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| Concours n°1 - Or et Nacre | |
| | Ruby
Nombre de messages : 4776 Âge : 44 Race : Peuple de Cristal Poste : Errante - Prophétesse Magie Contrôlée : Arcanes de l'Eau Feuille de personnagePuissance: (990/1000) | |
| Dim 25 Nov 2007 - 2:19 | |
| Concours n°1 Or et Nacre
- Aucune Image - - Mots Clefs : Or et Nacre - - Aucun Son - Le premier concours est volontairement très vague afin de vous laisser totalement libre cours. En accord avec les règles des concours, votre texte prendra la forme, la focalisation, l'ambiance et l'époque que vous désirez. Merci de ne pas mettre de couleurs trop criardes. Vous avez la possibilité de joindre à votre texte un fond musical. Le rapport entre le texte, le soundtrack et votre style sera donc également jugé. Dans l'attente de la formation d'un jury, seuls les membres du staff' jugeront les textes du premier concours. Merci de votre compréhension. Fin : 02/12/2007
Bonne chance à tous ! |
| | | Armand Sulimo Nombre de messages : 319 Âge : 36 Race : vampire Poste : Bras Droit de Sybaris Magie Contrôlée : eau Feuille de personnagePuissance: (870/1000) | |
| Dim 25 Nov 2007 - 15:23 | |
| Je ne suis pas sur de poster au bon endroit, mais voila en tous cas une petite composition...
La lune balaie de célestes et d'ors rayons, Un sol emplie de mortelles et blafards sillons, Contrée funèbres emplie des morts de la terre, Aux sépultures enfouies de nacre et de pierre.
Allongé sur la sépulture immaculée, Endeuillis par le trépas de sa bien aimé, Un jeune homme attend le mortel réconfort, Plus important pour lui que toute chose en or.
Et c'est alors que dans un silence de mort, Vint la créature pour qui le sang est d'or, A la peau plus blanche que des dalles de nacre, Tel le mortel cocher d'un ténébreux fiacre.
Prenant dans ses bras le malheureux jeunes amant, Et plantant ses crocs pour soustraire le sang vivant, La vampire emporta le sang de nacre et d'or, Dans un langoureux et mortel baiser de mort.
Armand Sulimo |
| | | Invité | |
| Dim 25 Nov 2007 - 17:25 | |
| Ç'avait été si doux, si délicat... Une caresse du bout de l'acier sur sa peau, comme des ongles impeccablement entretenus, tièdes et glacés. Le frisson était nacquit de cela, descendant à la vitesse de la perception jusque dans son ventre où un brasier consommait lentement les moindre failles de sa conscience. Déjà, elle sentait ses genoux céder sous elle, prêts à la trahir tandis que la moiteur prenait sa peau. Son coeur pulsait, et chacun des pores de son corps le sentait.
Puis, le sol l'accueillit, et elle se coucha sur lui, offerte à tellement de chose que l'ivresse la prit un instant du nombre de mains qui pouvaient la toucher. Mais elle ne défaillit pas pour autant - pas encore. Il lui restait tellement de chose à faire avant cela... Tant qu'elle que pourrait pas faire, tant qu'elle n'avait pas achevée. Un sourire timide se dessina sur ses lèvres, flottant juste un instant. Son regard se posa, morne, sur la silhouette si sombre, si proche, si chaude.
Ses doigts touchèrent sa joue, remettant en place une mèche de cheveux couleur des blés. Un instant, l'index se posa sur sa bouche, comme quémandant un baiser sucré. Ses yeux se voilèrent alors que sa main descendait vers sa gorge laiteuse. Il glissa longtemps, contournant le sein, se perdant sur le ventre pour venir soulever les cuisses fébriles. La détachant du sol, il s'approcha du torrent vif.
L'eau, ichor mécuriel, s'écarta pour la happer en elle. Ses langues bifides la léchèrent cruement, effaçant la moiteur tiède qui s'évanouit dans l'argent liquide. Les frissons disparurent. L'onde, un instant, joua avec la fibre de sa robe, dansa avec elle, avant de venir la lui coller au corps.
