Que fait-il ici ?

Elle n'en revenait toujours pas,depuis qu'elle avait perdu deux doigts de sa main gauche jamais elle n'avait eu si mal et là...
Bon, la situation n'était pas non plus catastrophique, une ville comme Elament devait bien avoir de bons médecins, surtout depuis la guerre ! Earena s'approcha de la porte pour lire les différents noms qui y étaient inscris . Noms somme toute parfaitement banals, rien qui attirait l'attention sauf peutetre un : Ederlhorn Sackarith.
Ce nom lui rappelait quelque chose, mais quoi ? Soudainement son visage s'éclaira d'un sourire étrange : les mantes religieuses. Immaginez vous âgé d'à peine 145 ans et ayant ingurgité un produit plutôt douteux vous découvrez pendant quelques jours que le monde est peuplé de mantes religieuse géantes. Une expérience plutôt traumatisante dans l'ensemble et nul ne résisterait à l'attrait de traumatiser à son tour la personne vous ayant fait boire la potion en question. Après tout, la vengeance est un plat qui se mange froid...
Earena entra donc dans la pièce lugubre bien que parfaitement rangé, à croire que personne n'y avait jamais mis les pieds ; comme preuve que ce "cher monsieur Sackarith " n'avait pas changé depuis tout ce temps on pouvait difficilement faire mieux.
Un frisson lui parcouru l'échine, allons donc, voilà qu'elle commençait à avoir peur.
La porte claqua brusquement...

Enfin de retour, pensa Edhelorn avec satisfaction, alors qu'il franchissait à son tour la porte de son bureau. Cette escapade au cimetière avec cet imbécile parasitaire de diablotin de bas rang l'avait dégoûté pour un bon moment des virées nocturnes. Cela avait été une expérience... particulière, mais qu'il ne souhaitait pas réitérer pour le moment. Il avait eu ses champignons, et il souhaitait s'attabler enfin à la poursuite de ses recherches...
En soi l'ambiance de son bureau pouvait également être qualifié de particulière. Un style sobre, avec peu de décorations. Un nombre impressionnant de bouteilles et de fioles recouvraient les nombreuses étagères. Une grande quantité de papiers griffonnés de note et de schémas s'entassait en pille sur son bureau rangé méticuleusement. Et la douce lumière de la lune qui filtrait par la fenêtre, emplissant la pièce d'ombres, donnait l'impression de pénétrer dans une ancienne chambre secrète de quelques mages des temps anciens.

Edhelorn voyait dans le noir, aussi il repéra d'un premier coup d'œil la silhouette de la jeune elfe. Une consultation ? A cette heure ? Encore quelqu'un qui avait foiré ses exercices ? Tsss, enfin, il était sensé aider les gens qui venaient le voir, ce n'était que partie remise pour son expérience.
Il referma la porte derrière lui, peut-être avec plus de force qu'il n'aurait voulu et se dirigea vers son bureau pour y allumer un complexe candélabre ouvragé, emplissant la pièce d'une lueur tremblotante. Il déposa sur le bureau sa sacoche, ainsi que ses bocaux de champignons, et se retourna enfin vers la jeune fille qui restait planter au milieu de la pièce, juste à côté de la couchete d'auscultation.

Bien Mademoiselle, asseyez-vous donc sur la couchette et dites moi ce qui ne va pas.

Bien Mademoiselle, asseyez-vous donc sur la couchette et dites moi ce qui ne va pas.
Elle ne s'était pas trompé de personne, toujours la même physionomie, ainsi que ce crane chauve, tout à fait inhabituel pour un elfe.Et ses yeux, glacials !
Apparement il ne l'avait pas reconnu, preuve qu'elle n'était pas la seule à avoir eu des déboirs avec ses "remèdes". Sans un mot elle se dirigea vers la couchette. Bon, il faudrait lui raffraichir la mémoire,pas de problème. Edherlon la regarda d'un air suspicieux, un regard froid et pour le moins haineux, pas vraiment très rassurant.
Comme elle avait toujours cette affreuse douleur à la main gauche, elle se laissa faire,il lui posa une sorte d'onguens et la douleur disparut telle qu'elle était venu, prenant son courage à deux mains Earena reprit :
Mon cher monsieur, exercez vous depuis longtemps à Elament ? Vous me rappelez très clairement une sorte de charlatan ,que j'ai connu il y a quelques années,expérimentant ses potions sur d'innofensifs passants dont je me trouvai, j'ose espérer me tromper car si c'est le cas, vous vous trouvez dans une facheuse posture, n'étant pas ravi des effets qu'a eu votre breuvage sur moi...
Les menaces, il n'y a que çà qui marche , pensait tout à fait inutilement Earena,vraiment pas convaincu des résultats de ses paroles haineuses. Non, il n'était pas du genre à se laisser impressioner.
Tout le problème était de savoir si lui se souvenait d'elle car tant qu'à se venger au tant qu'il sache pourquoi !
il avait l'air d'un maître d'école devant une élève effronté, redoutant ce qu'il allait dire Earena le fixa d'un regard qui se voulait méprisant sans trop de résultat.

