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 le centaure cherchait un abris

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Messagele centaure cherchait un abris EmptyLun 31 Mar 2008 - 20:51

Eurydice se mit à explorer les ruelles d'Elament, cherchant un endroit pour s'abriter de la puie qui faisait rage sur toute la ville. C'était le printemps, l'odeur de la terre humide rappelait à la jeune centaure ses longues journées a courir à travers la forêt pour chasser ou s'amuser avec son défunt ami Billias.

A de nombreuses reprises, elle s'était blessée trop occupée à courir à plein poumons sans se souvier de ce qui l'entourait, ce qui l'avait amené a en apprendre beaucoup sur les plantes. Elle connaissait chaque brindille trouvée en forêt, chaque nom et chaque composant, a quoi elles servaient, si elles étaient nossives, ou bénéfique pour les centaures.

Elle fut donc totalement prise au dépourvu quand elle croisa le magasin ou émanaient de nombreuses odeurs qui lui étaient étrangères.

Elle approcha doucement, reniflant les plantes restées dehors prenant l'averse de plein fouet et se mit a les humer. Elle ne detecta aucun produit dangereux et arracha une feuille qu'elle mis dans sa bouche. Le gout était écoeurant et elle le recracha aussitot.

Elle prit son courage a deux mains, et malgré le fait qu'elle ne soit pas une experte des relations sociales avec les humains, elle décida tout de meme d'entrer dans la boutique pour voir si elle trouverait quelque chose pour soigner son bras qui s'était étrangement recouvert de plaques rouges depuis qu'elle était arrivé. Elle pensait que c'était dû à un sortilège, étant donné que cette ville ne renfermait que des êtres manifestant des talents spéciaux.

Son pouvoir, si faible soit il la consumait depuis qu'elle était entrée en ces lieux, comme s'il n'avait qu'une envie, sortir et se répendre parmi le monde.
Elle fit quelques pas reniflant tout pour savoir si il y'avait quelqu'un dans les parages qui pourraient la renseigner.

Le propriétaire ne devait pas etre dans les parages, parce qu'Eurydice ne sentit pas sa présence. Elle commença alors a explorer les lieux, regardant les magnifiques couleurs des roses en pleine eclosion, des plantes revigorante qui rien que par leur présence réussissait à l'apaiser, et elle fut étonnée de reconnaitre une plante qui venait de sa forêt natale, et qui avait les propriétés inquietantes de rendre aveugle sourd ou muet celui qui l'avalait.

Elle vit d'autres plantes du meme genre, destinées a la mort ou la souffrance et se demanda pourquoi cet endroit renfermait il ce genre d'herbes. Elle pensa qu'elles devaient servir à la défense, mais ne se préoccupa plus de celles ci quand elle reconnut ce qu'elle avait l'habitude d'appeler, la plante des "rêves et fantasmes inavoués" elle avait déja ingurgité cette plante alors qu'elle avait de la fièvre quand elle était petite, et derrière les effets bénéfiques elle avait du subir une série d'hallucinations tellement agréables, que son reveil fut comme une mort.

Elle s'était sentie tellement bien qu'une fois reveillée, la douceur de ce paradis imaginable avait laissé place à la dureté du monde réel, des douleurs et des tristesses. Mais elle avait vite repris gout à la vie cependant. En effet cette plante, qui était sa préférée pouvait resoudre de grands maux et vous transporter dans un univers d'une beauté et perfection telles que vous n'étiez plus jamais le meme après l'avoir ingurgité.

Elle regarda les autres plantes qu'elle reconnaissait ou non et s'aperçut tout d'un coup qu'elle n'était plus seule. Elle fit comme si elle n'avait pas remarqué la présence de cette jeune femme, s'attardant sur des orchidées banales auquelle elle aracha une petale pour la manger.

Les centaures étaient des fin gourmets en matières de fleurs et de plantes, et passaient plus de temps à les devorer qu'a les admirer. Elle se rendit alors compte que son comportement devait etre assez etrange et elle se retourna toute rouge, les yeux baissés vers la femme,sans oser la regarder puis lui dit :

- Je suis sincèrement désolée, je n'ai pas de bonnes manières,
commença t'elle sur le ton de l'excuse, je crois que c'est interdit de manger vos fleurs, mais elles m'attirent comme un poulet roti doit vous attirer. Je vous prie de m'excuser de mon mauvais comportement, ma vie en forêt n'a pas aidé à remedier a ma maladresse. Je me présente, Eurydice,je suis un centaure, je pense que vous l'aviez deviné, je n'appartient plus à aucun clans, les miens m'ayant trahis.

Toujours les yeux baissés, elle continua, expliquant la raison de sa présence à la propriétaire des lieux:

-Il pleuvait et personne ne semble aimer la pluie dans cette ville, j'ai voulu m'abriter et je suis entrée ici car les plantes et les fleurs je les connais bien sauf quelques unes que je viens de découvrir. Je ne voudrais pas vous importunez de ma présence ni vous detourner de votre travail.

Elle osa enfin lever les yeux vers la jeune femme et attendit une réponse.
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Breïna Elatha
Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyLun 31 Mar 2008 - 23:33

Quoique l'on en dise, la vie de commerçant était bien plus difficile et compliquée que ce que l'on pouvait bien croire. Néanmoins, c'était une véritable reconvertion pour Breïna. Enfin elle pouvait aspirer à une vie convenable et banale... bien qu'elle y avait déjà goûté autrefois, mais cela avait très mal tourné, vraiment mal tourné. De toute façon, elle n'avait plus rien à perdre. Elle ne comptait plus d'amis dans son entourage, elle était veuve depuis des années, elle avait une vie dont le chemin était parsemé de sang et de mort, elle était maudite et condamnée... Que lui restait-il? Bien peu de chose, c'était certains. Autant conduire ce qui lui restait comme bon lui semblait, d'autant plus, que reprendre cet endroit, ce magasin, était comme demander pardon à la cité, comme payer une dette, s'excuser d'avoir abandonner les lieux alors que la guerre y avait fait rage et qu'elle s'était montrée ingrate. C'était ainsi qu'elle payrait sa culpabilité, donnant un semblant de vie à cette cité en y prenant une part prépondérante.

En tout cas, cela lui demanda de se lever aux aurores, alors que le soleil commençait à peine à se réveiller et réchauffer les toits de ses rayons, Breïna avait déjà le pied dehors et se rendit directement vers son nouveau commerce fleuri. Tout s'enchaîna étonnamment rapidement, des gestes qui allaient devenir quotidien et peut-être même lassant avec le temps. Néanmoins, elle espérait pouvoir en concerver son sourire.

Elle plaça alors les plantes qui avaient besoin d'un grand bol d'oxygène à l'extérieur, les exposant impéccablement, plaçant sa pancarte tape à l'oeil afin d'attirer ses futurs clients. Une fois à l'intérieur, elle s'engaillardit afin d'arroser ses fleurs, notemmet grâce à ses pouvoirs aquatiques, qui, pour l'occasion était fort utile. Le plus dur étant fait, annonçant l'ouverture et n'ayant aucun client dans l'immédiat, Breïna passa le reste de son temps dans son arrière boutique qui avait une allure de serre. C'était là qu'elle faisait le principal de son travail : les nouvelles boutures, ses compositions florales, du repotage... Bref, tout ce qui devait être fait et salissant à l'abri des regards.

Munie d'un grand tablier, la jeune femme s'attardait à cet instant sur un bouquet qui devait faire office de décoration de table. Elle souhaitait faire une exposition de ceux-ci pour sa vitrine et se concentrait donc sur la tâche à suivre quand soudainement la clochette de l'entrée tinta. Voilà le signe qu'un client était arrivé.

Lassivement, la fée mystérieuse se dénuda alors de son tablier sali et terreux afin de s'en retourner dans la salle principale, là où toutes ses marchandises fleurales étaient exposées et l'attendaient. Mais quand elle arriva, elle se surprit à voir une ravissante centaure dont la curiosité avait été titillée mais qui était également trempée de la tête aux pattes. Cela lui fit rappeler qu'elle devrait mieux protéger ses plantes en extérieur une fois qu'elle aurait satisfaite la demoiselle. Cependant, Breïna se trouva amusée par cette même présence.

Egalement curieuse, elle porta alors un intérêt profond à observer la curieuse créature fouiner un peu partout. Mais elle se surprit à la voir chiper une pétale d'une orchidée précieuse et la manger gouluement. Allez savoir pourquoi, mais la jeune femme se surprit à avoir une folle envie de rire face à cette scène assez cocasse, mais n'en fit point, attendant seulement que la cliente s'aperçoive qu'elle était observée.

Il fallait également préciser que la jeune centaure avait certainement énormément de chance de tomber sur une gérante aussi concilante que la fée. Beaucoup de marchand était bourru et exécrable, et aurait aisément demandé réparation mais la fée n'était pas mauvaise et se trouvait étonnamment touchée par l'innocence naturelle qui se dégageait de la jeune fille.

Ce fut alors que brusquement, celle-ci se perçut enfin de la présence de la jeune femme qui se tenait derrière son comptoir, ses grands yeux dorés rivés sur elle, accoudée simplement près de sa caisse, souriante. La centaure se mit à rougir rapidement comme une pivoine, baissant la tête honteusement de son acte et s'ensuivit rapidement un long dialogue d'excuse. Quand elle eut finit, Breïna éclata tout simplement de rire. On ne pouvait pas en attendre moins d'elle d'ailleurs.


" Hahahahahahaha! Ne vous mettez donc pas dans tes états pareils pour si peu mademoiselle! Ce n'est rien, vraiment rien!! Héhéhé! Il est vrai qu'en temps normal, les clients ne dévorent pas aussi rapidement les plantes que j'expose mais bon... le client est roi, surtout quand il a de quoi payer!!! Hahahaha! Quand à mes goût, j'avoue préférer un bon sanglier à la volaille!! "

La fée mystérieuse lui fit alors rapidement un clin d'oeil complice pour la rassurer, tout en conservant sa large esquisse joviale. Puis rapidement, elle sortit simplement de derrière son comptoir et se présenta alors dans une tenue peu appropriée pour une "jardinière". Une robe échancrée, des grandes cuissardes de cuir, un large ceinturon. Ses cheveux d'ébène étaient légèrement tirés en arrière pour en pas que des mèches folles ne lui voilent les yeux et ne l'entravent le visage. Et ce fut alors qu'aimablement, elle contina son petit discours.

" Voyez jeune fille, ici, vous n'avez pas besoin de faire de manière avec moi. Je suis bien moins superficielle que j'en ai l'air et puis... mon travail est de vous accueillir et de vous satisfaire aux mieux. "

Sur ces dernières paroles, Breïna s'avança alors vers la centaure et posa une main amicale sur son épaule, la regardant droit dans les yeux.

" Chère Eurydice, puisque tel est votre nom, bienvenue Aux Pétales de Cendre, palais des milles fleurs et plantes. Vous pouvez venir ici quand vous le souhaitez, même si ce n'est que pour vous abriter sous la pluie. Dans ce cas là, je ne vous demanderais qu'une chose : ne pas manger toutes les fleurs si vous ne pouvez vous les offrir, sinon vous ruineriez mon commerce avant même que je ne le lance!!! Hahahahahaha! "

La fée se mit alors à rire de bon coeur avant de contourner la centaure pour se retourner vers l'orchidée dont un pétale avait été goulument mangé par la jeune cliente. Là, Breïna coupa délicatement la fleur au niveau de la racine et se détourna vers Eurydice.

" Tenez... celle-là je vous l'offre... vous êtes sans nul doute nouvelle ici... et cela sera une bonne façon de commencer les choses. J'espère pouvoir vous comptez prochainement comme étant une de mes fidèles clientes futures! Ho! A propos.... Moi je me nomme Breïna. Enchantée jeune centaure! "

Toujours tout sourire, elle fit en sorte de se conduire le plus chaleureusement possible pour qu'il n'y est plus cette gêne dans l'air. Cela n'était pas du goût de Breïna qui n'était pas une dame que la honte ou le ridicule n'effraiyaient.

" Alors dis moi... puis-je t'aider autrement qu'à travers un abri pour la pluie? Je pourrais peut-être te renseigner sur quoique se soit... autant sur les plantes qui se trouvent ici ou... ou même quelque chose dans la cité? Les centaures ne sont pas l'espèce que l'on croise en grand nombre ici, vous vous faites même rares je dirais... les seuls individus comme toi que j'ai rencontré c'était.... c'était il y a très longtemps!! Hahaha! "

Breïna venait de se rappeler que les dernières personnes centaures qui croisèrent sa route était des gens qui s'allièrent à elle lors de la grande guerre qu'elle avait faire jadis dans sa jeunesse aurpès de Bres, bataille même où elle faillit perdre sa main.... Ne souhaitant pas alors dire que les hommes qu'elle avait connu étaient morts, bien que ce fut en grands guerriers, elle préféra aggicher un grand sourire et se gratter la tête innocemment.
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMar 1 Avr 2008 - 9:53

Eurydice avait regardé la jeune femme drolement vétue pour une jardiniere lui parler avec des yeux exorbités. C'était la première fois à Elament qu'une personne ne disait pas qu'elle était une creature des tenebres ou autre absurdité du meme genre. Elle se détendit et accepta la fleur qu'elle lui proposa. Elle n'en fit qu'une bouchée, ne voyant pas vraiment l'utilité de conserver une fleur si ce n'est pour la manger.

Elle finit par lui sourire, assez à l'aise et voyant la sincérité dans les yeux de la vendeuse. Elle lui répondit alors :


-Et bien pour ce qui est des plantes j'en connais un rayon ayant vécu en forêt la majeure partie de ma vie, qui est déjà bien écoulée pour un être comme moi.


En effet la vie des centaures était inferieure à celle des humains, le temps passait si vite pour eux et ils le gachaient encore à s'ennivrer plutôt qu'à aider le monde dans lequel ils vivaient,se reproduire,avoir des enfants etc... Eurydice n'avait jamais compris le comportement de son clan. Elle avait été entourée d'une indifférence telle face au monde exterieur qu'en repensant à cela elle fut prise d'un frisson. Elle continua de s'adresser a la femme dont elle ignorait encore le nom :

-Je suis partie de mon clan à la recherche de nouveauté, je desirais explorer le monde, me rendre utile, et sans savoir pourquoi ni comment je me suis retrouvée à Elament, mais je ne sais pas ce que je dois faire, je suis completement perdue, les gens me regardent comme si j'avais quelque chose de démoniaque, que je n'étais pas naturelle. Ma vie s'écoule tellement plus vite que les votres que lorsque le prochain printemps arrivera j'aurais déjà perdu bien des années de ma jeunesse. Je serais restée avec les autres centaures je n'y aurais pas fait attention, mais je me retrouve avec des êtres qui ont la chance de vivre pratiquement un siecle et d'autres qui en vivent plusieurs et je me sens complètement désemparée, éphémère.

