Découverte d'un nouveau refuge... [ Libre! Archi-libre! ]

[HS: désolée du temps de réponse mais comme tu sais le Staff' a pas mal de travail en ce moment ]


Un fantôme!!! Non elle n'avait pas peur, même pas du tout dirons-nous... Lipulo était en plein amusement, prise d'une gaieté sans pareil, une créature aussi fantastique qu'un spectre se tenait face à elle pour la première fois. La petite poupée ne cessa pas son monologue, coupant par la même son interlocuteur qui souhaitait sans aucun doute répondre à ses multiples questions... D’autres lui venait à l’esprit, un incessant flux d’interrogation semblait parcourir la jeune naine... Et à dire vrai... C’était tout le temps le cas. Un jour devant une fleur dont elle ignorait l’existence, elle se prit elle même à interroger la pousse sur son passé et son existence... Une fleur ne peut répondre... Si seulement Miss Lipo l’avait su... Car oui, elle continua à lui parler ne ce souciant guère si elle pourrait recevoir une réponse... Têtue me direz vous? Plutôt curieuse et naïve...

Seulement cette fois, son interlocuteur n’était pas une plante mais bien un être qui pouvait parler, que ce soit pour lui répondre... Ou tout simplement l’envoyer balader...

- « Non t’en vois pas un parce qu’il n’y en a pas. Les fantômes existent pas, redescends de tes rêves. » -

Tout d’abord un petit hochement de tête, puis un regard songeur pointé vers le sol, l’index sur ses lèvres... Oui... Lipulo se posait des questions... Enfin... C’est ce qu’on pourrait penser... Car en fin de compte, la seule chose qui définie les personnes curieuses comme la jeune naine, c’est l’absence d’interrogations majeures comme le sens même de leur vie... Tout ce qui intéressait Miss Lipo n’était que l’existence des autres, elle ne s’intéressait que très peu à elle même... Dans ces cas là on pourrait dire: c’est tout à son honneur! Et bien non! Car il faudrait qu’elle le fasse en connaissance, qu’elle se sacrifie pour les autres, qu’elle veuille être leur confidente, leur amie... Or... Comment expliquer simplement... Elle était juste... Curieuse!!! Qu’y a-t-il d’intéressant à apprendre de sois même... Alors qu’à deux pas de nous se tiennent des êtres dont on ignore tout jusqu’à leur existence même!!!

Tout compte fait la jeune naine n’est pas si compliquée qu’il n’y parait... Donnez lui ne serait-ce que cinq minutes de votre temps, répondez-lui et elle sera heureuse et posée... Pour quelques minutes seulement... Il ne faut pas trop rêver!

Alors à l’annonce de cette si grande révélation « ... Les fantômes n’existent pas... », il n’y eut comme simple réponse de la naine qu‘un petit...

« HEYYYYYYYYYYYYYYY ?????! » interrogateur...

Puis s’en suivit un nouveau monologue...

« Mais qu’est ce que tu racontes ça existe les fantômes puisque tu es là! Ah! J’ai compris! En fait tu dis ça pour te préserver, que personne ne connaisse ton existence! J’ai lu ça dans des livres à la Bibliothèque de la cité... Beaucoup de spectres ne souhaitent pas que l’on révèle leur existence... »

En signe de ralliement, Lipulo posa sa main gauche sur le coeur, leva sa main droite et ferma les yeux... Puis dit solennellement :

« Je jure de ne jamais dire à quiconque qu’il y a un fantôme dans le cimetière! Et je le jure sur... hum... » elle regarda vers le ciel et pointa du doigt... « Sur cette étoile là haut! En plus elle est belle... Je me demande quelle âge elle a... Peut être qu’elle est plus vieille que toi... Ca se pourrait tu sais! Puis comment tu es habillée toi aussi tu dois être vieille! Dans les livres on dit que les fantômes porteront à jamais ce qu’ils avaient en mourrant... Mais comme tu es la première que je vois je ne peux pas te comparer avec d’autres... »

Revenant sur son sourire habituel, elle rapprocha à nouveau son visage de celui de l’être et par la suite... Et bien continua à poser des questions...

« Ah au fait! Je sais pas comment tu t’appelles!!!! Moi c’est Lipo Lipulo-Kyou mais en général on m’appelle Lipulo... Enchantée! » Elle fit un petit signe de salut de la main droite, puis croisa ses jambes faisant une légère courbette et se releva un sourire aux lèvres,es yeux légèrement plissés. « Alors alors alors!!! Comment tu t’appelles!!!!!! »

HRP : je m'incruste, si ça dérange hein...

"Bonsoir."