Edhelorn se lavait les mains dans un petit bassin à côté de son bureau lorsque l'elfe de lune lui parla. L'opération avait été l'enfance de l'art, juste à lui mettre un peu de pommade même pas de sa confection, rien de bien excitant en soi. Dommage...

Il resta un instant, songeur, à ce qu'elle venait de lui dire. Ce pourrait-il qu'elle ne soit venu que pour ça ? Non, non c'était impossible, ses doigts avaient réellement eu une inflammation. C'était en tout cas un rapport de cause à effet assez intéressant.

Mmmm, c'est tout à fait possible en fait, mais vos dires n'ont pas de sens. Premièrement dans la mesure où, si il s'agit bien de moi, l'on ne peux me qualifier de charlatan puisque je vous avait prévenu du statut expérimental de la potion et donc l'occurrence je ne vous avait mentit et secondement, j'ajouterais que si vous avez eu affaire avec moi pour ce genre d'expérimentation je vous avais fait signer une décharge de vos droits à mon encontre dans ce cadre précis. Vous saviez ce que vous encouriez.

Il s'essuya les mains puis vint à son bureau d'un air songeur. Farfouillant dans ses papiers, il chercha la dite décharge qu'avait pu signer cette jeune fille. Remettre la main dessus lui permettrait sûrement de se remettre en mémoire qui était-elle et quand l'avait-il rencontrer.

Mmmm, pouvait-vous me dire votre nom que je vois ça ?

Earena le regarda stupéfaite par tant de flegme.
Quel culot ! Une décharges de ses droits ! Et vous osez prétendre travailler pour la science ! A quoi vous servent-il donc vos ignobles petits produits ?! Surement pas à soigner des gens !
Il regarda sans se départir de son calme estraordinaire mais, songeant alors qu'elle n'avait toujours pas répondu à sa question elle finit par gromeler : Earena Suron.
Et dire qu'il ne risquait rien avec ses fichus décharges, pourtant, la majorité des personnes ayant effectués les tests d'Eherlorn l'avaient fait par besoin imminent d'argent et s'étaient trouvé pour la plupart dans des situations désastreuses, c'était à en pleurer de rage.
On pouvait être d'une honnetetée douteuse mais au moins garder un sens moral ! Edherlorn était donc à ce point pervertie qu'il n'éprouvait même pas un soupçon de pitié ? Il devait bien faire tout cela pour quelque chose, le pouvoir ? l'argent ?...Cà ne pouvait quand même pas être pour la recherche !

Suron Earena, très bien. Edhelorn revint de quelques feuilles en arrière pour tâcher de trouver celle correspondant à l'elfe de lune. Celle-ci datait déjà d'un bon nombre. Oui, en effet, c'était écrit noir sur blanc, confirmé par la signature de la jeune elfe, il avait eu affaire avec elle. Toutefois...

Oui...oui en effet, vous avez déjà travaillé pour moi, toutefois je constate que vous n'êtes pas aller au bout de la procédure, vous étant enfuie avant. C'est dommage pour vous, les effets secondaires ont dû perdurer des mois, si vous étiez rester je vous aurez donner de quoi évacuer tout ça. C'était inscrit dans le contrat, enfin...