Eurydice avait sortit cela comme ça. A une parfaite inconnue. Elle se vit rougir de tant de déclarations sur l'état de son coeur et de son ame, mais garda sa fierté ne baissant pas la tête cette fois ci. Elle n'attendit pas que la vendeuse lui rit au nez ou lui parle pour la consoler ou autre chose que les humains savent faire et qui dérout toujours la jeune centaure, pour qui la compréhension des humains est pour elle totalement inconnu, et enchaina sur les plantes qu'elle avait vu qui lui paraissaient etranges pour leurs capacités maléfiques :

-J'ai constaté en explorant votre magasin, que certaines plantes, si elles étaient avalées, pouvaient vous rendre malade, vous tuer, vous rendre fou ou autres. Je me demandais a quoi ces herbes pouvaient vous servir? Vous ne semblez pourtant pas maléfique, donc je me suis dis qu'elles devaient avoir un autre usage spécifique?

Eurydice eut peur de la réaction qu'aurait la jardinière. En effet quand on accuse quelqu'un d'avoir des plantes démoniaques chez soi, on peut s'attendre a les avaler par la force ces plantes. Elle ne fit rien paraitre de ce qu'elle ressentait commençant à etre habituée au systeme des bipèdes, qui passaient leur temps à cacher leurs émotions faces à d'autres bipèdes.

En effet, les centaures ne cachaient jamais leurs émotions aux membres de leurs familles. Quand ils étaient en colère, ils hurlaient, quand ils étaient triste il pleuraient, quand ils avaient peur, il fuyaient ou se défendaient face à leur adversaire. Quand ils portaient le deuil, ils se coupaient les cheveux selon leur tristesse. En général, ils étaient au plus court.
Eurydice pensa alors qu'elle n'avait pas porté le deuil de Billias, car elle s'était enfuie directement après et s'était retrouvée dans le monde des humains qui l'avait empeché de se consacrer à son ami. Elle remedierait à la situation plus tard.

Elle était arrivée à Elament,son coté humain dénudé, et avait cherché de quoi se vetir. Elle avait depuis trouvée une vieille chemise de paysan, qui était beaucoup trop large et qui jurait avec la couleur de sa robe. Elle avait perdu son joli poil soyeux, le manque de nourriture, le stress et l'accueil inhospitalier des habitants la touchant beaucoup. Elle était sale et ses beaux cheveux longs étaient enmelés et la faisaient paraitre pour une habitante des égouts.

Elle avait ensuite erré pendant plusieurs jours dans les ruelles de la ville, rencontrant des gens fort peu convenables et était arrivée enfin devant la boutique ou elle était entrée pour se refugier du mauvais temps.
Elle était fatiguée de n'avoir pas dormi depuis des jours et des jours, mais chez un centaure les marques de fatigue ne se voient pas meme pour lui. Elle avait connu un centaure mort de fatigue, car il était trop ivre pour se coucher. Il était resté eveillé un mois entier et un jour était tombé de sommeil et plus jamais ne s'est reveillé.

La jeune centaure regarda la commerçante, attendant qu'elle lui réponde, qui l'observait depuis qu'elle lui avait répondu.
Elle se demandait si celle ci percevait son trouble, malgré le fait qu'elle cache ses émotions.
Elle attendit donc une réponse, essayant de ne pas s'éparpiller dans ses reveries de centaure.
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Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMar 1 Avr 2008 - 14:03

La situation en soit était assez cocasse et amusante. Une fée face à une centaure, qui s'observaient mutuellement, silencieusement et avec curiosité. Breïna ne pouvait s'empêcher de sourire et de se rendre compte O combien cela était une joie de faire la rencontre de gens parfaitement innocents. Ils étaient bien plus plaisant et discuter avec de pareilles personnes étaient bien plus enrichissantes que n'importe qui, d'autant plus que leurs vertues étaient un modèle de vie pour la repentie qu'elle était. Breïna n'avait fréquenté bien de mauvais individus, et ce, de toutes les races, passant des démons aux elfes, des anges aux vampires... bref de tout. Et pendant bien longtemps, la jeune femme avait été considérée comme faisant partie de ce groupe de mauvaise réputation. Pas étonnant aussi, on ne pouvait pas dire qu'elle était véritablement fréquentable, un passé de débauche, noyée dans l'alcool pour se remettre lâchement de ses peines, puis dans un travail lugubre jusqu'à ce qu'elle est une révélation... Trêve de souvenir, une cliente attendait!

Notre nouvelle gérante se sentit soudainement soulagée de voir qe la centaure se mit à sourire à son tour, c'était plaisant à constater et cela la soulageait assez que de voir qu'elle n'avait pas perdu la main dans les choses sociales et que peut-être, son magasin tournerait bien. Breïna devenait une commerçante respectable!!! Quelle belle idée que celle-là! Maintenant, son seul souhait était que cela se passe le mieux du monde...

Ce fut alors que la jeune Eurydice répondit avec beaucoup de sincérité à la question que lui avait posé préalablement la fée mystérieuse. C'était formidable cette innocence! Heureusement que Breïna n'était pas une prédatrice terrible, ni une espionne d'une quelconque sorte. En tout cas, quelque part, la jeune femme fut touchée par les sentiments de la centaure, elle qui semblait peinée de constater que sa vie était bien courte par rapport aux autres. Elle ne put alors rester coi, et tenta d'apporter une réponse qui pourrait la rassurer, d'une certaine façon.


" Haaaa! Explorer le monde! Il n'y a pas plus grand voyage et rêve que l'on puisse faire! C'est une grande ambition. Par contre, ne te laisse pas freiner par le regard des autres. Ho! Pardonne moi de te tutoyer, mais je suis plus à l'aise ainisi!! héhéhé! Bref... Tout cela pour dire, moque toi bien de ce que les gens peuvent penser de toi, après tout, s'ils n'ont pas assez d'audace pour jouer les curieux et mieux connaître ta personne, ils ne valent pas la peine que tu leur prêtes attention. Ho non! Vraiment pas! "

Breïna marqua une pause soudainement, et regarda sa camarade avec un sourire plus mélancolique que jovial... la longévité... Bien des gens couraient après, et d'autres vers la mort. Mais ce fut alors avec le plus de sérénité possible qu'elle tenta de calmer cette peur cruelle que de voir sa vie défilée et lui échapper.

" Tu sais... l'avantage d'avoir une vie courte, c'est que l'on ne sait que trop sa valeur, et on la vit le plus passionnément possible. Les gens comme moi, qui ont une longue vie, nous la passons à chercher ce qu'elle représente, nous avons bien du mal à la vivre intensément. De plus, vivre longtemps, c'est aussi prendre le risque de voir les gens que nous aimons mourir avant nous et de continuer à vivre avec l'idée que nous perdrons encore beaucoup d'amis ainsi. Ne maudit pas la vie de centaure qui est la tienne, au contraire. "

Lentement, le rouge aux joues de la jeune Eurydice finit par s'estomper, mais elle concerva la tête haute et cela, c'était formidable. Ho! Peut-être était-ce dû à sa race? Les centaures étaient des gens fortement fiers, c'était un défaut, ou une qualité, reconnu.

Mais ce fut alors que leur propos se détourna enfin vers le sujet principal des lieux : les plantes! Et oui, n'oublions pas que nous nous trouvions dans un magasin de flore en tout genre et le but de Breïna était de vendre!!! Mais lorsqu'elle entendit alors la constatation d'Eurydice, elle ne put retenir un nouceau fou rire. Elle ne se moquait absoluement pas de la jeune fille, non bien au contraire. Son innocente limite juvénile était tout simplement amusante.

Une fois que notre fée réussit à calmer ses ardeurs joviales, elle tenta tant bien que mal à lui fournir une explication pure et simple entre ses sourires persistants.


" Hahahahahaha! Eurydice! Tu es vraiment amusante!! Vraiment! Ton honnêté est grande et je t'aime bien pour cela! Hahahaha! Mais vois-tu, même dangereuses, tu serais surprise de voir le nombre de gens qui en sont en demande... Malheureusement, je ne suis pas vendeuse pour être donneuse de leçon. J'informe les gens des dangers, ce qu'ils en font plus tard ne me concerne pas. Je sais que cela peu paraître un peu... cruelle mais je ne peux juger les autres... Néanmoins, il faut savoir aussi que les plantes les plus dangereuses sont souvent aussi les plus belles!! Tout le monde ne les mange pas comme toi!! Héhéhé! Mais n'en font l'usage que de simples décorations. "

A ces paroles, Breïna se dirigea vers une de ses fameuses plantes qui pouvait incarnées un danger potentiel. Celle-ci était justement fleurie, présentant des pétales d'un jaune éclatant mais dont la tige était d'un rouge pourpre. Son nom était " Sangréa Calicea ". Elle était relativement belle et pourtant...

" Voyez... Cette fleur là? Sa sève est un puissant poison et selon les dosages ces effets sont différents. Si on en verse en quantité infime dans une boisson ou ce que vous voulez, elle a un pouvoir paralysant, si on en verse dans une plus grande quantité, c'est la mort. Cependant, regardez là? N'était-elle pas belle? Il serait injuste de la condamnée, ne trouves-tu pas? Mais elle est l'image même de l'adage qu'il faut se méfier des apparences. Et puis après tout, ce n'est pas la fleur qui est maléfique, mais l'utilisateur qui a pour but des choses peu louables. Héhé! "

Se retournant alors vers la centaure, elle poursuivit ses explications sur la présence de toutes ces flores, regorgeant de secret bien garder, mais aussi d'utilisation diverses et intéressantes.

" Mon magasin est l'image même de la diversité. Il y a tellement de plantes stupéfiantes dans le monde, même celles que l'on juge trop vite mauvaise. Regarde... quelques minutes plus tôt, tu m'as dit souffrir d'une certaine façon du regard des autres, cette fleur est comme toi! Prisonniière de la mauvaise image que l'on a d'elle. Et puis, beaucoup des plantes présentes sont là aussi pour des potions simples, médicamenteuses, des concoctions basiques... Il n'y a pas que des poisons, d'autant plus que l'on tire souvent le remède du poison lui même... Donc il me faut tout posséder. "

Toujours animée par la vie, Breïna se remit à rire à l'une de ses pensées et propos précédent de la jeune centaure. C'était au sujet de ce qui était maléfiques et des individus qui pouvaient être caractérisé ainsi. Jadis, elle aurait pu très bien faire partie de ce type là, bien que la fée se considérait encore ainsi... elle était encore maudite et dans l'ombre, elle cherchait désespéremment à se soigner, il n'était peut-être pas trop tard, allez savoir... L'espoir fait vivre, non?

" Ho! Et je vais t'avouer une chose, ce n'est pas forcément des gens mauvais qui viennent me réclamer ses plantes!!! Aussi surprenant que cela te paraisse! Nous avons tous nos jardins secrets!! Héhéhéhé! "
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMar 1 Avr 2008 - 19:29

Les paroles de la vendeuse étaient tout a fait sensées pour elle, mais pour Eurydice elle n'avaient aucun sens, comment pouvait t'on apprecier une plante au point de vouloir l'admirer sans la devorer? D'accord, celle qu'elle lui montrait était jolie, mais le centaure ne comprenait pas l'interet porté pour un art décoratif. Elle préférait nettement la plus laide des plantes qui avait le meilleur des gouts!

Cependant, en ce qui concernait sa vie éphémère, Eurydice n'était pas du tout d'accord. Mais elle ne pourrait pas decider autrement du chemin vers lequel elle marchait. Elle tenterait de profiter des années qui lui resteraient, enviant tout de même le jeune vendeuse de sa longévité. Elle se demanda alors de quelle race elle était. En effet elle ne devait pas etre humaine, car elle parlait comme quelqu'un qui a vécu beaucoup de choses dans sa vie, et avait les traits d'une jeune femme dont la jeunesse rend encore naive et fragile. Et elle semblait loin de l'être. Elle aimait ce genre de personne, sure d'elle, confiante et au regard tendre, qui vous donne l'impression d'être en confiance.

Elle ne s'attarda pas sur le sujet de son interlocutrice car ses démangeaisons la reprirent bien vite.


-Avez vous une plante qui puisse me soigner ces brulure? je pense qu'il s'agit d'un sortilège, car je ne suis allergique à rien. Mais depuis que je suis a Elament, je me sens tiraillée par une force interieure, et j'ai sans arret des picotements, ainsi que des graves démangeaisons sur les bras.Pensez vous pouvoir m'aider?


Elle disait cela sans cesser de se gratouiller, mettant ses plaies à vif. *C'est dans ces moments la que j'aimerais avaler la fleur des "plaisirs et fantasmes inavoués"* pensa t'elle, au moins j'oublierai ma souffrance. N'ayant jamais connu l'horreur des combats et des guerres, Eurydice était assez fragile et un rien suffisait pour qu'elle se sente mal. La peur de la mort la perturbait egalement, ce qui accentuait son malaise.
Elle pensait d'ailleurs à s'entrainer au combat depuis quelques temps, mais qui voudrait d'une bourrique comme elle pour tuer l'ennemi des habitants d'Elament, qui la considerait deja comme une ennemie.

Malgré les bonnes paroles de la directrice des lieux, Eurydice savait que les gens pouvaient se montrer durs, elle en avait deja fait les frais, elle se souvenait d'ailleur de ses débuts dans le monde des hommes, un jour maudit, ou elle avait débarqué dans un petit village isolé de tout ou les habitants étaient des paysans pour la plupart,travaillant la terre avec ferveur pour gagner le maigre pain tout étant reservé aux seigneurs des alentours. Elle avait sentit leur terreur quand elle était arrivée, ils la regardaient tous comme si elle était le mal en personne.

L'un deux fut le plus mauvais quand il s'approcha d'elle et lui cracha dessus. Elle sentit une etrange souffrance en elle, comme si on l'avait frappée. Elle ne savait pas quoi faire. Elle était exposée au regard des paysans haineux,l'entourant à présent, leurs pelles et fourche dressé menaçants vers elle. Elle se sentait seule et désemparée, la colère, sentiment qu'elle n'éprouvait que très rarement prenant le pas sur sa terreur. Elle essaya de raisonner les foules,leur procurant des paroles qu'elle estimait apaisantes, leur disant qu'elle ne venait pas pour les faire souffrir, qu'elle était la en paix, et toutes les autres choses que l'on dit pour calmer les gens.

