Vive la paix.
Qu'avait bien pu faire Daïllïatel durant cette guerre : rien du tout. Il portait le deuil, un deuil bien étrange il faut l'avouer. Au milieu de la guerre l'ondin avait ressentit un vide immense dans le coeur d'un seul coup, il avait eut peur pour un être cher, l'un des seul qu'il avait. Il s'était renseigner et avait appris qu'Elle était morte.
Et depuis ce jour l'ondin se sent chaque jour un peu plus vide. Il y a encore quelques temps il se promettait à lui-même de le lui dire, de se présenter à Elle, mais chaque fois la timidité resiste, elle fini par gagné et Daïllïatel s'efface. Mais aujourd'hui Elle est morte, il ne la reverra plus jamais, il est réellement orphelin.
Et aujourd'hui appuyer sur cette fenètre il porte le deuil.
Daïllïatel, nymphe ondine mâle, l'un des rares enfant mâle de la race des nymphes. Les yeux citron, les cheveux gris bleuté au lieux d'être blond, la peau blanche et de pêche. Possédant le pouvoir aera, et de ce fait des ailes lui poussaient dans le dos, au nombre de quatre, faites de plumes grises et entourant l'ondin d'une aura angélique sans qu'il n'en soit un. Avec son visage fin, un peu éfemminé il pouvait en effet passer pour un ange. Peut-être la queue de poisson qui différencie, cette queue de poisson ressemblait à s'y méprendre à celle d'un requin : Noire et blanche vers le dessous , un ailerons juste sous le dos, une queue verticale et des plus petite nageoires vers le milieu pour mieux tourner.
Sous l'eau il était imbattable, dans l'air il se débrouillait bien, il n'y avait que sur terre où il pouvait sembler lent, et encore il utilisait son pouvoir aérien de télékinesie pour se déplacer plus rapidement.
Appuyer contre la fenètre Daïllïatel regardait tomber les goutte de pluie, du coin de l'oeil il remarqua un papillon. Dans son esprit le papillon resta tandis que le reste s'en alla... Sa mort, Son nom, Sa race... Tout partait.
Lorsque le papillon se posa sur le bout de l'oreille aquatique à daïllïatel celui-ci sursauta et attrapa le papillon, l'écrasant dans ses mains fines et palmées. Les yeux écarquillée, la lèvres tremblante, le regard vide et vague.
"Qui suis-je ?"
Daïllïatel fut alors pris d'un mouvement de panique, il ne se rappellait vraiment plus qui il était. L'ondin tourna la tête à gauche, personne. Il tourna alors la tête à droite, personne. Le corps entier commença alors à trembler et Daïllïatel s'envola. Il ne savait pas comment il faisait pour voler ainsi mais il devait avouer que c'était bien plus pratique quede devoir se trainer sur le sol avec sa queue...
Mais une minute... N'était-il pas ondin ? N'avait-il pas la capacité de transformer sa nageoire en jambes ? L'ondin s'arrêta et se concentra... Peu à peu il sentit le contact froid et dur du sol sous ses pieds... Et alors qu'il se redressa une transformation se fit, sans qu'il ne le sache...
Daïllïatel recélait en vérité un cerveau très bien fait, un peu trop naïf et tête en l'air mais son cerveau était remarquablement doué. Et maintenant qu'il ne se souvenait pas, de rien. Il pouvait donner pleine mesure de cette capacité qu'il n'aurait, peut-être, jamais fait surface.
Certes l'ondin se rendit compte qu'il était nu mais... il se concentra à nouveau et retransforma ses jambes en nageoire et vola rapidement jusqu'à sa chambre (tiens ? J'ai une chambre ?) et enfila un pantalon avant de ressortir, habillé simplement d'un pantalon en toile et d'une chemise blanche. Ainsi habillé, sans queue de poisson il passait pour un ange, un ange aux ailes grises, mais un ange.
Il se dirigea ensuite au gré des couloirs, réfléchissant à se qu'il devait faire 'en temps normal'.
Il se souvenait qu'il avait oublié quelque chose, son nom en premier, son passé en deuxième, son emploi du temps en dernier... Il savait comment marcher, comment utiliser son étrange pouvoir, respirer et parler... Face à une telle situation seule une autre personne pourrait vous aider.
L'ondin se mit donc en route pour essayer de trouver quelqu'un.
Peut-être dehors, car ce matin tous ses camarades de chambres dormaient encore... Il descendait donc les escaliers, la main posée sur la rambarde lorsqu'il apperçut cet homme, Daïllïatel le regarda d'un air neutre, aussi neutre que peut l'être quelqu'un d'amnésique.
Daïllïatel connassait-il cet homme ? Cet homme connaissait-il Daïllïatel ? Il avait une machoire et des ailes en squelette... C'était estétique d'un certain point de vu...
L'ondin s'approcha de lui sans discrétion, ses pieds nus résonnant à peine sur le sol miroitant.
"Bonjours."