Et puis surtout il n'avait pas eu le temps du coup de noter tout les effets de la potion et avait dû s'en tenir à des suppositions. Il avait dû payer quelqu'un d'autre encore pour confirmer ses théories ce qui avait eu pour effet de lui faire perdre du temps et de l'argent. En tout cas Earena ne pouvait pas prétendre à la seconde partie de la somme prévu par le contrat où dans la mesure où elle s'était enfuie avant la fin de l'expérience, soit la perception de la dite somme. Rupture du contrat.
L'elfe resta songeur, puis se dirigea vers une armoire où était rangé un nombre important de dossier. Il parcouru de son doigt les différentes reliures jusqu'à tomber sur ce qu'il cherchait, le dossier médical d'Earena Suron, Terra première année. Elle était donc bien élève ici, et non venu pour une quelconque vengeance.

Pour vous répondre... pensez-vous vraiment que tout ces fabuleux remèdes qui guérissent si bien ont été inventé par les anciens mages d'antan d'un claquement de doigt ? Comment auraient pu t-ils apprendre à connaître les effets de tel ou tel ingrédient si ils n'avaient jamais expérimenté ? Fait des tests ? Tâtonner ? Vous êtes encore jeune et naïve, mais peut-être qu'étudier dans cette école vous apprendra que le progrès et la recherche nécessite parfois quelques sacrifices et de pionniers toujours près à avancer...

De toute façon il ne s'attendait pas à ce qu'elle comprenne l'importance de ce qu'il faisait, ni ce qu'il pouvait bien lui dire d'ailleurs. Toutefois le fait qu'elle était désormais élève ici, soit qu'ils se retrouvent une fois de plus réunit avait quelque chose de cocasse, elle plutôt qu'un autre volontaire.
Le médecin elfe quitta des yeux la reliure verte sombre, couleur des dossiers de Terra, d'Earena et se tourna vers cette dernière, pensif.
Après tout, peut-être y aurait-il moyen d'exploiter ce heureux hasard, elle était, si il s'en souvenait bien, toujours assez motivé par l'acquisition de certaines sommes d'argent...

Earena en avait le soufle coupé, du certaine manière c'est vrai, il l'avait payé( une fort coquette somme d'ailleurs !). Après tout...
Soit. Dit comme cela, vos expériences sont peutetre à peu près valable. Mais comptez sur moi pour décourager les éventuels "testeurs" d'£lament !
Il la regardait étrangement, comme si il avait une idée derrière la tête, serait-elle bénéfique pour elle çà, Earena n'en savait rien. En tout cas celà ne résovaient pas ses ennuis actuels, elle, imcapable de faire un simple geste de menaces et çà tout simplement... parceque il l'impressionnait ! De quoi perdre la tête, elle qui était généralement si sûre d'elle ! Quoi qu'il arrive,le plus important était de ne pas lui montrer sa réticence à passer au armes...
Soudainement elle se demanda quel était l'élément de Edherlorn, une question pourtant idiote lui sortit des lèvres mais qui lui permettrait de pouvoir sonder un peu mieux le caractère de l'infirmier, après tout, il n'était pas dans cette cité pour rien !
Maintenant que vous savez ce moi je fais ici, me permettrez vous de vous posez la même question ? Et puis d'abord comment se fait il que vous ne soyez pas élève ? Vous avez donc la maîtrise complète de votre pouvoir ?

Edhelorn se gratta le menton sans répondre, le regard pensif. A vrai dire il n'avait pas vraiment écouté ce qu'avait dit l'elfe, et de plus voyait mal en quoi il avait à répondre à sa dernière question. Non, il était demeuré perdu dans ses pensées, cherchant tout les tenants et aboutissants de son dernier projet. Cela pouvait se révéler très enrichissant, et en tout cas lui faire gagner beaucoup de temps...
L'elfe semblait rétive, mais avec un peu de chance l'avidité serait une alliée de poids pour la convaincre de sa participation. L'épisode du démon dans le cimetière, celui de la fuite d'Earena il y a déjà tant de temps, et d'autres incidents de ce genre pouvaient aisément trouver remède à l'avenir. Le tout était de se montrer convainquant. En soi les arguments semblaient tout trouver...

Oh, et bien je ne suis pas certain que l'on puisse dire que j'ai à ma disposition la maîtrise complète de mon Pouvoir, et cela à vrai dire m'indiffère un peu pour le moment. Je suis ici parce que mes capacités et ma formation trouvent utilité en cette cité...