L'homme qui lui avait craché dessus leva alors une hache qu'il brandit au dessus de sa tete, la menaçant de sa terrible aura. Elle ne put rien faire d'autre que reculer , hennissant de frayeur, se cabrant, envoyant par la même occasion des etrangers voler au loin,puis elle se vit partir en courant ne voulant causer la mort ni la souffrance de personne, elle ne s'arreta que quand elle fut dans la forêt proche de leur cité, reprit ses esprits et se retourna. Ils ne l'avaient pas suivi.

Elle vit alors une petite fille au cheveux blond, assises contre un rocher, pleurant toutes les larmes de son corps, ne semblant pas preter attention a la jeune centaure, qui si elle avait été humaine aurait le même age qu'elle. Elle s'approcha tout doucement et lui dit:

-Petite, petite, calme toi, ne pleure pas, commença t'elle la fillette leva les yeux et se mit a pleurer encore plus se recroquevillant sur elle même, la peur au ventre devant cet hybride mythique. Elle continua alors de lui procurer des paroles apaisantes jusqu'à ce je la petite vienne se loger dans ses bras . Elle la mit alors sur son dos, et lui demanda qu'est ce qui se passait. La petite était perdue dans la forêt. Eurydice lui demanda ou elle habitait et a son grand effroi elle lui indiqua la ville ou elle avait été lynchée par ses habitants hostiles.

Elle la conduisit aux portes de la ville, et la deposa doucement la petite fille l'embrassa sur la joue en signe de remerciement. Elle courut vers ses parents, mais elle n'eut pas le courage de rester , pour guetter un signe de remerciement quelconque, elle se sauva et ne revint jamais la bas.

Elle reprit ses esprits, et regarda la jeune femme en face d'elle, attendant sa réponse à la question de son bras.
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMar 1 Avr 2008 - 20:40

Les centaures étaient définitivement de drôle de bonhomme, quoique, eux même pouvaient en penser de même vis à vis des autres espèces. Après tout, chaque ethnie possédait ses moeurs et coutumes, donc il était toujours une énigme que de constater autant de différence chez les uns et chez les autres. Breïna avait bien connu cela. Il fallait dire qu'elle avait croisé tellement de monde en plusieurs siècles, des humains barbares, des trolls hargneux, des elfes élégants, des nymphes enchanteresses, des nains grognons, des anges immaculés... et même des centaures dont on leur connaissait leur fierté légendaire. Tant de monde croisé, mais également autant de mort... C'était assez triste et pathétique en soit. Mais de tout ce qu'elle avait vécu, ses meilleurs surprises et souvenirs demeureraient toujours ceux qu'elle partagea avec Bres.

Bres était un elfe de Lune ainsi que son époux, l'unique et seule véritable personne qui partagea sa vie. Le village de fée mystérieuses qui fut le sien était un peuple de vivant que pour les festivités et les jeux, et ce, principalement entre eux. Bres lui, lui compta que dans son univers à lui, son peuple était bien plus religieux et aimant de la nature, priant la Dame de la nuit, des gens très pieux. Autant dire que tous les opposaient. Seulement, en grandissait les deux jeunes gens, dont d'affreux évènements avaient étrangement rassemblé, avaient développé des qualités contraires. A cet époque, la fée n'était pas une femme de grand sentiment et se réservait étonnamment sur le sujet. Il était assez risible que de savoir que ce fut Bres lui même qui se dévoila en premier à la demoiselle, mais avec des sentiments profonds. Chez les fées, l'amour n'était qu'un jeu voir une arme, il n'y avait rien de sérieux, alors que chez les elfes, l'amour n'était que pureté et précieux. Ce petit homme de la Lune réussit à convertir une de ses dames au coeur nommé liberté aux règles d'un jeu qui les lierait à vie... mais ces rêves furent fauchés.

Quoiqu'il en soit, la multitude des coutumes qui existaient permettait de faire naître des confrontations assez amusantes selon les êtres. Et une fée qui rencontre une centaure en était une.

Mais alors que Breïna se perdait dans ses explications, elle ne tarda pas à voir de curieuses plaques rouges sur le bras de la jeune Eurydice. Celle-ci ne cessait de se gratter et cela presque au sang. Rapidement, la centaure demanda alors si elle possédait une quelconque pommade ou quelque chose du genre pour soigner cela.


" Mmmmm... attend... laisser moi voir cela. Tu dits n'être allergique à rien? Bien, bien... "

A ces mots, Breïna était en train d'osculter le bras de la jeune fille, le prenant entre ses mains délicatement, faisant attention de ne pas lui faire mal. Cela ressemblait assez à de l'urthicaire sans pour autant en être.

" Bizarre.... je ne vois pas vraiment que cela pourrait être... Tu n'as pas bousculé quelqu'un sur ton chemin? Parce que dans cette cité, il y a bien des choses qui trainent dans l'air et que l'on ne trouve pas en forêt.... Il faut dire que depuis que les lieux ont été secoués, que des maisons assez vieilles se soient effondrées, de nombreux champignons et autres allergènes se balladent dans l'air... Enfin... cela semble fonctionner comme des démangeaisons classiques...cela te brûle, j'ai quelque chose qui pourrait te soulager... Reste là, je vais farfouiller dans l'arrière boutique. "

Breïna releva alors la tête vers elle et lui sourit allègrement pour la rassurer, et qu'il n'y avait rien à craindre. Faisant alors signe de rester là, la fée se sauva rapidement derrière le comptoir pour s'empêtrer dans une arrière salle. Là, elle commença à chercher dans des placards se situant en hauteur. C'était une petite pharmacie qu'elle avait aménagé car il n'était pas rare de se couper ou se piquer lorsque l'on manipulait des plantes de toutes sortes. Elle avait aussi des pommades et bocaux contenant des solutions ou tisanes toutes prêtes qu'elle avait fabriqué avec les fleurs de son propre établissement.

Ses yeux balayèrent alors un peu tout ce qui se trouva devant son regard, poussant de sa main ce qui entravait sa recherche jusqu'à ce qu'une expression de satisfaction ne se dessina sur le coin de ses lèvres. Elle se saisit alors d'un pot étrange, arrondi et assez plat qu'elle emporta avec elle. Rapidement, elle s'en retourna rejoindre Eurydice.


" C'est bon. J'ai trouvé ce que je cherchais. Par contre, lors de son application, cela risque de te piquer un peu, puis cela te soulagera d'un seul coup... la douleur de démangeaison disparaitra. "

La jeune femme arriva alors près de la centaure et ouvrit son pot bizarre. L'odeur qui s'en dégagea était assez suspecte mais pas désagréable pour autant, ce n'était pas fort mais reconnaissable. Cela se présentait presque comme une cire d'une couleur jaunâtre.

Breïna y passa alors deux doigts et appliqua avec douceur sur les plaies d'Eurydice. Son geste était lent et faisait en sorte que la pommade pénètre bien sans appuyer sur le bras de la jeune fille pour ne lui faire aucun mal.


" Tu n'as rien à craindre de ce baume. Il contient de la camomille pour calmer le mal, une infime quantité de fleur de feu afin d'anesthésier la sensation de brûlure, ainsi que de l'eucalyptus pour la cicatrisation. Cela donne aussi une odeur un peu plus agréable à la chose... Bon... voilà...cela devrait normalement suffire. "

A ces paroles, elle afficha un nouveau sourire et referma le pot de son baume. Puis ce fut alors qu'elle fit appel à son pouvoir acqueux pour se nettoyer les mains, car non loin de là, se trouvait un seau rempli d'eau. Un filet de liquide serpenta alors l'air et vont jusqu'à la seule main qui lui servit à jouer les infirmières (car l'autre était gantée, comme à son habitude). Une boule d'eau se forma et elle s'y frictionna à l'intérieur de celle-ci. Puis comme si de rien était, le tout repartit dans son contenant, laissant par la même occasion les mains de la fée parfaitement sèche.

" Bien. Alors? Est-ce que la douleur commence à s'atténuer? En tout cas, si elle persiste, il te faudra aller voir le médecin de la Cité, ou l'infirmière qui s'y trouve... Je ne connais pas ses gens mais ils ont bonne réputation. Par contre.... dis m'en un peu plus sur ce qui te tiraille comme tu dis? C'est depuis que tu es entrée c'est cela? Tu pourrais m'en décrire l'effet ? "

La jeune femme ne jouait pas les mères poules mais cela l'intriguait assez, et autant dire que comme bien des demoiselles, la curiosité lui faisait défaut de temps à autre...
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMer 2 Avr 2008 - 10:15

...Ce qui la tiraillait...Depuis qu'elle était arrivée à Elament, Eurydice avait subit cette pression en elle, cette vague d'émotions deferlantes, qui lui enserraient la poitrine. Elle possedait le don de la terre,mais ses antécédents avec la magie et son refus catégorique de l'utiliser l'avait mené a l'enfouir au plus profond de son etre.

Dans son ancien clan son père avait voulu qu'elle le développe. Elle était la seule de sa famille a posseder un tel don et voyant que sa fille refusait de l'apprendre, il l'avait frappée. Elle n'avait jamais cédé sous la torture, la fierté d'un centaure dépassant le choix de vivre ou de mourir. Elle se sentait bête en se remmémorant tout cela. Elle avait vu son ami mourir sous ses yeux et si elle possédait un talent plus puissant elle aurait pu faire quelque chose pour le sauver. Mais son entêtement l'avait menée a une vie solitaire et triste, loin des gens qu'elle avait aimé,entourée d'étrangers qui ne cessaient de la repousser pour son apparence.

Depuis, son pouvoir avait refait surface, elle y pensait constamment, elle sentait le sol vibrer de ressources, de pouvoir, il l'appelait. La Terre l'appelait en son sein, elle desirait ardemment etre manipulée par une créature comme elle. Mais Eurydice ne voulait pas de ce talent. Elle ne voulait pas devenir l'esclave de sa vie, elle ne voulait pas etre réduite à utiliser ses dons pour se debrouiller dans la vie de tous les jours. Elle desirait aller à la source, resoudre ses problemes par le langage ou la force s'il le fallait, mais elle répugnait a se servir de quelque chose dont elle ne connaissait pas la source.

Les plantes poussent dans la terre, les humains naissent comment les plantes, suivant une logique irréfutable. Mais dans son esprit, le pouvoir de la terre de l'air de l'eau ou du feu, ne connaissaient pas de fondation stable. Ils étaient dénués de logique, le tout ne se fondant que sur des croyances anciennes, oubliées depuis par le sang et les années. Les gens vivaient avec ou sans dons, et cela leur était naturel. Ca ne l'était pas pour la jeune centaure qui ne comprenait pas cette logique typiquement humaine a accepter quelque chose qu'on ne connait pas.

Et si cette merveilleuse source de pouvoir n'était qu'une malédiction. Peut etre qu'en utilisant son pouvoir, il y avait des effets secondaires. Elle se souvenait avoir rencontré un elfe pendant son périple jusqu'à Elament, il controlait le feu avec une grace telle qu'Eurydice aurait pu se transformer elle meme en flamme pour se retrouver entre les mains de ce jeune être talentueux. Il lui avait confié qu'il utilisait ce don depuis qu'il avait 4 ans. Il en avait aujourdui 90 et il lui avait dit que son pouvoir se retournait contre lui. Il prenait un plaisir intense à l'utiliser, mais ce qu'il en avait obtenu n'avait été pour lui que des années de souffrance, de peur, de paranoïa, de mort et bien d'autres choses encore qui gachent la vie de tout être qui peut aimer.

Elle regarda la commerçante qui lui demandait d'ou provenait ses tiraillements depuis son entrée dans la cité, mais Eurydice ne savait pas trop ce qu'elle pouvait répondre.
Elle décida tout de meme de lui expliquer, se sentant en confiance face a la jeune femme au sourire enigmatique :

-J'ai toujours vécu en forêt commença t'elle, et d'aussi loin que je me souvienne, ma memoire est souvent défaillante quand je me tourne vers le passé, je ne connaissais personne possédant de don particulier. Quand ça m'est arrivé, de découvrir celui de la terre, je me sentie plus démunie que si j'avais utilisé mes propres moyens, quand je garde ce pouvoir en moi je me sens normale, voire forte, mais quand je l'extrait de mon coeur, je me sens faible et si je me faisais attaquer à ce moment, ou toute force quitte mon corps pour aller vers ce que je veux, je serais tellement affaiblie que je ne pourrais pas me défendre. Je ne sais pas si vous aussi eprouvez ce sentiment quand vous utilisez votre pouvoir, peut être suis je trop faible pour en avoir un , je ne sais pas trop. Mais depuis que je suis ici, c'est comme s'il voulait sortir, comme si il y'avait un trop plein d'energie qui sommeillait et qu'il s'était reveillé et voulait sortir.

Eurydice était contre le fait d'utiliser son pouvoir,aussi car cela lui rappelait les souvenirs de trop de souffrance accumulés. Elle sentait le regard de la vendeuse posé sur elle et releva fierement la tete, après avoir deversé ses craintes envers son don maudit, qu'elle souhaitait voir disparaitre à jamais. Elle se demandait s'il existait une potion qui pourrait endormir ses facultés, mais elle ne le dit pas à la vendeuse, ne sachant pas comment elle réagirait.

Possédant surement un don, dans cette ville ils en possédaient tous, elle essaierait sans doute de la convaincre qu'il lui serait bénéfique et non pas l'inverse, mais la jeune centaure était tétue, et si elle avait décidé de ne pas l'utiliser elle ne le ferait pas, sa vie etant trop courte egalement pour succomber à cette drogue de pouvoir qui est comme l'ivresse des centaures, quelque chose qui vous corromp l'esprit et le corps.

Elle regarda ses bras. La pommade qu'elle lui avait posé sur les bras commençait à sentir le moisi, ce qui la perturba gravement. Elle le voyait pas l'état de ses bras, mais vu l'odeur qui s'en dégageait se demandait si tout était normal.
Elle attendit donc la réponse que formulerait son hote accueillante, regardant dehors le jours s'éclaircir et la pluie laisser place eu gris clair du ciel, qui rendait les gens maussades et la vie plus morne. Quand le soleil reviendrait t'il?

Les centaures sont assez doués en matière de temps, ayant une relation peu commune avec la Terre, certains étant clairvoyants et pouvant prédire grace au temps les evenements graves qui viendraient avec lui.