Sans chaleur, sans odeur, sans émotion. Brève salutation en ce lieux si étrange, bref mot glacial sans amitié, sans animosité. Avec une lenteur quasi exaspérante la brume se fendait pour laisser passer sa silhouette, impeccablement d'étoffes sombres comme un coeur brisé et aussi douces que le vent lui même vêtue.
Ainsi venait Quenthel ; Ainsi venait celle qui en ces lieux était la gardienne.

Peut-être les enfants n'étaient plus averti, peut-être ne connaissait-on plus assez les vieilles légendes pour qu'ainsi on s'aventure la nuit tombée dans un cimetière. Peut-être, peut-être... Peut-être vivait et pensait-elle de façon trop désuette. Mais baste : le portail était derrière et devant elle se dressait les intrus. Avant de les voir elle senti : la mort, la mort, et elle s'en méfia. Avant de les voir, elle écouta. Bruit, bruit, et cela l'énerva. Aussi étrange que cela puisse paraître elle voulait la paix, la paix d'une nuit étoilée et vide comme l'éternité qu'elle même représentait. Mais le destin voulait que son refuge fut souvent visité. Damne. Il fallait faire avec. Ou du moins faire tout comme.
Son sang était en mission autre part, envoyé par ses soins quelques jours plus tôt. Elle qui les avait crée pour protéger ce domaine, voilà qu'ils couraient les bois et qu'elle défendait la forteresse des morts. Peut-être devrait-elle même une pancarte, se dit-elle amusée. Attention vampire teigneux, comme certains panneaux indiquent les chiens.
Ha, d'où qu'elle viennent les cimetières semblait à la mode. Jadis réservés aux siens sans imagination voici que le peuple en faisant un sanctuaire. Où qu'elle aille, où qu'elle chasse, la dernière demeure des morts étaient souvent habités par des visiteurs peu paisibles. Alors elle les mettait dehors ou s'éloignait prudemment. Il y avait des ennemis que ni Rage ni Insouciance ne tenait à affronter, pas plus qu'elle même. Surtout lorsqu'elle se voulait discrète.

Elle approchait, prédatrice des prédateurs, à pas souples vers ceux qui osait souiller l'intimité de sa demeure. Et bien que cheveux et cape de ténèbres s'entremêlasse avec la nuit elle même, sa peau de lait s'écartait pour laisser place à ses yeux dorait où brillait Impétuosité.
Un instant, elle emmergeait de l'étreinte brumeuse pour que, quelques secondes à peine plus tard, elle soit dangereusement près des deux aventurière nocturnes. Puis elle les détailla.
Bruit et Mort. Premièrement la naine, qui suintait trop la vie pour que cela lui plaise. Et l'autre, qui appelait trop à la mort pour être plaisante au regard de la damnée. L'éclat vif d'oeils brillants, tous deux rouges et pourtant si différents. Quenthel leur opposa le mordoré de son regard, teinté d'un sûreté de soi inébranlable. L'oeil félin qui scrute avant de bondir.

Quelle attitude froide et hautaine qu'à cette mort-vivante qui se tient devant les deux. À son air on pourrait presque croire qu'elle ne fait que consentir à ce que le vent lui caresse la chevelure.
Quelle attitude guindée et rigide, toute martiale, sous le noble port de tête.
Quelle attitude possessive de part se main qui touche une pierre, par son aspect qui s'emboite si bien avec le reste du paysage. On l'eu dit crée juste pour exister et vivre ici tant la couleur de sa peau rappelait le marbre morbide.

Et elle se tenait devant eux, ce regard inquisiteur et ce bonsoir qui planait encore dans l'air comme une menace, les interrompant dans leur conversation mais elle n'en avait cure. Après tout, il interrompaient sa tranquilité.
Bonsoir...
Salut de prédateur à ceux qui violent son territoire.

Maussade fierté qui croit plus en elle que le levé de l'astre chaque jour. Fierté maudite et aveugle qui se galvanise de scènes inventés. Modifie la réalité dans son esprit malsain, traque le vrai et place sa propre désillusion. Manipule les fils de ton pantin de carton et son décors de papier mâché. Abuses les autres, mais surtout abuses toi toi-même.
Crois-y, modifie ta réalité.
Poupée peinte, repeinte, balafrée puis abandonnée au milieu de l'acte dans son théâtre de rue.
Rose teintée de noir aux reflets blanchâtre de porcelaine émaillée jetée au milieu des cailloux des morts et qui croit qu'elle les a semé elle-même.

Et les dépassa comme une ombre, traîne de cheveux et de tissu d'ébène. Les dépassa sans un regard comme un souffle de vent poursuit sa route, légère. Pour s'arrêter subitement et se tourner vers eux, laissant le bas de sa traîne effectuer un cycle, caresse de soie et de crins bouclés.
La tête bien droite, les prunelles vives se déposant tour à tour sur les deux personne en face d'elle, Quenthel joignit ses mains devant elle. Ha, si pendant longtemps son prédécesseur avait laissé les tombes à l'abandon et aux mains de qui voulaient, elle n'allait pas faire de même. Que des femmes en pleurs viennent le jour et que des adolescents s'y jettent la nuit des défis, elle n'en avait cure, mais il est certain personnage qu'il fait bon de cerner avant de les laisser rôder sur votre domaine.
Si la naine ne semblait ici que par bravade, l'autre non, et cela ne lui plaisait guère.