Il y eut une dernière pression sur son sein - sa peau à lui était étonnament chaude - avant qu'un spasme n'agite son corps. La femme aux cheveux de paille se crispa avant de devenir molle, amante docile dans les bras de l'eau. D'un baiser, il bénit son front. Ses cheveux se mélèrent aux siens, l'ambre vient danser avec l'or.
Il souffla à son oreille des paroles douces, des chansons muettes. Puis il s'excusa, avec, dans sa voix, l'innocence d'un enfant. Instantanéement, elle lui pardonna.
« Je suis désolé, j'aurai du aller plus loin. »
Affectueux, toujours, il caressa du doigt la commissure de ses lèvres et, avec un effort immence, la laissa aller dans le courant.
Elle ressemblait à une nymphe, la soie, le lin, le coton gonflant autour d'elle, abusés par l'eau. Ses cheveux étaient une traîne tissée par les fées. Sa peau claire, un éclat de lune perdu dans le cristal liquide. Fumée, vapeur, elle semblait tout à la fois. Sans se débattre, elle sombra, tandis que la fleur rouge se développait encore, rongeant la surface puis ramenée à rien par la force de l'onde.
Ses paupières restèrent ouvertes, humidifiées par le torrent. Puis, lorsque, poupée innarticulée, elle toucha le fond, s'éleva comme un nuage le sable léger, paillettes et débris, brillant et mât. Bientôt, le courant l'emmènerai vers l'océan, loin... Ou alors, son corps s'accrocherai aux griffes tendues des racines des joncs, près des rivages. Il ne resterai alors plus d'elle qu'un couteau enfoncé à demie lame dans son coeur, deux sourires, et, dans ses cheveux, l'or et la nacre des fonds aquatiques...
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Eclaircissements partiels : L'or des cheveux, l'or du sable et l'or du métal au fond de la rivière, de la garde du poignard... La nacre des reflets irrisés de l'eau, des sourires, de la peau claires, de la virginité de la jeune demoiselle, de la matière au fond de la rivière, la nacre des perles d'un collier qu'elle ne porte plus, ayant été égorgée. |
| | | Invité | |
| Dim 25 Nov 2007 - 17:59 | |
| Naciniah (non, je ne fais pas de la lèche ! pour le fun...)
Elle a, au fond de ses prunelles, Des reflets d'Ocre magnifiques Qui m'irradient, ô Feus magiques Dès que mon coeur pense à elle...
Elle a, poudré sur ses cheveux, Les étoiles du firmament, Comme un reflet des océans ô Nacre des flots cotonneux...
Elle a, déposée sur sa peau, La fraîcheur d'une fleur éclose Et l'exhaltant parfum des roses, Tout à la fois sucré et chaud...
Elle a, étincelant d'ardeur, Dans ses regards foudroyants Des reflets d'Or, enivrant Mon coeur ouvert à sa douceur...
Naja Notos |
| | | Invité | |
| Dim 25 Nov 2007 - 23:28 | |
| ~ Chant d'or et de nacre ~ ~ Eve Ariade ~ Je m’appelle Eve, et je chante pour les fonds azurés. J’ai grandi sous l’eau, loin de la lumière dorée, Un monde où vivent des poissons couleurs d’arc-en-ciel, Loin des mille teintes changeantes du ciel.
Il y en a pleins, de couleur rubis ou saphir, De toutes sortes et formes, pour pouvoir en rire. Ils sont émeraudes, améthystes ou nacrés, Nageant ensemble dans leur grande diversité.
Mais jamais ils n’ont vu sa lumière dorée, Celle du soleil, au milieu des nuages nacrés, Jamais ils n’ont vu ces couleurs uniques, Associées à ce ciel bleu et magique.
Pourtant, ce spectacle est un ravissement, Pour toute créature venant du fond de l’océan. Pourtant, ce spectacle est merveilleux, Pour qui vient des fonds bleus.
Et la surface regorge d’autres teintes encore, Même si, pour les voir, il faut des efforts. Par exemple ces petits points argentés, Qui baignent la nuit d’une lumière nacrée.