Eurydice elle n'avait jamais eut que des préssentiments face au ciel, ne lisant dans les etoiles que des formes gracieuses et lumineuse, mais aucun signe de danger ou de bonheur à venir. Elle se sentait légèrement angoissée, mais ne devinait pas la raison de cette angoisse, qui venait en réalité des evenements futurs qui allaient la boulverser. Elle se sentait joyeuse quelques jours avant la naissance d'un nouveau né, appeurée, quand une guerre se préparait hors de la forêt, triste quand un enfant allait mourir, mais tout cela sans savoir pourquoi à l'avance.

Le temps d'aujourd'hui la mettait dans un état d'alerte, comme si quelque chose de mauvais allait se passer, mais sans savoir quoi. Elle essayait de ne pas y penser, mais des frissons la parcouraient de temps a autre tandis qu'elle parlait à son interlocutrice
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Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMer 2 Avr 2008 - 13:29

Notre bonne fée était assez intriguée par la façon de voir la vie de la centaure. Il y avait quelque chose de troublant et naïf à la fois dans ces visions. Mais pourrait-on lui jeter la pierre de désirer faire les choses de la façon la plus naturelle du monde? Une dame de la nature, voilà ce qu'était Eurydice, peut-être même de la vieille école comme l'on dit dans le language courant.

Ce fut alors avec la plus grande attention que Breïna écouta son interlocutrice, afin de pouvoir se rendre compte de ce qu'il en était en réalité, ainsi que comprendre le pourquoi d'un tel malaise chez une demoiselle pareille. Mais finalement, tout était bien simple, tout s'éclaira quand la fée comprit. Son don de Terra... c'était la clef du mystère. La centaure reniait son don car elle refusait d'y voir une chose bénéfique. Néanmoins ce qui la choqua était de voir qu'elle en était venue même à se sentir faible lors de son utilisation. Quelque part, cela la faisait sourire, car tout était dû à une forme d'ignorance juvénile, et lorsque l'on se découvre pareil prodige, c'était assez déconcertant. Il y avait des individus qui l'usaient à l'extrême, et d'autre comme Eurydice qui le réprimait.

En se remémorant vaguement sa jeunesse, elle réfléchissait à la première fois qu'elle s'était aperçue de son don d'aqua. C'était bien curieux... mais il s'était révélé dans la pire des circonstances. Peut-être qu'elle s'en serait passée à l'époque, mais pour tout dire, elle en fut assez indifférente. Oui, indifférente car cela ne la choqua pas plus que cela, et sans ce soucier si son utilisation pouvait avoir des conséquenses, elle se joua de lui et préféra l'utiliser comme un outil, mais un outil de vengeance. Rien de bien glorieux.

Roooor comme cela avait été étrange à l'époque. Elle venait de rentrer dans son village, mais il avait été dévasté par des barbares, tuant toutes les personnes qu'elle connaissait, sa famille, ses camarades, tout le monde... Elle se souvenait que dans sa peine, elle trouva la force de creuser une tombe pour chaque corps qu'elle trouva, elle qui n'était qu'une jeune enfant. Elle se souvenait d'avoir pleuré, beaucoup pleuré, et de s'être lavée les mains, souillées par le sang de son peuple dans les eaux d'une rivière qui traversait alors son chez elle. Mais les larmes cessèrent, et le coeur se remplit de colère. Et ce fut à cet instant que son talent se révéla, l'eau qui coulait tranquillement jaillit violemment tout comme les sentiments de Breïna à l'époque. Cela remontait à tant de temps présentement...

Revenant alors sur la jeune Eurydice, la fée lui offrit un sourire conciliant, comme quoi elle n'avait rien à craindre que de lui dévoiler pareil secret, si secret cela était. Ce fut alors que notre gérante afficha une petite moue montra qu'elle réfléchissait au coeur du problème, avant d'enfin donner sa thèse sur le sujet.


" Vois-tu... le fait que tu te sentes affaiblie lorsque tu uses de ton pouvoir terra est des plus normal, car il nécessite de l'énergie et puise en toi. Cependant, à force d'utilisation, ton corps se forge avec lui et cette sensation de faiblesse n'est plus, bien au contraire... tu te sens plus forte. Mais faut-il pour cela ne pas le craindre? Hahaha! Mais il est de ton droit de ne pas l'utiliser.... "

Breïna se mit alors à sourire plus franchement mais elle se déplaça alors vers sa vitrine. La pluie venait de cessait, que voilà une bonne chose. Ses yeux dorés regardèrent alors au dehors, quelques gens étaient de sortie, puis elle riva son regard vers le ciel grisonnant... Peut-être allait-il se dégager pour laisser apparaître une beau ciel bleu? On pouvait toujours l'espérer...

Toujours en regardant la rue, la jeune femme continua alors son épilogue.


" Tu sais.... si tu te sens ainsi tiraillé, ce n'est pas à cause du fait que tu n'utilises pas ton pouvoir, mais que tu le renies. La cité le ressent... Elle a été autrefois créer pour protéger des gens comme nous, les aquas, les ignis, les terras et les aeras. C'est ton pouvoir qui a ouvert les portes de la cité, mais maintenant que tu y es.... la cité ressent que tu ne souhaites pas être une élémentaliste, tu deviens presque un intrus pour elle. "

La jeune femme se tourna alors vers la centaure, un regard assez peiné mais continuant à esquisser un large sourire. Ses cheveux venaient de se défaire de son attache, lui tombant alors sur ses joues laiteuses. Breîna respirait la gentilllesse à cet instant, mais qui aurait cru que ses mains étaient entâchées de tellement de sang... une ancienne criminelle. Un passé dont elle ne tirait aucune gloire.

" Tu dois apprendre à accepter ce que tu es Eurydice. n'est donc pas peur du pouvoir qui t'as été donné. La nature a estimé que tu étais une jeune femme méritant d'avoir un don. Pourquoi toi? Va savoir... peut-être que dame nature te prévoie un destin particulier. Mais ce don de terra fait partie de toi, le renier, c'est te renier toi même. De plus, si tu continues à persister ainsi, la cité ne t'ouvrira plus ces portes. Seuls les élémentalistes ont le droit de venir ici. Enfin enfin... Etre terra n'est pas une mauvaise chose qui plus est... regarde, si tu l'exploites à bon et cian, tu pourrais faire naître une forêt à toi toute seule!! Voir même monter un commerce d'herboriste-fleuriste qui me ferait concurance!!! Hahahaha! "

La fée msytérieuse se mit aussitôt à rire. En tout cas, elle espérait que cette idée ne lui traversait pas l'esprit!!! Imaginez! Cela serait terrible pour notre gérante. Elle n'était aqua et avoir un terra en concurante, c'était la mort assurée de son commerce, sauf si c'était un individu excécrable!! Elle aurait peut-être des chances de survie! hihi!

" Donc voilà... tu es libre de ne pas utiliser ton pouvoir mais accepte le seulement. Si tu arrives à dépasser cette idée, alors tu te sentiras libérer! Normalement... sauf si tu as d'autres apréhensions qui t'opresse,le problème devrait être réglé. "

La jeune femme lui sourit alors une nouvelle fois, et se dirigea vers son comptoir. La pommade était restée en plan sur la table, il était préférable d'aller la ranger...
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMer 2 Avr 2008 - 15:45

Accepter son pouvoir... Eurydice avait vécu toute sa vie sans se soucier de cette chose qui lui compressait l'esprit actuellement, elle ne souhaitait vraiment pas du tout que ça ait le dessus sur elle. Elle n'accepterait jamais de porter cette malédiction en elle.

Dans cette ville, les gens avaient accepté de vivre avec, et s'en servaient avec bonheur. C'est comme si elle était obligée de manger des feuilles de poison qui la tuaient à petit feu tandis que les autres se regalaient, ne voyant pas quel dangers ils encouraient. Elle était persuadé que la majorité des habitants avaient du etre confronté au mal une fois dans leur vie selon le pouvoir qu'ils avaient utilisé.

Le pouvoir attire le bien, mais egalement le mal. Les forces des ténèbres rafollent de la puissance que les 4 éléments leur apporte, et ceux du bien s'ennivrent en l'utilisant ressantant une energie positive en émanant.
Ah ça non! jamais elle n'accepterait de compromis par rapport à ce pouvoir. Cependant elle ne désirait pas que la commerçante se fasse du soucis ou tente de la convaincre de faire la paix avec le don de la Terre.

Elle changea alors de sujet tout en finesse et lui demanda,quand elle fut revenue sans sa pommade comme le Printemps était arrivé s'il y'avait une fête à Elament. Dans sa forêt natale, les centaures, à l'arrivée du printemps organisaient une grande fête, et pour cette occasion spéciale, il acceptaient beaucoup d'étrangers, elfes et fées notemment. Les etrangers venaient souvent se divertir avec les centaure, mais Eurydice n'avait jamais adressé la parole à ceux ci, ses parents ne souhaitant pas qu'elle se lie d'amitié avec eux.

Elle n'avait jamais compris pourquoi, car elle n'avait aucune raison de les ignorer, ils ne lui avaient jamais fait de mal, mais ses parents ne voulaient rien entendre. Elle restait donc avec son ami Billias, à profiter du banquet ou des aliments de toutes sortes étaient étalés sur une grande table à la disposition de tous. Derrière celle ci se trouvait une autre table spécialement réservée au alcools et autre boissons, fortes en général, illustrant très bien le gout des centaures pour les beuveries. Un groupe de centaure était réuni en cercle et jouait des mélodies entrainantes, sur un ton joyeux, avec des instruments qui fascinaient la jeune centaure. Elle avait toujours rêvé d'apprendre a jouer du banjo ou de la guitare, et dans un sens elle l'avait fait, elle empreintait souvent les instruments de cet orchestre pour y jouer, mais elle n'avait jamais possédé son propre instrument, et il lui manquait encore bien des heures d'entrainement.

Pendant ces festivités, toutes les villes alentours avaient droit d'entendre les cris de joie et d'amusement, les hennissements et autres bruits que poussaient les centaures durant cette periode.
Ce n'était pas non plus qu'une fête banale, car c'était pendant celle ci que les femelles centaures se liaient avec un male pour procreer, c'était une fete d'amour, et cela avait souvent tendance à choquer les etrangers, peu habitués à ce genre de coutume. Les ainés de la jeune femme buvaient à l'excès avant de se reproduire, n'importe ou, sans pudeur aucune, les centaures n'ayant pas de gène à se montrer, leur partie humaine restant d'ailleurs généralement découverte.

Eurydice avait vécu toute sa vie avec la poitrine exposées aux regards, mais depuis qu'elle était dans le monde humain elle avait du se couvrir, car chez les humains c'était quelque chose de choquant, voir de mal poli.
Cependant en y repensant, elle ne se sentait pas honteuse pour autant, si les gens ne la regardaient pas avec insistance, elle serait restée telle qu'elle était, mais la plupart d'entre eux ne supportaient pas que leurs enfant decouvrent la nudité d'une femme, ou que leurs hommes détournent les yeux de leur epouse pour admirer une créature légendaire. Elle n'avait rien dit, se demandant s'ils auraient préférés qu'ils la voient telle qu'elle était, ou s'il prefererait que le prédateur sexuel qui sévissait dans les alentours, guettant des petits enfants pour assouvir des besoins monstrueux, s'attaque à leur enfant.

Elle l'avait débusqué cet etre immonde, se chargeant d'une petite fille dans un bois ou Eurydice passait ses nuits. Il abusait de cette fille qui hurlait et se débattait. La centaure savait que cette nuit la elle avait oté la vie de ce monstre, d'une manière que l'on peut qualifier de lache, mais lui n'était t'il pas un lache pour s'en prendre à une petite comme ça?

Elle avait prit une liane et était arrivée derrière lui, sans faire de bruit, et l'avait passée autour de sa gorge. L'homme avait laché sa victime dans un sursaut et s'était retourné, la corde l'enserrant toujours, puis voyant son agresseur, il avait voulu la tuer en sortant son épée. La Jeune femme avait dit d'un ton calme à la fillette, vite enfuis toi, mais la petite était sous le choc et ne bougeait plus. Elle serrait la liane de plus en plus avec une force impressionnante, car elle était entrée dans une rage folle, et l'homme qui tentait de la frapper devenait de plus en plus rouge, puis bleu, les yeux exorbités, et elle, elle le regardait mourir, son visage dur comme de la pierre, n'éprouvant aucune pitié pour ce monstre, ce démon venu des enfers pour prendre la vie aux ames innocentes.

La mort survint lentement car Eurydice voulut lui faire payer sa traitrise. C'était un meurtre, mais elle pensait qu'elle avait eu raison d'agir de la sorte et n'éprouvait aucun remors. Sa victime étranglée, déposée au sol ,le laissant dans une position grotesque son pantalon à ses pieds, les mains figées à tout jamais dans sa lianne, le regard effrayé du tueur transformé en mort. Elle prit la petite fille dans ses bras comme elle avait fait dans la ville précédente ou elle avait trouvé la fillette perdue.

Elle la consola du mieux qu'elle put, et partit à la recherche de sa famille. Les parents la virent et se mirent à l'attaquer, ne cherchant meme pas a comprendre, elle du les maitriser pour les calmer, sa rage n'étant pas passé, ett leur expliqua tout ce qu'elle avait vu et fait, elle leur dit meme qu'elle l'avait tué, et qu'elle l'avait laissé sur le lieux de son crime. La petite prit sa défense et ses parents la prirent dans ses bras quand le centaure les eut lachés.

Elle était depuis repartie, ne songeant plus au passé, préférant se dire que ce qu'elle faisait était juste.
Elle repensa alors à la fête du printemps, se demandant si jamais il y'en avait une à Elament, si elle pourrait y assister sans se faire aggresser par chaque habitant du coin.
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Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMer 2 Avr 2008 - 17:26

Breïna avait profité donc de quelques instants pour repartir dans son arrière boutique, reprenant alors sa pommade maison. Il fallait dire qu'en ce moment, derrière les lieux s'était le souc! Il y avait de tout partout, et notre jeune femme n'avait eu guère le temps de parfaitement nettoyer. Il y avait de la terre sur le sol, des pots d'argile qui trainaient, de la poussière sur les établis, sans oublier de l'herbe séchée dans des recoins insoupçonnés. Bien que la pièce était simple et assez vaste, elle n'en était pas moins assez jolie, malgré le désordre. Il y avait quelque chose de rustique et d'authentique, tout à fait du goût de la fée d'ailleurs. La simplicité était la meilleure des choses parfois. Enfin soit, tout cela pour signifiait qu'elle rangea son baume salvateur à sa place, parmi d'autres étranges pots.

