle de la populatuion de vampire des environs. Voila pourquoi l'aide, ou plutot la coopération de Quentel, était sinécessaire. Car a quoi bon battir une assemblée au sein des murs de la citée, si une fois lachés dans la nature les jeunes se retrouvaient pris aux filets de la Rose Noire? Non il fallait en faire une alliée, provisoire peut être car après tous elle représentait a sa façon une menace pour la citée et ses habitants, mais une alliée tout de même. Par la suite il pourrait toujours la mettre hors circuit, hors les moyens ne manquaient pas... Toutefois sa méfiance, frolant la paranoïa profonde, donna une idée supplémentaire a Armand. Et si l'identité des deux "Maîtres" demeurait secrète? Certe cette idée était séduisante, mais se posait alors le problème de Ceinwyn et des deux...créatures de Quentel. Surtout le problème de Ceinwyn car Armand ne doutait pas un instant que si Quentel décidait que ses rejetons devenaient génant, il passeraient de vis à trépas en un instant. Mais lui n'était absolument pas oret à tuer Ceinwyn, cette idée lui fit horreur. Il devait donc absolument prendre garde a ces paroles...
"-En gage de capacité? Combien de nos semblables vivent si vieux sans Assemblée pour les épauler? Je l'ait fait, bien que non sans mal. Cela te suffit il pour justifier du crédit que tu peut placer en moi? Si je te fait cette proposition, c'est par ce que je n'imaginais pas qu'un autre que moi soit encore suffisament vieux pour entreprendre une telle entrerise. Les jeunes ne le peuvent, et il est essentiel que nos identités respectivent ne soient connus qu'au maximum par une autre personne. Quant à d'autre vampire...si effectivement j'en avais re,contré de capables, je ne serais pas en train de te faire cette proposition. En somme je te propose de controler à nous deux les vampires de la citée et de ses alentours, en une assemblée où nos identité de meneurs ne seraient connus que de quelques fidèles. Notre méconnaissance ll'un de l'autre s'estomperas avec le temps, mais garantiras également que nous montrions suffisament méfiants pour que nul ne puissent nous infiltrer... Que je poursuive l'ambition d'assurer un avenir aux jeunes ne t'empécheras en rien de poursuivre tes buts, du moment qu'ils respectent nos existence réciproques. Et que cette proposition te parraise si immatérielle et utopique...et bien je ne vois que l'épreuve du temps pour la tester..." |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Dim 9 Mar 2008 - 14:01 | |
| HRP: eeuuuuh comment dire, Ceinwyn se sent un peu de trop... que dire que dire...
Ceinwyn detestait l'expression que prenait Quenthel en parlant à Armand, elle semblait trop sure d'elle... Elle écouta sans broncher la reponse d'Armand... Elle était stupéfaite. Comment et pourquoi? Elle ne voyait pas pourquoi ces deux la se donnait le droit de gouverner les plus jeunes. Ceinwyn se sentit prise la gorge, Armand parlait d'identité non découvertes... Mais Ceinwyn était la, et si Quenthel approuvait Armand, n'était elle pas en danger. Elle regarda le vampire.
Ceinwyn se troubla, il parlait d'utopie, de sauvegarde des jeunes... Ne pouvait on pas vivre en paix? Sans se soucier des autres? Elle imagina une grande assemblée de vampire, attablée, en train de siroter un cocktail de sang au cou de quelques jeunes filles... Intérieurement elle ria, imaginant de nombreux vampire avec des capes. Bref le grand stéréotype!
Ceinwyn redescendit sur terre. Elle regarda les deux "anciens" et entreprit d'etre la plus discrete possible, il s'agissait à présent de ne pas trépasser à cause de cette alliance. Elle resta donc immobile aux côtés d'Armand, impassible...