Voilà un peu de quoi amadouer l'elfe, entrer dans son jeu, répondre à ses questions. Il s'approcha d'elle avec douceur, faisant geste de venir s'asseoir face au bureau.

...et vous même pouvez trouver utilité. Le statut d'étudiant n'est point très lucratif, ni très valorisant pour quelqu'un comme vous, toujours si... impulsive. Je m'étonne à ce propos que votre essence ne soit du Feu plutôt que de la Terre.

Il lui sourit, réitéra son geste d'invitation vers le bureau avant de s'y diriger lui-même. Il sortit d'une petite armoire attenante une bouteille en cristal finement ciselé ainsi que deux verres à pied qu'il déposa sur la table. Il prit place dans son fauteuil avec aise et emplit son verre du liquide ambré et parfumé que contenait la bouteille. Il ne servit pas l'elfe, se doutant qu'elle aurait sans doute du mal à accepter quoi que ce soit de liquide venant de sa part. Qu'elle se serve toute seule si elle en voulait.
Il porta à ses lèvres le vin au goût de baies et sourit à nouveau à Earena.

Je serais disposé, si vous le souhaiter, à vous proposer quelque chose... fort bien rémunéré, et sommes toute très différent de l'expérimentation de nouveaux produits ou mélanges... A vous de voir si vous avez envie d'un boulot d'étudiant... ou d'arrondir vos fins de mois si vous préférez.

L'appât monétaire était lancé, restait à voir dans combien de temps il allait mordre.

Des flateries, une mauvaise foi apparente, l'infirmier était vraiment un médiocre acteur. Earena souhaitait s'éloiger le plus vite possible et l'aurai déjà fait si il ne s'était pas mis à parler d'argent. Il avait certainement découvert sa faiblesse et commençait dès maintenant à l'utiliser. On ne pouvait pas dire pourtant qu'Earena soit en manque d'argent ( les quelques bourses qu'elle avait soustraites à leurs propriétaires étaient encore bien pleines, mais, hélas, l'appat du gain n'a jamais de fin. ).
Un travail ? Qu'est ce qu'il peut bien être en train d'imaginer ?Elle avait raison, Edherlorn ne semblait pas ne travailler que pour la recherche, il avait un but mistérieux et, quel qu'il soit il avait apparement besoin de son aide. Etrange, songea-t-elle, a part son don des langues( qu'il devait également posséder étant, elle devait l'avouer, extrément cultivé )elle n'avait rien de bien intéressant à lui propose.
Il voudrait peutetre monter une espédition pour trouver je ne sais quel papillon horiblement rare ! A la reflexion, non. Il n'était surement pas assez honnète pour faire ce genre de démarches. Bon, je ne saurai que si je pose la question ! Hum! En quoi consiste ce "travail" et plus important combien est-il payé ?

Elle était méfiante, normal. En soi lui-même avait été étonné de s'être engagée si vite, l'idée avait été tellement soudaine. En soi se coltiner cette gamine n'était peut-être pas une si bonne idée que cela, mais elle semblait toute prête à céder. Si jeune et déjà obsédé par l'argent. Tsss...

Edhelorn termina son verre en hochant pensivement la tête en réponse à l'elfe. I allait devoir fixer un prix. Il allait falloir bien manœuvrer la chose si il ne voulait pas perdre l'avantage. En soi il n'avait absolument aucune idée du prix qu'il pouvait proposer, ou des attentes de la Terra. Le mieux restait d'être fuyant, détourner la question à son avantage...

Il s'agirait de m'assister dans mes affaires. Pas dans le cadre de mon métier de médecin bien sûr, ni dans mes expérimentations. Je suis désolé de vous le dire mais je crains que vous n'ayez les compétences et le tempérament ni pour l'un ni pour l'autre.

L'elfe fit une petite pause, attendant pour voir si la jeune fille se mettrait à tempêter. Quoi qu'au final ça ne l'intéressait pas tant que ça.

Il s'agirait donc de me suivre et de m'assister. Vous pourriez de plus prétendre à un stage ce qui ferait un peu avancer vos études. J'aurais quelqu'un pour m'aider en cas de complications ou de difficulté et vous pourrez visiter du vaste monde et apprendre beaucoup... tout en gagnant de l'argent. Quand au prix...