Quand elle revint, notre gérante se déplaça en même temps qu'elle se recoiffait, ramenant alors ses mèches noires en arrière, les attachant à l'aide d'une petite pique. Mais n'eut-elle pas le temps de mettre un pied dans la salle principale du magasin que Eurydice l'interrogea sur la fête du printemps. Tiens, tiens... que voilà une bonne question. Breîna n'y avait jamais véritablement songé. Elle n'avait jamais véritablement pensé à la fêter au sein de la cité... elle le faisait en extérieur car dans son village, cela demandait un grand feu de joie. Mais n'était-il pas impossible que cela se fasse à Elament également? Peut-être dans la grande salle des fêtes?

En réalité, notre fée ne se rappelait quasiment pas de ces fêtes ou bien très peu. De sa jeunesse, elle n'avait en mémoire que son père qui s'en occupait. En effet, dans leur village, il était l'homme de toutes les fantaisies. Il était remarquablement doué pour s'amuser avec les sons et les lumières. C'était un homme qui en connaissait beaucoup sur la nature et sur les métaux, il savait que si on brûlait telle ou telle chose, la flamme changeait de couleur. On disait de lui qu'il était un véritable artificier, mais c'était un art que l'on ne voyait quasiment plus de nos jours.

Les femmes fées, car elles étaient majoritaires, dansaient des nuits entières de façon endiablée et leurs jeux préférés étaient d'aller ennivrer des hommes de tout bord, quelque soit l'espèce. C'était limite une initiation. Ho! Il fallait bien reconnaître que chez les fées mystérieuses, elles étaient toutes des femmes possédant énormément d'audace et aucune gêne. Combien de dames jalousaient leur manque de pudicité? Elles étaient sulfureuses, provoquantes et aussi munie d'une véritable langue de vipère. Les laisser coi n'était pas chose aisée. Mais bien de ces envieux laissaient à courir qu'elles étaient toutes des femmes de joies, de mauvaises vies. Alors autant dire que les hommes aux esprits et envies salaces n'avaient aucune frayeur de s'approcher de ces demoiselles, les pensant faciles. Cependant, une fée ennivre mais ne se donne jamais aussi facilement. Et les pauvres malheureux qui pensaient le contraire se voyait rapidement dépouillé au réveil!

Les fêtes du printemps étaient comme une initiation à cela pour les jeunes femmes. Alors que pour les hommes fées, eux qui étaient si rare, ils étaient dorlotés!! Ou sinon ne restaient pas dans leur village. Quoiqu'il en soit, le peuple de Breïna était connu pour être de bon fêtard, mais dans l'excès assez sulfureux... Mais que l'on ne s'y trompe pas, notre gérante n'était pas ainsi... enfin pas en public!

Cela faisait bien des années que la jeune femme n'avait pas vraiment pris le temps de participer à ce genre de festivité. Peut-être parce qu'elle était seule, peut-être parce qu'elle avait eu des ennuis avec l'alcool, peut-être parce qu'elle avait fini par perdre le goût de la fête... Haaaaaa! Mais si cette année là une fête était donnée, alors peut-être que nous la verrions montrer le bout de son nez...

Revenant alors à la centaure, elle tenta de lui fournir enfin une réponse, cogitant toujours si une fête aurait lieu car après tout, ne serait-ce pas une bonne idée pour remonter le moral des troupes? Elament avait véritablement besoin de sourires et d'éclats de rire.


" Voyons voyons... une fête? ce n'est pas impossible... Autrefois, il y en avait ici... Il n'y a même un lieu pour cela, et également un endroit plus fermé dirons-nous, qui n'ouvre ses portes que la nuit et ce, tous les jours. Si tu souhaites de la musique, te dandiner et trouver de la compagnie, c'est l'endroit rêvé. Le... Zut.... le nom... je l'ai sur le bout de la langue... Ha oui! The dYsco. Un nom bizarre je te l'accorde mais bien des gens en raffolent! "

Breïna fit un grand sourire alors, elle était un peu gênée pour on ne sait quelle raison, mais il ne fallait pas aller chercher bien loin. En réalité, elle n'était pas revenue dans ce lieu de débauche depuis bien longtemps, car elle faillit ressombrer dans la boisson. Mais présentement, cette ancienne dépendance n'était plus, cela serait l'occasion de se tester... mais pas avant un moment. Son commerce était la priorité!

" En tout cas, tu me le rappelles que le printemps est à nos portes, cela annonce également que les non-terras viendront me demander beaucoup de chose!!! Fiiiiiiiouuuuuuuuuu! Du travail qui s'annonce!! Ce métier va me consummer plus rapidement que ce que je souhaitais!! Hahahaha! Enfin enfin... la fête du printemps, cela fait bien longtemps que je n'ai pas eu l'occasion de la fêter! "

Toujours souriante, ce fut au tour de notre fée de continuer la conversation, le plus aimablement du monde. Et oui, l'avantage d'être commerçante était de pouvoir jouer les concierges!!!

" Et sinon alors? Tu es venue à Elament tout à fait au hasard? Tu m'as dit vouloir découvrir le monde je crois? Il y a des choses en particuliers que tu rêverais de voir? Je peux peut-être d'indiquer des lieux intéressants? "

A ces mêmes paroles, la fée s'assit simplement sur son comptoir, n'ayant pas encore aménagé des tabourets. On ne pouvait pas tout faire ne un jour non plus!!!
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyJeu 3 Avr 2008 - 21:01

Que faisait Eurydice à Elament? Elle s'était posée la question des qu'elle avait franchis la grande porte principale. Elle avait erré depuis le debut de l'année dans de nombreuses villes, des petits villages, des prairies des montagnes des forêts gouvernées par des êtres maléfiques, mais elle n'avait pastrouvé ce qu'elle cherchait réellement.
Depuis qu'elle s'était séparée de son clan, qui avait eu le malheur de tuer son meilleur ami, qu'elle considérait comme un frère, la jeune centaure avait perdu le gout d'avoir une famille d'aimer ses proches, elle était toute seule, seule face à la dureté des gens, seule face aux étrangers, seule, avec pour seul but, se nourrir, errer, et dormir.

Elle ne savait pas quoi répondre à la jeune femme. Elle lui dit ce qui lui tenait à coeur :

-Je cherche à me faire une place ici, je veux trouver ce pour quoi je suis faite, avoir une patrie, des gens à aimer, ne pas me sentir comme une étrangère, combattre pour ma patrie, et mourir pour une cause, laisser ma trace dans le monde.

Elle detestait le meurtre et toute forme de violence, elle avait deja tué, mais elle l'avait fait pour la defense d'une petite fille, elle n'avait pas tué par amour pour le sang et le combat. Elle voulait à présent retrouver cette joie qu'on éprouve quand on fait le bien, pas forcément en apportant la mort autours de soi, mais en faisant preuve de courage, de noblesse, en gardant la tete haute, fièrement levée même si ce qu'on à fait était aussi pitoyable que de s'ebrouer dans du fumier. Elle voulait apporter sa contribution tant qu'elle se sentait pleine de vie, montrer au monde qu'elle pouvait faire quelque chose de grand, montrer a tous ceux qui l'avait repoussé qu'elle pouvait leur pardonner leur ignorance, elle revait de gloire. Elle voulait revenir vers ceux qui l'avaient trahis, son clan, et leur raconter tout ce qu'elle avait fait depuis qu'elle s'était libérée de leur emprise menaçante, elle voulait honnorer la memoire de son defunt ami en vivant pleinement une vie, se battant pour une cause, que celui ci n'aurait jamais la chance de faire, elle voulait par dessus tout se dépasser, de corps et d'ame, etre celle qu'elle voulait etre et non une pauvre petite centaure rejettée. Elle voulait tant de choses...

Elle sortit de sa torpeur, et demanda tout à coup une paire de ciseau à la jeune commerçante. Elle avait oublié le serment qu'elle devait à son plus proche ami, dont elle n'avait toujours pas fait le deuil. Il était temps pour elle de songer à faire ce qui aurait du etre fait depuis longtemps.

-Je desirerais une paire de ciseau si vous, si tu, je peux te tutoyer? les centaures detestent les bonnes manières et malgrés mes efforts je ne fais pas exception à la règle. Et je pense que nous parlons depuis assez longtemps pour cela et comme je vois que tu fais de meme je prend la meme initiative. Je dois couper mes cheveux.
Il y'a quelques années deja mon ami, Billias il s'appelait, est mort dans d'horribles souffrances. Ce serait trop long d'expliquer la raison et je ne prefere plus y penser. La coutume centaure dit que lorsqu'un etre aimé s'en va pour le pays des ames libres, ou on est plus moitié cheval moitié homme, ou l'on est que souffle d'une brise qui vous caresse le visage et apporte la paix, il faut se couper les cheveux. Plus on coupe court, plus la personne décédée vous est proche. Helas pour moi je vais devoir dire aurevoir à ma belle crinière brune, et dire au revoir a mon meilleur ami. Je pense que ça me permettra d'avancer dans la vie.


Elle souleva sa lourde tignasse dont elle était si fière, et la brossa avec les doigts pour les demeler un peu. La pluie les avait trempés si fort que lorsqu'elle fit comme pour les attacher,ils gouttèrent un peu au sol.
Elle soupira. Elle pensait avec amertume que dire aurevoir à Billias lui couterait encore des remarques de la part des gens quand ils la verraient presque chauve, n'ayant plus que trois cheveux sur la tete. Elle était quand meme belle malgré le regard ignorant des gens. Mais la elle risquait de les effrayer tout autant que les repousser. Elle haussa les épaules. Pour vivre, il faut d'abord apprendre à survivre. Les gens s'habitueraient bien vite à voir une jeune centaure aux cheveux coupés trop courts, déambulant dans Elament. Et bien soit! elle n'aurait qu'à adopter une attitude menaçante voir hostile, et prouver aux habitants que tous les centaures avaient vraiment un sale caractère. Cette idée n'était pas fausse, il est vrai que les mâles avaient tendance à s'enerver pour rien, mais elle, elle était calme et posée, tranquille et sociable. La rumeur qui disait que les centaures étaient des tetes de mules bornées était surtout du au fait que les gens les contraignaient à etre comme ça. Des rebelles, des exclus.

Elle avait bien evidemment entendu parler des grand hybrides, qui une lance à la main avaient accompagnés les soldats pendants les guerres contre les forces du mal, qui avaient montrés leur force au combat et gagné la confiance des humains,des elfes , des fées, et le respect de leurs ennemis.Mais ce n'était pas un temps de guerre. Et quand vous etes différent, et que vous ne faites rien de vos journées a part manger et dormir, on ne vous prend pas pour quelqu'un de bien.
Elle songea donc qu'elle tenait toujours ses cheveux en l'air, mais prise de découragement elle les laissa tomber en cascade sur ces epaules. Son dos, aux marques de fouets encore visible après tant d'année la faisait souffrir, car elle manquait d'exercice, qu'elle était affamée, et la fatigue se faisait sentir en cette fin d'après midi monotone et grise.

Le temps ne se levait pas, et Eurydice sentait qu'à la fin de la journée il se passerait quelque chose, quelque chose qui l'inquiétait. Une menace venue avec le mauvais temps peut etre. Le sentiment de la jeune centaure fut troublé par un malaise venu du tréfond de ses entrailles. Son pouvoir voulait sortir. Qu'il aille au diable celui la!
Quelle idée de la choisir elle, une pauvre petite centaure attachées aux choses simples de la vie pour semer la pagaille dans son ame, ruiner le peu d'assurance qu'elle avait pour diriger sa vie et faire sa loi en elle. Elle se sentait de plus en plus faible pour lui resister. Il arriverait le moment ou elle ne pourrait plus le maitriser, et devrait lacher tout ce qu'elle a en elle.
Mais ce moment n'était pas venu...
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Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyVen 4 Avr 2008 - 14:33

Le diologue que lui tint la centaure était assez attachant en soit et demandait bien de la réflexion. Trouver une place dans ce monde... Voilà un rêve assez utopique mais qui était tout à fait justifié. Après tout, pourquoi Eurydice ne pourrait profiter de ce droit là? Si Breïna se tentait à pousser une pensée philosophique et humaniste, sans nul doute qu'elle dirait que tout homme naissant sur les terres d'Elament devrait avoir ce droit directement acquis. Cependant, lorsque l'on faisait face à la réalité, il était aisé de voir que les choses ne se passaient bien évidemment pas ainsi et ce, loin de là. Et oui, personne ne pouvait se faire aimer ou respecter en un claquement de doigt, et la complexité de l'esprit des humanoïdes était telle qu'il était difficile de prévoir si il serait facile d'atteindre ce but ou pas. Tant d'obstacle se dresserait encore sur le chemin de la jeune femme, tant de difficulté. En tout cas, la fée en admirait le courage d'affronter ainsi le monde. Il fallait avoir des tripes, elle était bien digne des gens de son peuple.

Ce fut donc avec un petit sourire en coin que notre gérante regarda sa cliente, touchée par se rêve qu'elle ne connaissait que trop bien et qui avait perdu bien des âmes au court de sa vie, effacer bien des illusions... mais si il y avait un lieu où cela pouvait se réaliser, c'était bien dans cette cité magique. Conciliante, elle parla donc avec une voix aimable et pleine de tendresse, montrant qu'elle était de tout coeur avec elle.


" Chère Eurydice, je dois dire qu'il n'y a pas ambition plus fantastique que celle-là. Tu vas voir, bientôt, Elament deviendra ta patrie, tu en aimerais les villageois et ils t'accepteront. Tout n'est qu'une question de temps, mais tu verras... cela se réalisera. Après tout, cela a marché pour moi, il n'y a pas de raison pour que toi non! héhéhé! "

Comme elle le disait si bien, si cela avait fonctionner pour une femme de son genre, il n'y aurait vraiment aucune difficulté pour la centaure à se faire accepter ici. D'ailleurs, Breïna l'adorait déjà avec cette innocence qui brillait dans ses yeux et cette légèreté également.

Elle se souvenait comme si c'était hier, cette tension qui lui brûlait l'estomac lorsqu'elle était parvenue à la cité. Est-ce que sa réputation l'aurait précédée? Le " papillon bleu " était-il connu pour ses meurtres dans ces murs? En tout cas, elle n'en sut rien car personne ne le lui rapporta ou la menaça sauf, une unique fois, mais c'était un démon chasseur de tête, un drôle d'individu d'ailleurs. Il n'était pas impossible qu'il soit mort celui-là, elle ne l'avait pas revu. Quoiqu'il en soit... la bonté de certaines personnes qui croisèrent sa route réussit à la convaincre qu'elle n'était pas une moins que rien, que sa vie n'était pas fini et elle avait fini par retrouver ses anciens élcats de rire qu'elle croyait perdu à jamais. Des gens bien, des gens qui croyaient en elle... Breïna espérait sincèrement que la jeune Eurydice puisse profiter de cette chance là.