Avec l'assurance des ans dont la caïnite semblait oublier quel douloureux chemin elle a emprunté, surplombant les ombres et projetant la sienne à même le sol.
Pantin délaissé qui parle.

"Les heures de visite sont passées depuis bien longtemps."

Joignant sa parole à un ample geste vers la sortie.

Pantin délaissé qui bouge.


HRP : trop de remords à laisser traîner ça plus longtemps finalement.

Maorn fut bien obligée de regarder au bout d'un moment la nouvelle intruse, intruse car c'était ainsi en vérité, qu'elle considérait la femme. Femme, dont les mouvements attiraient irrémiablement l'oeil. Aussi elle l'observait du coin de l'oeil, hésitant entre haine et..désespoir. Catastrophée devant le cas, irrévocable, que semblait présenter en sa personne, la vampire. Des mimes, des mimiques, des grands gestes et mouvements de robes complètement inutiles, des cheveux secoués dans une recherche imbécile d'une grâce inexistante. Et l'affichage délibéré de son immense orgueil, d'être persuadé d'avoir raison et d'être le maître en ces lieux.

Mais si, de l'avis de la Kîsh, il y a bien un lieu qui ne pourra jamais appartenir à quiconque de vivant, c'était bien un cimetière. Non, non,non, on peut, certes, gouverner et diriger les morts, cela, elle le faisait chaque nuit, mais pas le cimetière en lui-même! De même qu'on ne peut maîtriser une âme morte, on ne peut contrôler ce lieu...
Visiblement la caïnite pensait le contraire de Maorn. Et les surplombait, de son ombre fière, fière de sa beauté, de sa puissance peut-être, fière d'elle-même. Et donc foncièrement risible aux yeux de la nécromancienne qui n'avait cure de ce genre de choses. Ce genre de choses que la plupart des gens considèrent comme essentielles, bonnes ou mauvaises. Donc, l'attitude de la vampire, en elle-même ne troublait pas le moins du monde la jeune femme. Ses paroles par contre...

« Les heures de visite sont passées depuis longtemps. » De un elle n'était pas là pour visite , idée ô combien ridicule, et deplus... Qui était-elle pour lui sommer de quitter les lieux? Car le geste qui avait suivit cette parole était sans équivoque: déguerpissez. En plus poli et plus élégant, bien sûr, que pouvait-on attendre d'autre d'une telle ..créature?
Maorn passa à nouveau son regard sur elle, comme si elle ne voyait que le vide. Oui, elle aurait pu répliquer qu'elle ne pouvait pas visiter le jour, qu'elle avait envie d'être là, qu'on ne pouvait pas l'en chasser, qu'elle se moquait bien de ce que la brune pouvait penser. Oui. Mais non, elle avait trouvé une solution bien plus simple, meilleure pour son corps et pour son cerveau. L'ignorance.

Après tout, n'est-ce pas, qui disait que c'était à elle que l'inconnue s'adressait? Personne. Et Maorn n'avait strictement aucune envie de se sentir visée.

[ Toi tu veux pas laisser traîner et moi je mets trois ans à répondre..J'me hais >.> ]

HRP : pas de raison de te haïr, je mets bien plus de temps que toi XD * a réussi à chopper un ordi à la fac *o*

Silence, immobilisme.

La terre peut bien continuer de tourner, de se mouvoir, les sujets qui la peuple n'en sont pas obligés, eux. Alors ils arrivent qu'ils attendent, guette, laisse s'écouler le temps sans aucun profit, sans aucun engagement. C'est ainsi que l'ombre et la rose faisaient en ce moment. Cette dernière n'avait pas à y perdre, car après tout son existence n'était qu'éternité entrecoupé de sommeil sans songes, et le temps n'avait aucune prise sur elle. Attendre ici, un peu, beaucoup, face à l'intruse, non, aux deux intruses, même si elle avait déjà complètement chassé la naine de son esprit, cela lui était égale.
Quenthel fixait avec une insolence flegme la femme qui se tenait devant elle. Peau de marbre, derme de pierre et yeux de feu. Les enfants de caïnes savent attendre, comme tout fauve. Aucune pensée, l'esprit sondant les environs au moindre indice.

Immobilisme, silence.


HRP : Dsl, super rapide, mais je dois retourner en cours -_-, et comme je sais pas du tout quand j'aurais de nouveau l'occasion de pouvoir poster (même si la situation devrait rapidement se débloquer, du moins je l'espère)