[vraiment desole, j'ai pas du tout d'inspiration, je m'occupe de l'orientation en ce moment et ça me prend vraiment la tête j'arrive pas à penser à autre chose... encore désolé!] |
| | | Invité | |
| Sam 29 Mar 2008 - 18:18 | |
| Écoutes ces mots, charriés par le vent qui se veulent souffler agréablement à tes oreilles. Écoutes mais laisses les repartir aussitôt, car ils ne me conviennent. Et si tu n'y arrives pas, laisse moi faire. Je les soufflerai plus aisément qu'une bougie. _ La Bête. Ha, la coopération. Elle n'avait pas de sens chez eux, dans cette assention au pouvoir où le but était d'écraser le plus de personnes possible. Dominer ou être dominer, la règle primordiale et la seule qui régissait leurs coeurs éteint. L'esprit obéïssait à la Camarilla quand ils le devaient, mais la Bête ne connaissait que sa propre survit. Ainsi que le sang. Ainsi on ne suivait, on ne s'alliait pas avec n'importe qui, n'importe comment pour n'importe. Les profit, pertes inévitables, fausses alliances et trahisons devaient-être calculés. Proposition d'espoir ou de désespoir ? Y croyait-il vraiment, essayait-il juste de se sortir d'une impasse. Qu'importe, Quenthel trancherait. Dans ce cimetière où les tombes ne parlaient pas, elle carra ses épaules, leva le menton pour que brillent ses yeux d'or. "Tu as survécu je te le concède. Mais en te cachant sous la boue, en te terrant comme un animal galeux et indigne. Éloigné de tient, te détournant d'eux avec faiblesse. Incapable d'assumer ce que tu étais."Son ton se faisait de plus en plus fort, de plus en plus grondant. Elle spéculait, oui, mais en y donnant voix et assurance. "Et maintenant que tu as trouvé la poupée de tes désires, tu essaie de te tirer la fange dans laquelle tu croupis. Tu désires protection et puissance sans vouloir payer le prix de sang et d'humanité qu'il faut. Que crois-tu, vampire inconnu, qu'il te suffit à présent d'approcher ta race pour qu'elle t'épaule ? C'est bien mal nous connaître. C'est bien mal te connaître. Tu me proposes des choses que ni toi ni moi n'avons, paroles en l'air que tu ne peux même pas tenir. Tu crois même que toute la Famille est à ton image, qu'ils suivraient aveuglément n'importe qui, pour n'importe quelles raisons. Ainsi tu parles, tu offres un contrôle que tu n'as pas, sinon tu serais bien plus assuré. Il suffit à présent, de ton discours sans aucune valeur. Si tu veux parler, dis des choses cohérentes. Si tu tiens à ton projet, si tu es capable de le mettre en oeuvre, prouves le moi, et peut-être alors te donnerais-je mes conditions."Quenthel se tourna vivement vers Ceinwyn, dont le trouble était évident, rejetant sa longue chevelure bouclée en arrière et laissant un cruel démon étirer le carmin de ses lèvres. Presque en murmure, et pourtant parfaitement audible. "Et ta bien aimée dans tout cela. Ta charmante petite chose, crois-tu qu'elle ai envie de se faire dominer ? Par toi, par moi. Par d'autres."Elle pencha légèrement la tête sur le côté. "N'est-ce pas mon enfant, tu n'en as pas envie. Et aucunes belles paroles ne saurait t'y forcer."hrp : que personne prenne mal ce message, j'ai rien contre vous, je fais que jouer mon perso . |
| | | Armand Sulimo Nombre de messages : 319 Âge : 36 Race : vampire Poste : Bras Droit de Sybaris Magie Contrôlée : eau Feuille de personnagePuissance: (870/1000) | |
| Sam 5 Avr 2008 - 16:43 | |
| Déception et colère se partageaient l’âme d’Armand Sulimo alors qu’il écoutait le discourt de la Rose Noire. Ho combien il avait été crédule de croire pouvoir rallier à sa cause tous ceux qu’il rencontrait. Certes il avait tiré Ceinwyn d’une bien mauvaise passe, et c’était attaché à elle en plus qu’il n’aurait raisonnablement dut, mais ses mésaventures avec Angellus auraient dus lui servir de mise en garde. Encore trop nombreux étaient ceux plongés dans les ténèbres de l’ignorance et des superstitions. Et plus encore pour les vampires… A présent il mesurait pleinement l’ampleur du désastre qui se profilait : il était temps de mettre un terme à cette confrontation. Il avait échoué à rallier Quentel à sa cause, mais se devait toujours de protéger Ceinwyn, qu’il avait inutilement exposé. Hors s’il était probable qu’elle-même les laisse aller, qu’en était il de ses deux…monstruosités ? Armand ne doutait pas un instant de pouvoir les mettre rapidement hors d’état de nuire, mais Ceinwyn le pourrait elle lorsque, seule, elle parcourerait les rues de la cité et ses alentours ? Réalisant combien elle ferait une proie rêver, il buvait jusqu’à la lie le calice qu’il s’était lui-même préparé. Il n’avait en fait qu’une seule option, à part abattre Quentel ici et maintenant, qui s’offrait à lui : se détourner au plus vite en faisant oublier la présence de Ceinwyn. Enfin si Ceinwyn le laissait faire… Hors rien n'était moins sur étant donné toute les paroles aimables et douces que Quentel venait de débiter. Armand lui même faisait un suprême effort pour ne pas réagir.
*Me cacher dans la boue? Tel un animal? Et que fait elle terrer dans son cimettiere?*
Lorsqu'il reprit la parole, ce fut d'une voie lasse et résignée:
"-Et que te dirais je de plus? Je t'ai parlé de travail ensemble, et tu ma répondue par des résultats attendus. Alors que rien n'a commencé tu veux déjà des résultats. Moi je pense plutot que tu es terrifiée à l'idée de quitter ta retraite. Qu'il en soit ainsi. Demeure parmis les morts à épier les vivants, je m'en retourne parmis eux. Peut être y trouverais je des être plus déterminé que toi et moin lache..."
Sans un mot de plus Armand se détourna, tout en gardant une main dissimulée sous sa cape juste sur la poignée de sa lame, et commença à avancer vers la sortie du cimetierre. Pressé de quitter les lieux, il incita Ceinwyn à la suivre d'une légère pression sur son épaule. |
| | | Ceinwyn Nombre de messages : 489 Âge : 210 Race : Oréade Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (310/1000) | |
| Ven 11 Avr 2008 - 17:51 | |
| Interloquée, Ceinwyn écouta siffler la rose noire. Elle regarda Armand... un animal galeux et indigne? Jamais Armand n'avait évité ceux de sa race. Au contraire, il avait protéger et tout appris à Ceinwyn. La voix de Quenthel était impressionnante, Ceinwyn serra les dents... "La poupée de tes désirs"?