Mais alors que la fée se laissait déborder par ses songes, la centaure la ramena tout aussi si vite à la réalité en lui demandant alors une bien étrange requête. Un ciseau. Si une fleuriste ne possédait pas de paire de taille, elle serait véritablement mal équipée.


" Des ciseaux? Oui, oui bien sûr??? attend je vais te les chercher... "

Tendant toujours l'oreille et écoutant les propos de son interlocutrice, la fée passa derrière le comptoir et s'accroupit de telle façon à farfouiller dans tous les tiroirs et autres portes. Mais alors que Eurydice demanda la permission de se mettre à son tout à la tutoyer, on vit la tête de la jeune femme légèrement s'élever, laissant apparaître seulement ses yeux dorés au-dessus du comptoir. Elle regardait la centaure avec étonnement.

" Mais bien sûr que tu peux me tutoyer!!!! Je te l'ai dit, inutile de faire des manières en ma présence. Je ne suis pas de la haute société, et condidère que nous sommes entre amies. "

Sur ces brèves paroles, elle disparut à nouveau derrière son meuble, cherchant un peu partout, émettant quelques petits bruits d'agacement, toussotements et étranges sons interdiminés. C'était assez amusant en réalité, une scène cocasse mais qui pourtant portait sur un sujet tout à fait sérieux.

Toujours cachée, elle trouva enfin les ciseaux mais ne se releva pas immédiatement. Lorsqu'elle entendit l'énigmatique coutûme des centaures, Breïna ne put s'empêcher d'avoir une triste pensée. Là, elle porta sa main à son cou. Sous son corsage, au bout d'une chaîne, pendait l'alliance de Bres ainsi que la sienne, unies dans le souvenir, des souvenirs heureux comme malheureux.


* Si j'avais été née sous l'étoile du centaure, aujourd'hui j'aurais la tête rasée!!!! *

Finalement, la fée se releva soudainement de sa cachette et tendit simplement l'outil demandé à la jeune femme. Elle conservait son sourire, mais dont l'expression était plus mélancolique qu'à ces débuts. Après tout, c'était de circonstance.

" C'est une coutume étrange, mais que je comprend. Chaque peuple à sa façon d'être endeuillée, nous ne vivons pas une perte pareille de la même manière. En tout cas, si tu dois te couper beaucoup de cheveux, cela signifit donc que ton camarade était vraiment quelqu'un de très proche hein? Souhaites-tu que je te les coupe? J'essaierais de faire en sorte que cela reste charmant si tu veux.... je ne suis pas coiffeuse mais bon..."

Breïna se montrait le plus aimablement possible envers la centaure qu'elle prenait de plus en plus en affection... curieux d'ailleurs, après tout, elle n'était pas venue dépenser son argent!!! XD Vendeuse avant tout!
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyLun 7 Avr 2008 - 21:20

Eurydice se laissa couper les cheveux par la jeune femme, sachant pertinemment que si elle se le faisait elle meme elle risquait de ressembler au fou d'un roi plutot qu'à une centaure.
Elle se rappelait avoir rencontré le bouffon du roi quand elle était arrivée dans une contrée dont elle ne se souvenait plus le nom, contrée assez eloignée d'Elament, ou la monarchie regnait, sous le puissant Xenroth III. On prétendait que cet homme était un demi dieu, qu'il avait vaincu un minotaure lors d'un combat à mains nues. Le minautore en question avait été la cause du malheur de bien des gens dans ce royaume, tuant pour se nourrir, mais aussi pour se défouler quand l'occasion lui parvenait.

On racontait dans les légendes, que le Minotaure, avait été un homme auparavant. Il s'appelait alors Ellias, et avait une belle reputation. C'était un scribe, dont l'écriture avait réussit à charmer toute la population, et malgrès le fait qu'il ne soit pas le plu bel homme de la cité, il était un grand seducteur. Les femmes tombaient toutes à ses pieds, grâce à sa delicate écriture et ses poèmes enflammés qu'il leurs déclamait. L'une d'elle cependant ne succomba pas à ses missives.

Elle était de race humaine, paysanne, elle savait aussi bien lire qu'écrire, était d'une rare beauté, rendant jalouses toutes les femmes du pays, et admiratifs tous les hommes. Chaque jour, Ellias lui envoyait des lettres, et elle les rejettait toutes, les renvoyant au destinataire, en lui disant qu'elle ne voulait pas d'un homme qui se joua des sentiments des femmes grâce à son rare talent. Elle l'admirait evidemment, mais connaissant sa facilité de seduction sur toutes les femmes à cause de cela, elle ne desira pas faire parti de sa liste de femelles à engrosser.

Elle le rencontra un jour au marché, face a un vendeur de vaches. L'une d'entre elle avait servit à la saillie, et le taureau qui l'avait engrossée était à leurs côtés, toute sa colere d'etre attaché fumant de ses narines, guettant le bon moment pour tuer,sortir de cet endroit ou il savait qu'il vendrait cher sa peau.
Ellias lui declama alors ces quelques vers :

Vous qui refusez mes avances,
Vous rendez vous compte de la chance
D'etre ainsi convoitée
Par l'homme le plus cultivé?
Vous rendez vous compte de mon audace,
De vous seduire sur cette place
Aux cotés d'un taureau déchainé
N'attendant que de m'egorger
Tandis que je succombe à votre beauté?
Soyez mienne belle demoiselle,
Je saurais vous faire pousser des ailes.


Après ces quelques vers, il s'agenouilla près de sa bien aimée, mais celle ci ne fut pas convaincue, et elle lui demanda de lui prouver son amour. Elle le fit egalement dans un poème, qui donna des frissons au jeune homme qui ne s'attendait pas à trouver une rivale dans l'art qu'il pratiquait, et surtout dans la femme qu'il aimait.

Cher Ellias, mon prétendant
Comment connaitre vos vrais penchants?
Vous qui enchainez les femmes
Des servantes aux nobles dames,
Je ne puis vous offrir mon coeur sur un plateau
Tant qu'à mains nues vous n'aurez affronté ce taureau.
Si vous sortez vainqueur de ce défi,
Honnorée je serais, d'etre votre amie
Et si vous le desirez,
Je serai pour toujours votre aimée.


Et elle le fit se relever, le laissant face à une destinée qui lui serait sans aucun doute fatale. Il se posa alors la question que la jeune femme voulait savoir, aimait il assez cette femme pour relever cet enjeu, qui causerait sa perte si facilement? Il regarda le taureau qui semblait avoir compris ce qu'on attendait de lui. La jeune femme se disait que la seule façon de voir si les mots de cet homme étaient vrais etait de le confronter à son soi disant amour veritable.

Mais elle savait qu'il n'était qu'un jeune homme aux ardeurs connues de tous, il aimait les femmes, mais ne leur promettait jamais la fidélité, car sa conception de l'amour était fort différente de celle de la jeune femme. Pour elle il fallait se montrer à la hauteur, et tout sacrifier pour celui qu'on aimait.
Ce qu'elle ne savait pas, c'est qu'Ellias avait enfin trouvé celle qu'il aimait. Il l'avait courtisé comme toutes les autres, ne cédant qu'à son desir de la chair, mais sous ces vers fatidiques, il sut que c'était la femme aimée qu'il ne voudrait plus jamais quitter.
Il accepta le défi.

Il s'en suivit un combat sanglant, que la jeune femme ne put que regarder en pleurant, regrettant d'avoir défié celui qui l'aimait tant, sachant qu'elle le perdrait, qu'ils ne pourraient pas consummer leur amour, a cause de la fierté d'une femme qui n'avait su reconnaitre son ame soeur.
Au bout de quelques minutes, le taureau et l'homme etaient tachés de sang. Ils avaient mis le taureau dans un enclos, et tous les habitants c'étaient massés autour des deux combattant acharnés. Un homme n'ayant rien à perdre ne se serait pas battu avec tant d'ardeur, et un taureau dont la vie n'était pas en jeu se serait surement moins méfié.

Ils combattirent tous deux pendant de longues minutes, l'homme evitant les coups de corne, tandis que le taureau evitait les coups puissant du scribe. La jeune femme ne supporta plus de voir son aimé mourir sous les coups de cette bete monstrueuse. Elle entra dans l'arene, et se jeta entre les deux combattants, avant que le taureau n'achève sa victime. Elle fut transpercée par les cornes acérées du taureau. Elle vola sur quelques metres, s'écrasant lourdement au sol. Morte.

La façon dont Ellias se transforma en taureau devient assez vague à ce moment de l'histoire. On raconte qu'il tua le taureau non pas de ses mains, mais à l'aide d'une épée qu'on lui donna, mais qu'il mourut peu après de chagrin dans les bras de sa dulcinée. Un mage noir aurait relié la tete du taureau qui avait été séparée de son corps a coup d'épée au corps de l'homme mort dans les bras de celle qu'il aimait.

Il avait aparemment decidé de creer un demon dont la douleur ne s'éteindrait jamais, et la fureur egalement. Fureur contre les hommes qui avaient tués un taureau qui ne desirait qu'une vie tranquille loin d'eux, douleur contre les femmes qui avaient connu l'amour et consommés cet amour, enfin fureur et douleur contre les enfants, qui étaient le resultat de cet amour, et qui grandiraient et voudraient tuer des taureaux car ils n'avaient aucun coeur.

Eurydice se faisait alors couper les cheveux et decida de raconter l'histoire à la vendeuse.
Elle lui conta alors pendant qu'elle voyait ses cheveux tomber les uns après les autres l'histoire du minotaure, lui narrant également celle du roi qui avait eut raison de lui. Pour celui ci, la cause n'était pas l'amour, mais la vengeance. Le roi précédent était mort, et n'avait pas eu d'héritier sous son règne. Il avait alors laissé un message, disant que celui qui meritait le trone serait celui qui tuerait le minotaure à mains nues et non à l'aide d'une épée.

Xenroth III était alors connu sous le nom du "ptit Ganob", il était le fils du forgeron de la ville et était entrainé depuis longtemps au combat sous toutes ses formes, ayant reçu cette education de la part de son père. Quand il apprit que pour devenir roi il faudrait venir à bout du monstre qui avait tué sa mère, Xenroth n'hésita pas à se jeter dans la gueule du loup. Le minotaure avait entendu parler de cette menace qui pesait sur sa tete et avait décidé d'affronter tous ses opposants la ou il avait perdu la vie et la tête des années auparavant.

Des centaines d'années ou il avait terrorisé femmes enfants et hommes, et qui avait prit de nombreuses vies ne satisfaisant pas sa haine des humains. Les gens passèrent les uns après les autres, se faisant massacrer par l'être assoifé de sang qui se tenait devant eux, sa musculature devenant aussi puissante avec les années que celle d'un taureau. Meme son corps n'avait plus grand chose d'humain. Ses cornes étaient tachées de sang, le sang de tous ceux qu'il avait transpercés, ceux qui l'avaient défiés. Xenroth assista au massacre, sous les yeux de son père effrayé, pleurant en pensant qu'il allait perdre son fils comme il avait perdu sa femme.

Son tour arriva. Il commença deja a esquiver le taureau, avec souplesse, le fatiguant un peut plus. Ils dansèrent cette danse macabre, entrainant l'un des deux vers une destinée fatale pendant quelques minutes. Au bout d'un moment, le taureau cessa de courir et s'adressa a lui dans un gargarisme presque incompréhensible. Il disait qu'un roi qui fuyait n'était pas un bon roi. Les habitants réunis autour d'eux acclamèrent la bête en l'approuvant, assoifés eux aussi de sang.Il se lanca alors sur le taureau. Il le percuta de plein fouet, mais la puissance du monstre l'envoya au tapis. Il ramassa une poignée de sable discretement en se relevant et s'addressa au minotaure.

-Des que tu te seras jeté sur moi, tu perdras la vie. Je te laisse une chance de vivre. Part loin d'ici, ne reviens plus, ou meure sous ma main vengeresse.

Le minotaure partit d'un rire rauque et effrayant. Les habitants aussi, il savaient que celui ci gagnerait. Puis il hurla et chargea.
Le futur roi porta sa main à sa bouche et souffla le sable sur le visage du centaure avant de l'esquiver avec grace. Aveuglé, celui ci se frotta les yeux,chargeant n'importe ou, jusqu'à ce que le ptit Ganob ne lui saute sur le dos et ne lui torde le cou. Ce fut la fin du minotaure et le début du reigne glorieux de Xenroth III.

A la fin de son histoire, La vendeuse avait fini sa coupe . Ce n'était pas raté, c'était meme plutot joli.
Les cheveux étaient restés longs, mais étaient coupés en une sorte de dégradé gracieux qui partait du haut de sa tete. Elle ne savait pas comment remercier la jeune femme qui l'avait écouté et aidé depuis le début et lui demanda ce quelle pouvait faire en echange de ces nombreux services rendus
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Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMar 8 Avr 2008 - 22:44

La jeune Eurydice venait alors d'accepter l'aide que lui proposa la fée mystérieuse. Couper des cheveux... Mouais, cela devait être dans ces cordes, après tout, c'était un peu basé sur le même principe qu'une sculpture mais sur cheveux. Il fallait avoir l'oeil aiguisé, un certain don pour la physionomie, et puis elle était une femme de goût. Elle ne massacrecrait pas la jeune centaure à coup de ciseaux, non, elle espérait vraiment faire en sorte que la demoiselle conserve son joli minois. Même si le geste en soit représentait quelque chose de funeste...

Un sourire plus léger, cela n'enleva nullement la bonne humeur de Breïna. Serainement, elle reprit le ciseaux qu'elle avait au départ tendu vers sa camarade afin d'elle même exécuter la chose. Ce fut alors dans un grand mutisme qu'elle commença. On entendit alors un petit grincement métallique, les deux lames opposées, puis al première mèche de crinière tomba. C'était si dommage de gâcher pareille splendeur féminine. Mais si c'était la volonté de la jeune femme et qu'elle était respectueuse des coutumes, notre gérante en était assez admirative.

Ho oui! Admirative était le terme qu'il fallait. A vrai dire, aussi loin qu'elle ne se le rappelle, la fée n'avait jamais respecté aucune règle, aucune coutume spéciale... Elle avait fini par tout oublier, et finalement n'obéir qu'à ses propres principes de vie. Une païenne pour certain peuple, une étrangeté dans le monde, une originale, une excentrique, une folle, une femme simple... bref, Breïna semblait selon les regards être tout et rien à la fois, mais généralement, son aspect si libertine et ce côté sauvage qui était bien à elle surprenait... de ne croire en rien, de n'avoir garder que peu d'habitude.