Comment les miens pourraient-ils comprendre, Alors qu’ici ils ont peur de se rendre ? Comment pourraient-ils tout admirer ? Je m’appelle Eve, et je chante le doré et le nacré. Ecrit par mes soins. |
| | | Di Nombre de messages : 917 Race : Hybride Chacal Poste : Ex Chasseur de Primes Magie Contrôlée : Aera Feuille de personnagePuissance: (880/1000) | |
| Lun 26 Nov 2007 - 9:47 | |
| C’est le commencement de la fin. Bâtards ! Oui c’était bien ça. Il s’en souvient comme s’il y était encore. Trois tasses de café dans le gosier, un mal de crâne et un moustique écrasé contre le mur. Bouche pâteuse, envie de rien. S’il devait recroiser les mecs d’hier soir, il ce peut fort bien qu’il les enverrait à la morgue. Un monde inutile. La perte d’un trésor des plus précieux. Un flash dans son crâne lui représente la soirée. Un coup de poing, une chaîne en or brisée, des perles en nacre partant en éclat... le contacte du sol approche. Le corps se courbe, la tête bascule... trop lent. Il s’en veut, une seconde avant et il l’aurait sauvé. La nuque s’est brisée contre le mur. Trois coups de feu retentirent dans la ruelle délabrée, mais la vue troublée, les balles manquent leur cible. Trop tard... dehors, il fait déjà jours. Un samedi ensoleillé. Dans le bac à sable, les enfants s’amusent. Quelle vie de fleur d'écrevisse aceptisé ! La police est déjà là, ça bouge et ça s’excite comme une fourmilière autour de la tâche de sang. Mais le corps est plongé au fin fond d’une église. Il n’aime pas les églises, mais Di voulait faire une exception pour cet ange. Qu’il est dur de se mettre face à la réalité. De combattre son chagrin. Au creux de sa patte, des restes d’or et de nacre... un collier ayant gardé le parfum de son corps. Une perle coule le long de son visage, goûte dans le vide, pour s’engouffrer dans une vague de douleur. Un cri. Un cri venant résonner dans l’appartement. À quelques pas de la fenêtre, Di se demande... «qui suis-je ?» Les bras écartés, le corps plonge dans le vide. «Amen»...
"Quelle vie de fleur d'écrevisse aceptisé !" Mdr si vous deviez corriger tous mes textes comme ici... XD
Dernière édition par le Mar 27 Nov 2007 - 17:08, édité 1 fois |
| | | Tréaga
Nombre de messages : 425 Âge : 33 Race : Halfling Poste : Vagabonde Magie Contrôlée : Igni Feuille de personnagePuissance: (490/1000) | |
| Mar 27 Nov 2007 - 16:49 | |
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Conte de fées
Il était une fois, de par-delà le temps et l’espace, dans des temps tellement oubliés qu’ils ne sont même plus regrettés, l’eau. Espace autant trouble que limpide, à travers tempêtes et ruisseaux, de nature aussi changeante que les saisons en ce monde, de cet élément naquit une rivière. Suivant son cours, scintillant à la lumière astrale, elle traversait maintes vallées et montagnes. Il advint que dans ses bas-fonds aquatiques, un coquillage s’établit, de couleur pure et immaculée, miroitant à la faible lueur que les rayons solaires pouvaient lui offrir, il était admiré par toutes les femmes venant se baigner dans ce lieu, sans toutefois jamais l’en déloger. C’était de ce temps où la nature était sacrée et où l’Homme ne se l’appropriait point. Est-ce le contact de la peau douce maternelle ? Des doigts fins sur sa carapace ? Je ne sais. Toujours est-il que de son enveloppe s’extirpa une créature tout autant magnifique que sa parure. Belle et gracieuse, celle-ci évolua avec grâce au fond de l’onde, effleurant de ses pieds parfaits les tendres herbes aquatiques. Elle était curieuse autant qu’innocente, en vérité, aucun mal ne logeait en son sein. Avec son géniteur, elle conversait. Elle aimait à parler du monde d’en haut, dont l’inexplicable lumière perçue au fond de l’eau la troublait au plus haut point et remuait sans qu’elle ait