Lorsque la rose noire se tourna vivement vers elle, Ceinwyn frissonna, ressentant la présence d'un grand prédateur. Apres tout la vampire était agée elle aurait put sans problème lui faire du mal. Son sourire bien que cruel lui fit reprendre assurance... "Petite chose"? Ceinwyn une petite chose? Elle était parfaitement capable de s'assumer seule... non? Le vent se mit à souffler violemment autour d'eux, faisant voler les cheveux et les vêtements des individus présents. Les longs cheveux de la jeune vampire ondulèrent sous la tempête, Ceinwyn jeta un regard courroucé à la rose noire. Ses vêtements flottèrent autour d'elle, ainsi Ceinwyn semblait un être menu, courroucé...
Elle regarda, halluciné Armand se détourner de la vampire... La pression sur son épaule qu'il exerça la fit frissonner! Le vent se calma et une douce bise entoura Armand et Ceinwyn, elle regarda son maitre et lui sourit doucement! Elle jeta un dernier regard méprisant sur la rose noire et l'abandonna à sa solitude... Elle suivit Armand un léger sourire aux lèvres et rigola doucement.
"La solitude à travers les années n'est jamais profitable"
Elle sourit et se rapprocha d'Armand. Elle se colla contre lui et jeta un sourire cynique à la Rose Noire... |
| | | Invité | |
| Mar 29 Avr 2008 - 20:15 | |
| Cascades de rire, moqueur, envahissant. Chasse mes hôtes, rire du démon. Tient leur la main jusqu'au grand portail de fer, et même un peu plus loin encore. Ôh mon bijou, mon écrin de folie ; Mon ami, raccompagne mes hôtes.
Ainsi Quenthel riait, laissant Armand et Ceinwyn s'en aller. Riait comme seul l'étreinte du Noir le permet, de ce ton si cristallin et lugubre à la fois. Elle avait regardé l'ancien se décomposer, sa mine réjouie comme d'une exquise gourmandise. Encore si plein d'espoir tous les deux qui partaient ; Tant qu'elle se sentait presque défaillir à l'idée de ses dents contre leurs vies carmines. Que de phrases jetées en l'air, que de notions qui ne régissait plus ce monde. Peut-être jadis, alors que les anges dominait, mais ce temps était révolu. La Nuit à présent ne fait qu'avancer, ils auraient du le sentir. Nuit. Chaos. Un temps de révolte, de rébellion. De guerre où les considérations sur la valeur d'une vie n'avait plus de sens. Manger ou être manger. Elle les mangerait un jour. Oui. D'abord la plus jeune puis l'autre dont le sang plus puissant devait être délectable. Mais pas encore maintenant. La rose noir continuerait à épier les vivant pour mieux se cacher dans leurs ombres, pour mieux les étouffer dedans.
Les paroles d'Armand, avait-elle décidé, n'était que du vent. Une simple brise qui se voulait ouragan, cherchant à assurer sa propre survie dans le vaste ciel. Ah, qu'il y croit donc, il ne sera ainsi pas tenté de regarder derrière son épaule. Qu'il croit que la caïnite se terre, cela allait à merveille. Qu'il vaque à ses affaires, ne s'en préoccupe plus et l'oubli. Elle même n'oublierait pas : on ne chasse de ses pensées ceux avec qui on a un différent. Ha, oui, on pouvait faire dire qu'ils n'avaient aucune importance, le soutenir, mais ne plus s'en souvenir n'était, à long terme, qu'un pacte inutile avec la mort. Alors qu'ils partent, le sourire aux lèvres. Leurs coeurs pourris débordant de confiance et d'une écœurante affection. La paix n'était qu'un bouclier de papier.
Quenthel les laissa donc filer dans l'encre noire. Ne bougeant pas, méditant sur ses plans, sur son cheminement, tournée vers un avenir qu'elle se bâtissait elle même. Il était vraiment trop stupide de croire que d'autres le faisait pour soit. Quand elle en eu assez, d'un geste impérieux la chasseuse tendit une main vers ses petits, immobiles et froids comme les tombes. Elle cueillit ainsi le chapeau tendu et s'en coiffa. Puis murmura, envoûtante, de l'attendre ici tout en gardant. Délaissant ses chiens de garde, ses choses, ses enfants, la caïnite se laissa à la Nuit et ses murmures. Elle repartait. Abandonnant son domaine, cette niche à laquelle Armand la croyait attachée, comme elle l'avait déjà fait et le referait. Qu'il y croit, qu'ils y croient donc lui et sa tendre. La gardienne allait encore les laisser ensemble durant de doux moment. L'épilogue n'en sera que plus violent.
HRP : Bon bah, après tout c'temps, jcrois que c'est fini XD. Zi Endeuh. |
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