Quoiqu'il en soit, au fur et à mesure qu'elle s'appliquait à sa tâche de coiffeuse, la jeune femme aux yeux félins eut droit à une magnifique fable, ou plutôt légende, qui, d'ailleurs, lui était inconnue. Sans nul doute une histoire que l'on lisait dans les contes, ou un mythe provenant d'un pays qu'elle n"avait pas exploré. Ho, Breïna n'avait pas la prétention de dire qu'elle avait visité le monde, mais cela l'étonnait quelque peu. La fée avait énormément de kilomètres à son actif, beaucoup de chemin parcourru... mais depuis quelques années, c'était toujours à Elament qu'elle revenait. Comme quoi... elle avait finalement trouvé un "chez elle ", enfin, en quelque sorte... Rappelons-nous bien que la fée était aussi fluide que de l'eau...

La jeune femme coupait alors mèche à mèche les cheveux d'Eurydice, avec un peu de peine. Mais il lui fallait d'abord dégager le plus gros, avant de prendre son temps pour lui arranger le tout. En tout cas, le fait que la centaure face ainsi la conversation était une véritable aubaine, au moins, les vides étaient comblés. La fée était capable de faire plusieurs choses en même temps mais là, voulait tellement bien faire que sa concentration était totale, sans pour autant négliger les propos de l'histoire de sa convive.

D'ailleurs, elle écouta avec beaucoup d'attention les vers poétiques qu'elle cita. Cela ne signifia pas que notre bonne vieille criminelle avait une quelconque fibre de poète, mais elle ne nierait jamais qu'elle n'apréciait pas les beaux sons et mots. C'était toujours plaisant à écouter, bien qu'à certains instants, c'était assez extravagant.

En tout cas, tout cela découla sur une autre histoire, celui d'un minotaure sanguinaire, tué par un jeune homme dont le destin sera de devenir un bon et grand roi. C'était assez courrant dans les romans, mais est-ce qu'il y avait à travers cela une vérité historique? Allez savoir... mais c'était assez drôle et plaisant à croire. L'imagination ne devait jamais être négligée.

Enfin voilà. Tout cela se termina par un splendide point d'honneur, celui de la coupe d'Eurydice qui s'acheva aussi bien que la vie du roi Xenroth III. reculant d'un pas, Breîna commença à observer la jeune demoiselle d'un oeil sérieux et appliquée, donnant encore quelques coups de ciseaux parci parlà, effilant à certain endroit pour donner de la structure et que cela colle parfaitement au visage fin de la centaure. Puis là, elle posa simplement son outil peu conventionnel et un immense sourire de satisfaction se dessina sur ses lèvres, illuminant ses traits opalins.


" Haaaaaaa! Voilà! Mmmmm... attend.... je trouve qu'il manque quelque chose.... Hohohoho! Je sais! "

Breïna se dirigea alors rapidement vers les orchidées qui avaient été à moitié manger, et en coupa une fleur. Seulement, ce n'était pas pour manger, mais pour décorer et servir de barrette. Elle plaça alors le végétal derrière l'oreille de la centaure.

" Parfait! Tu es magnifique comme ça!! Hahahaha! Tu vas en faire chavirer des coeurs!! Paroles de femme!! Hahahahahahaha! Mais celle-là, ne la mange pas immédiatement. Elle permet d'habiller ta chevelure courte.... tu vois, il existe d'autre façon de les utiliser. Enfin enfin....
Ho! A propos, je tiens à te féliciter pour l'histoire que tu m'as conté! Je ne la connaissais pas. Vraiment intéressant et digne de la vie de deux amants éperdus ainsi que d'un roi. C'est un peu comme ce que l'on peut lire dans les ouvrage de la bibliothèque de la cité. Si tu aimes cela, je te conseille d'y passer. "


Toujours avec aimabilité, Breïna conserva son inimitable sourire, posant main sur les hanches dans une pose victorieuse. Ralalalalalala... au moins, malgré une journée pluvieuse et grise présentement, la bonne humeur d'une fée mystérieuse ne pouvait être entravée!
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyJeu 10 Avr 2008 - 15:46

Une fois la fleur accrochée dans ses cheveux, Eurydice se regarda dans un miroir. Elle se trouvait toujours jolie, même plus jolie que quand sa grande tignasse lui tombait dans le dos. Elle remercia la jeune femme, et se dit qu'enfin, enfin après tant d'années, elle avait honnorée la memoire de Billias. Tant de souffrance n'avait pas laissé la jeune centaure indemne, mais elle conservait sa force et son courage pour continuer à vivre après ce qu'elle avait vécu. Son ami avait surement trouvé la paix dans un monde meilleur, ou les êtres de toutes races vivent en paix, loin de ceux qui ont fait du mal.

Elle soupira en songeant que son tour viendrait d'être appelée par les Dieux de la terre, et elle esperait qu'elle aurait enfin accomplit sa destinée ce jour la.
Elle se retourna vers la vendeuse qui semblait satisfaite de son travail et lui demanda si elle connaissait un endroit ou manger et dormir, ne se couchant pas comme les humains, sa morphologie l'en empechant, elle lui designa un lieu telle qu'une ecurie, elle ne se sentait pas humiliée de se retrouver entourée de ses compagnons de corps.
Elle esperait qu'elle se serait pas rejettée par les paysans qui possédaient ce genre de terrain car elle se retrouverait vraiment dans de sales draps au sens propre comme au figuré!

Elle regarda dehors. Si elle ne trouvait pas d'abris, elle serait reduite à dormir dehors par ce temps maléfique. Elle sentait toujours en elle cette sensation de malaise, comme si quelque chose allait se passer. Elle décida une fois de plus d'ignorer cette sensation, et de se concentrer sur son etat actuel. Elle était arrivée trempée dans la boutique, et commençait à ressentir sous sa grosse loque qui lui couvrait la poitrine pour respect de la pudeur des hommes, une sensation de froid, elle avait été soignée par la gentille vendeuse dont elle ne connaissait toujours pas le prenom de ses plaques aux bras qui ne la faisaient plus souffrir, mais la pate avait seché et commençait à s'emietter.

Quelle allure elle devait avoir avec tout ça! La seule chose qui la rendait ravissante etait sa coupe de cheveux qui avait été coupée en memoire de Billias. Meme dans la mort il arrivait à la transformer en princesse... Elle se sentait triste de ne pouvoir vivre avec son ami, et n'en avait plus aucun à présent.

Elle était plongée dans ses pensées, quand le malheur prédit par le temps survint.
Des gardes traversèrent en courant la rue, se precipitant quelque part ou les jeunes femmes ne pouvaient pas voir. Eurydice se sentit attirée par ce qui se passait et sortit trottant derriere les gardes, qui couraient à perdre haleine, la vitesse d'Eurydice depassant de très loin celle des humains. Les gardes continuaient à courir, et elle gambadait à coté d'eux et leur demanda ce qu'il se passait.

Ils ne repondirent pas, les uns ne pouvant respirer à cause de leur trop grande fatigue, les autres l'ignorant totalement, plongés dans leur course effrénée. Eurydice décida donc d'aller voir elle meme ce qui se passait, et se mit à courir, jusqu'à ce qu'elle arrive sur la grande place.
Elle regarda le ciel devenir noir, le vent augmenter devant la scene qui se passait devant eux. Ce furent des gardes essouflés qui arrivèrent pour intervenir, mais le temps qu'il reprennent leur souffle, ils se mirent aux cotés de la jeune centaure, qui avait pris place autours d'une foule de badauds.

Au centre de cette foule, une jeune homme gisait. Il avait une morsure étrange au cou, et était blanc comme un linge. Eurydice pensa qu'il était deja mort, mais il fut alors pris de convulsions. Elle demanda à quelqu'un se qui se passait.

-Il a été mordu par une harpie, dit quelqu'un.

-Il va se transformer lui même en harpie, ou en quelque chose de pire si sa morsure contenait la progéniture d'un de ces monstres. Si c'est le cas, il peut prendre l'apparence d'une chose tellement hideuse que le seul fait de la regarder, vous tomberiez dans les pommes, ajouta quelqu'un d'autre

-Il suffit de ne pas la regarder dans ce cas plaisanta Eurydice, ne comprenant pas la gravité de la situation. Et comment le soigner? demanda t'elle.

-Il existe une plante appelée Nymphea protecto, mais on en a pas sous la main, et d'ici le début de la nuit, il sera mort, dit le premier homme qui s'était addressé à la centaure.

-Ou se trouve cette plante? demanda alors la jeune femme, je peux aller la chercher, je courre vite, et si elle est à une distance raisonnable, je peux peut etre la ramener avant demain. Je ne suis jamais essouflée.

-Vous pouvez essayer, mais si ce jeune homme a été mordu, c'est une chose bien pire, cela veut dire que les harpies sont de sortie, et si elles sont de sortie, ça veut dire que ou vous alliez, surtout en dehors des terres d'Elament, vous etes en danger. Elles attaquent le jour comme la nuit. Elles volent et cherchent soit à se reproduire, soit à creer une creature horrible, soit à se nourrir. Si vous êtes mordu, et meme si cette plante existe, il y a une chance sur deux de mourir.La plante que nous utilisons se situe dans la forêt Darke. Ce qui augmente vos chances de mourir car on y trouve toutes sortes de monstres. Mais après tout si vous voulez en chercher,vous avez tout à fait le droit d'essayer.

Eurydice remercia l'homme pour ses informations et s'avança aux cotés du jeune homme se tordant de convulsions. Le ciel gris donnait à cette scène un aspect effrayant, et la jeune centaure effrayait les gens. Elle ne s'interessa pas à leurs sentiments envers elle et décida de s'addresser à eux pour leur proposer son aide.

-Chers habitants d'Elament, je me présente, je suis Eurydice, je suis ici en tant qu'amie, et voyant que l'un des votres a été blessé par une harpie, je ne peux que vous proposer mon aide.

Elle attendit une reflexion, mais tous l'écoutaient avec serieux. Elle continua. Je connait très bien les forêts, car j'y ai vécu pendant longtemps. Il existe un antidote pour sauver ce jeune homme, et je suis capable d'aller le chercher dans la forêt Darke. Je peux courir sur de très longues distances sans m'essoufler et aller très vite, beaucoup plus vite que vous. Je pense pouvoir etre revenue pour lui donner la plante qui le guérira avant demain.
Elle se tut attendant une réponse. L'un deux lui dit alors:

-Oui mais demain il sera trop tard, il faudrait lui administrer avant que la lune soit pleine. Quand elle est pleine, les harpies se réunissent et se regroupent pour appeler leur progéniture. Nous avions l'intention de l'enfermer pour les attirer et ensuite en tuer le plus possible cette nuit.

Eurydice reprit la parole:

-Dans ce cas je propose de l'enmmener avec moi. Je le soignerai dans la forêt, et je le ramenerai vivant. S'il se transforme... J'aviserais sur place. La jeune centaure refusait l'idée de tuer un humain qui n'avait rien fait et ne preferait pas y penser.

Elle attendit que les gens lui repondent, et finalement ils se mirent à la soutenir. Ils lui offrirent une épée et une sorte de harnais qu'ils plaçèrent sur son dos pour que le jeune homme à présent inerte ne tombe pas durant le chemin. Un homme s'approcha d'elle et lui demanda de mettre une armure qu'il avait confectionné pour une occasion comme celle ci.

C'était une armure de centaure... Elle avait deja servi vu les marques de coups qui étaient dessinés à différents endroits, mais elle ne perdait rien de sa splendeur. Elle enleva sans aucune gène devant l'attroupement désormais plus grand son vieux pull,dévoilant sa poitrine aux yeux de toute la population sans s'en preoccuper, la pudeur n'étant pas quelque chose qu'elle avait acquis de nature, et plaça la cote de maille sur ses épaules et ajusta l'armure à sa taille.

On l'aurait cru dessiné pour elle. Un casque lui fut donné, mais elle le refusa poliment, pensant que celui ci abimerait la fleur que la jeune vendeuse lui avait donné. Elle repensa tout d'un coup à la jeune femme et se dit qu'avant de partir, elle devrait lui poser des questions sur cette plante. Elle esperait que celle ci voudrait bien l'accompagner, mais elle s'attendait à une réponse négative, le risque de mourir étant trop grand.

Elle ajusta le jeune homme sur son dos, qui etait aussi léger qu'une plume, son dos étant très solide, ça la ralentirait un peu, mais vraiment pas beaucoup, et elle pensait de toutes manières qu'elle réussirait à le sauver et le ramener sain et sauf. Elle demanda aux habitants s'ils n'avaient pas d'arcs et de flèches pour parrer une eventuelle attaque des harpies, car celles ci volaient et un combat à l'épée serait beaucoup plus rude.

Elle remercia les gens qui l'avaient aidé à se préparer, et se sentit enfin chez elle, malgré le fait qu'une mission reposait sur ses épaules et que le danger était grand.

Elle regarda une dernière fois le ciel avant de retourner chez la commerçante et espera qu'il serait bleu à son retour.

Elle retourna donc chez celle qui l'avait aidé, ne sachant pas trop si celle ci l'avait suivi ou non et ne la distinguant pas parmis la foule. Elle l'appela alors se demandant, si elle consentirait à l'aider et surtout esperant qu'elle la trouverait avant qu'il ne soit trop tard. Etrange comment les gens pouvaient changer quand ils étaient dans différentes situations.

Eurydice se sentait pour une fois sure d'elle et dans son élément, sa nature de centaure sauvage et puissant appelant ses sens vers le danger, et étant heureux de l'accueillir. Elle passait de la jeune fille perdue, à la femme guerrière sans s'en rendre compte.
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Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyDim 20 Avr 2008 - 15:49

Une fois que le travail de coiffeuse de Breïna fut terminée, elle fut alors sollicitée cette fois-ci comme une guide touristique afin d'indiquer une bonne auberge pour la centaure. Tiens... c'était une chose à laquelle elle n'avait jamais songé. Ce n'était pas la première de son espèce à venir à Elament, bien qu'elle n'en avait nullement croisé, elle n'avait jamais songé à se demander si il 'existait des lieux pour ses individus. Curieux... Mais comme si la chose lui paraissait évidente, Eurydice mentionna plutôt le terme d'écurie. Etrangement, imaginer la jeune fille dans le foin ne l'enchantait pas et estimait qu'elle méritait bien mieux que d'être considérée comme une bête de somme. Cependant, l'idée ne semblait nullement vexée la centaure.