Techniquement il aurait aussi dû dire que du coup il serait libéré des basses besognes qu'il pourrait lui refiler, mais ce n'était pas un argument très stratégique en soi. Il marqua une nouvelle pause, son sourcil droit s'arqua légèrement, comme si il constatait tacitement quelque chose.

...il me semble que avez toujours eu un rapport assez... particulier par rapport à l'argent. Je pense pouvoir vous payer mensuellement, je sais bien qu'en cas de besoin vous avez "d'autres" sources monétaires. Ainsi donc, combien attendez vous de cette "collaboration ?"

L'elfe Noldor commençait à prendre un peu d'assurance mais également à douter de l'intelligence de sa proposition. Earena ne pouvait donc se permettre de faire un seul faux pas, cela devennait dangereux car le prix dépendrait de ce qui s'ensuivrait.
A moi de fixer un prix ? Cela pourrait etre enfin intéressant, mais encore fallait-il connaitre les moyens de l'infirmier. La dernière fois il l'avait payé grassement mais...étant infirmier il n'avait peutetre plus les mêmes moyens...
Le plus facile était d'examiner attentivement la pièce et d'y trouver quelques indices sur les moyens financier de l'elfe. Rien de bien luxieux en soi mais on y distinguait quelques détails de nette aisance. Mais quand au prix...
Exiger un tros gros paiement malgré la tentation était toujours pau sure, Edherlorn risquait de se rétracter et voilà une belle occasion de s'enrichir passé à côté, pour un prix trop bas il ne fallait pas non plus y penser. Question de principes tout de même !

3000 écus par mois me semblerait tout à fait convenable et pour vous ? Cependant je ne peux accepter ainsi, détaillez moi davantage la tache qui me sera assignée J'exige également un contrat en bonne et due forme.

Quoi qu'il arrive elle se sentait tout à fait dans son droit ( non que çà ait beaucoup d'importance mais...), le prix qu'elle avait convenu était une jolie petite somme sans être non plus astronomique, du moins l'imaginait-elle ainsi.

Mais oui bien sûr !, répondit Edhelorn d'un ton railleur, avec grand plaisir je vais vous céder un petit coffre d'or chaque mois ! Après tout, pourquoi pas ?

C'était tellement... ridicule. La jeune fille ne semblait avoir aucun sens des réalités, si il n'avait pas un tel contrôle de ses nerfs il se serait certainement mit à rire. L'elfe reboucha calmement la bouteille et se levant en s'étirant gracieusement, s'en alla la reposer dans sa petite armoire. Ou alors elle plaisantait, dans ce cas aucun risque à employer l'ironie.

Vous n'avez pas l'impression d'avoir un opinion de vous-même un peu haute ? Vous n'êtes au final tout de même qu'une étudiante, et j'aurais du mal ce ne serait-ce qu'à moi-même pour justifier pareil rémunération.

En tout cas il y avait à priori eu une bonne idée, recruter un assistant pourrait lui être bien utile, enfin, encore fallait-il qu'il trouve la personne idéal. Cette Earena avait-elle réellement les pieds sur terre ?
Il jeta un coup d'œil par la fenêtre afin d'évaluer l'heure qu'il pouvait être. Tard visiblement. Personnellement cela ne le dérangeait pas outre mesure, travaillant beaucoup la nuit.

Comprenez en sommes que je vois mal ce qui justifie une telle demande, je n'aurais certainement pas besoin de quelqu'un qui me bouffe mes économies. De plus que je ne sais même pas ce que vous valez. Non, non...

Edhelorn se rapprocha de l'elfe et prit sa mains afin de réexaminer sa mains mutilée. De toute évidence le baume avait bien agit, elle devrait être tranquille avec ses douleurs durant quelques temps. Il reprit un ton professionnel alors qu'il testa les réflexes de l'elfe de lune.

Bien... je crois que c'est arranger. Si vous n'avez rien d'autre à me signaler... Je tâcherais peut-être de réfléchir à cette histoire d'assistant, mais faites une croix sur ce prix idiot. Si vous n'avez plus besoin de rien...