su se l’expliquer, mille sentiments en elle. Le coquillage lui révéla que c’était le joyau des hommes. Ca l’attira encore plus. Rien ne l’enchantait tant que d’aller à l’encontre des particules dorées qui se détachaient en traits translucides lorsque la barrière entre elles et la surface limpide se faisait mince. Bientôt, il n’y eu en plus, car pourquoi en parler quand cette dernière est franchie ? Alors, l’être rencontra l’homme. L’homme était plus grand qu’elle, et semblait plus fort. L’homme la contemplait avec de grands yeux où se reflétait l’incompréhension, iris où elle se perdit, y découvrant l’éclat du soleil qui s’y réfugiait. Cet homme était un de ceux qui se sentaient un peu perdus dans ce monde, un peu nostalgique sans en savoir la raison véritable, contemplant la nature et ses merveilles sans jamais s’arrêter, tentant de les complimenter avec quelques vers maladroits. L’homme était rêveur. Il était une fois, de par-delà le temps et l’espace, dans des temps immémoriaux, deux individus pour qui le sablier du temps n’existait plus. Après tout, le temps qui court et qui s’écoule, devient bien futile et inutile lorsqu’il rassemble deux personnes dont seule la présence de l’autre est essentielle pour la survie de l’un. Ils s’apprenaient mille choses et en riaient. Elle tressait des algues en d’étranges couronnes qui les proclamèrent roi et reine de leur univers propre et à eux uniquement. Il lui offrait des objets singuliers dont la texture l’émerveillait. Puis, il lui offrit ce à quoi elle inspirait. Ce fut le soleil. Emprisonné en un anneau parfait et sans rayure qu’il nomma « or » et qu’il fit glisser sur un de ses doigts sans défaut. Elle admira la matière brillante et pure qui scellait leur union et bientôt, fut sienne pour toujours. Cependant, jusqu’à la fin, les humains restèrent mortels, et éphémères créatures à la vie la plus courte sur Terre. Ainsi l’on vit la créature des eaux emportée la dépouille de son époux au fond de l’abîme, jusqu’aux tréfonds des ténèbres de l’onde dans une plainte silencieuse et douloureuse. Puis elle se retira à son tour du monde, s’emprisonnant dans son obscurité, y fixant sans mot l’or qu’elle tourne, qu’elle tourne sans cesse entre ses doigts, en souvenir du mort.
Sen Chizu Edit Naja : j'ai agrandit la police d'écriture pour éviter qu'on s'arrache les yeux |
| | | Invité | |
| Sam 1 Déc 2007 - 23:02 | |
| • Dernier Instant •
Sous cette pluie tombante Que procure tes dernières larmes d'orée Sur cette scène horrifié Que procure cette lame nacrée Transperçant mon cœur damné
Et me laissant souriant et confiant Face à ce que je t'ai laissé Des mots doux et d'orée
Le regard pur de cet amant dégourdi Me procurant froideur et oublie Et faisant mes dernier pas sur ces dalles nacrées Que mon sang à pu colorer
Et sous tes cris alarmés Me demandant de te pardonner Pour tout ce qui est arrivé En ce lieu où l'automne s'est montré Dispersant ces feuilles d'orées à travers le ciel nacré Tel mon âme qui s'en est allé Me laissant de glace tel une statue de nacre. [ MODIF : Pour infos j'ai commencé à poster à 23h58 et le temps de bien mettre niveau police et esthétique et bah quand je l'ai posté c'était à 00h02. J'espère pris en compte ]
Edit Naciniah : je pense que c'est bon vu que ça doit êtree 02/12 inclu.
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| | | Ruby
Nombre de messages : 4776 Âge : 44 Race : Peuple de Cristal Poste : Errante - Prophétesse Magie Contrôlée : Arcanes de l'Eau Feuille de personnagePuissance: (990/1000) | |
| Lun 3 Déc 2007 - 0:05 | |
| Dimanche 02 et 1h et des poussières de retard. Topic Verrouillé Fin du Concours Merci de votre participation !
Les modos essayeront de voter au plus vite =) |
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