Prenant alors une moue pleine de réflexion, Breïna se creusait la tête, tout en employant la mimique de circonstance, se passant nonchanalement la main dans les cheveux, se grattant la tête comme pour faire remonter une idée quelconque. A vrai dire.... là aussi... les écuries... elle ne s'était pas posée la question sur leur emplacement. La fée n'usait jamais de chevaux. Ho, elle savai se montrer bonne cavalière, mais elle préférait de loin le plancher des vaches, sentir la terre sous ses pieds. Alors, autant dire que ses connaissances équestres et de leur bien être n'étaient pas la matière où elle excellait.


" Euuuuh.... et bien.... et bien.... Je n'en ai aucune idée. Je suis vraiment désolée pour toi. Je ne monte pas à cheval donc... je ne me suis jamais intéressée à ces détails. Mais par contre, tu pourrais de toute évidence demander au vendeur du Bestiaire et autres animaleries. Ils seront de meilleurs conseils. Mais tu sais, tu peux toujours venir chez moi, le temps de te trouver mieux... C'est une maison modeste mais, j'ai de la place au coin du feu pour toi. L'entrée est assez large pour que tu puisses rentrer. Enfin... fais comme tu le souhaites. Et ne te sens pas gêner de venir chez moi, tu ne seras pas la première que j'hébergerais. Certes de centaure oui, mais pas la première tout de même! Hahahaha! "

Il y avait un trait de caractère que l'on ne pourrait dorénavant plus ôter à la fée mystérieuse : sa générosité. Vivre dans une communauté comme Elament avait permis qu'elle développe pareille qualité. Quoiqu'il en soit, Breïna tendait présentement la main à son prochain. Si elle n'était pas femme aux moeurs sans gêne, elle aurait très bien pu rentrer dans les ordres.

Soudain, l'extérieur de la cité semblait s'agiter subitement. Des gardes se précipitèrent dans les rues et cela attira l'attention de la centaure. De puis un petit moment, Breïna avait ressenti quelques tensions chez sa camarade, de la préoccupation. Serait-ce donc lié avec ses gardes dehors? En tout cas, ce fut sans un mot qu'Eurydice emboita leur pas, laissant la gérante dans son magasin, quelque peu déconcertée.


* Les jeunes gens de nos jours agissent vraiment bizarrement... les temps changent étrangements... après ils osent dire que nous les fées sommes les plus curieuses? *

Soupirante, mais avec un léger sourire au coin des lèvres, la jeune femme regarda alors la centaure trottait vers les gardes et disparaître de sa vue. Fallait-elle qu'elle la suive à son tour?

Allez savoir pourquoi, mais la curiosité l'emporta sur Breïna. Etait-ce déraisonnable? Possible mais cela faisait bien longtemps que la raison n'habitait plus son coeur. Tranquillement, mains ballotantes avec indifférente, prenant soin de mettre la pencarte 'clos' dans son magasin, la fée suivit les foules et les bruits d'étonnement apeuré. Cela l'amena rapidement sur la grande place, où tout le monde s'agglutinait, donc Eurydice qui se trouvait au pied d'un homme à moitié mort.

Silencieuse, Breïna resta en arrière, sans se faire remarquer. Elle observait la scène, écoutant attentivement tous les propos qui s'échappaient. Elle entendit d'ailleurs que l'homme allongé sur le sol était gravement atteint, mordu par une harppie. Pauvre bougre que celui-ci.... il allait sans nul doute se transformer comme ses monstres volants. Triste sort pour cet individu.

Voyant qu'elle ne pourrait rien faire de particulier contre la malchance qui accablait le jeune citoyen, Breïna soupira et haussa les épaules pour s'en retourner dans son magasin. De plus, elle avait constaté que le malade semblait entre de bonnes mains. Eurydice semblait prendre l'affaire à coeur. Une femme d'honneur et de bien, sans équivoque. Pour la fée, c'était tout autre chose... et il fallait dire qu'elle ne s'y connaissait que peu en morsure d'harpies.

Rejoingant alors "Aux pétales de cendre", elle claqua la porte en replaçant la pancarte comme quoi tout était à nouveau ouvert. Sereine, elle se redirigea vers son comptoir, laissve. Tout cela manquait de palpitation. Mais n'eut-elle à peine eut le temps de reprendre place que des cliquetis métallique d'une armure se firent entendre et que voyait-elle? Eurydice habillait comme une guerrière partant au combat, blessé sur le dos. Et bien. Il lui en fallait bien peu pour se voir partir en mission.

Souriante, elle sortit soudainement à son encontre, tranquille et nonchalante.


" Et bien. On dirait que tu pars en guerre! Je ne sais pas contre qui, mais je crois que tu vas faire des ravages!! Hahaha! Qui est-ce alors sur ton dos? Le drôle de bonhomme malade sur la place? Que comptes-tu faire de lui? "

Breïna était assez intriguée. Elle n'avait pas suivi les restes des propos héroïque de la centaure, elle était partie plutôt sans prendre le temps d'écouter. Mais de voir ainsi l'homme à moitié mort sur son dos et tout cet attirail, elle ne devinait que trop ce qui passait par la tête de Eurydice. Mais était-ce véritablement une bonne idée de ce mêler de tout cela? N'était-il pas déjà condamné? L'espoir et la bonté emmenaient bien loin les esprits glorieux...
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyMer 23 Avr 2008 - 13:59

*Partir en guerre...*
C'était bien la premiere fois qu'Eurydice entendait cette appellation surtout la concernant. Elle se sentit a la fois fiere et peu rassurée par la tournure que prenait les evenements.
Elle n'avait jamais prit de decision comme elle venait de le faire, et pourtant elle ne doutait pas de la justesse de celle ci. Elle sentait le poid de l'homme mourant sur son dos, et il lui rapellait qu'elle devait s'occuper de lui très rapidement. Elle lui expliqua la situation, esperant que la vendeuse comprenne son choix et ses idées, mais aussi qu'elle puisse venir avec elle :

- je part à la forêt de Darke, il me faut la plante qui le guérira, je ne peux me permettre de te demander de t'accompagner vu tout ce que tu as deja fait pour moi, cependant, je ne pense pas que seule je reussirais, les harpies sont très dangereuses, et il est mieux d'avoir plusieurs bras sur lesquels s'appuyer que d'etre seul a les affronter.

Des habitants lui avaient fourni les armures necessaires. Elle pensait que tous n'étaient pas si terrible, et elle savait bien qu'en temps de combat, les centaures etaient redoutables. Mais l'était elle?

Elle n'avait jamais connu veritablement de combat contre des harpies, mais avaient entendu de nombreux récits à leur sujet. Les centaures n'étaient pas transformés en harpies s'ils se faisaient griffer, mais mourraient dans d'atroces souffrances, entrainant de nombreuses personnes dans la mort avec eux, devenant très contagieux.

Elle ne voulait pas mettre la marchande en danger, mais elle sentait que celle ci avait vécu bien pire que ce genre de mission, et y aller seule était probablement la chose la plus stupide qu'elle puisse faire.

Elle se doutait que cet homme allait mourir mais il fallait faire vite avant que la mort ne le prenne et ne fasse de ces creatures immondes les vainqueurs. Elle sentait que le pouvoir regnant sur Elament agissait sur elle, et la poussait à prendre ce genre de décision, peut etre l'eloignement lui serait benefique, car son pouvoir lui ecrasait la poitrine, la faisant souffrir en silence, comme une chose en elle se repandant dans tout son être desireux de sortir pour etendre sa puissance. Si elle restait à Elament, elle finirait par mourir. A moins qu'elle n'utilise son pouvoir. Ce qu'elle ne ferait jamais.

L'homme sur elle se reveilla. Il s'adressa a elle, les larmes coulant abondamment sur son visage, la douleur crispant ses traits :

-Laissez moi, tuez moi, je ne veux pas devenir un monstre... Ma famille comprendra... Ne risquez pas votre vie au peril de la mienne, je n'en vaut pas la peine.

-On abandonne pas les membres d'un meme clan, dit Eurydice. Si je vous laisse mourir, je ne merite pas de vivre dans cette cité. Je ne cherche ni la gloire, ni la reconnaissance de personne autre que la mienne. Je cherche a vous sauver, car vous etes un des notres, vous ne meritez pas ce genre de fin. Et si j'echoue, je n'aurais pas de regrets, car j'aurais essayé.

Eurydice demanda alors a la jeune femme en face d'elle de donner au jeune homme etendu sur son dos une plante qui lui permettrait de dormir tout le chemin, car elle ne voulait pas sentir sa souffrance pendant la route.

-Bien je vais partir. Je t'attend dehors, je te laisse prendre cette decision qui doit te paraitre peut etre absurde, mais les harpies sont des ennemis, et si on les laisse faire, Elament sera ravagé. Il faut se monter contres elle. Je suis prete à partir à leur recherche et les exterminer une par une s'il le faut.

Eurydice sortit de la pièce, voulant prendre quelques bouffées d'air pur avant de se jeter dans la gueule du loup. Tels étaient les centaures. Imprévisibles et bornés.
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Breïna Elatha
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Messagele centaure cherchait un abris EmptyVen 25 Avr 2008 - 18:33

Breïna se demandait bien ce qui pouvait autant animer de bonté la jeune centaure. Tendre sa main ainsi, elle n'aurait pas du naître sous l'étoile de l'étalon mais de l'ange, sans nul doute qu'elle aurait fait un bien meilleur travail. Mais c'était cela que la jeune femme admirait maintenant chez Eurydice. Elle ne semblait rien attendre de la part de qui que se soit, mais ne le faisait que parce que son coeur le dictait ainsi. Réfléchissant un peu, Breïna se sentait soudainement assez sale comparée à sa cliente. Elle, ce sentiment de gentillesse, n'était née qu'après bien des massacres quand ses yeux se sont résolus à voir la vérité, bien après que ses maux avaient commencé à s'estomper... Breïna avait encore une bien longue route pour son repenti.

Quoiqu'il en soit, ce fut avec un léger sourire mélancolique que la fée écouta la réponse de la demoiselle. C'était touchant et attendrissant de voir sa détermination. Elle faisait penser à ses jeunes gens qui n'avaient pas encore goûté à la bataille, dont l'innoncence pure était leur force ainsi que leur témérité. Mais ils étaient pour la majorité les premiers sacrifiés... Voilà la terrible vérité. Les êtres trops doux ne devraient jamais à avoir mener pareil combat.

Ce fut alors dans un vague murmure qu'elle souffla simplement un petit mot montrant qu'elle comprenait parfaitement la situation complexe dans laquelle s'était volontairement fourrée la centaure.


" Mmmmm.... je vois... La forêt Darke... si il n'y avait que els harpies qui y représentaient un danger... "

Breïna soupira alors lassivement. Elle comprenait très bien que la jeune Eurydice lui demandait de l'aide mais qu'elle en avait quelque scrupule envers la fée, cependant, cela était le dernier des soucis pour la jeune femme. lL'aider ne la gênait pas en soi... ce qui lui causait quelques hésitations, c'était de se lancer dans une bataille contre les harpies. Il ne fallait pas se voiler la face, en provoquer une, c'était les provoquer toutes. Etant donnée que les Erynnies avaient déjà mis leur griffe sur la gérante herboriste, la lignée des harpies n'en était pas loin. Aussi dangereuse que les autres congénaires, mais certainement pas immortelles.

Cela faisait bien plus de deux siècles passés que Breïna était en vie, elle ne se rappelait pas d'en avoir combattu mais elle savait pertinament à quoi s'attendre. Ses bestioles ideuses aux bustes de femmes ou d'hommes, possédant des serres. Ils n'avaient vraiment rien pour eux cela... Bref. La fée mystérieuse se demandait plutôt si cela valait vraiment le coup qu'elle se mette en danger pour un homme condamné... Mais c'est alors qu'elle se sentit soudainement stupide. Ne le faisait-elle pas déjà pour elle même? Après tout, Breïna aussi était condamnée à sa façon, et elle continuait tout de même à tenter d'y faire face bien que, un jour l'issue serait terrible si elle ne trouvait pas le moyen de trouver un contre-sort.

Brusquement, à la surprise de la fleuriste, voilà que le damoiseau que l'on tentait de sauver retrouva sa conscience. Il était prêt à accepter son sort, sans rien dire, à mourir.... pour rien, si ce n'est avec l'idée qu'il faisait une bonne chose. Etrange. En d'autres circonstances, la fée trouverait cette attitude d'une lâcheté déconcertante que de se laisser vainement mourir ainsi. Mais peut-être que les circonstances de la vie, les épreuves qu'elle subissait, lui avait montré que derrière le sacrifice, il y avait un geste bien plus noble. Donner sa vie pour les autres, et non pas pour un égoïsme incongru.

Ce fut alors que la centaure, toujours animée par sa gentillesse, demanda si Breïna pouvait lui céder une plante soporifique, ce qu'elle fit sans aucune objection. Il étai préférable que la victime somnole plutôt que gémisse. Peut-être cela ralentirait le mal?

Breïna se rendit compte également qu'elle ne possédait pas la plante qui pouvait contrecarrer le poison des Harpies... C'était un problème. Etait-ce aussi une façon au destin de lui dire qu'elle devait accompagner sa jeune amie? C'est alors que celle-ci préféra quitter la pièce, laissant la gérante dans son établissement prendre le soin de décider si elle souhaitait s'investir dans une histoire qui ne la concernait pas. Cela mettait assez la pression en un sens...

Quelques minutes plus tars, on put entendre la sonnette de l'entrée de " aux pétales de cendre ". Breïna venait de sortir et de mettre la pencarte fermer à son magasin, et tout sourire elle se tourna vers Eurydice qui attendait dans son armure.

La fée donnait soudainement une autre impression quand on la voyait, presque une amazone ou une valkyrie. Elle ne portait plus son tablier, mais on pouvait distinguer un large ceinturon où ses deux dagues jumelles pendaient, dans son dos, on pouvait distinguer un carquois, ses flèches ainsi que son arc. Ses cheveux d'ébène ondulaient alors sur ses épaules, à présent détachés. Elle était armée mais sans armure, le plus étonnant.


" Bien... je crois que nous avons une petite guerrilla qui nous attend dans la forêt darke! Et puis, il serait indigne d'une fleuriste de ne pas partir à la recherche d'une plante demandée par une cliente! Je ferais une bien mauvaise vendeuse! héhé! "

La jeune femme fit alors un clin d'oeil complice à la centaure, et emboita le pas vers la sortie de la ville... les deux jeunes femmes avaient du pain sur la planche!
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